La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Embarquez avec nous pour l’épisode 46.
YELLE – Karaté
Il y a quelques semaines, Yelle débarquait avec un nouvel extrait de son nouvel album, l’ère du verseau, prévu pour septembre. Celle qu’on connaissait plus pour ses paroles développant un véritable story-telling changeait de peau et troquait l’histoire pour le mantra. Un morceau aussi entrainant qu’étrange pour certains et pourtant à y regardait de plus près, Karaté fait tout son sens. À l’image de La Musique sur Safari Disco Club, Yelle s’amuse et tire ici à boulet rouge sur les « guerriers du net » deux qui se cachent derrière des pseudonymes pour cracher leur bile sur le monde et qui dans la réalité ne sont que des moutons voyant leur kimono se transformer en … pyjama. Le clip de I Could Never Be A Dancer nous amène lui sur le tatami ou le combat est remplacé par la danse et qui fait le parallèle entre ce combattant/danseur emporté par le son et une Yelle en tenue de ninja au milieu d’une forêt. Aussi surréaliste qu’entêtant, Yelle nous prouve une nouvelle fois qu’elle n’a pas son pareil pour mettre en image un univers aussi cryptique qu’il est accessible et puissant.
TERRITORY – Satisfied
Nouveau single et nouvelle peau pour TERRITORY avec Satisfied. Alors qu’ils naviguaient sur des sonorités shoegaeze pour leur premier EP, les garçons ont mis la barre vers des terres ou l’agressivité est plus que bienvenue. En résulte ce nouveau morceau plus sec et brutal, qui nous offre un véritable mur du son dans lequel on se fracasse volontiers. Pour accompagner ce premier titre, qui annonce un album à venir, c’est leur pote Thomazi qui est passé derrière la caméra en mode mini-documentaire sur bande, effet crade et très 90’s sur l’image qui accompagne à la perfection les influences qui viennent du son. On suit le quatuor en virée, que ce soit sur scène, dans la rue, le jour ou la nuit, au plus près de ces garçons qui n’ont pas fini de secouer nos oreilles. On attend désormais la suite avec une impatience non feinte.
Thérèse – T.O.X.I.C
Le confinement aura eu bon de donner cette impulsion à certains pour se recentrer, se retrouver ou se lancer dans de nouveaux projets. C’est ainsi que Thérèse, moitié du groupe La Vague, en a profité pour voler de ses propres ailes, en solo avec le morceau T.O.X.I.C. Artiste engagée, on le ressent dans cette chanson dénonçant les relations toxiques auxquelles il faut savoir couper court et toujours penser à soi, se préserver. Beau message délivré dans cette session live tournée à l’international en lumière rouge donnant encore plus de force à Thérèse qui chante/rap ces paroles sur une production fusion de hip hop, sonorités asiatiques et bass music. Premier envol réussi, c’est avec impatience qu’on attend ce que nous réservera cette artiste prometteuse.
Hugo Barriol – Stay
Vous avez besoin de tendresse ? Laissez donc Hugo Barriol vous prendre dans ses bras. Le nouveau héros de la folk française offre à son sublime Stay, sortie la semaine dernière, un clip poétique et lumineux réalisé par Mathieu Spadaro. On suit le garçon dans une promenade solitaire, l’imaginant se parler à lui même pour essayer de trouver des réponses aux interrogations qui remontent dans sa tête. Car c’est un peu ça Stay, une sortie de bilan sur une relation, des questions sur l’avenir autant que sur le passé, ce moment où une relation arrive à une sortie de carrefour et où on se demande ce qu’il va arriver. Alors les pensées prennent la direction de notre esprit et on divague, cherchant à retrouver le sens et à remettre la lumière sur cet amour qui nous nourrit autant qu’il peut nous détruire. Un titre atmosphérique à la beauté fulgurante et qui annonce un nouvel EP à venir pour Hugo Barriol.
