Les clips de la semaine #88 – Partie 2

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Voici la deuxième partie de notre épisode quatre vingt huit des clips de la semaine.

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Hubert Lenoir – SECRET

Lorsqu’on tombe amoureux d’un artiste et d’un album, l’impatience se mélange souvent à la crainte quand la suite s’annonce. Lorsqu’on a vu Hubert Lenoir annoncer son retour, se mélange de sentiments s’est distillé en nous.

Seulement, connaissant un peu le québecois, on savait très bien qu’il reviendrait avec tout, sauf ce qu’on attendait de lui. Et SECRET c’est tout simplement ça : l’attendu inattendu, une surprise dans la continuité. Un groove de malade, un chant plus calme et beaucoup plus sensuel et une écriture plus obsédante et hypnotique que jamais.

Ce bon Hubert a contré tout ce qu’on espérait pour nous offrir ce dont on avait réellement envie : un morceau moite et dansant, organique et affirmé, qui annonce l’arrivée de son second album : Musique Directe.

Pour l’image, c’est une nouvelle fois sur Noémie D.Leclerc qu’il faut compter. Dans cette vidéo un brin étrange, Hubert Lenoir se transforme en moufette et utilise la musique pour pouvoir séduire le quaterback héros du lycée. Une histoire de confiance en soi et de rédemption qui utilise la métaphore pour traiter des complexes, des sentiments qui sont tus et de la vie.

Condoléance à tout ceux qui sont comme moi nous dit Hubert Lenoir. C’est un peu faux, puisque les sensibles finissent toujours par prendre le pouvoir à un moment ou un autre. En tout cas, on est assez ravi que l’artiste aie partagé son secret avec nous.

Rendez vous à l’automne pour la suite.

Choses Sauvages – Dimensions

On reste chez nos cousins du Canada pour un autre retour qu’on attend de pied ferme, on parle bien sûr de Choses Sauvages. Fin 2020, le groupe avait ouvert la voie de son retour avec l’excellent titre l’or et l’argent, cette fois-ci, ils nous entrainent dans différentes Dimensions.

Le morceau joue sur des couches d’ambiances, porté par des percussions omniprésentes sur lesquelles s’envolent des synthés aux sonorités asiatiques et des guitares discrètes mais bien présente pour bien mettre en avant la voix et les chœurs dans cette longue montée de presque 6 minutes qui nous met en tension autant qu’elle nous donne envie de danser.

Un crescendo musical hypnotique dans lequel le groupe s’interroge sur les vérités et les mensonges, le besoin de garder l’esprit ouvert même si les doutes et les mensonges s’instillent parfois dans nos esprits. Des pistes de réflexions bien de notre époque à l’heure des fakes news et des théories du complot qui pullulent un peu partout.

Le clip de Marc-Antoine Barbier nous entraine à la suite du groupe dans une sorte de danse chamanique. On suit Choses Sauvages dans plusieurs lieux, lançant des pas de danse comme des incantations pour appeler des images animées qui apparaissent ici et là.

Un clip aussi ouvert que mystérieux pour Dimensions, premier extrait de Choses Sauvages II, le nouvel album du groupe prévu pour l’automne.

LE NOISEUR – Week-end à Rome 2.0

Le Noiseur est un grand sentimental. C’est aussi un artiste qui utilise avec bonheur l’humour et une petite pointe d’ironie pour appuyer ses propos. En passant le tout au shaker musical, on obtient Week-end à Rome 2.0.

Vous vous attendiez à une reprise d’Etienne Daho ? Perdu ! Ici, c’est l’amour moderne qu’ausculte Le Noiseur. Celui qui se vit à travers les écrans et qui devient un peu terne quand l’existence n’est plus capable de se passer d’un filtre instragram pour être enjolivée.

Sur des notes synthétiques et enlevées, il balance dans son spoken-word remplit de spleen ce constat un peu triste d’un amour à l’heure d’internet où l’extrême connectivité finit par transformer les gens qui nous accompagne en inconnus.

Cette idée est parfaitement mise en images par Aurélien Ferré qui s’occupe de toute la partie visuelle du Noiseur. On suit donc notre chanteur habillé de ses plus belles chemises, dans un week-end amoureux à Rome avec … son portable. C’est lui son seul compagnon visible, qu’il dégaine à l’envie et qui l’accompagne partout.

Comme toujours l’artiste n’a pas son pareil pour mettre en chansons les petits travers du quotidiens. Un talent d’observateur qu’on a hâte de voir vivre en live, notamment au MaMa Festival cet automne.

