La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Si La Face B a pris des congés, la musique a continué à faire vivre notre été. On vous a donc sélectionné les clips qui nous ont accompagné entre fin juillet et fin août. Sans plus attendre, notre seconde partie des clips de l’été.

Panic Shack – Pockets
L’Irlande a conquis nos cœurs ces derniers temps que l’on en vient à oublier certains territoires du Royaume-Uni, direction Cardiff, Pays de Galles ! Les girls Panic Shack ont marqué le coup avec leur album éponyme paru en juillet dernier chez Brace Yourself Records. Un album résolument punk à la sauce 2025 et pas girly pour un sou !
Pockets interroge les pantalons. Ô gente masculine, tu ne connais pas ce calvaire du jean sans poche ! Pour peu qu’on ait envie d’être légères sans avoir à se trimballer le sac à mains ou la banane XXL où on fout tout notre bazar – le strict minimum vital devient presque un refrain pour Panic Shack : vape, phone, keys, lipgloss -, c’est foutu. Vous ne l’aviez pas vu venir cette revendication hein ! Pour être parfaitement honnêtes, nous non plus tellement ça s’inscrit dans les habitudes.
La mise en images aurait pu tourner autour d’une session devant le miroir avec le pantalon problématique mais les filles ont préféré nous donner envie de vivre l’expérience du live et bon sang qu’il est bon de vivre un concert aussi festif. Les couleurs sont flashy, les images de Ren Faulkner montre le groupe qui s’entremêle avec des images du public déchaîné lors d’un concert à Bristol. On vous avait promis de l’énergie, en voilà !
Chiendent – La mauvaise poésie
Le groupe Chiendent nous convie à une parade en pâte à modeler. Une créativité au service d’un monde intérieur où la langue s’écoute avec une caresse et sait mordre l’instant présent. Comme une terre de désillusion, La mauvaise poésie , issu de leur EP paru le 31 juillet dernier, s’affirme comme un trait de lumière impétueuse sur le visage sombre d’un romantisme modernisé.
Le clip, sobre mais puissant, projette sur l’écran des images fugitives comme pour livrer, sur un ton à la fois fragile et volontaire, toute la beauté douloureuse de l’imparfait. Évidemment, l’approche nous rappelle un certain Michel Gondry. Chiendent y tisse un univers où l’esthétique flirte avec le dérangement, où la poésie, voire « la mauvaise poésie », devient un lamento exalté avec une sorte d’ hommage à l’erreur. à la mélancolie salvatrice.
Le mieux est de donner la parole aux protagonistes : “Le clip est fait maison. Il a été tourné à Fives, un quartier de Lille, où le EP a été enregistré. L’idée de base était de revisiter le conte de Cendrillon. On s’est laissé guider par le Soulier de Vers pour la réal. Il nous a imposé son rythme. Il était parfois difficile à suivre mais toujours très courtois.”
Au-delà du simple morceau, c’est une véritable expérience artistique que propose le duo : un texte chanté qui résonne comme un soupir, des images qui hantent, une atmosphère qui enveloppe. Tout, dans « La mauvaise poésie », semble se jouer sur le fil de l’équilibre — entre l’absurde et le sublime, entre le doute et l’éclat.
The Last Dinner Party – This Is The Killer Speaking
Nous retrouvons la joyeuse troupe de The Last Dinner Party dans une ambiance fantastique, western et quasi burlesque. Premier extrait de leur prochain album From The Pyre, prévu pour le 17 octobre, This Is The Killer Speaking introduit parfaitement le prochain chapitre du groupe britannique.
A l’image de ce que sera l’album, le morceau et son clip sont portés par l’histoire de plusieurs personnages (ici un mercenaire, un centaure, des cowboys…) il y en a pour tous les imaginaires ! Au cœur des paroles, The Last Dinner Party imagine un ghostage comme un jeu entre un tueur et une créature mystique. Des personnages forts et marquants qui donnent un poids, une valeur aux émotions. Une manière originale et flamboyante pour les musiciennes de partager leurs expériences.
La voix est traînante, sombre et grave. La batterie est sèche, la basse puissante et rythmique. Le clip est digne d’un court-métrage, The Last Dinner Party démontrent dans This Is The Killer Speaking tout leur talent de show-girl, leur charisme magnétique et leur univers visuel et musical riche. Le morceau donne envie de se lever, de sauter et taper du pied, de hurler ses sentiments. A découvrir en attendant avec impatience From the Pyre !