The Strokes – Ode to the Mets
Les Strokes ont sorti le clip du titre clôturant leur dernier album The New Abnormal : Ode to the Mets. Partant du jeu-vidéo Invaders, la caméra recule pour défilé à travers différentes époques des Etats-Unis : indiens, far-west et contemporaine pour finir dans la salle des trophées et des souvenirs de l’équipe de baseball des Mets. Il s’avère que cette épopée temporelle parcourue au cours de ces cinq minutes est restée en mémoire d’un ancien téléphone portable isolé sur la Lune. L’animation de Warren Fu, à la fois manuelle et synthétique est sublime. L’ambiance procurée par le chemin parcourue reflète la mélancholie et le fatalisme de Julian Casablanca au cours de cette dernière décennie avec la détresse de sa voix qui accompagne la nostalgie et les abîmes à la fin de ce clip. Le groupe New-Yorkais a réussi à exporter leurs mélodies en images.
Metz – A Boat to Drown In
Les canadiens de Metz ont partagé un nouveau titre qui fera parti de leur futur quatrième album, sorti prévue en octobre. Longue de huit minutes, la piste se veut bruitiste et jubilatoire laissant leur patte mélodique de côté. On a le droit à un véritable court-métrage : tout débute par la rencontre foudroyante et sexuelle dans un restaurant-café américain d’une jeune femme et d’une personne dans un costume d’ours. Les deux amants s’aventurent dans un road-trip à travers la nature jusqu’au soir où il réalise un braquage réussi dans une épicerie. La jeune femme était en fait dans sa folie d’amour et de convivialité. La piste devient alors purement instrumentale et puissante. Le clip réalisé comme un thriller à la Donnie Darko nous rappelle finalement que nous sommes tous emportés par la solitude.
Mammal Hands – Chaser
À l’instar de leurs cousins de Gogo Penguin ou Portico Quartet l’année dernière, c’est l’heure pour Mammal Hands d’annoncer un nouvel album pour la rentrée prochaine. Le trio Britannique de Jazz relève le défi de proposer un successeur à Shadow Works (probablement l’un des plus beaux albums de Jazz de tous les temps). Voici donc venir Chaser, premier extrait de Captured Spirits qui nous parviendra le 11 Septembre. D’ici là, on retrouve les ingrédients de l’ADN de Mammal Hands, accord saxophone-piano-batterie à la légèreté de plume et à l’intensité cyclonique. Cependant, on les découvre avec un registre un poil plus Pop sur ce morceau, entre une ligne de velours doublée entre le piano et le saxophone et une batterie millimétrée, sans fioritures. Cela appuie le sentiment de fuite, présenté à l’image sous la forme d’un homme en costume qui s’échappe sans trouver de répit, de jour comme de nuit. On ne saura pas ce qu’il fuit, ses responsabilités ? La pression d’un monde qu’il ne supporte plus ? À vous d’imaginer, en attendant les prochains extraits du futur disque.
MNNQNS – She’s Waiting For The Day (Live From The Manor)
La groupe français le plus anglais qu’on connaisse nous avait diverti durant le confinement avec leur série de covers FLESH&BONE qui est désormais disponible en téléchargement gratuit sur Bandcamp, mais si tu as envie de soutenir le groupe tu peux également le choper à prix libre ! Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seul, les rouennais ont annoncé cette semaine une tournée à travers la France qui débutera le 11 septembre à Vexin sur Epte et se clôturera le 28 novembre dans leur ville natale à Rouen… pour l’instant! D’ailleurs, pour accompagné cette bonne nouvelle, MMQNS a dévoilé une version live de leur titre She’s Waiting For The Day extrait de leur opus Body Negative qui va fêter très bientôt son premier anniversaire !! Ils ont tournée ce clip dans u manoir normand et le résultat est superbe et ça nous donne très envie de les retrouver en concert…
The Wytches – A Love You’ll Never Know
The Wytches sortent cette semaine le single A Love You’ll Never Know et annoncent la sortie de leur (très) attendu 4ème album Three Mile Ditch quatre ans après All Your Happy Life. Le groupe basé à Brighton signe son grand retour avec un titre planant et introspectif emporté par des guitares psychédéliques et des claviers lancinants. La vidéo dont les images ont été réalisées par Mark Breed (le keyboardist/guitariste du groupe) avec une caméra VHS, montre The Wytches jouant live dans le téléviseur ou par la fenêtre d’une maison de poupée habitée par d’étranges marionnettes, et dont le mobilier miniature en carton a été fabriqué pour la plupart par Kristian Bell (le chanteur et compositeur du groupe). A Love You’ll Never Know est, après Cowboy sorti le mois dernier, le second single tiré de Three Mile Ditch qui verra le jour le 2 octobre prochain sur leur propre label Cable Code Records.
