LUMIÈRE : « Je pense que le Glam, c’est juste la vérité »

Sur La Face B, on aime beaucoup LUMIÈRE. On avait déjà eu le grand plaisir de le rencontrer en fin d’année passée pour une conversation autour d’A.M.I.E.S.A.M.O.U.R où l’on avait déjà parlé de l’arrivée de GLAM. Logique donc qu’on le retrouve en cette fin de printemps pour discuter avec lui de ce nouvel album, de son histoire et de son évolution musicale.

LUMIÈRE: Bonjour Charles!

La Face B: Salut Étienne ! Comment est-ce que tu vas? 

LUMIÈRE: Ça va bien, ça va très bien. Je me rends compte que j’adore Paris et que je pourrais très bien habiter ici, c’est une ville qui me fait sentir bien. Je me sens comme un poisson dans l’eau. (rires)

LFB: C’est marrant que tu dises ça, tu en parles beaucoup dans l’album, j’ai l’impression qu’il y a une histoire d’attraction-répulsion entre LUMIÈRE et Paris malgré tout. 

LUMIÈRE: Moi c’est l’attraction, je veux être célèbre. Je veux être très connu et c’est ce besoin de succès et de me faire reconnaître qui m’attire en ville, qui m’attire à Paris. Et aussi, je trouve les gens assez sympathiques. J’aime bien aussi le côté où peu importe comment tu es habillé.e, les gens sont un peu indifférents à propos des autres? (rires) On passe incognito. 

LFB: Je vois ce que tu veux dire, ça va un peu dans le sens de l’album aussi : tu peux être très entouré mais en même temps très seul à Paris.

LUMIÈRE: Exactement. Je pense que c’est une bonne ville. Tu sais que j’ai composé la moitié de l’album à Paris parce que j’ai habité ici un hiver, pas celui-ci mais celui d’avant. Je composais l’opéra-rock dont peut-être je t’avais parlé quand on s’est vus, pis il y avait des chansons qui clairement n’allaient pas être dedans. Je les ai mises de côté et je les ai retravaillées ensuite. Ça a fait en sorte qu’au mois de juillet dernier je me suis rendu compte que j’avais des chansons pis que j’avais finalement un album pis qu’il fallait que je l’enregistre maintenant si je voulais qu’il sorte au printemps. Donc là, au moment où on se parle, l’album est sorti : ça a fonctionné, on a réussi, mais c’était complètement déraisonnable comme délai. 

LFB: On en avait déjà parlé mais ce qu’il y a d’intéressant, c’est qu’on est vraiment dans la continuité du personnage même si la musique est radicalement différente entre les deux albums. 

LUMIÈRE: Mon personnage est sans-cesse dans une quête. Il passe d’une quête à l’autre: avec A.M.I.E.S.A.M.O.U.R, il était dans une quête d’amour. On parlait des relations, pis mon personnage cherchait à combler un manque, il cherchait l’âme sœur et à se compléter avec quelqu’un d’autre. Tant qu’il n’était pas accompagné et n’avait pas trouvé l’amour, il n’était pas heureux. Pis dans le cycle de l’amour dans A.M.I.E.S.A.M.O.U.R, il y a des moments où il tombe en amour, des moments où il fantasme, il ne sent pas bien, après ça il y a rupture… On revient au début, il y a un cycle comme ça. Là avec GLAM, c’est la quête de succès, la quête d’être un artiste qu’on reconnaît.

LFB: Il y a aussi une idée de cycle.

LUMIÈRE: Absolument. Je pense que c’est important de montrer aussi que de vouloir avoir toujours plus et de ne jamais être content.e avec ce qu’on a, ce n’est pas viable. Je trouvais que c’était un beau parallèle aussi, pis ce n’est pas politique mon truc, je pensais à ça après (rires), mais les gens me disaient “en quoi les gens vont pouvoir se reconnaître dans ton discours, à travers le sujet?”. Eh ben le capitalisme, le système dans lequel on vit en ce moment, propose une croissance infinie donc on a jamais assez, on n’est jamais content.e, on veut toujours plus. La quête de succès, qui n’est pas un souhait viable, c’est un peu la même chose.

