La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Tout de suite on vous invite à découvrir la deuxième partie de notre 276ème sélection des clips de la semaine.

Just Mustard – ENDLESS DEATHLESS
Le groupe irlandais de shoegaze expérimental dévoile le clip du dernier extrait de WE WERE JUST HERE, à paraître le 24 octobre prochain. Visuellement, ENDLESS DEATHLESS est un aller-retour frénétique et angoissé entre huis clos d’une boîte de nuit et plein air, rappelant le genre du found footage.
“Cette vidéo contient des flashs de lumière qui pourraient ne pas convenir aux personnes faisant de l’épilepsie photosensible”. Message de prévention nécessaire pour un clip qui repose sur un montage en labyrinthe haut-débit. Les images VHS s’enchaînent et racontent l’histoire d’une virée en club, où les lumières sont aveuglantes, au même titre que l’attirance charnelle qui reste latente entre les deux protagonistes du clip. Les va-et-vient entre l’intérieur (refrain) et l’extérieur (tout le reste) sont particulièrement efficaces pour rendre
l’atmosphère angoissante. C’est notamment le refrain qui flirte presque avec l’horreur, avec cette guitare stridente contenue dans des enveloppes sonores typiques du shoegaze.
Just Mustard donne l’impression d’avoir fait la musique en même temps que la vidéo tellement le rendu est cohérent dans la brutalité avec laquelle les émotions sont traitées… David Noonan, le guitariste du groupe, est à la réalisation, ce qui a dû pas mal aider dans le processus créatif. Hâte d’écouter l’album !
Miae – mon île
C’est l’un des morceaux que l’on a le plus écoutés pendant l’été. Peut-être parce qu’au sein de l’EP Bisou, c’était la première grande éclaircie, le premier grand apaisement. Peut-être aussi parce qu’il correspondait à une sensation que l’on cherchait, c’est celui que l’on a écouté mille fois pendant un grand voyage en juillet – il est devenu une maison loin de la maison. Alors, on ne saurait trop dire la joie que l’on a eu de découvrir que Miae sortait un clip pour Mon île. On ne saurait trop dire également notre surprise d’avoir découvert que celui-ci était… Un film de voyage. Voilà qui résonne d’autant plus. Celui-ci se passe à New-York, et l’on y aperçoit Miae au milieu d’une collection d’images et de souvenirs réalisée par Jacqueline Kirk, montée par Eva Reznik et produite par Miae elle même. On y voit l’amitié, la découverte, les présences chaleureuses dans les rues américaines.
Mon île, c’est pour nous un souffle retrouvé. Où la douleur des premiers morceaux de Bisou est passée, et où l’on aperçoit enfin, la magie qui existait déjà, attendant que l’on puisse la regarder. La vie que l’on arrive de nouveau à goûter. Ici on la goûte de l’autre coté de l’Atlantique. Et, puisque l’on frissonne toujours autant en écoutant le pont (toujours les 30 meilleures secondes francophones de l’année 2025), on ne saurait trop vous le dire : aller écouter Mon île. Allez regarder son clip. Vous nous remercierez.
Weird Nightmare – Forever Elsewhere
Alex Edwins, guitariste et chanteur du groupe canadien de noise rock METZ poursuit son épopée power pop en solo avec son projet Weird Nightmare. Le single Forever Elsewhere est gorgé d’optimisme et nous est livré avec un clip volontairement naïf, en pleine Amérique moyenne.
Un roulement de batterie pour introduire un riff de guitare ultra-catchy, un peu jangly, et des paroles qui restent bien dans la tête : Love it will come. Cocktail efficace, à rebours des nuées noise de METZ, plus compliquées, auxquelles Edwins nous avait habitués. Mais le Alex est un grand fan de pop et estime que Forever Elsewhere est sa chanson la plus
optimiste à ce jour.