Victor Solf – Utopia

Si vous n’avez pas encore pris le temps d’écouter le premier album de Victor Solf, nous vous recommandons chaudement de le faire avant de lire ces lignes. C’est fait ? Excellent ! On peut désormais commencer à parler de la plage qui se trouve être notre coup de coeur sur cet opus et dont le clip nous rend d’autant plus fan. Utopia, puisqu’il s’agit de ce morceau, sonne comme un hymne, une fuite en avant vers l’inatteignable incarnée par une montée qui n’en finit plus de nous agripper et de nous emmener dans sa folie. La sympathie que nous avons pour Victor Solf ne date pas d’hier mais le plaisir est infini de le voir tourner et danser tout sourire, même sur le toit de sa Mercedes complètement déchiquetée. On apprécie d’ailleurs particulièrement le travail et le jeu fait avec les cadrages, qui s’ouvrent et se ferment au cours du clip et qui contribuent à l’atmosphère un peu folle du morceau.

Julien Doré – Waf ft. Simon & Jean-Marc

Les clips passent et ne se ressemblent pas pour Julien Doré. Enfin, ils se ressemblent dans la mesure où ils sont tous aussi fous les uns que les autres. Ici, on passe dans un monde très canin en compagnie de Simone et Jean-Marc, les deux chiens du chanteurs dont les aboiements ont été samplés dans le morceau, ainsi que nombre d’autres acteurs à quatre pattes et au poil plus ou moins court. Évidemment, la réalisation est comme à l’habitude confiée à Brice VDH qui nous régale d’effets spéciaux improbables pour accompagner l’un des morceaux qui nous a le plus surpris dans cet album aimée. Son groove et ses sonorités urbaines n’étaient pas attendus dans l’univers de Julien Doré mais force est de reconnaître qu’il maîtrise à merveille l’exercice. On vous laisse donc avec un clip qu’on déconseille aux personnes allergiques aux poils de chiens, et on espère avoir bientôt des nouvelles des aventures de Simone et Jean-Marc.

Balthazar – Linger On

Pour accompagner la sortie de leur film live Sand Castle Tapes, les crooners Belges de Balthazar nous proposent le clip de Linger On, dont les images sont essentiellement tirées dudit film. L’occasion de se focaliser sur l’un de nos coups de coeur de cet album, qui représente bien la direction prise par le groupe sur cet opus, sur lequel les synthés et les boîtes à rythme se font beaucoup plus présents. Côté musique, la sensualité rejoint la lascivité et l’envie de prolonger le moment avec un groove irrésistible qui fait secouer la tête et taper du pied en fermant les yeux. Côté image, plans contemplatifs et séquences de jeu se succèdent pour illustrer la simplicité du titre et son efficacité. On se perd entre les effets de noir et blanc, les transitions dans les bois comme on s’enivrerait dans un immense château. Sans surprise, une réussite pour ceux qu’on a hâte de retrouver en concert très très vite.

Order 89 – Vertige

Le groupe Order 89 nous donne le vertige avec leur nouveau clip. C’est Navire Argo qui redonne des couleurs au titre Vertige. L’image est rouge hémoglobine, tachetée de liquides rougeâtres, oranges et jaunes. L’encre semble dessiner des symboles ou griffer le groupe, que l’on aperçoit danser. Des tâches qui pourraient évoquer la brûlure du papier. Comme si l’appel à tout brûler d’O89, avait bien été entendu. Cela donne un aspect violent, rappelant le texte macabre : “Et certains jours me désespèrent. Quand la mort s’achète en espèce. Pour le passeur laisser deux verres. Remplis d’alcool sur mes paupières” Et que les accords de guitares se font aussi tranchant que des coups de griffes. Puis, les séquences s’enchaînent dans un mouvement infernal. Elles tourbillonnent dans un élan coincé entre la vie et “la dernière heure”, nous donnant le tournis. Le vertige. 

Blondino – La Foudre

Blondino nous refait le film à l’envers avec son titre La Foudre. Le titre débute sur une musique vibrante, tremblante comme l’orage annonçant la foudre. Pourtant, ni de jugement dernier, ni de torrent, ni de vent mais la voix douce de Blondino qui s’élève. Avec sa frange, ses cheveux dorés et sa mélancolie légère, la chanteuse a des airs de Françoise Hardy ou de Juliette Armanet. Car il est bien question de “lourde peine”, de “pluie de problèmes” et de “fantômes souvenirs” que l’on cherche à fuir, en faisant le choix de partir. Bien que le texte répète que “c’est pas le mort à fuir”. Alors, le réalisateur Romain Winkler fait de la chanteuse l’héroïne de sa propre vie, de son propre film. Le clip de La foudre se compose de plusieurs séquences de nostalgie, entrecoupées de générique. Comme l’idée de cycles perpétuels.