Nova Twins – N.O.V.A
Entrez dans un nouveau monde, celui explosif de Nova Twins ! Les deux rockeuses préparent la sortie de leur troisième album, Parasites & Butterflies, prévue pour le 29 août prochain. Un quatrième et dernier single de promo nous est offert par le groupe, et il est appelé N.O.V.A et est, bien sûr, accompagné d’un clip… électrique !
Bienvenue dans le jukebox Nova Twins : une boite de nuit géante, rock, puissante, terriblement libre et inclusive. Plus que jamais, les deux anglaises assument leur identité, qui elles sont et qui elles veulent être, et elles le crient ! Elles sont prêtes, avec cet album, à poursuivre leur conquête de la scène rock.
Une batterie ultra-impactante et une guitare électrique sombre, grave, presque inquiétante, Nova Twins nous invite dans leur rébellion, déployant leurs voix à l’unisson : What’s the name bitch? / Say our name / All you bitches say / N.O.V.A! Véritable célébration de nos identités, Nova Twins nous encourage à nous assumer, à nous aussi, porter notre voix, scander notre nom, rejoindre N.O.V.A.
Jerskin Fendrix – Beth’s Farm
Avez-vous déjà vu… une vache se transformer en botte de terre ? Maintenant oui ! En visionnant le clip Beth’s Farm de Jerskin Fendrix….
Compositeur et musicien anglais, Fendrix est en pleine promotion de son deuxième album studio à venir, appelé Once Upon a Time in Shropshire qui sortira le 10 octobre prochain.
En six minutes de clip, Jerskin Fendrix nous raconte une histoire fantastique, totalement décalée, mais on se prête au jeu. Sur fond de voix synthétiques et répétitives, Fendrix envoûte l’auditeur de sa voix tantôt suave, tantôt chantante. A travers ses yeux, le musicien nous partage ses souvenirs d’enfance, à cette fameuse ferme, où la vie semble si simple et heureuse : There’s no pain here, there’s no blood here / And your eyes shine like two pearls
Paisible dans les paroles, un peu moins dans les images cependant !
Niveau casting, vous reconnaîtrez Emma Stone aux côtés de Fendrix, les deux artistes ont déjà travaillé ensemble, si l’on peut dire, car il est le musicien derrière la bande son du film Poor Things où Stone tient le rôle principal. Dans le clip de Beth’s Farm, nous suivons la vie solitaire et tranquille de Jerskin Fendrix dans sa ferme, nourrissant ses cochons, moutons, vaches, dans ce qui semble être un petit paradis sur Terre. Un matin, le fermier se réveille et ses animaux ont disparu. A leur place, des mottes de terre semblant respirer à intervalles réguliers… N’hésitant pas une seconde, il lance un appel à l’aide, et c’est là que Emma Stone entre en jeu, rejoignant la ferme tant bien que mal malgré quelques péripéties… Ensemble, ils réalisent une sorte de rite spirituel, assez amusant à regarder ! Puis, les deux protagonistes se séparent sans un mot, et Fendrix retourne à sa vie calme de fermier, le sort ayant été levé.
Le titre et son clip nous rendent nostalgiques, de quoi on ne sait pas trop, et ils nous laissent libre d’interpréter à notre façon le message caché. Peut-être est-ce une métaphore de notre société, ou bien cela peut-il dépeindre une perte de contrôle, dont le sacrifice de soi est nécessaire pour remonter la pente… Libre à vous de vous faire votre propre idée et de vous laisser submerger par la jolie histoire de Beth’s Farm.
Royel Otis – Say Something
Say Something est le deuxième extrait de Hickey, le nouvel album de Royel Otis, paru le 22 août chez OURNESS / Capitol Records. Le titre de l’album, Hickey (comprenez « suçon »), en dit long sur l’esthétique douce-amère, voire adolescente et lucide de ce nouveau projet : « Parce que l’amour mord plus fort que n’importe quelle autre émotion au monde », expliquent-ils. « C’est un album avec plein de chansons différentes, mais elles gravitent toutes dans le même monde que car. C’est toujours un peu sur la même chose : l’amour, je suppose. Le love buzz. »
Que dire de« Say Something ? Après le raz-de-marée moody, le duo australien revient avec une chanson indie-pop à la fois lumineuse et mélancolique, qui nous propulse droit dans les années 80. Porté par une rythmique guitare/batterie évoquant l’intro culte de The Breakfast Club et une production signée Omer Fedi (Lil Nas X, The Kid LAROI), Say Something explore l’épuisement émotionnel, la frustration du ghosting, et ce besoin urgent de réponses.
