La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Tout de suite, la première partie de notre 234ème sélection.
CLAUDE — IN EXTREMIS
Le grand saut dans le vide. Ce vendredi Claude a dévoilé IN EXTREMIS, un premier album qui confirme tout ce que les premiers singles laissaient entreprendre : un album singulier et excitant, expérimental en un sens mais voué à attirer à lui un public large, tant la production et l’écriture de Claude font de sa musique une expérience à l’attrait universel.
Pour le prouver, Claude met en avant le morceau éponyme de l’album. Ici le chant religieux se transforme en musique de transe, les mots et l’instrumentation dialoguent et on se retrouve face à un drôle d’objet, où la voix vacille, où la colère rentrée se fait à la fois palpable et irréelle.
IN EXTREMIS est un « morceau pudeur » qui dévoile toute sa puissance et sa maîtrise au fur et à mesure des écoutes. La preuve avec ce couplet chanté en voix de tête qui transformerait peut être le langage, montrant comme parfois les mots se font inaudibles sous le coup des émotions.
Pour l’accompagner, Claude délivre ce qui est sans doute son plus beau clip à ce jour. À l’image de ce qui avait pu être fait pour Les Accords de Lenny, avec qui il partage le même chorégraphe Clément Gyselinck, le clip met le musicien face à sa solitude et ses émotions.
Pas besoin d’en faire trop, David Perreard & Robin Knudsen jouent sur l’épure, ces instants qui nous mettent parfois dans un noir complet comme si plus rien n’existait autour de nous. La vidéo traite ainsi tout un tas d’images étranges (se retrouver après l’orage, l’expression du corps, le visage qui se déforme…) pour coller visuellement aux propos du morceau.
On notera le soin tout particulier accordé aux images, notamment ce moment où la voix s’éteint et qu’il faut laisser la musique s’exprimer, offrant alors à Claude, comme une sorte de marionnette en surchauffe, le droit d’exprimer par les mouvements ce qu’il ne peut plus dire.
Un morceau et un clip fort et édifiant qu’on se passe en boucle avant, d’enfin, retrouver Claude sur scène. Le garçon passera prochainement par le Grand Mix à Tourcoing avant de faire vibrer les planches d’une Cigale déjà complète.
Pour le reste, on a eu le plaisir de longuement échanger avec l’artiste autour de l’album et de sa construction et c’est à retrouver prochainement sur La Face B.
Yukimi – Break Me Down
Yukimi s’envole en solitaire ! La leadeuse des iconiques Little Dragon, dévoile cette semaine son tout premier titre solo, Break Me Down.
Fruit de sa collaboration avec Erik Bodin et Lianne La Havas, Break Me Down montre toute la palette de Yukimi. Navigant entre une vibe électronique et des intentions bien plus soul, le morceau est porté à la fois par la voix reconnaissable entre mille de la suédoise et un sens de la mélodie assez remarquable qui permet au morceau de s’envoler vers des intentions plus expérimentales par moments tout en restant parfaitement accessible.
Break Me Down doit aussi tout son talent à l’écriture de Yukimi, utilisant son expérience solitaire pour dévoiler un morceau tout à la fois personnel et universel, explorant la résilience et la manière dont on peut se relever d’évènements douloureux pour revenir plus fort.e.
Pour la vidéo, Fredrik Egerstrand et Yukimi rendent hommage à une autre légende suédoise, retournant sur les lieux d’un classique d’Ingmar Bergman pour reprendre une scène de confrontation étrange.
Une manière aussi de coller au thème du morceau, mettant face à face la noirceur et la lumière, laissant aussi Yukimi se dévoiler complètement et prendre confiance en sa force intérieure pour avancer avec sérénité dans l’existence.
Lisa Ducasse – L’essor
L’heure du grand voyage a sonné pour Lisa Ducasse. La musicienne a toujours porté dans sa musique ce besoin de voyage, de mots, d’échappée et de poésie.