Atoem – Precious Land

Repérés par les Trans Musicales en 2018, Atoem continue de nous séduire avec leur nouveau clip Precious Land. Dès la première note, on plonge dans une atmosphère hypnotique, voire fantasmagorique, avec un soupçon de mystère laissant notre imagination faire défiler les images. Entre terre et mer, notre esprit navigue au milieu des visions énigmatiques du personnage principal, qui semble troublé par de vagues impressions de déjà-vu. Serait-ce lié au fait que les sculptures sous-marines de la cité engloutie de Baia ressemblent étrangement aux passants de la ville de Naples ?

Cette idée de sculpture se retrouve au sein même de la composition musicale du duo électronique, travaillant la matière sonore et les textures mouvantes. C’est une musique qui se crée en retrait du monde – entre réalité et fiction. Comme si elle nous parvenait d’un endroit caché, au milieu des abysses les plus profondes. En représentant Naples, dans toute son histoire et sa complexité, Atoem fait également un subtil clin d’œil au live de Pink Floyd dans l’amphithéâtre de Pompéi. De quoi se laisser surprendre en attendant leur prochain EP prévu pour le 2 juillet ! 

Darius – Feels Right ft. Duñe

Deuxième single de Darius suite à son album Utopia, sorti en 2017. Après un Equilibrium tout en douceur, le producteur français revient dans une ambiance funky et dansante avec Feels Right, en compagnie de son acolyte de chez Roche Musique, Duñe.

Un son parfait pour l’été qui pourrait tout à fait se retrouver dans toutes les stories de vos potes au bord de la mer.

Au niveau image, le clip, réalisé par Jason Yan Francis met en scène un ado qui voyage à sa façon depuis sa chambre… L’ambiance rétro tripante et le style découpage-collage collent parfaitement aux sonorités du morceau, c’est une réussite !

Timea – Vital

Toujours entouré de la même équipe, on retrouve Roolio à la prod et Léo Panchèvre aux images de ce nouveau morceau de Timea. Cette même équipe qui est présente sur l’EP Moro sorti récemment par la jeune artiste. Extrait de ce court EP, Vital vient donc d’être mis en image. 

Le regard profond et intense, son flegme naturel faisant partie intégrante de son charisme et sa voix ensorcelante, font que l’ambiance de ce clip devient vite envoûtante. Les plans filmés par Léo Panchèvre ne font qu’accentuer cette atmosphère captivante, à l’aide de slow motion par exemple. 
Seule dans ce clip, elle arrive à gérer cet espace qu’elle occupe en solitaire jouant aisément avec la caméra et le rythme de l’instrumentale. Celle-ci colle à merveille avec la voix douce et lancinante de Timea en lui insufflant une dose un peu plus trap noircissant volontairement le morceau. 
En somme, le trio marche et la jeune artiste se montre de plus en plus à l’aise devant la caméra donnant à nouveau un rendu hypnotique. 

https://www.youtube.com/watch?v=aXD7jn2Rzvc

JMK$ Ft 8Ruki – Thriller

Un projet en commun a déjà été teasé, excitant les adeptes de la musique et des flows avant-gardistes de 8Ruki et JMK$. Un duo qui marche tellement bien qu’il est attendu aux moindres morceaux sortis. Ce n’est donc pas Thriller, premier extrait de cette mixtape commune qui plus est produit par Brodinski et 1CHAI qui viendra tempérer cette attente.
L’instrumentale instaure une atmosphère propre aux travaux de Brodinski avec une instrumentale lourde et percutante sur laquelle ils vont laisser s’entrechoquer leurs flows aussi différents que complémentaires. Des caractéristiques qui se retrouvent également dans le visuel, chargé en effet spéciaux, les images vont vite mais percutent la rétine. Des explosions, des dédoublements, une image qui laguent, et bien d’autres effets rythment les 2 minutes 43 de clip. Tous ont été placés avec une précision déroutante montrant le pointillisme des deux artistes. 
Le plaisir qu’ils prennent à partager l’image et le micro se ressent et annonce un projet intéressant.  

