Après une année remaniée pour cause de crise sanitaire, Les Nuits Botaniques reprennent leur place d’événement majeur bruxellois. Durant une vingtaine de jour, le mythique espace accueillera une multitude d’artistes aux univers diversifiés. Une programmation éclectique qui permet à tout un chacun d’y trouver son bonheur. Pour y voir plus clair, on vous présente aujourd’hui les artistes qui font l’éclectisme de cette soirée.
Yellowstraps
A la croisée des styles, les deux jeunes frères Murenzi dévoileront leur univers sur la scène du Parc en ouverture du festival.
Habitué de l’évènement et en tant que locaux ils devraient offrir un live familial à l’image de leur musique.
Vous les avez peut-être déjà vu passer sur la chaine YouTube Colors ou dans leurs chambres à composer leur Yellowckdown Project. Pleins de ressources et de créativités, leur potentiel est indéniable depuis quelques années.
Geeeko
Son univers nocturne a déjà été décrit à plusieurs reprises sur notre site mais il prendra une autre dimension ce jeudi soir sur la scène de l’Orangerie. Entre des ambiances planantes et des bangers plus qu’efficaces le jeune bruxellois jouera à domicile pour faire entrer son public dans sa dimension.
Le même soir et sur la même scène, c’est un autre jeune prodige belge qui se produira, en la personne de Green Montana. Une soirée à l’Orangerie sous le signe du rap et de ses futurs talents belges.
Eddy Ape
Encore un local de l’événement ! Comme quoi, malgré la petitesse de leur pays, les artistes belges en ont à revendre. Eddy Ape en est d’ailleurs un bon représentant. Puisant ses inspirations dans son Congo natal, il les incorpore à merveille dans ses influences hip-hop, le tout en autodidacte.
Amateur de la scène et ambianceur né, il fera bouger les têtes des spectateurs présents à la Rotonde lors de son show.
Girls in Hawaii
Si le rock belge francophone ne devrait garder un nom, se serait probablement celui du groupe Girls in Hawaii. Cela fait maintenant plusieurs années que leur musique rayonnent au sein du plat pays et des ses nombreux festivals mais également à l’étranger.
Après le malheureux décès de leur batteur et la sortie de leur projet Everest, ils feront un retour à ne pas manquer sur la scène du Parc.
Ils joueront également le lendemain à la même heure (20h) et sur la même scène.
Silly Boy Blue
Réussite à rendre amoureux de sa proposition avec un projet intitulé Breakup Songs, c’est un coup de force signé Silly Boy Blue. Loin de tomber dans la niaiserie trop souvent liée aux relations amoureuses, elle propose un petit diamant poli par son authenticité et son sens de la musique, tout ça porté par une voix chargé en émotion qui rend vite accro à une proposition dénué de tout artifices mais qui touche en plein coeur.
Pour en prendre plein les yeux, les oreilles et le coeur, il faudra être présent à L’Orangerie.
Prudence
Derrière cet alias se cache Olivia Merilathi, moitié du duo The Dø qui se lance dans une aventure en solitaire. Une nouvelle vie musicale qui se traduit dans son premier projet Beginnings aux accents pop.
Pour découvrir ce renouveau musical de cette artiste complète, le rendez-vous est à 20h sur la scène du Parc.
Roméo Poirier
Aussi envoutante que minimaliste, la musique électronique de Roméo Poirier emporte doucement mes surement les oreilles qu’elle pénètre avec douceur. Une ambiance et une esthétique qui se retrouve dans son dernier opus Hotel Nota.
Le voyage débutera à 20h30 depuis la Rotonde, retard non toléré.
Poupie
Une écriture travaillée mise au service d’une énergie débordante caractérise aussi bien la personnalité que la musique de la jeune Poupie. Ayant vécu à l’étranger, elle manie aussi bien les langues que ses variétés de flows. Une artiste aux accents populaires dans son essence mais qui n’a aucun mal à mélanger les styles pour en tirer son identité.
Timothée Joly
En passant constamment de la noirceur à la luminosité avec aisance, Timothée Joly est arrivé à souffler un vent d’air frais sur la scène musicale française. Son succès n’a d’ailleurs pris que peu de temps pour s’élargir et traverser les frontières. En témoigne sa présence à ce festival mais également son succès plus étonnant en Asie.
Aussi futuriste que sincère, son spectre est assez large mais ne laisse pas indifférent.
Saint DX
Amoureux depuis jeune des claviers, au point de tirer son nom de scène du synthétiseur DX7 de chez Yamaha, Saint DX a force d’expérience et de travail a su trouver la manière de mettre en musique ses émotions avec douceur et modernité. Il l’accompagne avec harmonie de sa voix et cela aussi bien en français qu’en anglais. Il partage également sa musique avec d’autres artistes comme Damso ou encore Squidji.
Yelle
Après plusieurs années, ce duo a fait son retour avec l’album L’ère du Verseau. Dans ce dernier se retrouve l’essence même de Yelle : une pop électronique jouant avec les codes de l’éco-système dans lequel ils évoluent. En somme une musique moderne et bien dans son époque agrémentée d’une touche de singularité identifiant facilement la musique du groupe.
Lala &ce
Avec Lala &ce tout a plus de gouts, comme en témoigne son récent projet Everything Tasteful. Une musique bourrée d’influences qui peut aussi bien faire sortir le soleil qui bouillonne en cette mystérieuse jeune femme ou au contraire peut prolonger le mystère avec des sonorités obscures et des flows envoutants. D’ailleurs, s’il ne fallait résumer la musique de Lala &ce en un seul mot ce serait sûrement ce dernier : envoutante.
salome
Encore au prémisse de sa carrière, la jeune belge impose déjà un univers intéressant. Ses sonorités électroniques se combinent aisément à sa voix et son premier EP, Something but Plausible invite ceux qui tombent dessus dans un voyage musical aussi rapide qu’intense. Bref, son potentiel a été montré, à elle de le confirmer dans les années à venir