Le clip de Colin Medley (collaborateur de longue date de METZ) colle parfaitement à cette vibe avec son style très narratif. Le scénario est d’une simplicité presque humoristique : un ado se fait voler son vélo par hipster moustachu habillé en Carhartt. Triste, le héros tombe sur une petite annonce pour un travail non-qualifié. On le retrouve quelques plans plus tard cantonnier avec son gilet orange de sécurité. Pour se racheter son vélo au plus vite, l’ado nettoie aussi la piscine de ses voisins quand, tout à coup, il tombe à l’eau. De retour à la surface, une fille de son âge accourt… « Love it will come” dit Alex Edwins. On vous laisse imaginer la suite.
Alice on the roof – Miroir, miroir
Après avoir dévoilé il y a quelques semaines le bouleversant Comme je t’ai aimé, Alice on the roof revient avec Miroir, miroir, 2e extrait de son nouvel album tout en français Alice, attendu pour le 14 novembre.
Dans ce titre, l’artiste belge aborde explore une autre facette de l’amour. Il ne s’agit pas cette fois de celui qu’on porte à l’autre et/ou qu’on reçoit (plus ou moins d’ailleurs). Non, Alice on the roof parle de l’amour qu’on se porte à soi, en l’occurrence de l’amour qui peut faire défaut. « Pourquoi je m’aime pas ? » s’interroge-t-elle ?
Une question lancinante qui hante beaucoup d’entre nous et qui en appelle souvent d’autres : pourquoi les autres sont-ils toujours meilleurs ? plus beaux ? plus intelligents ? plus heureux ? plus tout ? Une question qui obsède Alice on the roof jusqu’à inspirer le nom de sa tournée précédente « The girl on the mirror ». C’est d’ailleurs à ce moment-là qui Miroir, miroir est née.
Côté clip, Juliet Casella nous transporte encore une fois dans le musée d’Alice. On y retrouve Alice ont the roof sur un piédestal, telle une œuvre, coiffée de sa perruque – crinière iconique. Alice est seule, comme prisonnière, avec pour unique compagnie un agent de surveillance apprenti coiffeur un peu gauche qui semble avoir unilatéralement décidé de lui refaire une beauté.
Une cocasserie qui vient amener un peu de légèreté à ce titre à la fois très personnel et universel dans lequel Alice on the roof nous amène à réfléchir sur nous, au chemin vers l’acceptation de soi et vers l’émancipation.
Asaf Avidan – I Don’t Know When, I Don’t Know How, I Don’t Know Why
Dernier extrait de UNFURL, le nouvel album d’Asaf Avidan attendu le 10 octobre, I Don’t Know When, I Don’t Know How, I Don’t Know Why s’impose comme l’un des morceaux les plus puissants et intimes du projet. Porté par sa voix unique, son audace musicale et sa profondeur émotionnelle, UNFURL s’annonce comme l’une des œuvres les plus personnelles de l’artiste, à la croisée du folk, du jazz, du rock, de la pop et du blues. Inspiré par les théories de Carl Jung, pour qui l’inconscient abrite des archétypes universels, l’album brouille les frontières entre conscient et inconscient, intime et universel. La voix d’Asaf Avidan y devient guide d’un voyage intérieur, entre ombre et lumière.
Le titre s’ouvre sur une confession désarmante : “I’m gon’ die / I don’t know when, I don’t know how, I don’t know why.” Ici, la mort n’est pas un tabou, mais un miroir de la vie. À travers un texte profondément humain, Avidan explore la peur de la fin et la fragilité de l’existence, transformant cette angoisse en acte de résistance : “I will not die while I am still alive.” Véritable prière moderne, le morceau évoque la lutte entre la chair et l’esprit. Co-produit par Tamir Muskat, arrangé par Tom Cohen et interprété avec la Czech National Symphony Orchestra, le morceau déploie une architecture grandiose où puissance orchestrale, tension jazz et spoken word s’entremêlent. Le pont, saisissant, mêle montée instrumentale et flow entre soul et rap, comme une urgence de régurgiter toutes les pensées et rêves qui s’entrechoquent dans son esprit.
