Queens of the stone age
Vous craigniez que la canicule ne vous fasse à nouveau suffoquer en ce début d’été ? C’était sans compter les degrés supplémentaires que le nouveau disque de de Queens Of The Stone Age vient rajouter sans aucun complexe à votre thermomètre. Une vague de chaleur dans laquelle nous plongeons sans aucune retenue et dont la torpeur n’aura jamais été aussi la bienvenue.
Le retour de Queens Of The Stone Age se fait en fanfare. Pas de celles avec paillettes et confettis mais plutôt de celles qui font exploser les compteurs à décibels et qui dépassent outrageusement la limite autorisée. Josh Homme nous revient avec sa formation, actuellement toujours accompagné de Troy Van Leeuwen dont la marque de fabrique à coup de riffs de guitares dégoulinants domine largement ce nouvel opus intitulé In Times New Roman.
Huitième album pour le groupe et un sérieux accent donné à ce son très rauque et puissant qui avait tendance à manquer légèrement sur Villains. On retourne clairement aux sources du groupe, époque Rated R et plus tard Era Vugaris, albums qui ont favorisé les morceaux lourds, écrasants, loin des critères MTV ou bande FM. C’est un peu ce qui caractérise le parcours de Josh Homme : une courbe discographique qui selon les moissons se radoucit ou se corse nerveusement, un peu à l’image des fluctuations connues au sein du groupe avec sa composition protéiforme. De grands noms y sont passés tels Nick Oliveri, Dave Grohl ou Mark Lanegan et c’est toujours sous la direction de Josh Homme, chef d’orchestre à la crinière rousse et au petit bouc diaboliques, que la musique s’est façonnée.
Huitième album pour le groupe et un sérieux accent donné à ce son très rauque et puissant qui avait tendance à manquer légèrement sur Villains. On retourne clairement aux sources du groupe, époque Rated R et plus tard Era Vugaris, albums qui ont favorisé les morceaux lourds, écrasants, loin des critères MTV ou bande FM. C’est un peu ce qui caractérise le parcours de Josh Homme : une courbe discographique qui selon les moissons se radoucit ou se corse nerveusement, un peu à l’image des fluctuations connues au sein du groupe avec sa composition protéiforme. De grands noms y sont passés tels Nick Oliveri, Dave Grohl ou Mark Lanegan et c’est toujours sous la direction de Josh Homme, chef d’orchestre à la crinière rousse et au petit bouc diaboliques, que la musique s’est façonnée.
En 2023, après quelques aléas personnels subit par son leader et la perte très douloureuse de Mark Lanegan, toujours en orbite autour de Queens Of The Stone Age, Josh Homme propose avec In Times New Roman dix morceaux rageux, qui ne font aucune concession et qui sont dès les premières écoutes des petits classiques rock. On sent à nouveau une réelle passion et le duo d’ouverture Obscenery et Paper Machete le prouvent. Le disque ne laisse pas de place à l’imprévu et les codes des meilleurs albums de Queens Of The Stone Age sont fidèlement repris.
Negative Space, Carnavoyeur et What The Peephole Say déroulent autour d’un rif simple mais ravageur le chant toujours aussi profond de Josh Homme, la batterie maintient une cadence militaire et nos premières amours pour la trilogie Queens Of The Stone Age / Rated R / Songs For The Deaf sont à nouveau embrasées. On sent indéniablement un retour aux sources qui s’opère après quelques années durant lesquelles Josh Homme a cherché à affiner son style, voire peut-être à modérer son époustouflante rage de vivre avec des morceaux plus accessibles, mais toujours magistralement interprétés.
Negative Space, Carnavoyeur et What The Peephole Say déroulent autour d’un rif simple mais ravageur le chant toujours aussi profond de Josh Homme, la batterie maintient une cadence militaire et nos premières amours pour la trilogie Queens Of The Stone Age / Rated R / Songs For The Deaf sont à nouveau embrasées. On sent indéniablement un retour aux sources qui s’opère après quelques années durant lesquelles Josh Homme a cherché à affiner son style, voire peut-être à modérer son époustouflante rage de vivre avec des morceaux plus accessibles, mais toujours magistralement interprétés.
Sicily, Emotion Sickness et Straight Jacket Fitting clôturent parfaitement le disque en rajoutant une patine plus sensuelle que sait habilement manipuler l’imposant bonhomme, dont le chant n’a pas perdu une once de sa justesse depuis toutes ces années. On retrouve une véritable atmosphère stoner dans In Times New Roman, en laissant de côté toute incartade un peu plus soft pour enfin renouer avec la rudesse des origines, en provenance des déserts chaud et hostiles de Joshua Tree, bourgade californienne dont est originaire Josh Homme.
In Times New Roman est le parfait album pour replonger dans l’univers envoutant, chaud comme la braise et badass de Queens Of The Stone Age tout comme pour y pénétrer pour le première fois et se prendre une belle claque que l’on ne sera pas prêts d’oublier, à l’image de celle prise par nombre d’entre nous il y a maintenant vingt ans !
In Times New Roman est le parfait album pour replonger dans l’univers envoutant, chaud comme la braise et badass de Queens Of The Stone Age tout comme pour y pénétrer pour le première fois et se prendre une belle claque que l’on ne sera pas prêts d’oublier, à l’image de celle prise par nombre d’entre nous il y a maintenant vingt ans !