L’essor ne fait pas exception à la règle et ouvre donc la porte au grand mouvement, à celui de l’être mais surtout à celui d’une musique qu’il nous tardait de rencontrer enfin.
Les mots qui soignent les maux, ceux qu’on utilise pour faire surgir la beauté, pour laver les traces d’un mode parfois trop sale. C’est édifiant sous la plus de Lisa Ducasse, oscillant entre le parlé et le chanté, laissant les cordes et les notes de pianos accompagner l’émotion et les mouvements du cœur.
Il faudrait être fou pour ne pas être frappé par la délicatesse qui se joue devant nous, qui se transmet comme une missive envoyée d’une âme à une autre, de la sienne à la nôtre.
La vidéo d‘Emma Cortijo joue aussi de cette discrétion subtile et évidente, alternant entre la couleur et le noir et blanc, entre le grand ouvert d’une forêt et le grand vide à construire d’un studio gris. On observe et on scrute Lisa Ducasse, cette expression qu’elle porte fièrement en elle et ses mots résonnent en nous comme une évidence : « Il est trop tôt pour renoncer à la beauté. Il est trop tôt pour renoncer tout court »
The Wombats – Sorry I’m Late, I Didn’t Want To Come
Un peu moins de trois ans après leur dernier effort, The Wombats est de retour avec Sorry I’m Late, I Didn’t Want To Come, single qui annonce l’arrivée prochaine du sixième album des anglais.
Sur une production bien pop, alternant entre phases lancinantes et moments plus dansants, Matthew Murphy s’interroge sur le côté solitaire que l’on porte tous en nous. Avec un brin de cynisme et une écriture parfaite, il s’interroge sur cette façon que l’on a de parfois repousser tout ce qui nous entoure tout en auscultant tout autant les conséquences de cette facette que certains peuvent trouver gênante alors qu’elle est souvent un moyen vital de se protéger.
Dans la vidéo qui accompagne le morceau, on découvre que Murphy laisse sa place dans l’existence à une personne qui porte son visage sur une tablette.
Assez drôle, la vidéo de Logan Fields confronte cet être étrange à des moments d’existence qui gagnent en étrangeté avec le concept. Fête entre collègue, repas en amoureux, ballade dans le parc, karaoké … On le suit dans cette fuite en avant de la vie, parce qu’on n’a parfois juste pas la force ou l’envie de se confronter au monde. Une solution comme une autre, qui semble ridicule mais qui dans le monde moderne pourrait bien finir par arriver.
Pour le reste, The Wombats sera en tournée, sans hologramme ni tablette, dès l’année prochaine avec, on l’espère, un passage en France pour présenter Oh! The Ocean, attendu pour février 2025.
Léo SVR ft EDGE – Full Sang Froid
Après la sortie de son EP Rap Instinctif Apologie, Léo SVR revient en force avec le clip de Full Sang Froid, une vidéo qui n’est pas sans rappeler, pour certains, l’esthétique de Snatch. Pour célébrer ce retour, quoi de mieux qu’une collaboration percutante avec EDGE pour partager l’affiche. Les chevaux sont donc lancés à pleine vitesse, mais la victoire n’est jamais garantie quand tout se joue en coulisses.
À la différence du film de Guy Ritchie, les protagonistes troquent les rings de boxe pour plonger dans l’univers des courses hippiques truquées. Jules Harbulot et Axel Chely capturent cette ambiance avec une maîtrise impeccable, offrant un clip sublime, presque un court-métrage de 2 minutes 40, où chaque instant compte et personne ne voudrait détourner le regard.
Grâce à une prod magistrale concoctée par Johnny Ola et Pibé, les deux rappeurs avaient toutes les cartes en main pour cracher leur feu. Ils ne déçoivent pas, combinant leurs styles avec brio. Les kicks incisifs de Léo SVR se mêlent parfaitement aux refrains énergiques mais aériens d’EDGE, formant un ensemble qui nous régale et nous fait bouger la tête de la première à la dernière note.
