La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Bienvenue dans notre seconde partie de la soixante quinzième édition des clips de la semaine.
La Belle Vie – Nuit Chaude
Un an. Un an qu’on alterne ennui, espoir de retrouvailles et solitude dans une boucle qui se répète et qui semble sans fin. On essaie alors de trouver des moyens de s’évader, de retrouver des sensations et des souvenirs qui semblent de plus en plus nous échapper.
La Belle Vie a décidé de nous rappeler tout ça en image et nous offre cette semaine une vidéo pour Nuit Chaude issu de leur premier EP Bluettes.
Comme toujours, la musique du groupe stéphanois est mue par un optimisme forcené, un sens du rythme effréné et une tendresse qui nous réchauffe le cœur à chaque fois qu’on presse le bouton play.
Avec ce clip, La Belle Vie est bien décidée à ramener à la surface les sensations des nuits ensembles, des fêtes, des concerts, de la sueur, des corps qui vivent ensemble … Une petite pastille presque irréelle qui fait un bien fou et qui nous rappelle qu’un jour où l’autre ce qu’on voit aujourd’hui comme un fantasme redeviendra une réalité.
Vivement que les nuits chaudes reviennent.
Squidji – Insta
Après quelques petits projets qui lui ont permis d’installer son esthétique et surtout de faire connaître son nom, Squidji vient montrer toute son envie de passer encore un step avec ce nouveau titre, Insta.
Produit par Ikaz, Ponko et Prinzly et réalisé par Léo Joubert, ce nouvel extrait à pour ambition d’annoncer un format plus long et encore plus travaillé que les précédents. Plongé dans le noir dans une vaste maison, le rappeur est seul mais pourtant son esprit est obnubilée par une femme qu’il passe son temps à épier sur les réseaux sociaux et avec qui il aimerait partagé quelques moments de vies.
Mais pour que cela se réalise, il va falloir être fin tacticien et à travers le morceau, le jeune artiste va nous expliquer quelle sera sa tactique pour rentrer en compte avec celle qui l’obsède.
A l’ère des réseaux sociaux Squidji livre ici les bons et les mauvais côtés de l’amour sur ces plateformes. Entre la facilité d’accès et l’anxiété que cela apporte, ces nouveaux moyens de communications jouent un rôle central dans les relations du 21ème siècle et l’artiste semble l’avoir bien compris.
Iñigo Montoya – Train Fou
Après nous avoir offert dans inigmaxi01 deux plages électroniques comme des courts métrages musicaux, le duo Iñigo Montoya repart sur ses premiers amours entre pop et new wave avec inigmaxi02. Train Fou est un morceau plus resserré et énergique qui remet le texte au centre du jeu.
Comme toujours, la poésie est une porte ouverte à toutes les interprétations et chacun se fera une idée de la signification de ce nouveau morceau, entre métaphore sur le confinement, bête voyage en train où cheminement vers l’au delà, toutes les pensées sont acceptées.
Le groupe laisse une nouvelle fois la part visuelle de son œuvre à ZEUGL qui nous offre un clip au format téléphonique comme une succession de story instagram qu’ils saupoudrent de smileys divers et variés, mais toujours en relation avec ce qui se passe dans la vidéo.
On a eu le plaisir de discuter avec Iñigo Montoya de leur série de maxi et de leur futur album. On leur a aussi fait prendre la pause. C’est à découvrir bientôt sur La Face B.
DTF – Dans Ma Fonce
Le duo, proche de PNL, revient plus déterminé que jamais avec déjà un second clip où ils ont même le rôle de co-réalisateur avec Driss Lumbroso.
Comme toujours avec eux, leur musique fait voyager l’esprit par une instrumentale minimaliste rythmée par des éléments très estivaux mais aussi planant. Une légèreté qui se retrouve également dans le visuel avec de la fumée, des plans de caméra assez lent et également des lieux où la sérénité règne.
Le printemps pointe à peine le bout de son nez que le duo ramène déjà l’ambiance détendue de l’été. Cocktail, piscine et chill sont au programme de ce clip. Mais en plus de ces éléments, c’est via un moyen un peu moins licite qu’ils nous invitent à voyager avec eux. Un voyage musical également bien aidé par les mélodies vaporeuses dont ils ont le secret.