LFB: J’ai l’impression que la thématique de l’album, c’est les péripéties que tu vis en tant que LUMIÈRE, c’est un peu rise and fall. C’est ce besoin d’aller très haut, mais quand tu es très haut tu peux aussi redescendre très bas, que ce soit aussi au niveau des amours, des amitiés qui sont malgré tout des idées périphériques mais très importantes aussi dans cet album.

LUMIÈRE: Exactement. Donc j’essaie de montrer différentes facettes à partir de différents points de vue à propos de la vie d’un artiste. Par exemple, la chanson Sacrifice serait un peu à mettre derrière A.M.I.E.S.A.M.O.U.R, c’est à dire que là, on n’a plus besoin des ami.e.s, c’est pas important, ça complique les choses. Si je veux me promener partout dans le monde, je n’ai pas besoin d’ami.e.s ou d’amour, c’est inutile. Puis à la fin de l’album avec la chanson Chapeau de roue, on veut revenir coûte que coûte peut-être à la campagne, dans le nid (rires

LFB: J’allais en parler, on a l’impression que ce dernier morceau est un peu un retour vers A.M.I.E.S.A.M.O.U.R alors que tout le reste est un peu un rejet. Il y a Chapeau de roue mais aussi Maman avant je trouve, en piano-voix, qui est hyper important dans la compréhension du personnage. C’est un morceau un peu Queen dans l’interprétation je trouve. On parlait de cycles et ces deux morceaux à la fin font se rendre compte de tout ce que tu as perdu et que finalement tu étais peu être mieux avant qu’avec la gloire en fait.  

LUMIÈRE: C’est ça, exactement. 

LFB: Ce qu’il y a d’intéressant dans le titre GLAM, c’est que ça représente la musique que tu fais mais finalement c’est aussi l’opposé de tout ce que le personnage LUMIÈRE vit dans cet album là. Il n’y a rien de glam, dès le départ il y a une phrase qui dit que pour vivre de la musique il faut se détruire. 

LUMIÈRE: En fait, je pense que c’est ça le glam, c’est juste la vérité. Le glam, par définition et c’est quelque chose qui m’a vraiment accroché, c’est comme une espèce d’impression de simplicité mais qui au fond est travaillée avec soin. Il y a un travail et une réflexion derrière tout ce processus d’album là qui sont très longs. D’un coup, j’ai compris qu’il fallait faire GLAM maintenant dans l’urgence pis ça s’est fait. Étant donné qu’on a fait ça rapidement, on n’avait pas le luxe de tourner autour du pot, de douter, d’attendre après les gens parce qu’ils n’étaient pas disponibles… Non, on allait chercher quelqu’un d’autre. On dirait donc que c’est un grand trait parce qu’on a enregistré ça dans un court laps de temps. Le glam, c’est aussi une attitude, quelque chose d’assumé, de confiant.

LFB: C’est parfaitement résumé par la pochette d’ailleurs, qui est très simple mais le fait que le visage soit coupé… Il y a un côté sûr de soi, presque cynique.

LUMIÈRE: D’ailleurs, je l’ai pour toi! (rires) 

LFB: Ce truc avec les lunettes de soleil va dans le sens du titre.

LUMIÈRE: Oui! Il y a de l’énigmatisme aussi dans le glam, on ne veut pas tout montrer. En fait, on contrôle notre image. C’est pour ça que les gens ont l’impression de voir quelque chose de très simple, mais c’est parce que c’est dans le contrôle. C’est vrai que ce qui est peut-être contradictoire avec les paroles ou avec ce que je dis, c’est que des fois je ne suis pas bien sur scène et je suis complètement stressé. Ça, c’est la réalité des artistes, des gens qui performent. Je trouvais ça intéressant, ça vient du théâtre aussi, d’offrir différents points de vue. Les spectateur.ice.s se retrouvent toujours face à l’artiste qui est mis sur une scène en position de héros : c’est le héros, il ne peut rien lui arriver. C’est le plus fort et le plus grand, pis tout ce qu’il dit est vrai. Là non, parce que deux secondes avant, il ne savait même pas comment il allait faire pour monter sur scène parce qu’il n’a pas confiance en lui finalement. Sur scène, il veut juste sauver sa peau. Il se met en état de survie, et c’est comme ça qu’il arrive à passer au travers du show (rires).