Eléonore Fourniau – Raze
La chanteuse Eléonore Fourniau a dévoilé en début de semaine le clip de Raze, tourné au Sud de la Turquie, qui fait référence à la résistance kurde contre l’Etat islamique. C’est à Mardin, ville à majorité kurde à quelques kilomètres de la Syrie, qu’Ali Bagdu réalise ce clip. Une œuvre visuelle émouvante qui aborde le deuil et les liens familiaux au cœur du morceau composé par la chanteuse inspirée et écrite par le poète Ali Ali. Ce dernier raconte l’histoire de son petit frère, tué par Daesh. Raze signifie « dort », une métaphore pour atténuer la douleur, Eléonore Fourniau chante ses paroles : « Dans les longues nuits, par temps froid / Les guerriers restent éveillés /Pour la liberté du pays / Entre les mains de l’ennemi impitoyable / Dors mon frère, dors. »
Chalk – Tell Me
Après nous avoir régalés de deux EPs publiés tels des tomes littéraires en 2023 et 2024 (Conditions et Conditions II), Chalk n’a pas dit son dernier mot et se positionne à nouveau avec Tell me qui intégrera le troisième opus de la trilogie. Conditions III marquera le début de l’année 2025 avec une sortie prévue pour le mois de février.
Le groupe irlandais natif de Belfast est bien connu pour ses excursions punk sauce électro. Ils sont de ces groupes qui se partagent le monopole de cette nouvelle scène à l’image de Fat Dog qui s’illustre également brillamment sur le sujet.
La musique de Chalk s’apparente à une course poursuite avec la vitesse. Les sonorités impulsent une nouvelle conception du temps et courbent sa ligne. Tout est affaire d’accélération. Le groupe en façonne sa propre définition et c’est cette signature qui les définit.
Les images du clip de Tell Me sont à la fois l’antithèse de cette analyse et sa vérité. Même face à des images plutôt statiques, cette notion de vitesse est omniprésente. Évidemment, elle est intrinsèque à leurs productions mais est ici représentée par touches subtiles. On pense notamment à l’image de la voiture et les mouvements superposés et teintés de folie de l’homme et la femme assis à l’avant de la voiture. La pluie battante, quant à elle, participe à l’accélération de la scène.
L’ambiance est sombre, connotée démoniaque. Les palettes de couleurs sont restreintes et aucune excursion n’est autorisée en dehors du noir et du rouge. Le clip se déroule dans un lieu unique et confiné, la voiture, ce qui ajoute une sensation exponentielle d’oppression et de malaise amplifiée par la cadence de la musique. La transpiration s’installe et la panique est palpable.
Il est question des prémices d’une dispute. Le moment précis où l’énervement rumine en nous. Cette bombe à retardement qui, plus elle s’attarde, plus elle est destructrice. Ce moment désagréable, en amont de l’explosion, génère des silences, des phrases courtes balancées sèchement et des regards qui se croisent peu comme si la peur, l’angoisse et la colère nous dévitalisaient petit à petit. Une seule injonction est prononcée comme une sentence : Tell me. Cette phrase impérative libère le poids et le flot d’émotions. L’énergie noire emmagasinée est libérée et elle devient rage. De la vitesse de propagation de cette rage naît les plus noirs desseins. Le clip se termine sur le compteur de la voiture dont la vitesse augmente comme les palpitations du coeur de la femme attisées par sa colère qui va la pousser à commettre un acte violent guidé par ses propres passions ingérables.
Chalk nous enveloppe d’une désirable noirceur dans ce nouveau titre. Ils nous poussent à dépasser nos limites et à vibrer au même rythme qu’eux. Entre folie, vitesse et démons, Tell Me dépasse toutes les limites et est gage d’une belle promesse pour ce tome III de Conditions.