Léger, mélodique et ensoleillé, ce titre est une bouffée d’air frais même si l’envie de voyager ne fera que de se démultiplier après le visionnage du clip.
Bandit Voyage – Amour sur le beat ft. Lee « Scratch » Perry
Allez, il faut bien l’avouer, on tous besoin de fantaisie en ce moment. Si c’est aussi le cas pour vous, voici 4 minutes absolument folles qui devraient vous faire beaucoup de bien.
Bandit Voyage nous offre de l’amour, mais pas n’importe lequel, de l’amour sur le beat. Un morceau un peu fou, clairement drôle, porté par une ligne de basse complètement folle, un solo de saxophone, un débit délirant et même un featuring avec Lee « Scratch » Perry.
Amour sur le beat nous raconte la simplicité de la vie, débitant de manière aléatoire tout un tas de petites vérités sur l’existence. Prise de viagra, visite chez mamie et préparation de sa déclaration d’impôts, tout y passe dans ce morceau absolument imparable.
Et pour ne rien gâcher, le duo nous embarque avec lui dans un road trip sous acide à la recherche du père de l’enfant caché d’Anissa.
C’est bourré de non sens, de folie douce et ça en devient complètement addictif et communicatif. Le genre de choses dont on a vraiment besoin en ce moment.
Amour sur le disque Part 1 est prévu pour le 18 juin chez Entreprise.
Jazzy Bazz, Esso Luxueux, Edge – Non-Stop
Le trio le plus en vogue de Paris réouvre les portes de leur Private Club avec ce nouveau visuel réalisé par Walone Stuff et la fête promet de ne jamais s’arrêter avec Non-Stop.
Couleurs néons, visuels rempli de grain, les trois artistes ancrent encore un peu plus les extraits de leur projet à venir dans une esthétique nocturne distinguée. En même temps, les trois rimeurs hors pairs sont des gros clients et leur phrasé ne fait que sublimer cette ambiance qui semble leur coller à la peau.
Durag bien visé sur la tête et veste à frange comme les popstars des années 50, Edge entame le morceau avec toute son énergie et sa fougue. Sans prévenir et pleins de sérénité, EssoLuxueux vient trancher avec plénitude cette fougue pour amener sur un plateau d’argent Jazzy Bazz qui laisse éclater toute sa panoplie de rimes à la fois pour le style mais aussi parce qu’il a toujours des choses à dire et que son engagement pour les causes qui lui tiennent aux coeurs restent d’actualité.
Entre belles bouteilles, jeu de casino et striptease, les trois copains distillent leurs plus beaux vers montrant qu’ils ont encore beaucoup à offrir à ce rap francophone. Au-delà de la musique, le projet annonce une esthétique intéressante dans laquelle il semble déjà se complaire.
The Go! Team – World Remember Me Now
Certains retour font souvent plus plaisir que d’autres et il faut bien être honnête, voir The Go! Team ramener le soleil dans nos vies a quelque chose de particulièrement excitant !
Deux décennies déjà que le groupe de Brighton nous enchante et 17 ans après, Thunder, Lightning, Strike reste une base solide de notre passion pour la musique qu’on se réécoute de manière très régulière.
Les anglais proposent donc cette semaine World Remeber Me Now, premier extrait de leur nouvel album prévu pour juillet et la recette reste la même : une musique enjouée, lumineuse qui nous donne envie de sauter partout et mettra un sourire sur le visage de tous, même les plus récalcitrants.
Ce nouveau morceau malgré tout parle d’un sujet sérieux : le fait de se sentir invisible dans le monde moderne et finir avalé par la ville moderne. Si le sujet n’est pas nouveau, il prend un sens encore plus important aujourd’hui où nous nous retrouvons de plus en plus éloigner les uns des autres et où la routine peut nous faire disparaitre aux yeux du monde.