Royel Maddell y chante avec intensité, quelque part entre désespoir, amour cramé et ultime tentative de reconnexion : « C’est une chanson sur les mots non exprimés », résume Royel Otis. Le refrain — “Can you say something? Say something / I’m trying to work it out before you leave” — agit comme un cri du cœur. Mais ne vous laissez pas duper par l’uptempo accrocheur et l’énergie contagieuse de la chanson ! C’est une pop de la rupture, du trop-plein, sans pathos mais pétillante.
Les paroles, co-écrites avec Billy Walsh (Post Malone, The Weeknd), sont d’une grande justesse : “Got me in my head again / Kinda wanna call you out / Silence always stressed me out.”
Le clip, réalisé par Relta, illustre parfaitement cette ambiance. On y suit Royel Otis dans un voyage urbain en bus à travers la ville. « Relta signe une vidéo introspective pour le duo australien. Le clip suit les deux musiciens dans un trajet pensif en bus, capté à travers des plans fluides et rêveurs. »
Pas d’artifices ici : une mise en scène épurée qui renforce la tension émotionnelle et les paroles de la chanson. Le jeu sobre du duo capte l’essence même de cette pop au bord de la rupture.
Avec Say Something, Royel Otis poursuit son irrésistible ascension sur la scène indie internationale. Après des passages remarqués à Glastonbury, aux Eurockéennes, ou encore à Lollapalooza, ils seront en tournée dès l’automne, avec un concert à ne pas rater à l’Olympia le 1er décembre.
Feu! Chatterton – Mille Vagues
Alors qu’ils ont sillonné les festivals d’été, Feu! Chatterton dévoile un nouveau titre : « Mille Vagues », deuxième extrait de leur prochain album Labyrinthe, à paraître le 12 septembre 2025. Dédiée à Jean-Philippe Allard, leur ami et producteur récemment disparu, cette chanson s’impose comme une élégie pudique et bouleversante sur le deuil.
Écrite pour « un être cher » perdu en plein processus de création, elle est désormais « dédiée à tous les absents, ceux qu’on perd en chemin soudainement ». Arthur Teboul résume tout : « La vie est soudaine, surtout quand elle s’en va. »
Le groupe confie : « Quelques heures après l’avoir vu pour la dernière fois, après lui avoir dit au revoir en silence, nous sommes retournés au studio, où on était en train d’écrire l’album. Nous étions désorientés, évidemment. Tristes. Quand on ne sait pas quoi dire tous les cinq, que la peine est lourde, on fait de la musique ; Clément a commencé à jouer un arpège de guitare, Sébastien l’a suivi, puis les mots sont venus avec leur mélodie. Antoine est entré pour élever les vagues qui venaient de naître pendant que Raphaël inventait leur ressac, leur murmure. ». Puis poursuit « On vous le raconte parce que c’est rare qu’une chanson nous soit donnée si vite, en entier, achevée. En une heure, tout était là : paroles, musique, arrangements. Plus tard, Oan Kim est venu sceller l’adieu d’un sublime solo de saxophone, qu’aurait adoré notre ami. On aime penser que c’est lui qui nous a envoyé cette chanson. Tombée du ciel pendant qu’il y montait. »
Avec ses accords épurés, son texte littéraire, ses vagues sonores et métaphoriques, le tout enveloppé de la voix émue d’Arthur Teboul, Mille Vagues est une traversée poétique du chagrin, un hommage universel aux absents. Musicalement, le morceau navigue entre un spleen orchestral et une chanson française d’aujourd’hui, porté par une retenue bouleversante. Il conjugue les échos d’un passé musical à une fraîcheur actuelle, donnant naissance à une chanson hors du temps, résolument unique. C’est peut être pour cela justement qu’elle touche en plein cœur.
