La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Cette semaine on vous propose à nouveau deux parties pour notre sélection des clips de la semaine. Voici donc notre deuxième partie de la sélection #69.
Stav – Boom Boom
Cette semaine, STAV débarque avec son premier EP : Musique de Supermarché.
Pour fêter ça, l’Angevin débarque non pas avec une session live tournée entre le rayon fromage et le rayon charcuterie (même si on adorerait voir ça) mais avec un nouveau clip tout beau tout neuf pour son titre Boom Boom.
Boom Boom, c’est sans doute le bruit qu’on imagine entendre avant la fin du monde et c’est plus ou mois ce dont il est question dans ce titre.Stav regarde le monde qui va lentement mais surement vers la fin et se retrouve, comme nous tous, coincé entre grand discours et petites hypocrisies. Toujours plein d’humour sur un tempo qui nous emporte, Stav constate qu’on aura toujours une bonne raison pour ne pas agir, même si on essaie souvent de faire croire le contraire. Une bonne dose d’ironie sans jugement réel qui permet de faire passer son message alors que son refrain se colle dès la première écoute à nos oreilles, toute la recette de Stav est résumée dans ce petit hit.
Pour l’image, c’est une nouvelle fois Simon Higelin qui passe derrière la caméra. Le réalisateur emmène Stav dans une sorte d’île de Lost dopée aux stéroides. Entre références futuristes et gros délires 80’s, on regarde Stav alterner entre ce lieu et ses souvenirs, entre attente et jugement. Le lieu apparait alors comme une sorte de purgatoire étrange au ciel irréel. Enfer ou Paradis ? On n’aura jamais vraiment la réponse.
En attendant, on vous dira prochainement tout le bien que l’on pense de Musique de supermarché et on laissera même Stav nous expliquer sa démarche dans une longue interview à venir.
Rostam – These Kids We Knew
On reste dans l’apocalypse présente et à venir avec Rostam et son nouveau titre These Kids We Knew.
De manière plus terre à terre, l’ancien membre de Vampire Weekend s’interroge lui aussi sur notre manière de prendre la terre et ses ressources pour acquises et notre façon de tout détruire sans vraiment réfléchir. L’artiste imagine alors un dialogue et un jugement entre différentes générations au point de vue diamétralement opposés. Le morceau, comme souvent chez l’artiste, se veut volontairement aérien, proposant une proposition pop organique et enchanteresse à laquelle on adhère totalement.
Aussi présent derrière la caméra, Rostam nous offre un clip entre pulsion de vies et mort inéluctable, laissant parraitre à l’image que d’une manière ou d’une autre, la terre finira par reprendre la main sur ceux qui l’habitent. C’est à la fois rassurant et terrifiant et celà donne forcément à réfléchir.
The Pirouettes – Oulala
The Pirouettes sont de retour ! Equilibre est sorti vendredi et déjà les chansons pop et mélancoliques qui le composent nous trottent dans la tête.
Portés par la ligne de mire d’un équilibre à trouver pour pouvoir continuer à travailler ensemble malgré leur rupture, Leo Bear Creek et Vickie Chérie nous offrent un double album de 19 titres riches et personnels. Oulala, le single sorti en même temps, est catchy et witty avec des paroles qu’on ne peut s’empêcher de fredonner : « On n’a rien, on veut tout, donnez-nous ce qu’il faut / On est vilains, on est fous, on a tous des défauts ».
Pour la vidéo, le groupe s’est inspiré des comédies musicales qu’ils adorent et qui les inspirent, en travaillant avec un chorégraphe et des danseurs professionnels. Ambiance 70/80s d’une salle de danse comme on les voit dans les films. La vidéo tournée sur pellicule a un aspect rétro qui sied parfaitement à la chanson et à l’esthétisme du groupe, qu’on est super content.e.s de retrouver et qu’on a hâte de (re)voir en live !
SCH – Marché Noir
Le premier volet de JVLIVS avait posé les bases d’un univers à part dans le rap francophone. Une sorte de story-telling se passant dans le milieu mafieux qui avait prouvé la grande capacité d’interprétation du rappeur.