La vidéo de Michael Robinson, bien que lumineuse et portée par une esthétique très DIY, traite de manière très pertinente du sujet puisque l’on suit une jeune femme dans un quotidien qui semble se répéter malgré les jours qui passent et surtout qui se vit seul, puisqu’on ne voit quasiment aucune autre personne tout au long de la vidéo.
Get Up Sequences Part One est prévu pour le 2 juillet chez Memphis Industries.
NTO – Invisible
On reste dans la même thématique, mais on revient de notre côté de la manche avec NTO et son titre Invisible. Comme a son habitude, le producteur marseillais nous offre une musique électronique qui allie et alterne puissance et ambiances atmosphériques.
Si le morceau est dansant, il se pare d’une ambiance plus émotionnelle avec une vraie progression de la dureté vers la douceur. Un cheminement évident quand on apprend que le morceau lui a été inspiré par une idée fixe : celle d’un adolescent qui se sent invisible et qui cherche quelqu’un qui saura voir la personne qu’il est réellement.
C’est dans cette idée que le clip de Jean-Charles Charavin trouve toute la force d’une vidéo hautement cinématographique. Proche des ambiances du film Chronicle, le clip nous plonge dans un réel un peu sordide ( harcèlement, violence, gangs…) pour y ajouter une touche de surnaturel qui va permettre au récit de basculer vers des idées plus métaphoriques.
Ainsi en découvrant son « pouvoir » le personnage principal (parfaitement interprété par Thomas Agouloye) peut petit à petit se libérer et s’autoriser à être enfin lui même, jusqu’à une rencontre décisive et bouleversante qui va changer sa vie pour le meilleur et pour le pire. On ne vous en dit pas plus et on vous laisse visionner le clip.
Frenetik – Lumière
Le bruxellois continue de faire vivre le projet Jeu de Couleurs, avec un nouveau clip soigneusement travaillé par Black Anouar.
Cette fois fini le côté sombre et oppressant qu’il avait pu proposé par le passé, ici Frenetik s’ouvre à la Lumière et aux grands espaces. Au volant d’une Mustang, il roule dans le désert avec l’assurance de Toretto dans Fast & Furious tout en exécutant ses plus belles rimes.
L’ambiance musicale quitte aussi les ténèbres pour des rythmiques bien plus endiablées. Après cette longue route en solitaire, il décide de se stopper en plein désert pour se ravitailler à coup de Jack Daniels au miel et de réflexions. Une fois ces dernières arrivées, le ciel s’assombrit et le tonnerre gronde avant de laisser de nouveau place à un soleil éclatant.
Toujours aussi brut dans son phrasé, le jeune belge s’ouvre à d’autres rythmiques sur ce morceau et une nouvelle fois nous gratifie d’un clip de haute volée.
So La Lune – Freestyle Théia
A l’approche de la sortie de son projet, So La Lune revient au base avec un freestyle tout en simplicité mais également en efficacité mis en image par Orvs.
L’authenticité du jeune artiste transpire dans ce visuel très urbain comme souvent avec lui. Cette fois il a quitté l’obscurité de la nuit pour faire éclater au grand jour sa musique et que sa voix atypique qui fait toute sa singularité résonne le plus possible avant la sortie du projet. Technique et mélodique, le rappeur navigue entre les rues sales et les galeries d’arts, ne laissant pas sa musique être cantonné qu’à un seul public mais bien l’a laissée ouverte à tous.
Un apéritif costaud qui laisse entrevoir un projet trois étoiles pour l’une des belles promesses du rap francophone qui devrait surfer sur la bonne impression qu’avait laissé Tsuki, son précédent projet.
LA CHICA – AGUA
L’EP de LA CHICA, La Loba est une des plus belles choses que la fin 2020 nous aura offert, ce disque empli de spiritualité a su nous émouvoir avec son charisme presque chamanique pour nous emporter à la frontière du monde entre les hommes et les âmes et rendre hommage à son frère disparu.
C’est d’ailleurs tout le propos de cette chanson et de ce clip Agua un chant émancipateur, un « chant rituel » dans lequel La Chica apostrophe l’eau de la rivière pour qu’elle emporte sa peine avec elle.