Victor Solf – Tout peut durer
Un mois après la version Grillz du clip de Tout peut durer, Victor Solf nous présente cette fois la version officielle. Deux clips pour un morceau, on peut dire que Victor Solf ne ménage pas ses efforts pour aller chercher le public ! D’ailleurs, il se pourrait qu’on reparle encore très bientôt de lui… Dans ce clip, la sobriété est toujours là, les musiciens en plus.
On vous l’avait déjà dit il y a quelques jours, on a été complètement embarqués par la beauté et la musicalité de ce Tout peut durer, véritable déclaration d’amour et hymne à la vie aux sonorités soul et groovy. Le clip entier que nous dévoile Victor Solf en est une métaphore.
Tourné au studio Demoriane à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) avec aux manettes Aboustait Marwan et Nobile Louis pour Maison Mimesis, on retrouve le chanteur dans un local désaffecté, seul dans la pénombre, tenant un micro filaire jaune extrêmement long. Un endroit qui aurait pu sembler glauque sans la magnifique lumière dorée qui inonde le lieu et lui apporte une certaine beauté. Victor Solf avance doucement vers la lumière, puis rejoint ses musiciens que l’on voit apparaître progressivement dans le champ de la caméra, dans un décor de studio. Le micro et son fil jaune semble être l’objet finalement le plus important du clip : il permet bien sûr au musicien de faire entendre sa voix – au sens propre comme au figuré – et le raccroche à la vie, à la musique, à l’espoir.
Le clip se termine sur une belle séquence libre pendant laquelle les musiciens jouent avec juste quelques micros ouverts et Victor Solf s’abandonne au plaisir de la musique et danse, simplement. Un moment de partage et de bonheur.Le nouvel album de Victor Solf, intitulé lui-aussi Tout peut durer, sortira le 24 janvier 2025. Les fans pourront le retrouver en tournée en France, dont une Cigale annoncée le 3 avril 2025.
The Deslondes – Old Plank Road
Le morceau Old Plank Road des Deslondes, tiré de leur dernier album Roll It Out sorti en 2024, est un morceau qui reflète les racines du groupe de la Nouvelle-Orléans, rendant hommage aux clubs et aux bars miteux où ils ont commencé. Écrite par le bassiste Dan Cutler, la chanson affiche des influences country et un style proche des jug bands.
Le clip très retro a été réalisé par Bobbie Wernig. On voit Jonny Fritz, un musicien de country et comédien, jouant un animateur télé excentrique, apportant une dose d’humour à la vidéo. Cette légèreté visuelle contraste de manière intéressante avec le ton introspectif des paroles, créant un moment marquant dans l’album.
En somme, Old Plank Road met en lumière la capacité des Deslondes à mêler des influences traditionnelles avec une touche contemporaine et introspective, tout en conservant l’énergie et la joie qui font leur succès auprès des fans.
Sadandsolo – 2006 TILL INFINITY
Dans un noir et blanc de circonstances, Sadandsolo livre l’un de ses morceaux les plus introsepctifs avec 2006 TILL INFINITY. Comme l’indique le titre du morceau, il fait un bon de près de vingt ans dans le passé pour raconter à son auditorat sa genèse.
Sublimé par la caméra d’Ahmed Razeek, ce récit voit son protagoniste évoluer à travers divers tableaux symboliques de son développement. Ceux-ci commencent par le tressage de Sadandsolo qui se montre le visage fermé, un état dans lequel il se montre rarement préférant, d’ordinaire, faire déborder son énergie devant les caméras.
De ses références musicales (Tupac, Lil Wayne,…) aux évolutions technologiques qui l’ont marqués (internet, certains jeux vidéos,…) ils se livrent par bribe et donnent sens à certains thèmes récurrents de sa discographie.
Odymel – My Favourite Game
C’est via un grain donné par le rendu d’un caméscope que le DJ Odymel revient sur son intense été. Ce dernier l’a vu multiplier les festivals à travers l’Europe et commencer à faire de son nom l’un des plus prometteurs de la scène trance actuelle. Après avoir soulevé les foules avec son hymne Gucci, il libère aujourd’hui le morceau qui ponctuait chacun de ses sets : un frénétique remix du morceau iconique du groupe The Cardigans intitulé My Favourite Game.
