Les chouchous du MaMa Music & Convention 2025 – Partie 2

Le MaMA Music & Convention, aura lieu du 15 au 17 octobre et, une nouvelle fois, La Face B est ambassadrice média de l’évènement . Pour vous aider à faire vos choix dans une sélection de plus de 150 concerts, la rédaction de La Face B vous présente ses chouchous. Sans plus attendre, la deuxième partie.

crédit photo : David Tabary

Camille Yembe – La Cigale – 15 octobre (Sarah)

Camille Yembe nous dévoile son univers avec la sortie de son premier EP « Plastique » en juin 2025. Artiste belge de la scène pop, elle s’ancre dans un monde musical porté par des clips dynamiques, en mouvement constant, qui reflètent les questionnements de sa jeunesse. 

Elle nous exprime avec désinvolture et passion que ce n’est qu’une môme qui rêve mais elle est bien plus que ça, elle nous fait rêver.

Derrière le titre Plastique, Camille Yembe évoque cette “peau” que l’on enfile pour correspondre aux attentes, pour plaire ou se fondre dans un groupe. Elle transforme les questionnements en matière artistique, offrant une pop à la fois désinvolte et profondément authentique..

Nous sommes impatients de la découvrir en live au MaMa

Loane Coste – La Boule Noire – 16 octobre (Caroline)

17 ans de carrière, 4 albums, des collaborations avec de nombreux artistes tels que Christophe, Daniel Darc, INXS, Michel Gondry ou encore Lenny Kravitz : Loane Coste, qui s’est d’abord faite connaître sous son prénom, est une artiste accomplie, engagée, éminemment ancrée dans son époque.

Loane Coste est notamment à l’origine du Festival 160000 Enfants avec son collectif engagé dans la lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants, dont la prochaine édition se tiendra le 15/11/25 à St Ouen.

Dans son quatrième album L’air de la nuit, Loane Coste dépeint avec justesse les affres et les maux de notre société : charge mentale, pression toujours plus pesante, carcan de l’existence dont on a besoin de s’extraire, violences sexuelles, injustice, addiction, faux-semblants.

Des textes chargés émotionnellement aux sonorités électro-pop qui oscillent entre énergie et mélancolie, pour une œuvre introspective néanmoins portée par l’espoir. On ne peut que vous conseiller d’écouter et d’aller voir Loane Coste : une artiste sensible, puissante, à la musique nécessaire. 

Gildaa – La Cigale – 16 octobre (Maud)

Sensations fortes garanties, pour avoir découvert Gildaa sur scène, on peut vous assurer que vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Gildaa c’est le personnage aussi absurde que mystérieux qu’incarne Camille Constantin Da Silva. Si elle est à la fois comédienne et musicienne, d’origine franco-brésilienne, Gildaa devient son terrain de jeu et son moyen d’expression.

Gildaa est drôle, libre et envoûtante, née à la fin du 18ème siècle, elle adopte un ton engagé, illumine ses failles et chante la libération de la femme. Entre soul, samba, baile funk et RnB, découvrir cette personnalité c’est comme assister à une véritable performance. Presque habitée, elle concentre tous les regards, suscite la surprise et l’admiration. Si le chemin de Gildaa ne fait que commencer, on a déjà hâte de la voir prendre possession de La Cigale !   

Moloch/Monolyth – Ecole Atla – mercredi 15 octobre (Mathilde V.)

Membres du label indé A Tant Rêver Du Roi (qui regroupe beaucoup de pépites!), Moloch/Monolyth se démarque tout d’abord par son nom, mais aussi par leurs créations musicales. Originaires de Bordeaux, le quatuor délivre une folk intimiste aux multiples nuances et influences, allant de Elliott Smith à Sufjan Stevens, en passant par Fontaines D.C. De quoi attendrir les coeurs les plus froids, Moloch/Monolyth ne laisse personne indifférent. 

Moloch/Monolyth a sorti en 2024 son second long format, How Strange Is To Miss You When You’re Right Here Next To Me. Chaque titre libère des émotions puissantes et une mélancolie saisissante. Michaël, Ita, Tony et Alexandre semblent s’abandonner corps et âmes à leur œuvre, nous captivant totalement à l’écoute de leurs textes, chantés en chœur. 

Ce groupe hors du commun se produira sur la scène du MaMa le mercredi 15 octobre et fait partie des pépites à ne pas louper ! 

Blasé – La Machine du Moulin Rouge – 16 octobre (Maud)

Juste à temps pour l’arrivée du printemps, nous vous avions présenté BLABLABLA, le tout premier album de Blasé, sorti en mars 2025. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’on vous annonce sa présence sur la scène du MaMA. Il est franco-américain, auteur, compositeur et producteur, et utilise à merveille toutes ses casquettes.

