La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Voici la deuxième partie de notre épisode quatre vingt six des clips de la semaine.
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Vladimir Cauchemar feat. Benjamin Epps – Blizzard
On ne vous présente plus Vladimir Cauchemar. Le Dieu déchu de la Musique revient d’entre les morts et est prêt à prendre possession de notre esprit, comme il l’annonce sur ses réseaux.
Le musicien a dévoilé son premier EP Brrr cette semaine dans lequel on retrouve Blizzard, un featuring avec Benjamin Epps, perçu comme l’avenir du rap francophone et dont l’album Fantôme avec chauffeur sortait le 23 avril dernier.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce premier single donne le ton. Une prod angélique, presque biblique et le flow implacable de Benjamin Epps, c’est un combo qui ne laisse personne indifférent.
Le rappeur s’élève et Vladimir Cauchemar veille à assurer l’ascension de ce dernier, se positionnant dans le clip entre un Dieu tout puissant et un ange de la mort. Le duo est prêt à faire des étincelles, à venger un passé, alors écartez-vous de leur chemin, le Blizzard va révéler tous ses secrets.
Oscar Emch – Canette
Quelques mois après la parution du clip Bruh, projet sur lequel Oscar Emch a collaboré avec Bolides, le chanteur nous présente son tout nouveau morceau : Canette.
Avec une esthétique qui lui est propre, Oscar se met en scène dans un décor idyllique et use de sa plume pour révéler son amour à une amie. Canette, c’est l’histoire d’une relation qui prend un virage difficile à négocier, ce fameux virage entre amitié et amour. Qui pourrait mieux décrire une désillusion amoureuse mieux qu’Oscar Emch, que ce soit en chanson ou en images ?
Avec le retour des beaux jours, vient la saison des amours et le chanteur est là, tout près de nous, pour nous aider à relativiser en musique sur les joies des relations humaines.
Les graines du tournesol de Canette s’apprêteraient-elle à faire pousser un nouvel EP, descendant de Portrait Craché ?
Tentative – Je m’ennuie
Tentative, c’est le nouveau nom de la pop new wave française. Le nouveau titre Je m’ennuie vient annoncer l’arrivée d’un album dont l’accouchement est tout proche.
Le groupe au son unique, entre pop, new wave et électro, dévoile cette semaine un clip dans lequel Charlie Perillat, la voix de ce single, se met en scène dans un look gothique et vampirique.
Un clip vertigineux et psychédélique, à l’image du morceau toujours plus dansant et dont le rythme n’est pas seulement entêtant, mais étourdissant.
Charlie, sous ses allures de Morticia Addams, s’ennuie et se lasse du quotidien morne et des nuits sans saveurs.
Je m’ennuie est un titre qui parle à tout le monde et dont le sens est finalement déjoué par une instru qui ne donne qu’une envie : danser et se bousculer à nouveau dans les clubs
JUNGLE – TALK ABOUT IT
On ne sait plus quoi dire des clips et des morceaux de Jungle tellement ils jouent dans un autre domaine que le commun des mortels.
C’est pour Talk About It, deuxième morceau de leur prochain album que la bande de la jungle nous offre une nouvelle capsule vidéo. Toujours avec cette identité marquée par la danse, on retrouve tout le crew qui nous avait fasciné sur Keep Moving.
On arrive avec le charisme fou de cette danseuse qui avait déjà ouvert le bal du clip précédent avant de découvrir ce gymnase dans laquelle les autres artistes n’attendent qu’une chose, nous en mettre plein la vue.
Autant dire que c’est mission réussie tant leur chorégraphie est à couper le souffle, on alterne entre différentes séquences de danse en groupe, puis des zooms et dézooms qui nous dévoilent avec surprise la troupe entière prête à en découdre ! C’est bluffant, magistral, tout ce que vous voudrez, comme on le disait juste avant on ne sait plus quoi dire de ces prestations, il faudrait inventer un mot propre à Jungle. En attendant de trouver, on se remet le clip en boucle encore et encore, juste pour le plaisir !
