LIVE REPORT - Tess parks - la maroquinerie, 15 septembre 2022

La reine du rock psychédélique Tess Parks jouait pour son unique date à Paris le 15 septembre dernier à la Maroquinerie. Un concert qu’on ne voulait pas manquer et qu’on vous raconte !

Ce jeudi 15 septembre, la Maroquinerie n’est pas complète mais bien chargée quand même pour accueillir l’artiste canadienne Tess Parks. La foule, bière à la main , se masse petit à petit devant la scène prête à prendre sa dose de pop psychédélique. Pour chauffer l’ambiance, c’est Vera Daisies qui se lance en première partie. La chanteuse, qui fait également partie du groupe Ottis Coeur, est impressionnante sur scène. Solo avec sa guitare électrique, elle conquiert la salle avec ses chansons rock et des textes en anglais bien affûtés pour des personnes ciblées. « En fait je vous présente tous mes exs » lâche-t-elle pour nous parler de la prochaine chanson d’amour qu’elle va jouer.

Puis c’est autour de Tess Parks de monter sur scène, accompagnée par quatre musiciens. Les lumières se plongent dans le rouge, donnant une atmosphère uniforme qui ne changera pas du set. Les deux mains posées sur sa poitrine, Tess Parks démarre le concert avec un de ses nouveaux titres, WOW. Il est extrait de son dernier album solo sorti en mai, And Those Those Were Seen Dancing. L’album était particulièrement attendu par le public, car malgré plus de dix ans de carrière et beaucoup de collaborations (notamment avec Anton Newcomb) ce n’est que son deuxième album en solo. Le titre poétique est inspiré d’une très belle citation de Freidrich Nietzche « Et ceux qui dansaient furent considérés comme fous par ceux qui ne pouvaient entendre la musique ».

Son tube Cocaine Cat arrive très vite , le public s’agite dès les premières notes. Les têtes, les pieds, les corps se mouvent au rythme du tambourin et des gros riffs de guitare. Toute de noire vêtue, le regard plongé vers la haut de la salle, il y a quelque chose de mystique chez la chanteuse. Difficile aussi de la voir décrocher un sourire mais finalement, on n’en ressent pas forcément le besoin. Sa voix puissante, qui contraste avec sa frêle silhouette, suffit à délivrer tous les messages qu’elle veut nous faire passer. Pas besoin de plus.

I see Angels, Somedays, Happy Birthday Forever... les titres s’enchaînent et c’est déjà la fin du concert. Le rock psychédélique de Tess Parks a transporté la salle, prolongeant une dernière fois l’été, insouciants à danser mais bien loin d’être fous.