Caméléon de la musique, ses morceaux se parent de toutes les couleurs. Son univers pop oscille entre le jazz, la new wave, la disco et le rock ; la palette est aussi riche que généreuse. Dans sa musique, Blasé nous livre sa vision du monde, s’inspire de son quotidien, entre attentes, amours, doutes et désirs. Prêt à opter pour ce masque ou bien celui-ci, ses morceaux ont accompagné nos humeurs. Décalé et à la fois les pieds sur terre, Blasé est la surprise dont nous avions besoin cette année.

Ëda Diaz – Centre Culturel Jacques Bravo – 15 octobre (Sarah)

Ëda Diaz est une artiste complète qui nous a livré en 2024 un premier album aux sonorités franco-latines, porté par des rythmes électroniques à la fois entrainants, surprenants mais aussi finement travaillés. Elle nous transporte vers ses origines colombiennes à travers une musique créative. Son univers résonne naturellement avec celui de La Chica dont elle est la contrebassiste dans un de ses projets. L’album Suave Bruta est une invitation au voyage qui nous transporte et nous fait du bien. 

Les visuels colorés et pétillants qui accompagnent son travail traduisent l’essence de sa musique : solaire, vibrante et énergique. En associant ces origines franco-colombiennes dans sa musique, Ëda Diaz nous révèle un album unique et rayonnant pour notre plus grand plaisir !

Rendez-vous au MaMa pour explorer les paysages sonores de son premier album

SPORE – Le Backstage By the Mill – 16 octobre (Mathilde V.)

5 musiciens, 5 passionnés, 5 univers différents réunis sous un seul et même projet : SPORE. Haut en couleurs, le groupe n’en est qu’à ses débuts mais a déjà un talent indéniable pour créer des titres uniques. Leur identité musicale est déjà très marquée, évoluant de l’alternative pop au rock indé en passant par une touche d’électro, SPORE nous transporte finalement dans un monde fantastique et onirique, notamment dans leur récent clip De le dire.

Les influences de chaque membre apporte ainsi sa pierre à l’édifice. Nous retrouvons Louise & Tristan de CEYLON, Matteo & Léo de Princesse Näpalm et Aurélien aka Ponce sur twitch. Amis depuis plusieurs années et passionnés de musique, ils décident alors de collaborer sur un tire, Floral, qui fera plus d’1 million de stream. 

Un album est en préparation et devrait paraître dans les prochains mois. D’ici là, nous vous encourageons vivement à aller les découvrir au MaMa le jeudi 16 octobre. 

Juste Shani – La Cigale – 15 octobre (Sarah)

Avec son dernier EP « Diamant Noir », Juste Shani confirme qu’elle a l’étoffe d’une grande rappeuse. Débit impressionnant, productions recherchées se mêlent à une voix mélodieuse rendant les refrains accrocheurs et entêtants. Elle s’impose sans aucun doute comme une figure emblématique de la scène rap émergente. 

Son dernier single « Fomo » aborde les angoisses liées à l’avenir mais aussi la détermination à rester la meilleure version de soi-même. 

Juste Shani représente un rap féminin qui fait du bien : elle dénonce le patriarcat et les diktats masculins du rap. Et surtout, elle remet à sa place ceux qui osent la confronter avec talent et courage, offrant un souffle nouveau à la scène rap.  

Nous sommes impatients de découvrir son flow incisif en live au MaMa !

Rusan Filiztek – Centre culturel Jacques Bravo – 15 octobre (Camille)

L’ambiance promet d’être portée par un multiculturalisme endiablé. Le musicien kurde Rusan Filiztek se produira lors du Mama festival. Il défendra son dernier album Exils, qui mêle les sonorités de sa terre natale à celle d’Andalousie ou du Caucase.  

Ce disque sonne plus rythmé et festif que les précédents. Propice à des moments de joies et de partage que Rusan Filiztek promet de donner généreusement au public parisien. Pour cet album reste traversé par une émotion intense, où se croise la mémoire, la douleur du déracinement. 

En somme, le concert de Rusan Filiztek s’annonce comme un hommage aux musiques traditionnelles du Moyen-Orient par la contemplation et la fête. 

Arthur Fu Bandini – 16 octobre – Le Royal Bar (Léa)

Arthur Fu Bandini est un garçon bourré de talents. Hybride, il a pensé un projet qui croise des influences d’une grande diversité. Chanson alternative à la française ? Arthur Fu Bandini envoie valser les étiquettes, son seul guide porte un nom cher à Paul Eluard : la liberté. Son premier EP Ca n’a jamais été mieux avant paru en début d’année se parait des meilleurs atouts soniques pour séduire nos oreilles averties.

Un engagement au cœur, la poésie comme créneau textuel assumé, Arthur Fu Bandini se révèle aussi dans le live où les morceaux vivent comme une autre vie. Sur fond de questionnements existentiels, Arthur Fu Bandini dynamite l’époque et ne l’enferme dans aucun cadre, il la vit à fond. Et rien que pour ça, il faut l’entendre apporter un nouveau souffle à la chanson française.

Retrouvez toutes les informations sur le MaMA Music & Convention par ici