Thomas Monica – Calypso

Après nous avoir offert le titre Moly, Thomas Monica poursuit son chemin, ou plutôt son Odyssée avec Calypso. Puisque Calypso est une nymphe de la mer, qui par amour retient Ulysse pendant sept années. Un peu à l’instar du confinement emprisonnant le corps des amants dans des appartements de quelques mètres carrés. Des amants qu’on imagine comme “(des) homme(s) en cage”, enfermés dans “une cellule familiale », “côté à côte comme deux aimants” sur le canapé. Des phrases que le chanteur clame avec rythme et précision sur une musique qui tambourine, roucoule. Il y a quelque chose de léger dans l’instrumentalisation, d’aérien et de joyeux, dansant. On pourrait presque danser le calypso sur Calypso. Justement, le duo Camille Locatelli & Thomas Monica donne des traits ludiques au clip. Le format est carré, comme si nous regardions dans la lunette d’un marin (peut-être Ulysse ?) ou d’un scout, comme ceux que l’on croise dans le film Moonrise Kingdom de Wes Anderson. 

GARGÄNTUA – LA MORT AVEC TOI

Nous attendons avec impatience leur retour depuis leur dernier album Faim du Game,  ils sont sélectionnés aux Inouïs du Printemps de Bourges, le moment idéal pour les deux compères de la pop techno trash de revenir avec un nouveau morceau. D’ordinaire plutôt sombre, ils décident ici de faire péter les couleurs avec un clip à l’animation aussi grossière que fascinante : La Mort Avec Toi.

Comme à son habitude, le duo orléanais propose quelque chose de puissant, qui défile à toute vitesse, sans demander son reste. Une déclaration d’amour, une ode à la violence, une mélodies envahissante sur un BPM en plein sprint; un équilibre parfait qu’a toujours su maîtriser le groupe. Le clip retranscrit parfaitement ce monde à part, cette folie sur laquelle règne Gargäntua en maître.

Le synopsis est simple, un couple de cyclope, heureux et innocent, trace sa route tout en détruisant toute forme de vie sur son passage. Un environnement laid et glauque, qui n’a pas sa place autour de ces deux amants. À tel point que ces derniers décident de s’unir et s’embraser en un kaiju soleil destructeur, dont le seul rôle est de détruire notre planète. Faire disparaître l’ancien en espérant que le nouveau soit meilleur. Le tout sur une hardteck nerveuse, bercée par une voix pop, dont on boit aveuglément les paroles. La plus belle déclaration à faire à l’être aimé.

Petit Prince — Qu’est-ce que l’amour ?

Pour nous accompagner nos derniers jours de ce printemps 2021, Petit Prince revisite un classique tubesque de l’eurodance des années 90, qui remontait alors une interrogation – What is love – dont la portée – Don’t hurt me – était universelle – No more.

La ferveur club de la version originale fait place à une adaptation plus introspective. On y retrouve la patte feutrée de Petit Prince qui sait si bien caresser nos sens ; l’air de rien, tout en douceur.

Tourné en trois plans séquence par Pablo Padovani – ami complice de Petit Prince – le clip prend pour décor le studio 33 REC. A l’image des sentiments que Petit Prince arrive si bien à partager – le paysage bruineux de la campagne Vexin normand se laisse regarder depuis l’intérieur d’une longère ancienne – chaleureux, protecteur mais solitaire. Une douce mélancolie nous traverse et laisse notre esprit se perdre dans ses pensées. Un errement dont seule Joséphine, son chien chinois, est le témoin bienveillant. Qu’est-ce que l’amour – mon chéri ne m’blesse pas – ne me blesse plus jamais.

RICKY HOLLYWOOD – LOVE SHY

Pour le clip de Love Shy, extrait de son dernier et excellent album Le sens du sens, Rickky Hollywood – pourtant précepte de l’art modeste – fait dans une démesure toute mesurée. Agathe Lartigue, qui a réalisé la vidéo, nous embarque vers une monde dystopique dont les images prennent vie au travers de paysages 3D conçus par Guillaume Cottet. C’est dans cette ambiance largement teintée séries d’anticipation que Ricky va tenter de retrouver en voyageant dans le passé un amour qui s’étiole dans le présent.

Les lignes musicales de son électro-pop sensible se mélangent à un conte onirique dans lequel Carol en habit de magicien se fait passeur de temps et où des tubercules virevoltants en orbite terrestre deviennent l’allégorie d’un amour retrouvé.

