Débarqué tout droit de Nantes avec sa folk douce et hypnotisante, La Face B a eu le plaisir de rencontrer Geoffrey Le Goaziou au lendemain de son concert à la Boule Noire et à quelques semaines de la sortie de son premier album Somewhere Quiet.
La Face B : Salut Geoffrey ! Alors comment te sens-tu après ton concert d’hier soir ?
Geoffrey Le Goaziou : Fatigué ! Mais pas par le concert, je me sentais super bien après. En fait ça faisait longtemps que je n’avais pas réussi à ressentir du plaisir à jouer et me sentir connecté au public. J’ai fait beaucoup de concerts dernièrement et parfois je n’arrivais plus à y mettre autant d’émotion que je l’aurais voulu. Et hier j’ai réussi, donc je me sentais hyper bien après.
La Face B : Tu veux dire que parfois tu te mets un peu en mode automatique, sans arriver à vivre le moment et à créer une connection avec les gens ?
Geoffrey Le Goaziou : Oui c’est ça. Parfois quand tu joues la même chanson cent fois, tu peux avoir l’impression d’avoir perdu ce truc qui a fait que tu as créé cette chanson au départ.
La Face B : Ces chansons que tu as jouées hier soir, issues de ton nouvel album, ça fait longtemps que tu les joues en public ?
Geoffrey Le Goaziou : Oui, depuis mai dernier. Ces chansons sont avec moi depuis longtemps, il y en a déjà des nouvelles qui attendent !
La Face B : Et hier soir tu as donc joué ces chansons de ton album, et tu as terminé sur une cover : Place to be de Nick Drake.
Geoffrey Le Goaziou : Oui, mais peut-être que je n’aurais pas dû… J’ai hésité. C’était un petit plaisir personnel parce que j’aime beaucoup cette chanson. J’aime la jouer, elle est chouette à interpréter, tu peux la retourner dans tous les sens, prendre ton temps dessus. J’adore les chansons qui tournent en rond sur quelques accords, ensuite je m’amuse avec l’émotion et la nuance. C’est comme un petit échappatoire sur lequel je peux me lâcher un peu, tout n’est pas écrit.
La Face B : Ça semble être une bonne idée alors, ça te permet de finir sur une note plus spontanée.
Geoffrey Le Goaziou : Oui c’est tout à fait ça.
La Face B : En tout cas ça a été très bien reçu dans la salle. D’ailleurs tout au long du concert les gens étaient complètement dedans, tu dégageais une énergie assez magnétique. Zoé [photographe pour La Face B] me disait d’ailleurs qu’elle avait passé une mauvaise journée, et que ton concert lui avait tout fait oublié !
Zoé : Oui c’est apaisant, un peu comme si tu entrais dans un sas en fait.
Geoffrey Le Goaziou : C’est exactement ça que j’essaye de faire ! Ça me rappelle un dimanche en plein été quand j’ai joué une live session, j’avais plein de potes qui avaient tous fait la fête pendant deux jours, et après le concert ils m’ont dit que ça les avait tellement détendus qu’ils auraient voulu ça chaque dimanche, avant de repartir pour une nouvelle semaine.
La Face B : Tu arrives effectivement très bien à créer une vibe de détente, presque méditative. Ton jeu de guitare est assez hypnotisant, très circulaire, et ta voix apaisante et douce.
Geoffrey Le Goaziou : Oui j’essaye d’apporter beaucoup de douceur, c’est vraiment l’idée derrière ce projet-là. Quand je fais un concert, mon but c’est de créer cette petite bulle paisible. L’album s’appelle d’ailleurs Somewhere Quiet, “un endroit paisible” en français. C’est à partir de cette chanson [du même nom] que j’ai développé cette idée et que l’album est naît.
La Face B : Jouer de cette façon c’est quelque chose que tu as toujours fait ? Ou c’est vraiment un parti pris pour ce projet, et peut-être que plus tard tu feras quelque chose de complètement différent ?