LFB: C’est marrant que tu dises ça car j’ai noté qu’il y a un LUMIÈRE en trois dimensions dans l’album : sur scène, en dehors de scène, et l’esprit de LUMIÈRE, ce que tu dis dans ta tête. Les trois alternent et c’est vrai que des fois on est un peu perdu.e.s car on ne sait pas où on en est mais il y a vraiment cette idée de plonger dans l’esprit du personnage et de tout voir comme tu dis. Ce personnage est beaucoup plus “cynique”, l’idéaliste qu’il était avant est confronté à la réalité un peu crade de ses rêves en fait.

LUMIÈRE: Absolument. Oui, il l’a en pleine gueule, complètement. C’est inspiré de ma vie, c’est sûr, depuis le début. Je pense que c’est une bonne idée de faire ça de toute façon. Avec Bon Enfant, l’été passé ça a vraiment roulé beaucoup. Pis il y a eu l’automne, je suis venu en France, il y avait beaucoup d’aller-retours. L’idée de “pour vivre de la musique, il faut se détruire”, j’étais prêt à le faire. Se détruire, ça veut dire se mettre dans des situations… Je ne ferais subir ça à personne, mais pour mon projet et ma musique, j’étais prêt à le faire. Prendre l’avion, arriver le lendemain, faire un show pis repartir… J’ai fait ça. Ça n’a aucun sens. J’ai un groupe pis je prends soin de mes musiciens le plus possible, donc je ne voudrais pas qu’on fasse ça ensemble. Mais moi, je suis prêt à le faire, il n’y a pas de problème. Et j’ai l’impression qu’il faut que je le fasse aussi. 

LFB: Finalement, ce que tu mets dans LUMIÈRE, c’est aussi le recul qu’Étienne a de ce qu’il a vécu avant ou de ce qu’il vit en ce moment. Ça te permet aussi de réaliser toutes les choses que tu vis, qu’elles soient saines ou qu’elles ne le soient pas.

LUMIÈRE: Absolument. Pour moi, c’était important de le dire au public, aux gens qui ne savent pas ce que c’est et c’est normal. À chaque fois qu’un band arrive dans un endroit, c’est la fête. Souvent, on est jeudi, vendredi, samedi… C’est la fin de semaine, c’est cool, on n’a rien à faire le lendemain donc on fait la fête! Mais nous, on travaille à ce moment là. Je travaille en ce moment et je travaille encore demain car on a un autre show, je ne vais pas nécessairement me foutre en l’air. Je trouvais ça important de le dire, que pour réussir à donner une impression de légèreté, de divertissement et on peut aussi élever ça au niveau de l’art, il faut quand même faire un paquet de trucs pas possibles. C’est un peu pour donner les lettres de noblesse à ce que c’est de faire de la musique. Il faut quand même se battre pour se faire respecter dans ce milieu-là.

LFB: Ce qu’il a de drôle, c’est qu’on te colle beaucoup l’étiquette des années 70 mais tu es beaucoup plus moderne que ça : tu prends cette idée là des 70s mais en retirant toutes les choses qui ont fait que ces gens là se sont cramés par les deux bouts. Tu as bien conscience que ce que tu fais tient aussi du marathon et qu’il faut garder de l’énergie pour pouvoir construire sa carrière. Tu le dis en plus dans l’album. Comme on le disait tout à l’heure, c’est des cycles et c’est important de ne pas trop en faire. 