Lewis OfMan – Siesta Freestyle feat. Alicia Te Quiero
Après nous avoir délivré un clip solaire pour Las Banistas, le Dancy Boy Lewis Ofman revient nous charmer avec un autre clip tourné à Barcelone pour son morceau Siesta Freestyle.
C’est cette fois-ci dans l’intimité d’une chambre qu’on retrouve l’artiste et Alice Te Quiero.
Comme son nom l’indique c’est un morceau idéal pour les moments de sieste. On accompagne donc les deux acolytes dans un moment de douceur où l’un joue à l’aide de son clavier sur le lit, l’autre danse, sourit et fait rejaillir les rayons de soleil qui viennent inonder la pièce.
L’ambiance est paisible, il fait beau, on est si bien.
On retrouve enfin les deux artistes sur la terrasse, le soleil en plein visage, Lewis encore une fois instrument à la main, mais c’est une guitare cette fois-ci. On les quitte sur un plan où tout deux sourient et bordel qu’est ce que ça fait du bien de voir des sourires.
Alors saisissez votre couette, votre meilleur sourire et profitez d’une bonne sieste musicale offerte par Lewis Ofman en personne.
salome – Let It Die (NxxxxxS Remix)
C’est pour le remix de son morceau Let It Die par NxxxxxS que Salome a décidé de nous offrir un nouveau clip. Titre issu de son EP Something But Plausible, c’est une version plus calme que nous offrent les deux artistes. Une ambiance qui colle parfaitement avec le contenu du morceau et ce sentiment de solitude malgré un entourage qu’on pensait présent.
L’artiste cherche à s’affranchir du poids des émotions que lui causent ces situations « It’s too much heavy » et prendre une indépendance émotionnelle bien méritée.
A l’image on l’accompagne ainsi dans un décor montagneux, elle traine un rocher grâce à une corde, ce rocher c’est celui qui l’empêchait jusqu’ici de sortir de ce torrent d’émotions dans lesquelles elle se noyait.
Fini la noyade, du bout de ses bras elle tire ce poids vers un futur bien plus réjouissant en libéré de cette enclave émotionnelle.
En bref c’est un clip magnifique à l’ambiance mystique qui ne nous donne qu’une envie, celle de replonger dans le travail de Salome.
PETER DALLAS – GIRL IN YELLOW
Imaginez la rencontre entre deux individus, loin de toutes contraintes sanitaires, une rencontre rythmée par l’attirance mutuelle, un jeu de séduction qui s’installe. Les sensations liées à l’inconnu, cette perte de contrôle et ce rapport sensuel qui s’installe entre deux corps et deux âmes.
Oui c’est bien possible, on l’a presque oublié mais c’est même le sel de notre vie, la rencontre.
Ça Peter Dallas et l’artiste ËLLE l’ont bien compris, c’est d’ailleurs leur rencontre qui à la source de ce morceau. ËLLE prête sa voix à la musique enivrante de Peter Dallas, une voix sensuelle qui vient donner du corps à cette ambiance à la fois mystérieuse et romantique qui s’émane du morceau.
A l’image on retrouve deux jeunes personnes dans ce qui semble être un tunnel, on ressent le lien qui lie les deux protagonistes avant d’assister à un baiser langoureux plein de lâcher prise et de plaisir.
La lumière jaune qui émane des néons du lieu vient rejaillir sur cette rencontre magnifique qui ne fait que nous donner envie de retrouver notre vie d’avant, de nous rencontrer et pourquoi pas de s’aimer !
Avec les restrictions qui disparaissent bientôt on ne peut donc que vous conseiller d’écouter Peter Dallas en boucle. Qui sait, ça vous mènera peut être à une nouvelle rencontre …
Lesram – Wesh Enfoiré #3
Lesram prend visiblement toujours autant de plaisir à rapper et ce n’est pas ses fidèles auditeurs qui vont s’en plaindre. Discret mais toujours aussi efficace, le rappeur parisien livre le troisième numéro de sa série Wesh Enfoiré avec à la réalisation, Ecran de Fumée.Amateur d’un rap technique voir presque scientifique, il a confié l’instrumentale à Messah pour un boom-bap remis au gout du jour et sublimé par la maitrise de Lesram.