Hervé – Bel Air
Si tout chez lui était Hyper, Hervé semble s’être presque apaisé et posé à travers la session live de Bel Air. Malgré son pull jaune vif, le chanteur semble écrasé, englouti, par un gris béton. Une couleur qui semble teintée de mélancolie le texte de Bel Air : “J’traverse un Paris sans époque. Une ville-témoin, des lits vides. J’resserre mes vis depuis les morts subites. Depuis qu’ils partent tous un par un” Une atmosphère en accords avec un piano, joué en mineurs et presque morose. En guise de contrebalance, il y a quelque chose de lumineux, d’éclatant à travers des sonnettes d’alarmes, semblant clignoté ou encore à travers les percussions et les sons de violons. Bel Air est un morceau unique, comme un spleen sous tension.
Bleu reine – Loin des lions
Alors que nous venons à peine d’entrer dans la saison du lion – astrologiquement parlant – Bleu Reine s’en éloigne et part Loin des Lions – métaphoriquement parlant. Car tout est signes, tout est symboles. Entre les lignes du texte, on comprend le besoin de fuir des fauves, des “regards” perçants ou “des coups de griffes”. Même si elle semble à contresens, son chemin est accompagné de “silence”, de contemplation du paysage – “des amandiers, des cimes” et surtout de chance Sur ces images, on peine à deviner sa course, slalomant entre les grands espaces et les routes d’asphaltes. En tout cas, une chose est sûr, musicalement, on semble être sur une voie royale – que jeux de mots assumé – en se rapprochant tant des airs sous tensions PJ Harvey que d’une voix posée, presque nonchalante, s’approchant de Françoiz Breut.
Klein – Intervention
Avec ce premier single, Klein nous met immédiatement dans l’ambiance. La superposition de lignes mélodiques et le procédé de mise en abyme rendent ce clip trippant et addictif. Ici, l’esthétique visuelle rétro et minimaliste fonctionne. Autour d’une simple TV vintage, Klein compose sa musique. On le retrouve aussi bien à la guitare dans un champs de coquelicot, que jouant du clavier au sein d’une forêt. Ses notes lumineuses nous donnent envie de danser, nous aussi, en pleine nature. On aime particulièrement le style et l’univers atypique de cet artiste, qui est également le guitariste de Clara Luciani. En attendant la sortie de son premier disque solo, on peut dire que Klein a déjà fait une première intervention réussie.
