Les Clips de la semaine #72 – Partie 2

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. On termine cette journée avec la seconde partie de notre soixante douzième sélection des clips de la semaine.

Petit Prince – JSP

Nous avions adoré le premier album de Petit Prince, Les Plus Beaux Matins, sorti à la fin de l’été dernier et qui nous avait accompagnés tout au long de l’automne. Le printemps et les beaux jours sont de retour et nous sommes ravis d’avoir l’occasion de nous lover de nouveau dans la douceur de sa musique.

JSP vaut pour « Je ne sais pas ». Toutes ces interrogations que l’on peut avoir sur notre vie et dont nous n’avons pas forcément les réponses. Pour autant devons-nous toujours les rechercher ? Il peut s’avérer plus sage de ne pas s’ingénier à les trouver.

Le clip illustre cette quête qui peut s’avérer veine. Constitué d’un long plan séquence et filmé en 35mm, il utilise la technique de la « Marche Arrière », entremêlant les personnages se déplaçant à l’endroit avec ceux qui se meuvent de façon « inversée ». Une sorte de construction à la Tenet au service d’un enfant médium-voyant que Petit Prince va consulter. Quand on s’aperçoit que l’enfant s’appelle, lui aussi, Petit Prince on sent que la boucle temporelle n’est pas loin. « Votre avenir est mon passé» imprimé sur le flyer de marabouts, qu’il distribue, le confirme.

Suivant le palindrome de Cyrano de Bergerac « À révéler mon nom, mon nom relèvera », le récit rembobiné repart en marche avant, déroulant le film à l’image d’un Mémento remonté. Cela se produit au moment du break musical de JSP, celui où la guitare se fait vaporeuse et pink-floydienne. A cet instant, à l’image, l’enfant est en train de jouer avec un yoyo, symbole d’un mouvement perpétuel.  Lorsque la vidéo se finit, la boucle narratrice se referme lorsque les dernières images se superposent aux premières.  

Une atmosphère Lynchienne se dégage des décors – les escalators de la station de métro Paradis (qui existe réellement à Charleroi), une caravane en alu brossé – et des personnages – un cantonnier hirsute, un flûtiste grimé en squelette, une star sur le tard.

Un clip, fascinant de la fin jusqu’au début, réalisé par Robin Lacheval qui a déjà fait étinceler nos yeux à de nombreuses reprises en œuvrant, par exemple, pour Flavien Berger (La fête noire, Brutalisme) ou encore François Atlas (comme pour le tout récent clip Tourne Autour).

Clio – Elle voudrait

Clio, celle qui tombait Amoureuse, revient à la troisième personne et le cœur en peine avec Elle voudrait. Le clip prend la forme d’un making-off de film, qu’on devine romantique, dans la même veine que les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy.

En arrière plan, les décors peints se succèdent, l’actrice est accompagnée d’une équipe technique, parmi laquelle on reconnaît Clio, comme une figure protectrice, une grande sœur.

Car à l’instar de la jeune fille qui voudrait, l’actrice “pendant qu’elle marche des heures, personne ne voit qu’elle pleure” Tout comme les images du clip réalisé par Isabelle Maurel, la musique y est pop, colorée mais avec un soupçon de tristesse dans la voix du refrain qui chante : “Elle voudrait du piquant, des couleurs, un volcan dans son coeurs.” Ode  sentimentale !

Theodora – For One Heart

On a beaucoup vu Theodora jouer pour les autres – accompagnant à la basse entre autres Ricky Hollywood, Julien Barbagallo, Fishbach ou tout dernièrement au sein du Sergeï Ensemble de Lucie Antunes – mais cela fait aussi de nombreuses années qu’elle mène et fait mûrir un projet personnel envoûtant.

On retrouve dans ses compositions beaucoup d’éléments qui nous font vibrer. Et en particulier dans ce morceau For One Heart, un son de boite à rythme early 80’s, des synthés bien ronds, des voix qui se mélangent – et surtout une montée en puissance tout au long du morceau. De cette puissance, comme catalyseur, émerge une force intérieure constructive, de celles qui permettent d’aller de l’avant. Le rythme s’emballe et tout se structure, s’active, s’harmonise, s’orchestre. On éprouve alors un sentiment libératoire et exultant.

Pour les images, SUPERFEAT est à la palette. Le clip illustre parfaitement ce changement de perception que l’on ressent en écoutant le morceau. On passe de dessins où le noir et blanc domine à une explosion de couleurs, de l’amertume et de la douleur à une force régénératrice et cicatrisante.