Le clip, signé Omer Aloni, prolonge la vision cinématique d’Unfurling Dream et plonge Asaf Avidan dans un univers à la frontière du rêve et du film noir. On y retrouve l’artiste en costume gris, silhouette hitchcockienne dans une décapotable rouge, aux côtés d’une femme blonde au regard énigmatique. L’ouverture, entre flûtes, cuivres et typographie vintage, évoque les thrillers des années 50, entre James Bond et Vertigo. Très vite, le décor se fissure : caméras, techniciens, maquillage, la mise en scène se révèle, brouillant les frontières entre réalité et fiction. Le spectateur bascule dans un double univers entre danseurs masqués à l’effigie d’Asaf Avidan et scènes d’enquête. Le pont alterne tension et poésie, Asaf Avidan devant un fond noir presque Acapella nous fait son flow droit dans les yeux jusqu’au final : le plateau se rallume, la scene se termine, les personnages disparaissent du plateau, ne laissant qu’Asaf Avidan seul, dans son introspection.
Avec I Don’t Know When, I Don’t Know How, I Don’t Know Why, Asaf Avidan livre un titre d’une intensité rare, condensant toute l’essence d’UNFURL : un album orchestral, audacieux et profondément personnel. Il présentera ce nouvel opus en tournée : Lyon (30 octobre), Metz (31 octobre) et Paris (4 et 5 novembre), dont une date déjà complète.
Yael Naïm – Dream
Yael Naïm nous plonge cette semaine dans un océan de douceur et de beauté avec son nouveau single Dream, qu’elle a également mis en images. Après Let it transform you, Dream est le deuxième extrait de son prochain album attendu pour début 2026. Un nouveau jalon posé par Yael Naïm dans sa quête d’indépendance libératrice, source d’une véritable renaissance artistique.
Dans Dream, morceau aux sonorités trip-hop dans lequel Yael Naïm a particulièrement travaillé l’épure, l’artiste est partie d’une question simple : si la Terre pouvait parler, que nous dirait-elle ? Un dialogue intime et universel où Yael Naïm fait corps avec les éléments, en l’occurrence la mer. L’ensemble du clip est tourné dans et sous l’eau.
En résulte de magnifiques images, très poétiques, pour illustrer une déclaration d’amour, un message d’espoir en l’avenir et une invitation à faire corps avec notre Terre pour la protéger et nous préserver.
The Last Dinner Party – Second Best
Après le succès de leur premier album Prelude To Ecstasy, The Last Dinner Party poursuivent leur ascension flamboyante avec From The Pyre, attendu le 17 octobre 2025 (Island Records). Ce second chapitre s’annonce comme une fresque mythologique où tragédie et renaissance se côtoient, portée par l’intensité dramatique du groupe, ADN du quintet londonien. « Cet album est une collection d’histoires, et le concept d’un album comme mythe les relie toutes entre elles », explique le groupe. « The Pyre est un lieu allégorique où ces récits prennent vie, un espace de violence et de destruction, mais aussi de régénération, de passion et de lumière. »
Troisième extrait dévoilé, Second Best explore la tension de l’amour pour quelqu’un dont on sait qu’il nous trahira à travers des images aussi sensuelles que cruelles, “leave footprints on my back”. Écrite par la guitariste Emilia Roberts et inspirée par l’énergie pop angulaire de Sparks, elle décrit le titre ainsi : « Il parle du va-et-vient d’être obsédé par quelqu’un tout en sachant qu’il vous trahira encore, et de laisser cela se produire parce que vous l’aimez toujours. » Elle ajoute : « J’aimerais pouvoir revenir en arrière et me dire que je vaux mieux que ça… J’espère que la chanson capture la douleur, la colère et le désespoir que j’ai ressentis, mais aussi la défiance et la satisfaction de pouvoir immortaliser cette personne dans une chanson. »
Une fois la structure posée, Abi, Lizzie, Aurora et Georgia ont façonné le morceau dans sa forme finale, en y ajoutant des claviers dansants, une basse puissante et un rythme anthemic plein de défiance et de drama. Le refrain, entêtant entre humiliation et libération, est comme un cri de guerre qu’on a envie de scander ou hurler. Second Best combine certes des clins d’œil subtils à Sparks mais n’est pas sans rappeler des airs de Kate Bush, PJ Harvey ou Siouxsie and the Banshees.