AaRON – LES RIVIÈRES
Le duo AaRON a fait son grand retour il y a quelques mois déjà, avec la révélation de leur titre ODYSSÉE, au mois de février, sublimé par un clip très léché, tourné dans une décharge de voitures… Ils sortiront leur tout nouvel album, le 5ème à leur actif, le 18 septembre prochain, et cela s’appellera ANATOMY OF LIGHT. Et pour nous donner un avant-goût de cette sortie très attendue, le duo, formé par Simon Buret et Olivier Coursier, vient tout juste de nous faire cadeau d’un tout nouveau titre : LES RIVIÈRES, accompagné lui aussi par un clip très stylisé. On les retrouve cette fois dans une mer déchaînée, en costume cravate, et une corde les reliant l’un à l’autre, tandis qu’il affronte les éléments, une mer à perte de vue, et des vagues les faisant tomber, tandis qu’ils continuent à avancer, se tirant l’un l’autre alternativement pour continuer ensemble. LES RIVIÈRES explore la « la sensation de perte de contrôle, de la fascination qu’exerce un coup de foudre, du voyage radical qui s’en suit, jusqu’à changer complètement le décor d’une vie qu’on croyait connaitre et maitrise ». Et en effet sur la fin, Simon et Olivier arrivent dans un tout nouveau monde, celui d’un soleil rouge et d’une mer éclairée par ses rayons cramoisis, et la Statue de la Liberté échouée sur la plage… Un plan qui reproduit quasiment à l’identique la fin de La Planète des Singes, de 1968).
Meryl – Billets
Propulsée sur le devant de la scène à grand coup de topline et de flow calibré avec son album Jour avant caviar, la rappeuse martiniquaise Meryl s’impose encore une fois comme l’une des révélations rap de l’année 2020. Dans la lignée de ses clips aux esthétiques aussi vivantes que colorées , Billets nous propose une production en adéquation avec ce titre reggaeton très estival. Mis en scène à la Narcos (on relèvera les clins d’œil lorsque la maman s’assied sur le canapé rempli de billets ou quand les « sicarios » enterrent le butin sous blister), le clip place également des références à la Martinique avec la bouteille de rhum de marque et l’autel où trône une Vierge à l’Enfant entourée de bougies et de fleurs. La rappeuse au charisme et au style musical décapant met aussi à l’honneur le personnage de sa mère (qu’elle met à l’abri du besoin grâce à ces « billets ») et ce lien mère-fille, lors d’une scène où leurs deux visages sont scindés côte à côte dans le miroir. Une belle image pour illustrer le respect et l’amour de nos parents à qui l’on se doit de donner à notre tour.
Hemmen – Wooden Chair
Hemmen, c’est le premier projet solo –et éponyme- de Félix Hemmen. Il y a quelques semaines, nous vous parlions de cet EP dans une interview réalisée lors du confinement. Aujourd’hui, la vie reprend petit à petit et les artistes sont ravis de promouvoir leurs nouveautés.
Félix avait déjà révélé un premier clip, celui de Tell My Friends, le second morceau du projet Hemmen. Le second clip ne s’est pas fait attendre, et c’est le titre Wooden Chair qui s’anime à travers cette nouvelle vidéo. Wooden Chair est un morceau doux et romantique, aux sonorités qui rappellent la légèreté des BO de teenage movies. Pour donner vie visuellement à la rêverie du morceau, le chanteur se met en scène dans un studio aux lumières tamisées, presque sombres, qui donnent un aspect intriguant à la vidéo. Félix est filmé comme dans un studio live, derrière son micro et guitare en mains. Pour l’accompagner dans cette session live, Jean-Charles Bastion se place au clavier et son compagnon des BBBrunes, Bérald Crambes, est à la basse.
On vous parlait des teenage movies précédemment, c’est un peu ce que l’on retrouve aussi dans la réalisation du clip : plans sur les mains et focus sur les instruments, lumières chaudes mais rares dans ce studio confiné (distanciation physique respectée)… Tout est fait pour retomber dans l’insouciance d’un tendre amour adolescent, tant grâce à la chanson que grâce au visuel du clip.