Une interprétation qui dépasse même la musique et l’écriture en se retrouvant dans les visuels liés au projet. C’est donc en revenant dans cet univers avec Chill à la réalisation qu’il a livré Marché Noir, les prémices du second tome de JVLIVS.L’ambition de cette suite est clairement signifiée par Kofs, rappeur marseillais qui incarne un personnage durant l’introduction du clip « Maintenant c’est à nous de manger frère« .
Quelle soit destinée à SCH ou au personnage de JVLIVS cette phrase à un écho particulier. Ce prélude au morceau permet de placer l’ambiance avec des plans rappelant tout ce qui attrait aux importants trafiques de drogues : une ville portuaire (ici, le détroit de Gibraltar), des costumes bien taillées et le tout conté par une voix-off pas choisie par hasard puisqu’il s’agit de José Luccioni, voix française d’Al Pacino. Comme dit plus haut, SCH incarne le rôle d’un mafieux qui vient de faire passer des containers venant de Marseille par le Détroit de Gibraltar. Un échange qui a été suivi par un photographe avant que le marseillais quitte Gibraltar mallette à la main.
C’est une fois arrivé à Marseille que le morceau se lance, laissant SCH reprendre son rôle de rappeur tout en conservant l’esthétique qui a été installée par l’introduction. Il y fait suivre le voyage de la fameuse mallette qui finira dans les beaux bureaux de la mairie, signifiant que SCH traite avec des personnes influentes. Une question reste en suspens, qui est la personne qui le traque, que lui veut-elle ? L’absence de réponse sonne presque comme la fin d’un épisode de série, le public attend la suite. A travers ce clip, SCH montre clairement qu’il est devenu un des patrons du rap francophone et que JVLIVS résonne comme un blockbuster de rap mais pas uniquement.
Indigo Sparke – Colourblind
Indigo Sparke joue deux personnages dans la vidéo de Colourblind, l’un masculin, l’autre féminin. L’un dans des images en noir et blanc, l’autre en couleur. L’un se réveille, l’autre s’habille, l’un attend, l’autre se maquille… les plans de chacun se suivent sans qu’ils ne se rencontrent, mais communiquent entre eux par une note, laissée par l’un, lue et brûlée par l’autre.
La chanson toute en apesanteur pause le temps. Les guitares sont remplies de reverb’ et la voix plane, une douceur éthérée qui nous réchauffe presque autant qu’elle nous donne envie de pleurer. Les paroles parlent d’attente. Celle de quand une relation se termine, ou quand une nouvelle commence et que l’on ne sait pas de quoi sera fait le lendemain…
La musicienne australienne sortira son premier album, Echo, qu’elle a produit avec Adrianne Lenker (Big Thief) et Andrew Sarlo (producteur de Big Thief, Bon Iver…) le 19 février sur Sacred Bones Records.
Dinos Ft Laylow – Ciel pleure
Stamina, le dernier projet de Dinos aura donné lieu à cette connexion avec Laylow sur le titre Ciel Pleure. Elle a été soigneusement mise en image par Ben Marzouvanlian et Swim the dog. Les amateurs de Laylow connaissent déjà son esthétique très digitale et futuriste qui revient souvent dans ces morceaux et visuels.
Dinos, quant à lui à une image qui est plus difficile à cataloguer, mais son goût pour les belles choses se fait sentir dans le visuel. C’est dans un décor sombre, à l’image du ciel quand il pleure, que Dinos semble investi par une mission dont le temps est compté. Entre dystopie et réalité, le clip a un aspect cinématographique aussi bien dans sa réalisation que dans son scénario. Ce qui n’est pas si étonnant quand on connaît la culture dont regorge les deux artistes.