For One Heart est un nouvel extrait de son premier album Too Much For One Heart qui sortira le 26 mars. On a hâte de le découvrir dans sa globalité. 

Robert Robert – La nuit se plaindre (feat. Hubert Lenoir)

Ce qu’on aime chez les artistes c’est quand ils arrivent à nous surprendre. On pensait bien connaitre Robert Robert, le montréalais ayant pris l’excellente habitude de nous faire danser encore et encore depuis bientôt 10 ans. Et pourtant c’est un Robert Robert 2.0 qui s’est présenté à nous cette semaine.

Ainsi, bien loin des machines et des boucles, c’est avec guitare et batterie que l’artiste est de retour cette semaine avec La nuit se plaindre. Une pop DIY et surtout un besoin évident de raconter des histoires et de faire entendre sa voix dans sa langue maternel.

Le morceau a tout de la petite pastille spleenesque idéale pour la réflexion ou pour les longs trajets en voiture. On sent encore une certaine pudeur, le garçon nous racontant les choses cachées, le besoin de se laisser aller et la quête de sens.

Et puis, pour célébrer cette nouvelle peau, Robert Robert a décidé d’inviter son pote Hubert Lenoir pour jouer au parfait contrepoids vocal. C’est doux et beau comme on aime.

Et c’est d’ailleurs une autre comparse québecoise qu’on retrouve derrière la caméra. Noémie D. Leclerc orchestrant une parfaite vidéo de bromance où l’on suit les deux garçons dans leur quotidien, entre rire, créations et moments d’intimité. Une vidéo au plus près des deux garçons qui nous embarque avec eux.

On n’en demandait pas plus pour attiser notre curiosité en attendant les prochaines aventures de Robert Robert.

Fredz – Faits d’hiver

Québec toujours, on retrouve un habitué de nos colonnes avec Fredz de retour cette semaine avec Faits d’hiver. Le jeune homme nous avait pas mal charmé avec sa mixtape Personne ne touche le ciel et ce nouveau morceau continue de tracer le sillon d’une musique bien chill, où le rap se frotte à la pop et le ukulélé à des orchestrations un peu plus grandiloquentes.

On aime la façon qu’à le jeune homme de raconter les choses en toute simplicité et sa nouvelle tune nous emmène au plus proche de lui, un jour d’hiver et de neige où il nous raconte ce besoin qu’on ressent tous à certains moments de disparaitre et de se cacher, ne serait-ce que pour une journée. L’envie de regarder le monde tourner sans faire quoi que ce soit pour se ressourcer et sans doute se retrouver un peu.

La vidéo de Justine Prince nous entraine de manière poétique dans cette idée. Entre les cours et un « talent show », le jeune homme de 19 ans nous rappelle que le regard des autres et la compétition ne sont pas les choses le plus importantes mais qu’être dans le vrai ce n’est pas d’être formidable mais en accord avec soi même. Un message simple et touchant car universel et qui ouvre la porte à un premier album attendu pour l’été.

Ariane Moffatt – Beauté

Restons un peu encore chez nos cousins du Canada et allons retrouver Ariane Moffatt qui dévoilait cette semaine son nouveau morceau Beauté tout en annonçant l’arrivée d’Incarnat, son nouvel album prévu pour le 26 mars.

Dans cette douceur au piano, Arian Moffatt nous parle de la beauté, celle de la création. Ce nouveau titre est une lettre d’amour, une ode à la création et à ceux qui ne vivent que pour ça, cet instant où l’on frole du doigt le sublime. Beauté nous raconte cette quête sans fin, ce besoin obsédant qui pousse les artistes à la création. Un morceau d’autant plus important que le monde de la culture tourne actuellement au ralenti un peu partout dans le monde.

Cette idée et cet hommage transpirent aussi de la vidéo d’Amélie Hardy. S’ouvrant et se terminant sur des paroles-confidences d’Ariane Moffatt, le clip sublimé dans un noir et blanc nous entraine au plus près de toutes les formes d’art que ce soit la danse, la musique, le cinéma ou encore la peinture. Une manière de montrer que l’art est une chose universelle qui fait vivre aussi bien ceux qui le créent que ceux qui le reçoivent.

Un message important à répéter encore et encore.