Le clip affirme cette passion pour le rap et sa culture qui suit le Parisien depuis ses plus jeunes années avec un visuel dans le plus pur style du street-clip, une tendance inaugurée avec l’iconique Pour Ceux de la Mafia K’1 Fry il y a maintenant treize ans.
Si le légendaire collectif débitait en bas des blocs du 94, c’est au Pré-Saint-Gervais dans son 93 que Lesram exprime son quotidien avec aisance et style.
« Ici les démons chantonnent / Tu disparais comme Chantôme / Tu t’es absenté, la vie fait de toi un fantôme / »
Toujours aussi authentique, il rime avec ce qu’il côtoie au quotidien, restant proche du bitume qui l’a vue grandi et évolué. Pur produit de son environnement, Lesram le fait mieux que certains simplement alimenté par sa passion et son vécu, pour cela qu’on le laisse conclure : « J’fais c’que j’aime, c’est pas mon but que les gens m’adulent / Bloqués dans ma bulle, la street et ses tentacules »
Slimka Ft Captaine Roshi – Jamaican Mule
Avec Hollywood, son dernier clip en date, Slimka laissait transparaitre une maitrise intéressante des sonorités actuelles en mélangeant aisément mélodies et passage plus kické.
Pour cette connexion avec Captaine Roshi, c’est ce registre qui a été privilégié donnant lieu à une énergie mise en image par le réalisateur Maxime Ellies.
« J’suis avec Captaine, tu sais de qui j’parle, nan, c’est pas Morgan / J’suis avec Roshi, prendre les kichtas, c’est dans le programme »
L’aspect cinématographique installé par les précédents visuels est de nouveau bien présent dans Jamaican Mule, qui s’intègre facilement dans la direction artistique mise en place depuis peu par le rappeur suisse. De l’alchimie, une instrumentale qui tabasse signée Sectra et 2k, deux rappeurs de talents, un clip soigné, tout est rempli pour un rendu qualitatif.
Zuukou Mayzie Ft Freeze Corleone – PéPé Anglais
L’arbalète de Zuukou Mayzie possède une multitude de corde et c’est pas la sortie du projet Segunda Temporada qui viendra affirmer le contraire. Accompagné par de multiples artistes sur ce projet, il navigue sur des sonorités plus lumineuses amenées par The Pirouettes, Timothée Joly ou même en solo comme le prouve sa récente apparition sur la chaine Colors avec le morceau Haku.
Il n’en oublie pas non plus son côté plus sombre qu’il exploite à merveille aux côtés des autres membres du 667 et particulièrement avec Freeze Corleone sur les sonorités drill de PéPé Anglais. Combinant les codes sombres de cette nouvelle tendance musicale à ceux d’anciens polar anglais, le clip filmé au granuleux Kodak 16 millimètre par Metanoia plonge directement dans une esthétique British contrastée.
Vêtu de leur plus beaux trenchs, d’accessoires Burberry et de lunettes Cartier, les deux hommes ne perdent pas le style et encore moins l’agressivité qui les caractérisent sur ce genre d’instrumentales soignées par Flem et ElouanRaptors. Le but ? Retourner la monarchie établie et prendre le pouvoir pour dicter leurs règles. Une entreprise qui semble de plus en plus réalisable au vue de l’ascension fulgurante réalisée par les deux artistes ces dernières années
Laylow – L’étrange histoire de Mr. Anderson, Le Film
Laylow n’a jamais caché son envie de porter son esthétique digitale au-delà de sa musique. Si l’album-concept Trinity et son scénario se rapprochait doucement du cinéma, l’artiste toulousain vient de passer à l’étape supérieure avec un court-métrage représentatif de sa carrière et nommé L’étrange histoire de Mr. Anderson, Le Film.