A l’écoute, les flots se confondent dans les multiples voix samplées qui convergent toutes vers l’aval de la rivière, elles sont un cri du coeur, un cri de douleur, une cicatrice qui ne demande qu’à se refermer et à s’atténuer en s’écoulant avec le temps.
Dans ce clip l’artiste apparait dans la nature avec une image en noir et blanc et s’adonne à des rites spirituels avec une grâce certaine, une vidéo magnifique et sacrément prenante.
Catastrophe – Visages
Depuis septembre dernier, Catastrophe n’a cessé d’user de son esprit créatif pour nous servir des clips tous plus savoureux les uns que les autres. Chaque titre étant un tube absolu, rien ne nous fait alors donc plus plaisir.
Cette semaine, ils ont en images, donné vie au morceau Visages, lequel illustre notre rapport abusif aux réseaux sociaux (mais salvateur en ces temps de pandémie mondiale). On retrouve ainsi Blandine et ses clones dans ce clip home-made, dans cette maison du sud de la France, libérer un trop plein d’énergie accumulé depuis des mois, se saisir de l’espace et des mots.
Et tout cela fait du bien au moral – au leur et au nôtre. Car nous aussi, le temps d’un morceau, on se remémore les instants précieux du monde d’avant où les corps se mêlaient et s’embras(s)aient au fil de la musique. Et nous aussi, ça nous manque atrocement.
Terrenoire – Margot dansait sur moi
Terrenoire c’est ce duo adoré où on y retrouve les frères Théo et Raphaël et leur univers clair-obscur fait de ces mélodies addictives et d’une poésie sincère afin de dresser le joli portrait de la vie mais aussi ses défauts.
Récemment, ils ont par ailleurs dévoilé un clip pour leur morceau Margot dansait sur moi, issu de leur premier album Les Forces Contraires sorti en août dernier.
Un clip mis en images par l’illustre Colin Solal Cardo (Christine and the Queens, Charlie XCX) où l’on observe ces danseurs et danseuses dessiner des mouvements gracieux, où les corps se déchirent de passion et d’un désir fort. Des visuels empreints d’une sensualité et d’un amour puissants, une invitation à libérer les corps et les sentiments que la pudeur s’efforce de taire. Une belle réussite en somme.
Victor Solf – How Did We? (ft. ZéFire)
Il y a quelques jours, Victor Solf sortait How Did We?, second single d’un premier long format enfin confirmé, intitulé Still. There’s Hope et prévu pour le 30 avril prochain.
Un morceau où l’on retrouve en featuring une voix familière : celle du canadien ZéFire que l’on avait déjà pu entendre à quelques reprises avec Her (Queens, Swim).
Dans ce clip réalisé par LISWAYA, on observe cette voiture familière, cabossée, déjà présente dans I Don’t Fit. Cette voiture au milieu de l’océan qui flotte, fonctionne comme cette métaphore du cœur qui bat, cette carapace que l’on se fabrique, qui subit les coups, impossible à briser et qui jamais ne se laissera submerger.
Une fois de plus, l’artiste contrebalance des messages d’espoir et d’optimisme par des images puissantes. Un jeu de contrastes auquel il a véritablement pris goût et qui confirme peu à peu une suite pour le moins prometteuse.
La Femme – Le sang de mon prochain
A deux semaines de la sortie de leur troisième et très attendu album Paradigmes, La Femme a dévoilé Le sang de mon prochain. Ce délicieux et addictif single convie l’irrationnel où la vie et la mort se répondent, où le désir est omniprésent.
Un clip réalisé par Ilan Zerrouki fait de rouge sang, de plaisirs charnels qui ne demandent qu’à être assouvis, de crocs affamés qui cherchent un cœur à dévorer.
Un épisode vampirique faisant d’ailleurs suite aux prémices des ténèbres du morceau Hypsoline (Psycho Tropical Berlin) que l’on consommait déjà sans retenue à l’époque. Toujours dans une continuité délirante avec ces balades nocturnes peu rassurantes et ces hallucinations à foison, Le sang de mon prochain tease ainsi un album que l’on se promet déjà de faire vivre la nuit, le jour, dans l’infini du temps, la vie et la mort.
