Alors que Foster The People avait teasé son retour depuis la fin de l’année 2018 avec plusieurs singles et clips, la pandémie mondiale a complétement bouleversé les plans du groupe californien. Loin des attentes et des pressions, le groupe est revenu en décembre avec un nouvel EP au titre évocateur. Six morceaux créer pendant une période confiné et qui laisse l’amour percer la nuit.
2020 aura été une année de grand changement pour Foster The People. En effet, le groupe de Mark Foster a mis fin à son contrat avec Columbia et c’est donc en toute indépendance que les californiens nous ont récemment offert leur dernier EP : In The Darkest Of Nights, Let The Birds Sing.
Si le groupe avait teasé un retour au court de l’année 2019/2020 avec la sortie de titres tels que Style, Imagination ou Pick U Up, la pandémie mondiale qui a frappé tout un chacun sans exception a forcé le groupe à revoir ses plans. Et cette idée a eu comme départ It’s Ok To Be Human, piano-voix merveilleux sorti alors que le chaos nous entouré et qui agissait comme une sorte d’appel à l’unité et au fait de s’accrocher coute que coute.
Si le titre n’apparait pas sur l’EP, il semble pourtant marquer une sorte de tournant dans les perspectives du groupe puisque les six titres qui composent ce nouvel EP ont été enregistré dans ce laps de temps très court.
Cette sorte de spontanéité sert le groupe et lui permet de retrouver une certaine fraicheur, loin des attentes et des sur-ambitions qu’on a pu mettre sur leur épaules à une certaine époque.
Si le groupe avait teasé un retour au court de l’année 2019/2020 avec la sortie de titres tels que Style, Imagination ou Pick U Up, la pandémie mondiale qui a frappé tout un chacun sans exception a forcé le groupe à revoir ses plans. Et cette idée a eu comme départ It’s Ok To Be Human, piano-voix merveilleux sorti alors que le chaos nous entouré et qui agissait comme une sorte d’appel à l’unité et au fait de s’accrocher coute que coute.
Si le titre n’apparait pas sur l’EP, il semble pourtant marquer une sorte de tournant dans les perspectives du groupe puisque les six titres qui composent ce nouvel EP ont été enregistré dans ce laps de temps très court.
Cette sorte de spontanéité sert le groupe et lui permet de retrouver une certaine fraicheur, loin des attentes et des sur-ambitions qu’on a pu mettre sur leur épaules à une certaine époque.
Lorsque résonne les premières notes de Walk With A Big Stick, on retrouve Foster The People tel qu’on les a toujours aimé, avec ce sens inné du tube qui claque, cette douceur contagieuse et ces chœurs parfaits. Un premier titre imparable qui en appelle un autre avec Cadillac, dans un registre différent, plus vénéneux et adulte s’empare complètement de nous.
Ce sera aussi le cas avec l’excellente The things We Do et son utilisation totalement dingue du vocoder tandis que Lamb’s Wool, premier single dévoilé, qui nous emmène dans un autre spectre propre au groupe, avec des intonations plus électroniques. Porté par des nappes parfois synthétiques, le titre nous frappe en plein cœur avec son refrain. On réalise alors que la thématique de l’EP est on ne peut plus clair : l’amour.
On savait Foster sensible au monde qui l’entoure, et aux sentiments qui l’assaillent (avec le recul, on peut réaliser à quel point Supermodel était une réaction à la fois violente et nécessaire au succès monstrueux de Torches) et ces titres sont ceux d’un homme amoureux et apaisé. En résulte une musique thématiquement plus honnête, bercée par ces sentiments explosifs qui mènent à autant à une euphorie et de passion sans limite qu’à des moments de doutes et de douleur.
Ce qu’il y a de foncièrement intéressant réside dans le fait que ces sentiments, ces épreuves sont à mettre en relation avec le monde actuel, un monde où l’on se retrouve parfois totalement séparé de ceux qu’on aime. Cette idée infuse complètement Under The Moon, morceau crépusculaire qui parle de ces sentiments déchirants, de cette séparation physique et du moyen de vivre une relation lorsqu’on est pas en face de l’autre. On sent, un sentiment de vérité qui se diffuse ici, loin de la poésie et d’une envie de se cacher, Foster parle avec son coeur, laisse parler sa vérité et nous emmène totalement avec lui.
Après cette « nuit noire », l’EP se termine par un morceau plus lumineux, une note d’intention sincère et belle : Your Heart Is My home. Cette conclusion se transforme à l’écoute en somme totale de toutes les influences qui se sont diffusées au cours des premiers titres. En résulte un morceau entêtant, lumineux et accueillant.
Avec In The Darkest of Nights, Let the Birds Sing, Foster The People effectue un retour attendu et bienveillant. Loin des idées noires qui pouvaient hanter Supermodel ou Sacred Hearts Club, le groupe semble apaisé et ce permet avec ce format court d’explorer tous les genres musicaux qui les habitent depuis plus de 10 ans. Une sorte de best-of inédit guidé par l’amour qui permet à Mark Foster de briser encore plus sa carapace et de laisser sa sincérité s’exprimer. Et nous, on a envie de laisser ces oiseaux chanter dans la nuit et d’écouter leur chants en attendant que le jour revienne.