Johnny Mafia – I’m Sentimental

Sur La Face B, on est jamais contre une bonne dose de rock garage. Surtout on ne boude pas notre plaisir lorsqu’il s’agit de célébrer le retour de Johhny Mafia. Le quatuor tout droit venu de l’Yonne est de retour cette semaine avec I’m Sentimental, un titre absolument parfait pour casser les nuques en manque de concert.

Ambiance lourde, refrain entêtant, grosses guitare qui fracassent, ce nouveau morceau est un apéritif parfait pour patienter jusqu’à la sortie de Sentimental, leur nouvel album attendu pour le mois de mai chez Howlin’ Banana Records.

Comme si ce n’était pas suffisant, Johnny Mafia a eu la bonne idée d’aller chercher la sale affaire pour réaliser le clip psycho-taré de I’m Sentimental. Et on retrouve tout ce qu’on aime chez le groupe de réalisateurs, à savoir leur talent pour transformer un univers sonore en pépite visuelle.

Ainsi cette vidéo nous ramène au bon vieux temps des 90’s, format 4/3, grain VHS un peu dégueux et références cinéphiliques du samedi soir entre Carrie, Karaté Kid et les films de John Hughes.

Au programme, des histoires de fantôme, de cannibalisme et de concert qui termine bien mal qui nous entraine et permet de mettre en avant le jeu d’acteur absolument parfait des Johnny Mafia. Ça se déguste avec un bon pop corn et un casque sur les oreilles. Sensations garanties.

chien noir – Histoire vraie

En interview, UssaR nous avait raconté un jour qu’il était impossible de se planquer derrière un piano voix. On est assez d’accord avec lui et le nouveau morceau de chien noir le prouve totalement.

Créé au cours du premier confinement, Histoire vraie joue de cette relation particulière entre un artiste et son instrument, l’un nourrissant l’autre et inversement. En choisissant de nous présenter le morceau sous cette forme, chien noir laisse la place aux émotions directes et à la force brute de son texte. La sensation d’enfermement vécu lors de la création se fracasse derrière cette envie de liberté, ce besoin de retrouver le réel pour se confronter au monde et se créer des histoires réelles et tangibles.

Visuellement, l’artiste, sous la caméra Kathia Saul laisse une nouvelle fois une place importante aux couleurs. Après le bleu de sa précédente production, c’est le rose et l’orange, plus chaleureux et humain, d’une cours d’école qui nous entourent. Cela permet de créer un vrai contraste avec le noir du piano et de la tenue de chien noir. Un instant de beauté qui en appelle d’autres puisque le premier EP du musicien est prévu pour cette année.

RETRIEVER – Weekend Spiders

Restons un peu encore dans la thématique canine et parton à la découverte de Retriever, la nouvelle signature du label Profil de Face, qui débarque cette semaine avec son tout premier titre Weekend Spiders.

Coup d’essai coup de maitre, le groupe parisien nous offre un premier titre de pop sensuel et attirante, idéal pour augmenter la température dans le froid de l’hiver et vous inviter à danser en attendant tranquillement le retour de l’été.

Mais là où le groupe tape vraiment fort c’est à travers son clip complètement dingo. Réaliser à New York en décembre dernier, la vidéo nous embarque dans un délire bien psyché qui pourrait rapidement devenir la vidéo favorite de la SPA.

On y suit les aventures d’un.e toutou qui par la grâce d’une transformation anthropomorphique délirante se transforme en jeune femme mystérieuse et attirante. Elle croise la route de ses anciens propriétaires et les attire dans son piège de séduction afin de se venger de leur indélicatesse.

Un clip réalisé comme un vrai court métrage et qui nous rappelle que trop souvent, des personnes abandonnent leur animaux à un sort funeste par manque de considération et d’intelligence.

Définitivement, Retriever est un groupe qui a du chien. La suite ? Un premier EP nommé Carnival Blues et prévu au printemps.

Laura Cahen – La Jetée

Le nouveau clip de Laura Cahen est magistral. La réalisatrice Kahina Le Querrec nous jette dans une atmosphère tantôt sensible, tantôt poétique et énigmatique. A l’instar du titre La Jetée, les plans et tableaux se succèdent nous prenant par le col pour nous emmener à travers divers univers.

De prime abord, dans un décor monochrome et au pied d’un falaise, nous faisons la rencontre de femmes vêtues de noir, rappelant les sorcières du Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma. Ces dernières enterrent une pierre précieuse et colorée, au sein de laquelle on peut les apercevoir danser.

