Les clips de la semaine # 225 – Partie 2

Tiago Caetano s’est récemment affirmé comme une étoile montante de la scène musicale avec son titre envoûtant, Só Quero Viver. Cette pièce captivante résonne profondément ; la guitare sèche et les harmonies symphoniques, riches et évocatrices, viennent enrichir l’émotion de cette composition, illuminant telles des lumières dans un tableau musical.

Au cœur de cette œuvre réside un dialogue subtil entre la mélancolie voilée et l’espoir indomptable. Les mots, empreints de poésie, dessinent un paysage intérieur où chaque note résonne comme un appel à la résilience. Les tourments s’estompent graduellement sous l’éclat d’un désir ardent de vivre pleinement.

Le musicien se distingue non seulement par sa qualité musicale prometteuse mais aussi par sa capacité à transformer les mots en émotions palpables. Son interprétation fusionne avec élégance la beauté brute de la guitare et la délicatesse de la sensibilité pianistique, créant une symphonie envoûtante qui transcende les frontières linguistiques et culturelles.

Un soupçon d’amour et d’évasion n’a jamais nui, surtout en ces temps troublés. Laissons-nous tendrement envelopper par Só Quero Viver, où les mélodies rendent hommage à l’intensité des émotions amoureuses et à la profondeur de notre existence.

Le mois dernier, on vous parlait du Moondog de Leif Vollebekk. Cette semaine, le musicien canadien est de retour avec le doux Southern Star, un nouvel extrait de son prochain album Revelation disponible le 27 septembre via Secret City Records. Sublimé par d’envoûtantes touches de pedal steel, Southern Star est également accompagné d’un clip aussi beau qu’intime, réalisé tout en finesse par Kaveh Nabatian et où Leif Vollebekk et ses musicien.ne.s sont inondé.e.s de lumière.

Des nouvelles du cowboy le plus cool de la scène française. Baptiste W. Hamon est de retour cette semaine avec J’connais des gens, un morceau qui sent autant l’Amérique que l’hypocrisie ambiante.

En effet, le garçon s’approprie à nouveau la country pour nous en offrir une version francophone absolument parfaite. Loin de l’idée que l’on peut s’en faire, Baptiste W. Hamon propose une musique qui respecte les codes avec un traitement totalement moderne.

Ainsi, c’est bien des histoires du quotidien qu’il nous raconte avec J’connais des gens. En observateur de tout ce qu’il entoure, le musicien observe les petits mensonges et les grandes trahisons et nous offre un titre qui ressemble parfaitement à notre époque, un monde où chacun veut se faire paraitre plus beau et plus grand qu’il ne l’est, alors que souvent la réalité n’est pas aussi propre.

Sous la caméra de Norma, c’est avec son plus beau costume de héros solitaire qu’il part à l’aventure, stenton sur la tête, santiags aux pieds et radio sur l’épaule. Notre chevalier blanc visite le monde, les grands espaces et les rames de métro, pour nous chanter sa ritournelle qui nous fait énormément de bien.

Côté actu, on pourra le retrouver cet été aux francos de La Rochelle avec le Paris Lonestar Club avant qu’il ne dévoile son nouvel EP au mois de septembre.

Le rayonnant groupe du sud de Londres Ezra Collective fait son grand retour à l’occasion de l’annonce de leur tout nouvel album : Dance, No One’s Watching qui est prévu pour le 27 septembre ! C’est à ce titre que la formation a révélé un premier extrait de ce dernier avec le doux et voluptueux God Gave Me Feet For Dancing. En collaboration avec la vocaliste britannique Yazmin Lacey, le morceau met en avant le message toujours plein de couleur et gaieté. 

On retrouve un clip accompagné d’une chorégraphie soignée et qui colle parfaitement avec l’imagerie et l’ambiance tant bien visuelle que sonore du groupe. Le tout étant filmé dans un style simple, très minimaliste qui permet de donner beaucoup d’espace en nous donnant de quoi colorer notre été.

Twenty One Pilots termine le parcours de Clacy et de l’arc narratif de Dema en grandes pompes avec la sortie du clip de Paladin Strait. Avec de réels allures de film, la vidéo prend le parti d’accentuer son angle sur la résolution visuelle de tout l’univers visuel de cette histoire qui a pris forme au moment de la sortie de la sortie de Trench en 2018. On retrouve alors Nico et ses compères, les « Niners » ainsi que l’architecture très minimaliste et froide de Dema. 

Le tout prend une allure de combat épique qui, ironiquement, a comme bande son un morceau doux et calme, construit sur une partie de ukulélé. Réalisé par Jensen Noen, le clip prend le parti de donner un cadre très sérieux et solennel, de quoi donner une parfaite conclusion à une histoire aux traits inspirants, et surtout plein d’espoir.

La route vers THE KING OF THE MISCHIEVOUS SOUTH VOL.II continue pour Denzel Curry avec la sortie du morceau BLACK FLAG FREESTYLE en collaboration avec le rappeur That Mexican OT. Le MC californien continue dans la lignée du morceau HOT ONE en effectuant un retour aux sources très simple mais exécuté d’une main de maître. Une production simple, un flow soigné et naturel, plein de charisme et d’assurance.

Visuellement, le rappeur reste également sur quelque chose de très simple, toujours dans la même veine du clip précédent. Il ne nous reste donc plus qu’à patienter jusqu’à la parution du projet dans son entièreté. Une chose est sûre, ce dernier s’annonce aussi intéressant qu’enthousiasmant.

Il y a du soleil sur les calanques, pourtant  il fait froid dans le cœur de Töundra. Avec son « jazz méditerranéen », le musicien marseillais Ajar a ensoleillé les playlist de ses milliers d’abonnés avec une chanson d’amour.. ou plutôt de rupture. Töundra évoque des sentiments amoureux qui se cristallisent et se brisent, ponctués de drames et de malentendus. Pourtant, ce qu’on retient de ce morceau c’est cette tension qu’il procure. Des paroles qui évoquent le chaos que des rythmes et des mélodies de saxophones essaient de rattraper. Dans le clip, réalisé par Matias Sahnoune, on voit le chanteur jouer du saxophone au bord de la mer. Un morceau qui sent bon les températures élevées et les tempéraments chauds, qui fait d’Ajar un artiste à suivre. 

On avait un peu la flemme de faire ces clips de la semaine, comme l’envie de décaler la tâche à demain. Et ça tombe bien Luiza reprend l’hymne de ceux qui repoussent au lendemain. La chanteuse franco-brésilienne dévoile son premier titre en solo, la reprise Demain de Fabulous Troubadours. On connaissait la chanteuse pour ses collaborations notamment avec Ladaniva. Elle s’accompagne de deux membres du groupe franco-arménien, que l’on aperçoit jouer des cuivres autant pétillants que résonnants, et que l’on aperçoit dans le clip. Un clip réalisé par l’artiste elle-même. On y voit une scène de vie, de jam au soleil… de quoi donner une irrésistible envie de ralentir et de profiter du bon temps.

Du bien beau nous attend le 20 septembre prochain : quatre ans après Down in the Weeds, Where the World Once Was, Bright Eyes sortiront leur onzième album Five Dice, All Threes via Dead Oceans. Pour nous faire patienter, les américains nous dévoilent dès maintenant Bells and Whistles, un premier single enjoué (sur un fond de nostalgie inconfortable) accompagné d’un chouette clip réalisé par John Boone. On y retrouve simplement le groupe sur scène, acclamé par une joyeuse foule que l’on aurait bien aimé rejoindre.