Le MaMA Music & Convention, aura lieu du 16 au 18 octobre et, une nouvelle fois, La Face B est ambassadrice média de l’évènement . Pour vous aider à faire vos choix dans une sélection de plus de 110 concerts, la rédaction de La Face B vous présente ses chouchous. Sans plus attendre, la seconde partie.
Lossapardo – La Cigale – 18 octobre (Léo)
Trouver sa lumière intérieure est une quête constante pour Lossapardo. Lorsqu’il la découvre sous différentes formes, il s’empresse de la partager à travers ses douces sonorités, accompagnées de ses coups de pinceau percutants et clairs.
Nuancer les aspects de la vie, voire bouleverser complètement nos idées préconçues, est une tâche extrêmement difficile. Ici, il est question de solitude. Nous pensons souvent que la solitude est quelque chose de gris et triste, que ce soit dans un espace qui nous est entièrement dédié ou dans un lieu empli de vie et d’âmes toutes aussi différentes les unes des autres.
C’est précisément ce symbole que l’artiste souhaite nous transmettre à travers ses créations. Être seul lui permet de trouver sa lumière, sa créativité, sa différence parmi les autres, et d’affirmer son unicité. C’est un créateur complet, capable de partager avec nous un art débordant de clarté, comme en témoigne la sortie de son premier album cette année : If I Were To Paint It.
Sa musique est une éclatante vague de velours qui fonce droit sur nos tympans, les enveloppant de douceur. Votre lumière est là, quelque part en vous, littéralement en chacun de nous. Une fois de plus, Lossapardo nous démontre un talent exceptionnel. Alors, pourquoi ne pas partager avec lui cette quête de lumière intérieure ?
Noor – Le Backstage by the Mill – 17 octobre (Cynthia)
Il y a des moments de vie où l’on préfère vivre caché.e dans le noir et laisser nos émotions sous le tapis. Parfois, on se rend compte qu’il faut qu’elles sortent une fois qu’on se retrouve devant une scène avec cet.te artiste qui vous noue la gorge et vous fait palpiter le cœur.
Et oui, Noor a ce pouvoir. Dans toute sa générosité émotionnelle et artistique, elle laisse couler ses déceptions amoureuses sur les touches de son piano et dans ses cordes vocales. On s’y reconnaît que trop et partager ce moment de liesse qui résonne dans une salle remplie d’âmes déchues, ça fait beaucoup de bien à nos petits cœurs.
Si vous la connaissez pour son titre Rejoins-moi, vous serez ravis d’entendre les chansons qui sortiront prochainement sur son projet intitulé Les histoires tristes me collent au corps, dont la première, H24, est déjà disponible.
Âmes sensibles, ne PAS s’abstenir d’aller écouter Noor au MaMa Music & convention le 17 octobre. Vous nous remercierez. »
Antenn.e- La Boule Noire – 18 octobre (Maryne)
Tout jeune trio (fin 2020) ayant investi la formidable scène lyonnaise, Antenn.e conquiert chaque fois plus de terrain et se font les alchimistes d’une pop adolescente et d’un post-punk plus acéré. Le groupe a d’ailleurs défini son style comme étant du bright punk, un dérivé de l’art-punk.
Leur live, plein de folie et de malice, se fond aussi en une matière plus brute, plus frontale. Il est certain qu’on passe un excellent moment en leur compagnie. Cet univers acidulé qu’ils dessinent sur scène nous laisse contemplatif mais attentif. On est vite alpagué par les mélodies qu’ils ont sculpté et on adore quand ça s’énerve fort sur leurs trois instruments (basse, guitare, batterie) ! C’est brillant, c’est frais, ça leur ressemble.
Une singularité accessible à tous et toutes pour un concert de qualité !
On les avait découverts dans le fabuleux bar Le Richelieu du côté de Tulle en Corrèze, un endroit qui mérite amplement le détour rien que pour sa programmation (mais pas que) et c’était un moment parfait tout en légèreté que nous a offert Antenn.e !
Inutile d’hésiter trop longtemps sous peine qu’une super soirée vous passe sous le nez !
Jeune Lion – La Machine du Moulin Rouge – 18 octobre (Pierre)
Faisant de son héritage Ivoirien et de sa spiritualité le fil rouge de son rap, Jeune Lion conjugue ses fondations culturelles à celles de son époque. Effectivement, sa musique est riche en influence mais réussit à s’inscrire dans la grande mouvance que connaît le rap francophone actuel. Entre trap et rastafarisme, Jeune Lion n’avait pas envie de choisir et il a suivi son instinct pour conjuguer ses deux genres au sein de son projet S/O Dieu sorti à la mi-mars. Un projet qu’il défendra sur la scène du MaMA lors de la soirée du vendredi.
Sa musique plaira à la fois au fan d’un rap contemporain, comme à celleux qui ont l’envie de se faire happer par un voyage vers des influences multiples et entraînantes.
Please – La Cigale- 18 octobre (Léa)
Ils sont jeunes, ils sont groovy et fringants, on vous parle des Please. Le trio Please fondé par Aristide, Dylan et Louis porte dans son cœur et dans sa musique le rock bien vintage. On vous avait parlé ici de leur single Flashlight qui nous faisait penser aux américano-britanniques Foreigner.
Après deux Boule Noire complète coup sur coup en 2023, les gars de Please ont également eu l’occasion de se faire remarquer lors de leur passage à Rock en Seine, on ne peut que vous recommander de partir à leur découverte à l’occasion du MaMa. Amateurs de rock oldie but goodie, Please est fait pour vos oreilles. Rejoint par Max Baby à la réalisation, ils oeuvrent aujourd’hui dans un rock de papas connectés.