Second Best s’ouvre sur des harmonies a capella impressionnantes du quintet avant de laisser place à la voix théâtrale et habitée d’Abigail Morris. Sur le plan musical, le morceau navigue entre harmonies, rythmes rock et dansants et instrumentation romantique, créant un drame intime et romantique, ADN du groupe.
Le clip minimaliste de Cal McIntyre met en scène Emilia Roberts. Elle devient cette héroïne guerrière romantique, vêtue d’une robe blanche et d’ornements en plumes dans les cheveux, dans un théâtre en plein air. Elle pose et manie son épée tandis que les paroles défilent comme un karaoké, accentuant la puissance et le lyrisme de la chanson.
Avec ses harmonies dramatiques et son refrain rock percutant, Second Best s’annonce comme un titre phare en live. L’album From The Pyre sera à découvrir durant la tournée, avec notamment une date très attendue à Paris en février 2026.
Checler – Aux gens qui
On vous parlait de Checler en juin, à l’occasion de la sortie de son morceau Léa sur la transidentité et de son clip envoûtant. Entre-temps, c’est tout un album qu’a sorti l’artiste originaire d’Aix-en-Provence. Et pas des moindres. Dans Ces gens qui aiment, dévoilé le 26 septembre, Checler alterne entre une introspection lucide et une fine observation des gens qui l’entourent. Il y raconte les histoires, réelles et fantasmées, des gens dont il croise la route, avec justesse et empathie.
Aux gens qui, avant-dernière chanson de l’album, est un hommage à ses « co-humains », sous forme de générique final. Un morceau touchant, qui monte en intensité pour célébrer les gens passionnés, engagés, modérés, qui doutent, espèrent ou désespèrent… Bref, les gens qui aiment.
Le morceau s’accompagne cette semaine d’un clip ambitieux et qui donne du baume au cœur, réalisé par Swann El Mokkedem. Il nous emmène aux quatre coins de la France, rencontrer des personnes qui ont inspiré l’artiste. On y découvre notamment les membres de La Maison Arc-en-ciel de Marmande, qui accueille des personnes souffrant de pathologies psychiatriques diverses et où l’artiste a animé des ateliers d’écriture. Mais aussi une championne paralympique, une sirène, un inventeur et des artistes de rue. Un morceau et un clip très humains, au meilleur sens du terme, qu’on vous invite chaudement à découvrir – ainsi que le reste de l’album.
Hatchie – Only One Laughing
La vision du monde se contemple à travers deux lentilles. La première est celle de la lucidité, de cette vérité qui transperce notre rétine pour révéler une réalité parfois crue, triste et difficile à maîtriser.
La seconde est celle de la folie, de cette évasion qui caresse notre iris, au point de nous laisser contrôler ce que nous percevons, transformant un fragment de terre morose en un instant aussi drôle que pathétique.
Savoir observer ce qui nous entoure avec légèreté et détachement est peut-être le signe d’un recul, d’une maîtrise de soi, plutôt que d’un mensonge qu’on s’imposerait à nous-mêmes. Cette semaine, s’il y a bien une artiste qui incarne cette vision à la fois ironique et poétique, c’est Hatchie. Après son retour le mois dernier avec Lose It Again, la musicienne poursuit son partage en nous offrant Only One Laughing, deuxième extrait de son futur troisième album, à paraître le 7 novembre.
S’il est un moment pour se laisser aller, durant quelques minutes, à cette innocence mature, presque insolente, à cette béatitude intérieure qui défie la grisaille du monde, c’est bien maintenant. Faisons de ce qu’il nous reste quelque chose de beau, à notre échelle, conservons ce support fantastique et coloré qui nous pousse à surmonter ce que nous refusons de voir.