Une superproduction XXL de sentiments qui nous permet d’aborder l’univers humble, tendre et bienveillant que défend Ricky Hollywood.

Abel Chéret – Space trip

Dans les clips de cette semaine, après Qu’est-ce que l’amour de Petit Prince et Love Shy de Ricky Hollywood, l’amour reste le sujet du morceau Space trip d’Abel Chéret.

Ricky Hollywood n’est d’ailleurs pas éloigné du paysage musical d’Abel Chéret car il a collaboré sur ce titre en tant que réalisateur. Space trip distille une pop simple, souriante, efficace et à la mélodie addictive « –Tu veux la Lune -Je veux Mars – Nous sommes deux âmes perdues – A la conquête de l’espace ».

N.L.C.T.L. (aka Naïma Le Cesne & Thibaut Louvrier), derrière la caméra, nous conte une romance galactique et orgasmique dont la sensualité à fleur de peau n’a d’égal que la joie qui se dégage du jeu des acteurs, Abel Chéret et Margaux Billard, sans parler des regards échangés. Une chanson euphorisante pour débuter l’été sous les meilleurs auspices, n’est-ce pas réjouissant ?

Dov’è Liana – Janvier

C’est avec une nouvelle session du Châtelet sur le toit qu’on découvre avec un plaisir estival le groupe Dov’è Liana et leur titre Janvier.
Au grand air, le grand Paris en ligne de mire, les trois pseudo italiens nous emmènent en terre sicilienne et comptent bien nous faire profiter de l’été qui se profile.

Foulards sur la tête, lunettes de soleil vissées sur le nez, c’est incognito que le trio nous interprète son morceau avec un départ presque acapella avant que le groove sicilien viennent faire bouger nos têtes et nos corps.

Le groupe revêt cette identité secrète et mystérieuse qui fait la part belle à la musique, avec Dov’è Liana ce qui compte c’est le son, ressentir les bonnes ondes et surtout être soi même.

Sur cette session le ciel est gris, les bourrasques de vent font flotter  les foulards de manière continue mais qu’importe le soleil est là, dans l’interprétation, dans ce clavier lumineux, cette prestation animée, bras en l’air et coeurs ouverts .
Presque comme une incantation, le groupe chante pour la capitale, et n’attend qu’une chose, la voir danser !

Parcels – Free

C’est l’heure de la rentrée pour Parcels. Après un premier album sublime et un live publié l’année passée pour nous sauver du confinement, ils présentent enfin un nouveau morceau ! Free, premier single extrait d’un potentiel second album à venir, se présente comme une mutation de l’ADN des Australiens. On y retrouve plein d’ingrédients qu’on connaissait déjà, mais arrangés différemment, un peu comme Bemyself nous avait surpris au moment de la révélation de leur premier album. C’est donc agréable de sentir que le groupe ne repose pas sur ses lauriers et cherche à muer. Côté thématique, on évoque la rupture amoureuse de façon assez explicite et c’est également ce qu’on constate à l’image avec ce couple immergé dans Paris mais clairement malheureux, et qui contraste absolument avec les images d’un bambin qui galope en pleine nature. On remarquera que certains plans font écho à l’interlude Light qui avait déjà été présenté et qui lui même semblait rendre hommage à la vidéo Epilogue de la séparation de Daft Punk… Allez savoir ce que cela nous réserve pour la suite. En tout cas, on est contents d’avoir des nouvelles de nos Australiens préférés !

The Kooks – Naive

Naive, le titre incontournable de The Kooks qui clôture tous leurs concerts, en nouveauté de la semaine vous semble étrange ? Et bien préparez vous au coup de vieux car le premier album du groupe britannique prénommé “Inside In Inside Out” fête son quinzième anniversaire cette année !!! A cette occasion, The Kooks va sortir une réédition le 27 août prochain  nous pourrons trouver également des inédits : des démos, des versions alternatives de leurs hits “Seaside”, “Ooh La”, “She Moves In Her Own Way” et bien sur “Naive”. D’ailleurs en parlant de ce hit, voir même hymne, le groupe vient de nous dévoiler une nouvelles vidéos qui compile des images d’archives qui ont été enregistrées leur du tournage du clip. Une nouvelle façon de redécouvrir ce morceau et qui nous montre que le groupe a bien grandi depuis, et nous rappelle aussi à quel point il nous manque… heureusement le rendez-vous a été donné en mars 2022 à l’Olympia pour célébrer avec eux la sortie de leur premier album !