Geoffrey Le Goaziou : Ah oui carrément ! Rien qu’avec mon groupe [Amelast] on fait des choses plus pop, qui envoient plus de son. Pour ce projet solo j’ai été inspiré par des artistes comme Andy Shauf, que j’adore et qui a ce côté presque ASMR dans sa musique, jouant très près des micros, très doucement. Et j’ai réalisé que plus tu joues calmement, plus ton son prend de l’ampleur, et d’un seul coup les gens écoutent. Quand je jouais dans les bars et que les gens n’écoutaient pas, au lieu de jouer plus fort je faisais de longues pauses, et à chaque fois ça recaptait l’attention. Aux concerts d’Andy Shauf c’était pareil: quand tu parlais dans la salle, les gens se retournaient et te demander de te taire. Comme au cinema en fait. Le silence est nécessaire pour créer cette bulle de calme. Et les gens acceptent volontiers ce moment de silence. On est bousculés toute la journée, et d’un seul coup on est là, au calme, on se concentre pour écouter.
La Face B : C’est vrai que c’est agréable d’être à un concert où le son n’est pas agressif, où il y a juste ce qu’il faut, sans bruit de fond derrière. Ça crée une atmosphère presque sacrée.
Geoffrey Le Goaziou : Oui j’aime beaucoup jouer dans les chapelles pour cette raison. Je l’ai déjà fait une fois, et ma musique n’a jamais mieux sonné que dans cet endroit.
La Face B : Ça me rappelle un artiste folk anglais dont j’ai parlé récemment sur La Face B, The Little Unsaid, qui a aussi enregistré un live dans une église et ça rend très bien.
Geoffrey Le Goaziou : Ah oui! Il y a aussi Piers Faccini qui a fait la tournée des chapelles dans les Cévennes. Ce qui me plait c’est qu’il y a un vrai concept derrière ces concerts, on vient pour une expérience, la musique t’emmène dans un certain état physique et mental, c’est un peu spirituel.
La Face B : Si je comprends bien, ton idée c’est donc plutôt d’éviter les salles de concert classiques ?
Geoffrey Le Goaziou : Oui, et puis comme je suis en guitare-voix je peux me balader partout, je n’ai besoin de rien pour faire un concert. Et je commence à m’habituer à cette liberté, à ne pas avoir à remplir tout un camion de matériel.
La Face B : Tu joues toujours seul en guitare-voix sur ce projet ?
Geoffrey Le Goaziou : La plupart du temps. Parfois j’ai une amie violoncelliste qui joue avec moi, Cécile Lacharme. On l’entend sur les derniers morceaux de l’album. Hier soir elle ne pouvait pas m’accompagner car elle jouait aux Trois Baudets au même moment pour le concert de Coline Rio ! Et là je réfléchis à travailler avec quelqu’un qui jouerait des claviers, basse etc, en utilisant des loopers. Mais en même temps j’ai un peu peur de ça. Mon guitare-voix marche bien, j’espère juste que ça suffit aux gens et qu’ils ne vont pas en avoir marre d’entendre seulement ça.
La Face B : Certains artistes ne se produisent quasi que comme ça, aux Etats-Unis notamment, et ils arrivent très bien à capter leur audience. En utilisant des effets de reverb par exemple ou en jouant la basse à la guitare en finger picking. Ça donne de l’ampleur et tu n’as pas l’impression qu’il manque quelque chose. Comme toi quand tu joues.
Geoffrey Le Goaziou : Merci, ça me conforte dans mon idée. Le violoncelle en tout cas je veux le garder, c’est chouette.
La Face B : Oui le violoncelle ça apporte une jolie couleur. Ça me fait penser à une artiste belge, Meskerem Mees, qui joue aussi seule à la guitare avec une amie violoncelliste.
Geoffrey Le Goaziou : Il y a aussi Merryn Jean, qui a gagné Le Printemps de Bourges il y a deux ans. Cecile [Lacharme] jouait du violoncelle pour elle. Elle fait une folk très légère, mais là elle est partie pour une tournée avec une batterie, basse etc. Beaucoup plus rock.