TERRIER – Rue des Pervenches
Aujourd’hui, énième lumière sur cet artiste en qui nous croyons fort depuis le début : TERRIER. En effet, près de deux mois après la sortie de son bouleversant single L’Hiver, invitation à embrasser cette saison détestée et se blottir contre la chaleur rassurante de l’autre, le vendéen d’origine revient avec force et fougue.
Avec Rue des Pervenches, TERRIER confie une part de sa vie, des souvenirs d’une jeunesse adorée. Il s’est par ailleurs une nouvelle fois entouré de Julien Peultier (L’Hiver, Traversée Punk) pour illustrer ce morceau plein de vie.
Tournée à Nantes mais aussi dans sa ville d’origine qu’est Landeronde, on observe d’un œil attentif ce match de foot mettant au premier plan des ami.es d’enfance sous ce soleil du dimanche, habillé.es de ces sourires et ces regards complices qui ne trompent pas. Un clip qui sent bon les jours heureux et un morceau qu’on ne se lassera pas d’écouter encore et encore.
Paradoxant – Faster
On ne va pas se mentir, quand on a su qu’un membre de BRNS préparait un projet avec Monolithe Noir et un membre de Ropoporose, on s’est dit qu’on tenait quelque chose. Quoi, on n’aurait pas sur dire, mais quelque chose assurément.
On a désormais la réponse avec la sortie de Earworm, premier album de la formation menée donc par Antoine Meersseman que l’on voit apparaître dans ce clip de Faster. Atmosphère lourde et pesante, musique torturée et angoissante, ça file des cauchemars mais c’est ce qu’on était venus chercher.
On retrouve les univers des protagonistes et on n’est pas dépaysés par le propos, mais on tire un nouveau fil qu’on aimerait avoir la chance de découvrir en live le jour où les conditions sanitaires le permettront parce qu’on tient là la promesse d’une intensité presque violente en concert. Bref, on est séduits, et on vous conseille ce très bel album.
Boys Noize & Kelsey Lu – Ride Or Die feat. Chilly Gonzales
Première collaboration entre le producteur allemand Boys Noize et la violoncelliste Kelsey Lu, avec pour invité Chilly Gonzales. On part dès le début avec un pack un or, qui éveille naturellement la curiosité; curiosité à laquelle nous nous sommes pliés avec le sourire.
Et c’est une véritable explosion de couleurs que nous propose la petite équipe. Clip animé par le studio Art Camp à New York, on ne peut qu’être surpris dès les premières secondes et saluer le travail fourni. Bercé par une mélodie tantôt fragile, tantôt puissante, nous suivons ce train filant à toute allure dans ce désert aux milles teintes de rouge. La douce voix de Kelsey Lu nous cajole les oreilles, tandis que les kicks de Boys Noize s’intensifient, et que le clavecin de Chilly Gonzales accompagne le tout avec grâce.
C’est un clip à la fois subtil et intense que nous propose la troupe. Un petit bijou artistique, une beauté visuelle et un son envoûtant: bref, on vous recommande chaudement cette nouvelle pépite.
Folamour – The Journey ft. Zeke Manyika
Avec The Journey, titre éponyme de son prochain album, Folamour éveille les sens. Ce morceau, en collaboration avec le musicien Zeke Manyika, nous emmène au-delà des frontières. Nous suivons une danseuse sur un rythme funky, une danseuse qui ne fait qu’un avec les éléments qui l’entourent.
Un moment de pure liberté, où le corps se confronte à la machine, et s’amuse avec. Un moment de transe, faisant presque penser à un rite, que nous suivons hypnotisés. Un clip qui revient finalement à des plaisirs simples, tels que le mouvement et le délice de saisir l’instant présent. Un moment hors du temps, que le DJ français décide de nous offrir, avec une disco légère.
Son album à venir en juin, est le récit de ses deux dernières années. Deux années de voyage, de rencontres, et de moments marquants aux quatre coins du globe. Une palette d’émotions, qu’on a hâte de découvrir pour voyager à notre tour.