Mou – Je ne peux pas t’oublier
Cette année, Mou nous a enfin offert son premier album Bijoux d’amour. Et comme il faut battre le fer tant qu’il est chaud, le garçon nous offre une nouvelle petite friandise pour égayer notre été avec ce Je ne peux pas t’oublier, cover en français du tube de Kylie Minogue. Poussant bien plus vers le chant, le nantais nous offre un morceau qui se dirige vers une sorte de reggae déglingué aussi drôle que réjouissant. Un morceau ou il n’est pas seul puisqu’il invite ses potes Ehla & Enchantée Julia pour jouer les opposés vocaux de sa voix grave. Une reprise qui respecte la version d’origine tout en se la réappropriant avec bonheur et qui s’accompagne d’un clip que Mou coréalise avec Gaëtan Chagneaud et qui l’emmène dans une boucherie en combinaison (et coupe de cheveux) léopard. Définitivement un titre qui nous suivra une bonne partie de l’été en attendant, on l’espère le plus rapidement possible, de retrouver Mou sur scène.
The Limiñanas – Calentita (feat. Nuria)
Il y a des groupes qu’on reconnait en une note, un son de guitare, une reverb … The Limiñanas fait partie de cette catégorie d’artistes. Pour certains cela pourrait être un défaut, pour nous c’est une énorme qualité, surtout quand il s’agit des perpignanais. Surtout, on est assez content de remettre la ville sur la carte pour autre chose que son nouveau maire … Bref, le duo est donc de retour, accompagné d’une de leur amie espagnole, Nuria, pour nous offrir un nouveau titre surprise, jouant sur le dialogue entre le française et l’espagnol et qui annonce peut être un nouvel album, on ne le sait pas encore mais on l’espère très fort. Un morceau qui nous ramène donc vers ce surf-rock cinématographique et ensoleillé qui nous donne le sourire comme jamais. Et puisqu’un bonheur n’arrive jamais seul, le titre s’offre un clip comme une balade à la plage au cours de laquelle on retrouve un personnage bien connu de l’univers de The Limiñanas. Comme dirait Baloo, il en faut peu pour être heureux.
Ichon – Pas de piano
Une semaine après être tombé dans la piscine, Ichon ressort la tête de l’eau avec Pas de piano. Un morceau, comme un shoot d’adrénaline d’un peu plus d’une minute. Bien plus violent et brutal que les autres extraits de Pour de Vrai, ce morceau frappe autant la tête que le cœur. Une nouvelle fois, Ichon y effectue une mue autant qu’une mise à nue. Et la vidéo de Louis Lekien y est aussi pour beaucoup. Filmé de nuit, le clip mélange la bande du titre avec la voix et les bruits de l’eau là ou certains auraient supprimé le tout, ici ce n’est pas le cas ce qui renforce encore plus la colère sèche et la force qui transparaissent de ce nouveau morceau. Un nouvel échelon pour Ichon qui continue de nous intriguer et de nous impressionner. Pour le reste, on se donne rendez vous le 11 septembre.
Julien Doré – La Fever (Uslef Remix)
Il y a différente façon de faire passer un message, on peut le faire de manière frontale, sèche et direct. Et puis on peut utiliser l’humour, la délicatesse, l’ironie … C’est la seconde voie qu’à choisi ce bon Julien Doré. Quelques semaines après avoir dévoilé la fièvre, le voilà qui revient avec La Fever, le remix caliente de Uslef. Et il l’accompagne d’un clip on ne peut plus explicite. Si on croit au début se retrouver dans une ambiance proche de certains clips de rap, ou le mal alpha domine et la femme se pâme, c’est bien mal connaitre le garçon puisqu’ici c’est tout ce qu’il dénonce. Si on retrouve l’homme monde déjà présent dans le première clip, c’est dans un rôle peu ragoutant, mais pourtant bien drôle. Ici Brice VDH le met dans le rôle du beauf total, soulignant quelques faits d’actualités importants entre des plans appuyés sur le livre Sorcières de Mona Chollet et un plan hilarant et assez clair sur le personnage entouré de femmes tenant un César en position clairement phallique … Le clip tire à boulet rouge sur le patriarcat et la masculinité toxique qui ronge toujours la société. Est ce que le monde a changé ? On ne sait pas trop, une chose est sur : le monde doit changer et ils seraient temps que beaucoup s’en rendent compte.