Vous nous direz probablement que c’est un brin désuet comme expression. Dans les faits, on est juste raccord avec le côté kitsch assumé des garçons.
À retrouver en interview par ici
jean – Le Backstage by The Mill – 17octobre (Enzo)
Jean, c’est le genre de pote qu’on adore en soirée. Avec ses galères et sa mélancolie, mais toujours un mot ironique pour en rire. Cette identité un peu brisée fait naître une vraie empathie quand on l’écoute, une force discrète qui te fait dire « merde, je le comprends en fait ».
Avec seulement deux projets, dont Rire son premier album sorti en août, Jean nous transporte dans son univers unique. Son mélange d’attitude désinvolte, de textes authentiques et de mélodies de guitare ultra accrocheuses captivante. Mention spéciale à ses instrus, qui nous mènent exactement là où il veut nous emmener émotionnellement. Malgré des paroles parfois dures et sombres, Jean parvient à insuffler optimisme et sourire, grâce à des sons qui motivent et touchent profondément.
Si vous êtes au MaMa, ne manquez pas le 18 octobre pour aller découvrir cette pépite qui ne demande qu’à exploser. Laissez-vous emporter dans son univers, qui vous fera danser et bouger la tête tout au long de la soirée.
À retrouver en interview par ici
josy basar – FGO Barbara – 17 octobre (Charles)
Peut-on être punk et faire de la pop ? Si vous vous posez la question, on vous invite à vous plonger dans la musique de josy basar.
Portée par une vraie radicalité, la musique de josy basar n’a pas besoin d’en faire beaucoup pour créer un maximum d’effet. Sur une base minimaliste, et souvent électronique, le messin développe un univers qui nous invite à faire évoluer notre imaginaire, à se laisser le morceau nous pénétrer et à l’interpréter comme on l’entend.
Ses textes, qui joue autant sur les sonorités que sur les mots simples et directs, racontent la vie, racontent le vide et tout ce qui existe autour. Des frictions d’où jaillissent des étincelles de lumières, des petits morceaux d’existences, parfois étranges, parfois sombres mais toujours beaux et paradoxalement aussi naïfs que profonds.
On part sur la route à l’arrière de sa mobylette et on regarde les paysages défiler, la ruralité, les zones sinistrées là où tout s’est arrêtés. En creux, c’est l’histoire de la périphérie qui se joue dans la musique de josy basar.
Sur scène, c’est un autre jeu qui se joue. Seul en scène, il explore sa musique, la déconstruit et lui offre un autre visage, laissant ici et là raisonner les silences et les respirations pour nous offrir un lieu où tout est possible, où tout se transforme.
Une découverte à faire ou une histoire d’amour qui continue, le 17 octobre, il ne faudra pas rater josy basar.
Tonique & Man – La Boule Noire – 17 octobre (Matthieu)
Tonique & Man, c’est ce duo revigorant qui avait su nous conquérir l’année dernière avec la sortie de son album Opening Soon. Avec des sonorités mêlant disco, funk et French Touch, tout est réuni pour passer un moment où le soleil est présent quoi qu’il arrive.
Après un an de concerts dans des endroits variés, les deux compères ont dévoilé en juin dernier une réédition de leur album, avec des nouveaux titres et de nombreux remix. De quoi apporter un nouvel élan de fraicheur lors de leur passage au MaMa !
DVTR – Le Bar à Bulles – 16 octobre (Mathilde)
Fraîchement formé il y a un an, DVTR est bien plus qu’un groupe de passage. En provenance directe de la scène punk canadienne, ce collectif a pris d’assaut les festivals de 2024 avec une intensité rare et une approche farouchement scénique. Leur mantra ? Faire vivre leur musique là où elle respire le mieux : sur scène.
Contrairement à la majorité des artistes, DVTR ne cherche pas la perfection en studio. Leurs enregistrements ne sont qu’un point de départ ; avec leur premier EP BONJOUR c’est en concert que leur créativité atteint son paroxysme. Loin des contraintes techniques, leurs performances live sont une véritable déflagration, une expérience brute et sans compromis, où la relation avec le public devient essentielle.
Avec Laurence G-Do (Le Couleur) et Jean-Cimon Tellier (Gazoline, Le Couleur), DVTR (Lisbon Lux Records) apporte une fraîcheur indéniable, refusant de se plier aux standards établis. Ils préfèrent briser les codes, et c’est sans doute pour cela qu’ils sont devenus en si peu de temps des habitués des plus grandes scènes. Leur parcours est fulgurant : chaque festival où ils passent les consacre comme un incontournable du circuit, marquant à chaque fois les esprits avec leur énergie bouillonnante (Francos de Montréal, La Noce, le FICG, Commission B, FEQ…)
Et cela ne s’arrête pas là. Cet automne, DVTR s’envole vers de nouveaux horizons : le Japon, la Corée et l’Allemagne. Cette tournée internationale promet de faire résonner leur nom bien au-delà du Canada, emportant avec eux la puissance de la scène alternative nord-américaine. Le groupe s’apprête à conquérir le monde, armé de cette énergie unique qui fait de chaque concert un événement à part.
En un an seulement, DVTR a prouvé que leur place est là où l’instant devient intemporel : dans la rencontre vibrante entre les musiciens et le public. La scène est leur royaume, et ils comptent bien continuer à l’explorer, à chaque nouvelle étape.
Un concert à ne pas louper le 16 octobre au Bar à Bulles à 13h pour finir de se réveiller!