La Face B : Pour revenir à toi et à ton parcours, comment en es-tu arrivé à faire de la folk? Quel a été ton chemin musical pour en arriver à ce que tu fais aujourd’hui ?
Geoffrey Le Goaziou : J’ai commencé la guitare vers l’âge de douze ans. J’ai découvert rapidement Mumford and Sons, que j’aime moins aujourd’hui, The Tallest Man on Earth, qui m’a fait apprendre le picking. Par internet, j’ai peu à peu découvert toute la scène folk-indé nord-américaine, avec Bon Iver, Villagers, Jose Gonzalez, le label Anti-, Jacques Jaguar… Toute cette scène-là m’a influencé. En revanche j’ai très peu de culture en chanson française.
La Face B : Tu chantes d’ailleurs parfaitement bien en anglais.
Geoffrey Le Goaziou : Merci c’est gentil. Je ne suis pas bilingue mais j’ai beaucoup travaillé.
La Face B : Comment en viens-tu d’ailleurs à penser à des paroles en anglais ?
Geoffrey Le Goaziou : En fait je trouve d’abord une instrumentation, qui me fait ressentir une certaine émotion. Puis en faisant du yaourt dessus j’ai des mots qui sortent, et je raconte quelque chose autour de ces mots-clés. Un peu comme de l’écriture automatique. Parfois j’écris des récits fictifs, comme dans le morceau Just a Look, dans lequel je parle à un ami qui est victime d’une agression parce qu’il est différent. Ça ne m’est pas arrivé personnellement, mais ça m’a touché. Pour Shell, j’ai remarqué après avoir écrit la chanson que mes paroles faisaient référence à des vacances à la mer que j’avais passées il y a 25 ans et dont je ne me souvenais plus consciemment. Quand j’ai retrouvé les videos, je me suis dit que c’était ça. Les émotions étaient remontées grâce à la musique.
La Face B : Un peu comme une psychothérapie ! Comme parfois par un goût, une odeur, les gens se rappellent de certains souvenirs enfouis dans leur inconscient.
Geoffrey Le Goaziou : Oui Shell parle typiquement de ça. Comment les souvenirs remontent à la surface. Avant d’habiter à Nantes j’ai grandi en région parisienne, ma mère bossait aux Galeries Lafayette. Quand je repasse devant ces lieux, je ressens quelque chose de particulier, je me sens bien, un peu comme à la maison. C’est comme ça que j’écris, de façon un peu thérapeutique. La musique m’aide à faire sortir et exprimer certaines choses.
La Face B : Et ça t’arrive parfois d’écrire quelque chose sans avoir d’instrumentation au préalable ?
Geoffrey Le Goaziou : Non, c’est vraiment l’instrumentation qui est le vecteur. Je n’arrive pas à écrire dans le vide, ça ne sort pas. Par exemple là je suis en train de composer une chanson que j’aimerais appeler “First of December”. L’instrumentation m’a fait penser à la période de Noël, et j’ai commencé à écrire sur cette période que je trouve compliquée, dure à vivre pour beaucoup de gens.
La Face B : Et côté production, tu as fait le choix d’être assez indépendant, notamment en auto-produisant ton album. C’est important pour toi la liberté artistique ?
Geoffrey Le Goaziou : Oui, je veux rester libre, faire ma musique comme je l’entends. J’aime bien faire la comparaison avec la peinture: quand on regarde un tableau, les gens ne vont pas dire “oh je n’aurais peut-être pas utilisé ce bleu-là”, alors qu’en musique ils font facilement des commentaires, type “je n’aurais peut-être pas mis ce son de caisse claire” ou “tiens on va mettre une septième là parce qu’harmoniquement c’est beau”. Mais qu’est-ce que ça veut dire? Je vais mettre une septième si je veux créer une tension, ou faire passer une certaine information. Mais si la septième n’a pas lieu d’être pour moi, je ne la mets pas.