En adéquation avec l’énergie de ce morceau, le clip réalisé par Paul Fanger oscille entre la nostalgie d’un été fini depuis maintenant un mois et une furieuse envie de danser jusqu’à ce que les membres du corps n’en puissent plus. Cela se fait grâce à la maîtrise du DJ qui sans dénaturer le morceau original a réussi à y implanter toute sa singularité pour lui donner en quelque sorte un second souffle.
Moha MMZ – Voleur de rêve
La Plage, le dernier album de Moha MMZ ouvre sa musique sur des terrains plus pop et dansants et affirme la vraie richesse musicale de son auteur. Un album solaire inspiré par un parcours parfois chaotique mais aussi par une multitude de voyages qui l’auront enrichis. C’est de ces derniers que témoignent le visuel accompagnant le titre Voleur de rêves réalisé par l’artiste lui-même épaulé de Yonatan Griffon et Fehdi Bendjima. Entre des sessions de studios et des séminaires de composition, l’artiste semble avoir déambulé à travers la planète : du Japon à Los Angeles en n’oubliant pas de passer dans son 91 natal.
Entre un rap mélodieux et un chant accrocheur, il donne un second souffle à son spleen et trouve également sa singularité. Comme quoi, parfois c’est en partant à l’aventure du monde qui nous entoure que l’on arrive à mieux se connaître. En tout cas, au vu de son dernier projet, il n’y a aucun doute sur le fait que ces voyages ont été importants dans le processus du jeune artiste.
Akissi – Broke Ass Boy
Attitude, voix éraillée, instrus incroyables et sorties ultra soignées, Akissi semble avoir trouvé son créneau. Après le succès de Pq tu quémandes?, un morceau qui n’est pas passé inaperçu (et dont le clip, réalisé pour seulement 200€, a mis une claque), elle revient avec le clip de son nouveau single Broke Ass Boy, confirmant son talent brut.
Après avoir voyagé à travers des genres aussi variés que la soul, le jazz, le hip hop, et même l’opéra, et après avoir sorti un projet en anglais, la rappeuse a
progressivement peaufiné son style, jusqu’à atteindre celui qui la caractérise
aujourd’hui. Et Broke Ass Boy en est le parfait exemple.
Elle est présente devant le micro, mais également derrière la caméra, puisqu’elle signe la réalisation du clip. Encore une fois, Akissi frappe fort avec un montage des plus efficaces, confirmant qu’elle ne se limite pas à ses prouesses vocales. Certainement pas besoin d’un broke ass boy, car elle semble capable de tout accomplir avec audace et précision.
Ce second single confirme la direction artistique qu’Akissi a choisie. Pq tu
quémandes? a déjà réussi à secouer les choses, et Broke Ass Boy vient solidifier l’univers singulier et intrigant de l’artiste.
WALTER ASTRAL – C’est Exquis
C’est toujours avec délectation et enthousiasme que l’on accueille un nouveau clip musical de nos deux trublions de Walter Astral. Découvert il y a deux années de cela lors d’une prestation inattendue mais néanmoins mémorable au Biche Festival en Normandie, on est depuis devenu totalement fan de leur univers artistique singulier naviguant quelque part entre la pop psychédélique, l’électro et une musique du monde à la fois traditionnelle et médiévale.
Et ce nouveau titre C’est exquis, sorte de ballade intergalactique sur fond de rythmiques hypnotisantes impulsées par les instruments des plus étranges, ne déroge pas à la règle. Ils ont d’ailleurs renouvelé leur confiance à Valentin Becouze (Nerlov, Supermen Lovers…) pour la réalisation du clip, avec qui ils avaient déjà travaillé sur une précédente chanson, La Terre. « Il n’y a pas de quoi avoir peur » nous martèlent-ils, alors laissez-vous aller à la danse et à la transe avec Walter Astral !