Dinos n’est donc pas seul dans cette mission. A l’instar de tout duo du cinéma, il en faut bien un pour s’occuper de la logistique, un rôle remplit ici par Laylow qui attend son acolyte dans le garage qui à l’air de leur servir d’atelier. Malheureusement, le parisien a été suivi, après un échange de balle, le pisteur s’enfuit avec le mystérieux sac qui semblait comporter l’enjeu de la mission. Heureusement Laylow semblait avoir une longueur d’avance sur la situation et sentait arriver l’embûche…
Le scénario est tordu et plusieurs interprétations semblent possibles à cette histoire contées par les deux artistes, ce qui ne vient que confirmer que le cinéma et le rap peuvent cohabiter.
Adrianne Lenker – forwards beckon rebound
Adrianne Lenker danse à ciel ouvert dans l’immensité du désert de Joshua Tree au coucher du soleil dans la vidéo de forwards beckon rebound. Les mouvements sont organiques et libérateurs et se fondent dans le décor naturel s’emplissant d’une intensité magique et spirituelle. Le titre pourrait se traduire comme « aller de l’avant appelle la remontée » et est une ode à embrasser chaque partie de nous, sombre ou lumineuse pour pouvoir avancer.
La musicienne écrit du morceau : « [cette chanson] est comme une berceuse qui me guide, quelque chose d’inspirant et de motivant. Comme la reconnaissance d’une partie vraiment imparfaite de l’humain. Comme s’il y avait deux côtés, l’ombre et la lumière, et décider de garder de l’espace pour tout, en opposition à rejeter la partie d’ombre ou rejeter l’obscurité mais décidant en fait de pousser dedans. »
Le titre qui figure sur songs, l’un des deux derniers opus d’Adrianne Lenker, qui pendant les temps étranges passés à l’écart Big Thief a réalisé ses propres projets.
Lous and The Yakuza – Dans la Hess
Dans son album Gore, l’artiste belge évoquait tout une multitude de sujets souvent hérités de son propre vécu. Elle a notamment relaté la dure réalité de son passé, avant que la musique la sauve dans le titre Dans la hess.
Un morceau qui a été clippé par le réalisateur Ernest Joe. Le visuel débute dans un appartement bruxellois, Lous and The Yakuza est accompagné par son fidèle ami, le compositeur et artiste, Krisy. Un moment de vie pris à la volée parmi tant d’autres. Voilà la volonté du clip, assemblée une multitude de moments quotidien que l’artiste vit. Que ceux-ci soit chez elle, au studio ou encore au supermarché, la belge nous livre sans aucun filtre son quotidien rythmée de bonne humeur et de moments simple.
Cette association de moments de vie peut paraitre anodin pour certains mais signifie surement beaucoup pour Lous qui a connu la précarité. Elle livre ici un visuel qui rappelle que la plupart du temps, le bonheur se trouve dans les choses simples.
Aprile – Giving Up Time
Il y a quelques temps, nous vous avions présenté Aprile, jeune artiste belge, pour la sortie de son EP Giving Up Time, le 2ème, produit pas moins de 5 ans après son tout 1er EP. Un retour néo-soul pour cet artiste qui avait commencé par un premier disque très pop et lumineux…
Eh bien Aprile dévoilait cette semaine le clip de Giving Up Time, chanson extraite de l’EP et qui a donné son nom au disque, comme c’est souvent le cas. Le clip de Giving Up Time sort pratiquement 1 an, après la sortie disque, qui a émergé en janvier 2020, il met en scène le jeune chanteur belge un peu à la déroute, manifestement aculé par le quotidien et ne gardienne qui le menace à cause de sa boîte aux lettres qui dégorge… En le ramassant, le jeune homme, triste et solitaire, est attiré par une enveloppe au contenu étrange et prend la route, sur une petite bicyclette pour enfant, décorée d’un panier, de rubans sur le guidon et d’un petit drapeau voguant à l’arrière… quittant la grande ville pour se retrouver sur des chemins de campagne.
De là il croise la route d’un petit faon en plastique, et décide de s’en occuper, lui cherche un refuge animalier, en vain, et continue sa route, avec son faon sous le bras comme meilleur ami et compagnon de route… Un clip de plus de 8 minutes, qui se présente vraiment comme un court-métrage, un petit conte musical à base de road-trip poétique, absurde mais surtout très étonnant !