Le clip, coréalisé par Antoine Marie et Clément Doumic, prolonge cette émotion avec finesse. Tourné dans une maison vide, il capte des fragments d’objets, de lumière et de silence, comme autant de souvenirs figés.
On retrouve ce sentiment universel – Comme lorsqu’on ouvre une porte, certain de retrouver un sourire… et qu’on ne trouve que ce silence assourdissant qui resserre le cœur.
Sans mise en scène spectaculaire, chaque plan devient un espace suspendu, où chacun peut projeter sa propre perte. La tonalité douce et les textures analogiques renforcent une beauté fragile tout en élégance.
Avec Mille Vagues, Feu! Chatterton signe son grand retour et annonce un album profondément humain, fidèle à la signature du groupe : poétique, littéraire, sensible, toujours à la frontière du silence et des émotions.
Et ce n’est qu’un prélude : après les festivals, le groupe partira en tournée, avec pour point culminant un concert à Bercy le 11 février 2026, puis au MTelus de Montréal le 4 mars 2026.
Kokoroko – Da Du Dah
Pour illuminer cette rentrée, on vous propose de découvrir les images de Da Du Dah, single extrait du nouvel album de KOKOROKO. Celui-ci est sorti le 11 juillet (si vous n’êtes pas déjà au courant) et s’intitule Tuff Times Never Last (on vous en dit plus très prochainement).
Da Du Dah c’est un peu comme plonger avec douceur dans de vieilles affaires, découvrir une pellicule photo qu’on avait oublié, se rappeler d’où l’on vient. Le clip a été réalisé par Akinola Davies Jr, et résonne à merveille avec l’énergie de ce morceau, et l’esprit du second album de Kokoroko. Sur une mélodie rythmée, pop et funky, on reconnaît l’identité du groupe. Ce titre a le parfum de l’été, d’une lueur douce qui s’étire jusque tard dans l’après-midi.
Des enfants courent, jouent, dans les parcs et au pied de grands immeubles londoniens. On relève les allers-retours, le mouvement qui est au cœur de la proposition, les couleurs saturées. Sous le ciel bleu, le manège les emporte et continue de tourner. On ressent ce sentiment de liberté et d’insouciance.
Mais alors qui sont ces enfants ? Les membres du groupe peut-être, comme pourrait nous suggérer le passage du noir et blanc en début et en fin de clip. Le crayon en main, les voilà déjà en train de composer. Voyage dans le temps, ou retour à l’essentiel ? Quoi qu’il en soit ce morceau et cet album font du bien au cœur et au moral !
Studio Electrophonique – How Can I Love Anyone Else?
“On s’appellera.” Êtes-vous restés coincés dans une histoire d’amour éphémère, passionnelle, évidente, éternelle mais terminée ? Oui, non ? Ça tombe bien, nous aussi. Et comme en musique nous sommes rarement les seuls, on vous invite à écouter et à visionner le dernier clip de Studio Electrophonique, le projet du chanteur et compositeur James Leesley. Ce morceau s’intitule naturellement How Can I Love Anyone Else?
C’est sur un titre pop, une valse dramatique, poétique et sensible, qu’il est temps de lacer ses chaussures. Le tableau est simple : le temps est gris, l’arrière-plan ordinaire (mais pas inintéressant), et le stade de foot désert. On en fera donc le tour jusqu’à ce que notre cœur ne saigne plus. Et puis la course stimule la production de dopamine, une molécule qui nous veut du bien, paraît-il. La boucle est maligne, et on entre dans cette histoire avec simplicité.
Ce qui nous a plu c’est également la présence des sous-titres vêtus de jaune, qui ne quittent jamais l’écran. Un peu comme un générique de film, qui défile devant nos yeux humides. Les mots nous traversent. Voyons, on nous avait pourtant prévenu, les amours d’été ne sont pas faits pour durer … Alors on se laisse porter par cette douce mélodie, et on attend patiemment la “fin” du générique; jusqu’au prochain film.
Fat Dog – Pray To That
Après le largage de WOOF l’année dernière, disque délicieusement barjo, Fat Dog a déployé son parachute de secours avec le morceau Pray To That, preuve que le band a toujours le vent en poupe. Jamais au sol, toujours en lévitation, c’est avec la même formule que les Londoniens procurent adrénaline et sensations fortes. L’été n’était pas prêt, l’été n’a pas été le même avec cette pulsion démente !