La Face B : Tu ne cherches pas la perfection stylistique édictée dans les manuels de solfège.
Geoffrey Le Goaziou : Non, je ne sais d’ailleurs pas bien lire la musique. J’ai des amis qui ont une formation classique, un super niveau, mais qui ne savent pas jouer autre chose que leurs partitions. C’est utile de savoir retranscrire la musique pour donner des indications aux autres musiciens, mais c’est tout, je n’en ai pas besoin pour moi, je me comprends.
La Face B : Et donc pour ton album, tu as fait la production avec un ami c’est ça ?
Geoffrey Le Goaziou : Avec deux amis: Quentin [Le Gorrec] et Bastien [Raute] qui est ingé son. On a enregistré une chanson dans le garage souterrain de l’immeuble de ma soeur, et le reste chez Quentin, chez moi et dans le studio qu’on a créé avec des amis. Pour moi ce qui est important c’est la qualité du son, pas le fait d’être dans une studio ou pas. Le garage acoustiquement c’était interessant, ça sonnait bien, même avant le mixage.
La Face B : Et puis dans tes chansons aussi tu es très libre au niveau stylistique. Certaines de tes chansons sur l’album font plus de 5 minutes par exemple.
Geoffrey Le Goaziou : Oui je ne réfléchis pas à la longueur des morceaux. Une chanson peut faire 1 minute 20, comme 7 minutes si j’ai envie de vraiment developper l’instrumentation. Au départ ma chanson Courtesy Life devait même faire 10 minutes ! Finalement j’ai coupé des trucs pour arriver à 7 minutes 40. J’ai aussi des chansons de 3 minutes, mais ce n’est même pas prévu, c’est pas quelque chose auquel je pense à l’avance. Je dis ce que j’ai à dire. Mais 3 à 4 minutes reste un bon format, c’est assez naturel.
La Face B : Et pour revenir à tes influences, qu’est-ce qui a contribué à nourrir tes inspirations ?
Geoffrey Le Goaziou : Il y a pas mal d’artistes qui m’influencent en-dehors de la folk. Idles, Fountain DC, Squid… pas mal de garage rock. Je bossais dans un bar où on écoutait que ça. Mais je suis en fait assez agnostique en terme de style, ça dépend de la chanson. Ce qui m’influence davantage chez un artiste, c’est la façon dont il gère son oeuvre musicale. Par exemple Damien Jurado, j’aime la manière dont il travaille, sa vision de la musique, sa façon de la penser et de vivre avec. La façon dont il va créer des lieux aussi.
La Face B : En parlant de musiciens importants mais en fait peu connus, spontanément je pense à JJ Cale, tu vois ?
Geoffrey Le Goaziou : Oui bien sûr, je reprends d’ailleurs sa chanson Magnolia. J’ai connu JJ Cale quand j’étais ado. Il n’est pas connu du grand public mais sur la scène américaine il a une place bien particulière. Piers Faccini aussi a fait des collaborations avec plein de gens, et pourtant il n’est connu que d’un public de niche. Ces artistes-là ne font pas de la musique pour la notoriété. Il y a aussi Phil Cook et Justin Vernon. Ils font de la musique d’abord entre amis, mais sont aussi devenus conscients que c’est un vrai métier et qu’il faut se bouger pour faire des scènes et perdurer dans le temps. Pour moi la musique c’est un peu comme de l’artisanat en fait.
La Face B : Te considères-tu comme un artisan de la musique ?
Geoffrey Le Goaziou : J’espère le devenir un jour en tout cas, pouvoir dire que c’est vraiment mon métier. Au départ j’ai fait des études de biologie en parallèle du conservatoire. J’ai fait des petits boulots mais le but c’est vraiment de faire de la musique mon métier. La biologie c’est mon plan B.
La Face B : Tu as créé avec des amis à Nantes le collectif La Folk Station, tu peux nous en parler un peu ?