Pi Ja Ma – Chiale
En attendant la sortie de son album Magnetofille prévu pour début 2026, Pi Ja Ma sème des petits bijoux de pop douce et légère. Après 18h17, sorti il y a un mois, on découvre cette semaine Chiale, une ode au lâcher-prise doté d’une bonne dose d’autodérision. Une chanson écrite en quelques minutes au refrain cathartique, qui appelle à se défouler. Un hymne à sa génération, parfois considérée comme trop fragile par les précédentes – « un échec pour la nation » comme elle la décrit avec humour. Quitte à être fragile, autant assumer, nous dit Pi Ja Ma. Et alors que les soirées raccourcissent et que l’été paraît déjà bien loin, on a envie de suivre son conseil.
Illustrant parfaitement le morceau, le clip signé Hugo Pillard met en scène l’artiste faisant face à une suite de mésaventures, en particulier des torrents d’eau qui s’abattent sur elle en continu. Comme souvent chez Pi Ja Ma, le morceau alterne entre douce mélancolie et second degré assumé. Si vous passez une mauvaise journée, vous trouverez ici un remède efficace – et si vous passez une bonne journée, écoutez quand même, c’est très chouette.
The Lowtimers – Thunderstorms
GemsOnVHS, une chaîne qu’on adore pour ses captations acoustiques d’artistes folk et country, vient de publier une vidéo avec le groupe californien d’Americana The Lowtimers, interprétant leur titre Thunderstorms, issu de leur dernier album sorti cette année, Cracks.
La chanson, portée par la voix chaude de Mark Tegio, explore la mélancolie, la tension et la beauté du moment présent, évoquant des « orages de douleur » et le sentiment troublé d’un cœur brisé.
Le clip, tourné dans la petite ville de Pendleton en Oregon, reste fidèle à l’esthétique brute de GemsOnVHS, et mise sur la simplicité : lumière douce, cadrage naturel, et proximité avec les musiciens; une sobriété qui met en valeur l’émotion du morceau pour nous offrir un instant suspendu, et profondément humain.
Jeanne Côté – Mousse Mémoire
Jeanne Côté nous revient avec une live session pour sa chanson Mousse Mémoire, issue de son album Nos routes pleines de branches paru en février dernier.
Tournée à La Pointe Sec, non loin des terres où l’artiste a grandit (coucou à nouveau Petite-Vallée), cette session réalisée par Mariève Harel-Michon réunit les musiciens qui jouent sur la version studio et accompagnent Jeanne Côté sur les routes (Émilie Proulx, Arthur Bourdon-Durocher et Zachary Boileau). Tout comme l’ensemble des chansons contenues dans son album, elle nous donnent le goût de s’envelopper dedans et de ne plus jamais la quitter.
« On s’en va vous ? » se demande-t-elle dans la chanson. On ne sait pas trop non plus mais en tout cas, on a bien hâte qu’elle s’en revienne chez nous pour nous plonger dans sa voix, ses textes et ses arrangements qui nous font chavirer à chaque fois.
Jeffers Waldo – Le Bar Sous La Mer
N’oubliez pas vos palmes et votre tuba, on part explorer les fonds marins avec Jeffers Waldo. Son nouveau morceau, Le Bar Sous La Mer, nous emporte dans une ambiance aquatique qui sent bon le rappel des vacances. Le chanteur nous gratifie ici d’un titre qui prend son temps pour s’installer, avec une introduction qui nous rappelle les australiens de Mildlife côté son, et des images ensoleillées qui nous abreuvent en vitamine D rien qu’à les regarder. Puis la voix entre en action au moment de plonger, et de rejoindre le fameux bar dans lequel l’atmosphère est un peu particulière mais où finalement, les crustacés ont l’air sympathiques et de savoir préparer des cocktails pas piqués des coquillages. Pour le reste, on vous laisse découvrir par vous même ce clip atypique et ses visuels chatoyants qui méritent une belle exposition (plein Sud, évidemment).