Bitsu – Cokaine
Le rap a bien évolué depuis ses débuts et de jeunes artistes n’arrêtent pas de surprendre avec des flows, des instrumentales et des mélodies toujours plus innovantes.
Des choses que Bitsu a très bien compris et qu’il met en oeuvre dans sa musique, à l’image du morceau Cokaine qui vient d’être mis en image par Synthetic et Maison Mimesis. L’ambiance planante presque psychédélique qui ressort de l’instrumentale et de l’ambiance vocale proposée par le jeune rappeur ont été parfaitement retranscrites dans le visuel à coup de plan lent et de couleurs flashs.
L’artiste est accompagnée d’une jeune femme qui ici vient donner une aura sensuelle aux clips tout en confirmant l’esthétique « sexe, drogue (dure) et rap » qui colle presque à la peau de Bitsu. Une musique remplie de vice qui ne peut qu’être portée à l’écran en respectant cette esthétique sombre et sensuelle.
Nicolas Ly – Elle Souriait
Nicolas Ly s’est inspiré d’une personne très particulière pour écrire cette chanson, on n’en saura pas plus, mais on sait qu’elle est réelle, et que le sujet est extrêmement intime pour le jeune garçon. Mère, amante, amie, mentor, muse… ? Elle Souriait est une chanson bouleversante de mélancolie, un très bel hommage, une déclaration d’amour, quel que soit la forme d’amour qui est porté à cette personne.
A travers cette chanson, Nicolas Ly raconte la vie d’une femme à travers l’évolution de son sourire, qui fane à un moment donné… un procédé qui n’est pas sans rappeler le poème de Ronsard : Mignonne, allons voir si la rose, qui dépeint la jeunesse féminine. A ceci près que si Ronsard invite – on dirait même presse – les mignonnes à cueillir leur jeunesse, à ne pas laisser le temps passer, car leur jeunesse va faner… des propos qui seront amplement controversés et taxés de sexisme et de jeunisme…
Nicolas Ly se remémore ce sourire, cette jeunesse, cette beauté… qui a passé, qui est peut-être morte et enterrée. C’est un sourire qui vivra toujours en lui, un souvenir brillant et lumineux, qui atteint ainsi la plus belle chose qui puisse être donné : l’éternité.Le clip de Elle Souriait est signée Elisa Baudouin, réalisatrice entre autres de clips pour Terrenore, Janie ou November Ultra. Nicolas Ly, intitulé Rue de la Folie, sortira son 1er EP au printemps 2021 !
Death From Above 1979 – One + One
La tendresse c’est bien, mais exprimée sur un bon banger c’est toujours mieux. Cela tombe bien, Death From Above 1979 est de retour cette semaine avec One + One.
Le meilleur des deux mondes donc : l’amour dans le chaos, la tendresse dans le pogo c’est tout ça Death From Above 1979 et ce morceau ne fait pas exception à la règle. Une batterie, une basse et des notes électroniques, la recette est simple et elle est déclinée avec efficacité depuis 20 ans par les canadiens. One + one parle donc de romance celle qui est incontrolable, vitale et qui forcément n’existe qu’à travers l’action.
Et comme toute bonne romance, celle-ci prendra donc lieux dans un champ au milieu de la nature. Pas de calins, pas de baisers, mais deux garçons qui jouent et qui fracassent tout devant la caméra d’Eva Michon qui s’amuse à jouer avec le split-screen pour notre plus grand plaisir. Et comme souvent avec ces deux là, ils finissent par foutre le feu, ici de manière littérale.
Is 4 Lovers, le nouvel album de Death From Above 1979 est attendu pour le 26 mars et on a foutrement hâte !
