Melancholia by Juno Francis

En ce début de mois ensoleillé, le duo suédois Juno Francis a dévoilé son premier album, Melancholia, comprenant douze titres pop psychédéliques aux allures rétro.

Prenez des synthés analogiques, mélangez quelques sonorités de la French Touch du début des années 2000. Ajoutez-y une voix brumeuse et une ambiance mêlant à la fois mélancolie, nostalgie et romantisme. Cela vous donnera une idée de l’album que vous vous apprêtez à découvrir. La première écoute nous a scotché. Les douze morceaux composant ce projet nous immergent dans un univers particulier, qui se prête bien au retour des beaux jours.

L’album débute par Fading Memories. Les promesses de l’album se dévoilent crescendo. Les premières notes sont calmes. La voix brumeuse de l’artiste vient se poser avec douceur sur une production épurée. Alors que la voix apparaît nostalgique, les nappes aériennes en arrière-plan donnent une impression de mouvement, contrebalancées par un rythme pop entraînant. 

Vient ensuite Hey You Goodbye Me, où des sonorités très 80s font leur apparition. Le rythme se veut plus soutenu et entraînant. La production sonore nous offre un jeu de textures sonores, reprenant certains effets inspirés de la French Touch. La voix, dont le timbre ressemble à celui de Lana Del Rey, donne une autre dimension au morceau.

Les deux morceaux suivant, All I Need et Labyrinth, accordent une importance particulière aux synthés. Sur le premier, le groupe nous offre des variations de nappes analogiques menant tout droit à une explosion lumineuse au moment du refrain. Sur le second, le rythme est différent. Nous assistons à une montée en puissance progressive de la production, menée par des synthés aériens. Ce morceau nous immerge dans une autre époque, une nouvelle fois grâce à cette voix si particulière.

Sur Baby Baby, un sentiment de nostalgie règne, mêlé à un refrain efficace et entraînant. Cela nous amène vers Never Kiss and Tell, morceau de pop évolutif et envoutant. Si le rythme prend son temps à s’élever, la deuxième partie apparaît bien plus électronique et génère une certaine intensité.

Puis vient Romantica, qui est assurément l’un de nos morceaux préférés du projet. L’ambiance est à la mélancolie. La voix hypnotisante de l’artiste nous accompagne au cours d’un voyage planant, doté d’une profondeur particulière. Dans le titre suivant, Dark Clouds, l’atmosphère change complètement. Si la voix vient nous enrober, les sonorités sont plus sombres. Le chant apparaît comme le phare du morceau, nous permettant de ne pas être impacté par un environnement hostile.

C’est cette même voix lumineuse et envoûtante que nous retrouvons sur Anden I Flaskan, dont les paroles sont suédoises. Ici, le chant évolue en corrélation avec la production électronique pour nous mener vers My Armageddon. Nous retrouvons encore une fois une belle mise en valeur des synthés analogiques qui font leur effet. Certains démons font leur apparition, l’ambiance paraît presque mystique. C’est d’ailleurs cet aspect que nous retrouvons dans Mystical Nights. Ponctué d’une pluie de notes, ce morceau psychédélique joue avec nos oreilles.

Dernier morceau de l’album, Let It Go apparaît comme une vraie boule d’énergie. Le rythme soutenu, avec ces sonorités que l’on aime tant, finit par exploser sur le refrain.

Avec Melancholia, Juno Francis a su nous plonger avec brio dans son univers. Chaque nouvelle écoute de ce projet en appelle une autre et nous interroge donc sur l’adaptation qui en découlera en live.

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