Mr. Anderson étant son alias, son alter-égo créatif qui, comme l’indique le titre a un rôle prédominant dans cette fiction réalisée par Osman Mercan. Un alter-égo qui l’oblige à se confronter à lui-même pour créer, tempérant le côté tête brulé du toulousain.Le projet est présenté comme une fiction, ce qui se remarque par son esthétique très inspirée par le cinéma de Tim Burton, mais pourtant l’histoire semble bien tirée du parcours réel de l’artiste.
Débutant bien avant son succès récent et traçant toute la route qu’il a pu faire depuis Mercy, son premier projet symbolisé ici par l’achat de la Lamborghini jaune qui est présente sur la cover du disque. C’est avec elle qu’il lance sa carrière, qu’il commence à prendre son envol, à faire des rencontres mais aussi à douter et à se confronter à lui-même. Un trajet long, parfois périlleux mais qui lui aura permit de former une recette musicale singulière qu’il pousse à son paroxysme de projet en projet.
Et l’annonce de l’album L’étrange histoire de Mr. Anderson, devrait à nouveau le prouver. Dévoilé au travers de ce court-métrage, il n’a pour le moment rien laissé transparaitre de plus sur ce projet, laissant le mystère plané. Inspiré par les oeuvres qu’ils ont pu consommé plus jeune (d’Eminem à Fight Club en passant par bien d’autres), Laylow et Osman Mercan ont réussis à les digérer pour livrer leurs oeuvres avec authenticité. Cette fiction laisse une grande part à l’interprétation, laissant la porte ouvert aux théories les plus capillotractées qui seront surement confirmées ou infirmées à la sortie de l’album
Diane Cluster Diane – Louve Tranquille
Après nous avoir, il y a un an de cela, bercé avec ses Doux Billets, Diane nous revient dans une configuration plus complète en s’associant à Marceau, Raphaël et Victor pour constituer Diane Cluster Diane. Si le terme cluster est largement utilisé dans le cadre de la pandémie, il prend ici une connotation beaucoup plus sympathique – en tant que regroupement convivial d’énergies positives et créatives. On retrouve aussi sous cette dénomination de cluster, cette notion de meute qui est aussi l’objet de cette chanson Louve Tranquille.
La ligne musicale s’est étoffée par rapport à son projet solo et s’organise comme dans une fuite en avant. Une intro mélodique au piano se dilue dans les nappes sonores où le rythme en devient l’essence. Le flow de Diane, moins en avant, se mêle à la mélodie tout en conservant ses intonations et sa diction qui nous avaient alors tant touché.
Le clip réalisé par @Dorian.coul prend comme décorum les paysages verdoyants de la Creuse où ce groupe d’amis se ressource et conçoit, loin du tumulte de la ville. Là où l’on échappe à nos peurs – celles que l’on associe dans notre imaginaire aux loups – pour retrouver sérénité et joie au sein d’une meute amicale. Les craintes et les angoisses s’estompent, submergées par des flots de câlins et de bonne humeur.
A noter les très beaux et inventifs masques de loup de Mélissa Familiar & Macha Dufour et la présence d’une vintage citroën AX, le même modèle qui depuis le Cassoulet de Salut C’est Cool squatte de nouveau nos imaginaires.
Clio – Quelqu’un quelque part
Avec Quelqu’un quelque part, Clio met en image une quatrième chanson de son album L’amour hélas. Après avoir partagé dans un huis clos nostalgique son Appartement avec Iggy Pop – mélangeant sa voix douce et aérienne à celle grave et organique du chanteur – Quelqu’un quelque part nous emmène le temps d’une rêverie dans un café posé sur une table près d’une fenêtre. Zone lisière entre intérieur et extérieur, propice à laisser notre imagination naviguer entre réalité et illusion.
Des regards que nous croisons avec les personnes qui entrent et qui sortent – nous imaginons leurs vies. Puis nous nous réinventons, dans des relations avec elles, complices, affectueuses ou amoureuses.
Un clip où le lieu est essentiel. Un lieu de passage comme l’avion d’Inception de Christopher Nolan, ou la salle de restaurant de La passion des femmes de Sébastien Japrisot qui révèle, loin d’altérer la profondeur des sentiments, des rêves fugaces aux couleurs douces.