D’autres scènes parfois au ralenti ou accentuées par un zoom, renforce toute la beauté des parties instrumentales et orchestrales du morceau. Ce qui frappe tant au travers du clip que de la chanson est sa sensibilité, sa sensualité. Au point, qu’on pourrait presque sentir les vagues contre son corps, “jusqu’à s’en noyer” et “ce vent qui nous pousse vers la jetée.”

Francis Lung – bad hair day

C’est enfin le retour de Francis Lung, artiste touchant et électrisant, qui manie avec perfection le paradoxe d’une musique entrainante mais qui tend toujours à venir titiller nos émotions les plus difficiles.
Il fait son retour avec bad hair day, un morceau en hommage aux journées gueule de bois et aux rendez vous manqués par une tendance cyclique à revenir un peu trop souvent vers l’alcool.
On retrouve l’artiste incarnant plusieurs personnages dans un morceau très enjoué et qui musicalement comme à l’image décrit plusieurs moods.
A la guitare, à la batterie, cheveux détachés, couettes sur le côté, ce sont toutes les personnalités de l’artiste qui s’affichent devant nous avec pour autant toujours le même état d’esprit « I am a cloud in the sun’s light / Whatever I do, whatever I say.” , car oui, il en vient un point ou l’alcool désinhibe non plus seulement nos paroles mais aussi notre quotidien, jusqu’à ce que la gueule de bois deviennent un état permanent et confortable.
Francis Lung met en image et en musique cette partie de sa vie où l’alcool rythmait son quotidien d’artiste mais ruinait peu à peu sa santé et son moral, comme il le dit si bien lui même « it’s no fun to be constantly recovering. ».

Slowthai – adhd

Slowthai est devenu un maitre dans l’art du vidéoclip, ce n’est autre que la sixième vidéo que nous offre l’artiste pour nous présenter son album.
C’est cette fois-ci avec le morceau de clôture adhd que slowthai nous livre une performance solitaire et tourmentée, à l’image de la thématique du morceau et de sa propre personne.
On le retrouve sur un rooftop d’un building en pleine nuit, la première impression est celle de retrouver l’univers sombre de Gotham City, mais il n’en est rien, il ne s’agit pas d’un super héros ici, juste d’un humain en chair et larmes, qui se confronte à son vécu et à ses émotions.
Pensif, l’artiste fait les 100 pas, fume une cigarette, se prend la tête entre les mains et réfléchit sans interruption sur sa condition et le traitement qui est donné à sa personnalité et plus généralement aux personnes atteintes du trouble du déficit de l’attention.
Entier plus que jamais, on reste sur une image difficile de l’artiste assis, et le visage de quelqu’un qui souffre.
Un morceau et un clip qui prennent aux tripes et qui nécessitent d’être vus et entendus.

Thomas Enhco, Vassilena Serafimova – Avalanche

Avalanche, c’est le troisième morceau que Thomas Enhco et Vassilena Serafimova nous livrent avant la sortie de leur projet commun Bach Mirror.
A l’image de l’album, ce morceau est inspiré de l’oeuvre de Jean-Sébastien Bach et réinvente le travail déjà si majestueux du compositeur.
Ici l’osmose des deux artistes rayonne, l’un au piano l’autre au marimba, et nous emporte dans un torrent d’émotions, qu’on nommera plus logiquement, une avalanche.
Dans le clip que nous offre le duo aujourd’hui on retrouve la thématique du miroir, celui qui nous permet de plonger dans l’immensité artistique de Bach tout en contemplant le reflet novateur et rafraîchissant qu’apportent les notes aigües du piano de Thomas Enhco et la rondeur si agréable à l’oreille du marimba de Vassilena Serafimova.
On accompagne les deux artistes dans une course sans but dans des paysages magnifiques portés par le vent, par le temps, et par la musique. Comme deux enfants qui jouent, ils s’égarent et s’émerveillent des reflets, des nuages, du ciel et du lointain.
Nous les retrouvons ensemble sur cette magnifique plage parsemée de flaques où les reflets sont nombreux, et d’un commun accord ils dirigent leur regard vers nous, vivifiés par la lumière exquise qui rebondit allègrement sur ce miroir, pièce maitresse de leur travail…

Dude Low – Post Party Blue

Si certains d’entre nous ont vu la situation actuelle les paralyser quelque peu, ce n’est pas le cas de Due Low. Et on peut dire que le garçon « charbonne » sévèrement. surtout il s’offre un changement de couleur et troque le rouge de My Days In Cosmos pour le bleu de Post Party Blue, premier titre d’un nouvel album à venir.