Geoffrey Le Goaziou : Ça a commencé quand j’ai rencontré Cécile Lacharme, qui joue du violoncelle. Je l’ai vue sur la scène nantaise, je lui ai écrit sur Instagram et elle m’a invité à une réunion sur le projet, ce qui m’a permis de rencontrer plein d’autres gens qui aiment la même musique que moi. Ça faisait des années que j’avais l’impression d’être tout seul dans mon coin, je ne voyais personne faire de la folk.
La Face B : Tu as l’impression que ce n’est pas évident à Nantes pour ce genre de musique ?
Geoffrey Le Goaziou : J’ai du mal à me souvenir comment c’était avant, ça a beaucoup évolué ces dernières années. Mais en folk on est tous des timides, isolés dans nos chambres, du coup c’est compliqué de trouver des gens qui ont les mêmes envies. La Folk Station permet de créer le lien d’une part entre artistes, et d’autre part entre nous et le public. Au départ on se demandait où était le public…
La Face B : Alors qu’en fait il y en a du public !
Geoffrey Le Goaziou : Oui à fond ! On a fait un petit festival qui était complet, on était étonnés. Les scènes folks il faut les trouver et les créer. J’ai créé avec un ami une scène ouverte dans une soute de bateau qui s’appelle La Drôle de Barge, et ça marche trop bien ! C’est un mercredi par mois. Les gens viennent le mercredi, pour une soirée posée, ils ne veulent pas forcement toujours des trucs qui bougent.
La Face B : Oui c’est agréable après une journée de travail d’aller se détendre et écouter de la musique calme. A Paris il y a les soirées Folk & Friends un jeudi par mois qui ont aussi bien trouvé leur public.
Geoffrey Le Goaziou : J’ai l’impression que parfois les bars ont peur de programmer ce genre de musique. Ils se disent que c’est mou. Alors que les gens en ont envie. Avec La Folk Station, peu à peu la scène folk se développe et commence à prendre un peu de place, c’est chouette. J’ai aussi l’impression que cette période Covid a aidé la scène à éclore, les gens ont commencé à réaliser qu’ils peuvent prendre autant de plaisir dans des concerts calmes et posés.
La Face B : Oui c’est vrai, j’imagine qu’avec les confinements pas mal de gens qui avaient plutôt l’habitude d’aller dans des soirées électro se sont davantage tournés vers de la musique plus calme, douce, low energy, et y sont restés.
Geoffrey Le Goaziou : Oui, pour pouvoir continuer à programmer il fallait forcément de la musique qui n’incite pas les gens à danser, donc ça tombe bien c’est pile ce que je sais faire ! A Nantes on a fait les concerts sauvages au Hangar à Bananes, un endroit sur d’anciens quais de Loire, et tous les métalleux qui ont l’habitude d’aller au Ferrailleur sont venus et ont aimé. Ça m’ouvre beaucoup de perspectives au niveau des lieux. J’aimerais bien jouer dans des théâtres, des refuges de montagne, des lieux insolites.
La Face B : En Champagne il y a aussi le Festival des Granges, qui te plairait bien. Ils amènent la musique à la campagne.
Geoffrey Le Goaziou : C’est ce qu’on fait avec notre studio, à Derval entre Rennes et Nantes. On fait un festival en août sur deux jours. Il y a une grange aussi. On aimerait bien travailler avec la mairie pour développer l’accès à la culture musicale à la campagne, et que les habitants de Derval participent.
La Face B : Effectivement la mairie n’aurait rien à perdre à vous aider dans ce projet !
La Face B : Notre interview touche à sa fin. Merci Geoffrey, et on rappelle donc que ton album Somewhere Quiet sortira le 22 avril. En attendant on pourra te retrouver le 19 mars au Fuzz’Yon à La Roche sur Yon en première partie de Peter Van Poehl, et le 24 mars au Pannonica à Nantes.
Geoffrey Le Goaziou : Merci à vous!
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Un merci particulier à The Mixtape by Popnshot pour l’accueil.