Dan Carey et Joe Love se disputent la production studio de Pray To That. Carey est notamment connu pour avoir pris part aux projets de Fontaines DC, Heartworms, Squid, Wet Leg et on en passe… ! Le clip met en scène Joe, meilleur souleveur de foules, dans un rôle de prédicateur complètement à côté de la plaque. Les images font échos à des archives, filmées au caméscope, dans une volonté de flirter avec une vidéo amatrice ou tout simplement de devenir le meilleur des nanars. Pari réussi !
Ainsi, la fête continue. Cette rave psyché si alléchante ne terminera jamais. Longue vie à Fat Dog et… WOOF !
shame – Spartak
Un quatrième album en ligne de mire et on n’arrête plus shame ! Alors que Cutthroat sortira le 5 septembre via Dead Oceans, les cinq musiciens ont lancé Spartak, le 13 août dernier, de quoi contenter notre impatience. Charlie Steen, le chanteur lui-même, a réalisé le clip qui accompagne cette sortie.
Ce titre révèle les sentiments des laissés pour compte, ceux qu’on ne veut pas intégrer à un groupe social, parce qu’ils ne sont “pas assez bien”, “pas assez cool”. Encore une injonction sociétale absurde où la compétition est placée sur le podium. Puis, parfois, les gens veulent bien discuter mais s’il y a des personnes jugées plus intéressantes ailleurs, alors elles s’en vont juste. “You’re no better than me” est l’hymne scandé pour renouer avec son amour propre et s’affranchir de ce diktat. Qu’importe ces codes ineptes et haut les cœurs !shame, on t’aime !
OH NON – Caïman
Le groupe OH NON propose de mettre en images son titre Caïman. Une fable contemporaine s’y déploie, servie par une écriture imprégnée d’ironie douce-amère. L’imaginaire du reptile domestique y devient métaphore d’un danger latent, offrant un contraste savoureux entre le banal et l’absurde. Les paroles, aux accents surréalistes, traduisent un humour noir que vient magnifier une esthétique cohérente et inventive.
Le clip est signé par une créature bicéphale : Rory et Vadim Essaian. Interrogé, ce dernier répond : « Le clip a été réalisé avec Rory, membre du groupe, qui est venu vers moi avec plein d’idées en tête. On a beaucoup échangé pour les traduire visuellement et trouver un fil narratif, tout en gardant une place importante au live, qui est central dans l’identité du groupe. Le plus amusant a été d’imaginer comment donner vie au caïman : c’était notre contrainte principale, trouver des procédés simples et efficaces. »
Leur précédent clip, Les filles des films, constituait déjà une proposition artistique convaincante. Avec Caïman, OH NON confirme son goût pour une esthétique singulière, à la fois gothico-burlesque et insolente, qui ne demande désormais qu’à poursuivre sa belle aventure.
TDH – Tout Tourne
Tommylee Dauphinais Howard, aka TDH, est un artiste émergent dont les racines jamaïcaines et innues du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont profondément façonné son univers créatif. Aujourd’hui, il explore un nouveau territoire musical, fusionnant reggae québécois, folk et indie pour façonner une identité sonore unique. Avec son nouveau titre Tout tourne, filmé dans les rues de Montréal, il nous parle de l’isolement qu’on peut connaître en hiver, mais aussi dans la vie, et à quel point nos idées tournent en rond et deviennent des abysses dont on a du mal à sortir.
Philémon Cimon – Consoler un ami
Disclaimer : je pense que Charles, notre grand chef, veut me voir faire des cauchemars. Il m’a demandé de faire ce clip en sachant très bien que j’ai peur des marionnettes. Première image ? Bon. Revenons à nos affaires.
Avec Consoler un ami, Philémon Cimon revient avec un clip tout en douceur. Consoler un ami est le deuxième extrait de son album à venir Que s’est-il passé de mon enfance, qui sortira le 29 août 2025. C’est un véritable hymne à consoler ceux que l’on aime, mais aussi à se consoler soi-même. Par des jeux, un mot, un geste, Philémon nous offre le réconfort dont on avait besoin. Avec son clip, on a l’impression d’être à la maison. Filmé au milieu du champ préféré de son enfance, il nous envoie cette carte postale pleine de nostalgie, qui nous donne envie de verser une larme de décharge.