Chet Faker – Get High
Nick Murphy est un petit cachotier : il nous l’avait juré. Promis. Craché. Chet Faker c’était terminé pour de bon ! Et pourtant… Pourtant l’australien a repris son habit de scène, celui sous leoquel il s’était fait connaitre en 2014 avec l’exceptionnel Built on Glass. Après deux albums sous son nom propre, le voilà revenu aux affaires. Tout d’abord avec Low puis cette semaine avec Get High. Un bas pour mieux reprendre de la hauteur ? L’idée est intéressante et elle marque surtout un retour avec un titre jouissif, au groove parfait qui se place au carrefour des genres.
Avec ce titre, c’est comme si Chet Faker ne nous avait jamais quitté et à l’entendre, il a bien l’intention d’utiliser ce sobriquet comme un terrain d’expérimentation et de liberté. Get High fait l’éloge de la liberté, de ce besoin de « prendre de la hauteur » et de se libérer des attentes et des désirs. On sentirait presque une déclaration d’intentions derrière ce morceau.
Pour l’accompagner, il s’offre un clip animé qui lui permet de s’offrir un trip presque psychédélique le libérant des contraintes de temps, de lieu et du réel.
2021 marque donc définitivement le retour de Chet Faker. Album à venir ? En tout cas, on croise fort les doigts pour que celà se produise.
Folamour – Just Want Happiness
Folamour est de retour, et il ne cherche qu’une chose, le bonheur !
C’est ce qu’il nous fait comprendre avec le clip de Just Want Happiness.
On le retrouve couvert de flammes déterminé à fuir la ville, on l’accompagne ainsi, toujours brûlant et incandescent dans un périple vers la nature, en stop, à pied au travers de rencontres et de moments partagés avec des personnes à qui il finit par transmettre cette flamme.
Ce voyage à travers des paysages magnifiques se finit au bord d’un lac, on comprend de suite la signification de ce point d’eau qui peut enfin éteindre le feu si vif qui brûle l’artiste, il s’avance dans l’eau et au fur et à mesure de ses pas trouve cette quiétude qu’il recherchait avant de s’enfoncer dans l’eau et disparaitre pour de bon, l’esprit tranquille.
Réalisé par Vincent Desrousseaux ce clip est un petit bijou visuel, entre les prouesses techniques du feu qui accompagne Folamour et la beauté des paysages provençaux qui défilent sous nos yeux, on ne peut que s’extasier et le visualiser en boucle !
Juan Wauters – Real feat. Mac Demarco
Qui de mieux que Juan Wauters et Mac Demarco pour célébrer l’entièreté de l’être ? Oui la réponse est personne.
Juan Wauters a décidé de nous combler en ce début d’année, après avoir dévoilé le morceau Presentation il y a peu, il revient nous présenter Real, accompagné du fantasque mais pas moins talentueux Mac Demarco.
Dans ce clip on accompagne les deux lascars en mini moto, se promenant dans les rues de Los Angeles avec de magnifiques sourires. Le morceau parle de trouver sa voie et d’enfin pouvoir profiter de qui nous sommes réellement.
On retrouve des scènes complètement barrées, sur des toits, à dos de cheval ou de mini moto, et le comble arrive avec une chute de notre cher Mac Demarco.
Ce clip est une bouffée de soleil et de positivisme, et autant dire qu’on en avant bien besoin
San Holo – find your way (feat. Bipolar Sunshine)
Vous aviez besoin d’un petit remontant ? Pas de soucis San Holo est là pour nous revigorer et transmettre une énergie bien communicative.
Il nous délivre aujourd’hui le morceau et le clip de find your way, bien accompagné par la voix magistrale de Bipolar Sunshine.
Les deux protagonistes nous livrent une performance bourrée de sincérité et cette authenticité contribue à la transe communicative que nous évoquions, find your way est un morceau à écouter en cas de coup dur, car on finit toujours par se relever et ça San Holo l’a bien compris et veut partager cette culture du positif et de l’espoir avec nous.
autant dire qu’on accueille cette vibe avec beaucopuip d’enthousiasme.
Ce morceau annonce la sortie de son prochain album « bb u ok ? » pour le 21 mai prochain, vivement le printemps !!!