Bleu mélancolique, ce nouveau morceau nous raconte des histoires de lendemain de cuite, entre promenade solitaire dans un matin embrumé et rencontre impromptue qui font basculer les choses. Le garçon a toujours cette classe pour créer des ambiances à forte teneur cinématographique à la fois étrange et accueillantes s’offrant ici un morceau plus organique et sensuel que sur son premier effort alors que sa voix alterne entre le crooner DIY et une certaine colère.

La vidéo d’Anne Gryczka nous emmène dans un chemin solitaire où l’on suit Dude Low au milieux des immeubles qui nous semblent familier puisqu’ils étaient déjà au centre de son précédent clip, Purezza. La vidéo alterne entre instants musicaux en noir et blanc et explorations colorées au soleil levant. On tient au passage à saluer Dude Low pour son goût sur en matière de lunettes de soleil.

Saint DX & Ménage à trois – Can’t Get You

Pas de youtube . Pas de problèmes ! On se doutait un peu que le dernier clip de Saint DX et Ménage à trois ne ferait pas long feu sur la plateforme de vidéos, alors on a décidé de vous offrir le lien vidéo juste la pour que vous puissez vous faire une idée malgré tout.

Il faut dire qu’avec Hannah Rosselin ils ont mis le paquet pour faire prendre vie à la sensualité brûlante du musicien français. Comme toujours, il nous charme avec ce groove lancinant, cette voix chaleureuse et cette façon rien qu’à lui de parler d’amour.

Mais bien sûr, ce qui nous intéresse ici c’est cette sublime vidéo qui accompagne le titre et qui nous rappelle une chose toute simple : l’amour est ce qu’il y a de plus important. Dans un clip très c(r)u(l) [on vous laissera seul juge du terme à employer], le musicien et la réalisatrice nous offre une offre une ode à l’amour : solitaire, collectif, jeune, vieux, hétéro, homo … Loin des fantasmes, le clip est une merveille inclusive et humaine qui nous touche par sa sincérité et sa douceur. Bref, on ne peut que vous conseiller de cliquer et de le découvrir vous même.

https://vimeo.com/508519675/recommended?fbclid=IwAR3iIUPdLVshGO-0WZZRoxRktn8Riq-_-8umiHyEfzhdpZITHYjLOSZdPOo

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november ultra – miel

Du rose, de la douceur, de la tendresse et puis du jaune, du miel, des fleurs et de l’amour toujours. Après soft&tender, l’inégalable November Ultra est de retour avec miel accompagné de ces jolies images signées Zite & Léo (Isaac Delusion, Voyou).

Miel conte la difficulté de faire perdurer une relation instable, sans futur et qu’il vaut mieux laisser s’éteindre. Un clip tourné au Super 8, qui met en scène cette abeille différente mais attachante et une amitié naissante entre elle et November Ultra.

Une amitié qui panse un cœur abîmé et ravive une once d’espoir perdue. Une esthétique reconnaissable entre mille, des couleurs pastels, du fictif pour contrer l’amertume de la réalité et des péripéties sentimentales. Et tout ça fait chaud au cœur, surtout en ce moment.

Soleil Bleu – Le Navire

Cette semaine, Soleil Bleu sortait son tout premier EP : Félins pour l’autre. Soleil Bleu c’est ce duo qui évoque la nuit, ses secrets, le clair obscur, le bleu et ses nuances mais surtout terriblement énigmatique, empreint d’un magnétisme qui ne nous laisse guère indifférents.

Après l’envoûtant et merveilleux Alma Page, les voilà de retour avec ce nouveau single intitulé Le Navire et mis en images par Théo Frémont. Ici, le morceau dresse une nouvelle poésie, une nouvelle histoire toujours habillée de cette chaleur si apaisante. On y voit Lou Lesage, en bord de mer, visage couvert d’un tulle qui flotte dans le vent, crépuscule du soir à l’horizon et puis Arthur Jacquin, errant dans les profondeurs de la nuit, non très loin de sa moitié adorée.

Soleil Bleu présente une nouvelle fois un morceau aux harmonies qui enchantent, une pop sensuelle, tendre et délicate, qui séduit et lève le mystère sur la nuit et l’amour. Coup de cœur absolu donc.