Quelqu’un quelque part sonne comme les gouttes d’eau d’une pluie d’été qui martèlent la vitre d’un café. Certaines de ces gouttes se rejoignent alors que d’autres restent distantes.
TERRIER – Le Bandit
Cette semaine, TERRIER a dévoilé un clip pour son single Le Bandit. Alors que ce dernier nous avait habitués et fait prendre goût au monochrome, voilà ici des couleurs chaudes, des collages, du DIY, du vintage.
Des images pop réalisées par l’artiste vidéaste Valerian7000 qui a su retranscrire avec brio la dualité émotionnelle de ce morceau. Un morceau qui navigue entre désir refoulé et avoué, amour passionné, charnel, indécision et vérité.
Des contrastes amplifiés par ces visuels aux mille et un félins, chats et tigres, l’un souvent affectueux et l’autre toujours bestial. Une fois de plus, le vendéen aura réussi à nous séduire de sa poésie adulescente à la plume incisive et de ses émotions brutes, le tout englobé par cette esthétique si particulière, à la fois urgente et rassurante. Énième bravo.
BRNS – Suffer
Le groupe belge qui nous fascine depuis ses débuts avait déjà sorti il y a plusieurs semaines Familiar, premier titre d’un possible quatrième album accompagné aujourd’hui de leur nouveau et addictif single Suffer.
À l’occasion de cette dernière sortie, BRNS nous a fait l’honneur d’inviter dans son clip l’inégalable David Numwami. Derrière ces images réalisées par Alice Khol se joue le scénario d’un triangle amoureux que la jalousie viendra bousculer sans modération. L’utilisation des pouvoirs vaudous est également de mise, donnant ainsi tout son sens au titre de ce morceau.
Musicalement, le groupe nous transporte vers des sonorités électroniques pour le moins inhabituelles et qui manifestent un désir ardent d’emprunter de nouveaux chemins concernant la suite. Et nous, on aime vraiment beaucoup.
Martin Luminet – Magnifique
Le 4 juin 2021 fait partie de ces dates à marquer d’une pierre blanche. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est ce jour-ci que Martin Luminet a sorti son tout premier et très attendu EP intitulé MONSTRE (majuscules, caractères gras).
Un monstre qu’il délivre au monde, libère de sa cage, contenu en lui beaucoup trop longtemps. L’artiste a également profité de ce grand jour pour sortir le clip de son morceau Magnifique qui appuie là où ça fait mal. Un morceau où sa poésie de l’intime fait écho à la nôtre, où il délivre un trop plein émotionnel, énumère et accepte ses failles/forces, où il utilise le je pour atteindre l’universel.
Un clip réalisé par ses soins avec l’idée malicieuse d’y ajouter les sous-titres de nos pensées, de quoi savourer davantage ce single dont on ne peut plus se passer depuis sa sortie. Et pour le live, la vie, la vraie, retrouvailles le 16 juin à La Boule Noire. Vite.
MNNQNS – All I Need Is You Tonight
Le château de Bonnemare (Normandie) avec ses chambres du XVIIe siècle et ses couloirs, 24 heures montre en main, 4 mecs de Rouen et le réalisateur (de tous les clips de MNNQNS) Florent W. Dubois.
Voici tous les ingrédients nécessaires qui ont permis de réaliser le sublime clip de MNNQNS pour leur titre inédit All I Need Is You Tonight, une déclaration d’amour à la jangle pop des années 80. Ce morceau sera à retrouver sur leur EP Deviant By Ego, l’anagramme de leur premier opus et excellent opus Body Negative, qui sera disponible dès le 2 juillet prochain.
On pourra y écouter deux singles puissants et mélodiques comme All I Need Is You Tonight et Overseas, un duo diabolique avec leurs partenaires de tournée The Psychotic Monks et une plage contemplative réalisée avec leurs colocataires de studio, les sorciers Rouennais de Bungalow Depression. La BO de l’été s’annonce explosive grâce à MNNQNS et en attendant, on se délecte de All I Need Is You Tonight.