LUMIÈRE: Avec l’expérience, c’est beau ce que ça génère comme conscience. On sait qu’il faut se ménager à tel moment pis qu’à un autre c’est moins grave… Vers les fins de tournée, on dirait qu’il y a quelque chose qui s’installe, on a moins peur aussi, c’est peut-être tout simplement ça. 

LFB: Musicalement, ce que j’ai beaucoup aimé c’est qu’il y a un côté beaucoup plus urbain, dans le sens de la ville, dans le son de l’album. J’ai l’impression que c’est plus brut et direct dans la manière où il a été enregistré et pensé. 

LUMIÈRE: La méthode d’enregistrement n’a pas changé, par contre la différence c’est que je n’étais pas aux drums. A.M.I.E.S.A.M.O.U.R, c’est moi qui joue le drum, donc après j’avais à faire ma guitare pis ma voix. Celui-là, je suis à mon poste de chanteur-guitariste ou chanteur-pianiste. Donc déjà d’un trait, on peut capter toute la performance. C’est quand même une différence majeure. Pour ce qui est de l’urbanité, je ne sais pas quoi répondre à ça! Une autre différence majeure, c’est l’arrivée du piano. Je ne composais pas au piano avant pis là presque tout l’album l’a été. 

LFB: Comme un titre comme Maman que je trouve émotionnellement hyper chargé et hyper beau qui vient se placer non par hasard vers la fin. Par rapport à tout ce que tu racontes, le fait que tu sois sur le rôle de chanteur, c’est qu’il y a quelque chose de beaucoup plus exubérant, extravagant… On parlait de théâtralité tout à l’heure, et sur les morceaux on ressent ça aussi. C’est vraiment du show même sur l’enregistrement de l’album. 

LUMIÈRE: Je pense que dans l’ambiance, on imagine la scène, une foule. Finalement, il y a un boulevard devant, il y a du monde. C’est ça l’image que j’avais, alors que dans le premier c’était plus fleur bleue dans un jardin. Là, on a besoin des gens en fait (rires)

LFB: En plus il y a des bruits de foule, il y a vraiment cette idée de spots braqués sur LUMIÈRE, les chœurs sont discrets et sont plus là pour servir qu’autre chose. Il y a quelque chose de presque mégalomaniaque sur le personnage qui se dissipe complètement sur le dernier morceau de l’album. Ce qu’il y a d’intéressant aussi, c’est que c’est un album de rock mais c’est un peu kaléidoscopique : tu t’intéresses à plein de genres différents du rock et de la pop, tu n’es pas focus forcément sur un seul univers musical. Un morceau comme Rock Steady est complètement différent de Glam, il y a un éventail de styles musicaux explorés qui est super cool. Le fait que la moelle épinière a été composée au piano t’as permis de “choisir” les couleurs des morceaux?  

LUMIÈRE: Composer au piano, ça a donné des chansons plus étoffées au niveau harmonique. Souvent, si tu regardes la grille d’accords, il y en a plus. Quand je composais à la guitare, c’était comme un peu plus facile. Il y a ça aussi qui a peut être impacté dans le genre. Je pense que dès le départ je voulais m’approcher du glam. Le glam, c’est quelque chose que je nomme depuis très longtemps avant même qu’on choisisse ce titre. Le glam pour moi, c’est genre T.Rex. C’est du piano, Instant Karma. Ça a peut être été un élément déclencheur, mais la chanson Instant Karma m’a vraiment fascinée. J’avais même envie de la traduire pis de la faire en show. Pis là, Daphné m’a dit “Non. Faudrait que tu l’écrives, faudrait que t’en fasses une.”. Ça a commencé de même. À quoi tu penses, c’est vraiment ma version, mon Instant Karma, au sens où j’ai envie que ça brasse un peu de la même façon, la même progression… Ce style, on l’a découvert un peu au fur et à mesure.

LFB: Sans être pompeux, tu ramènes quand même ton histoire : les influences sont là mais ne sont jamais prédominantes sur la musique de LUMIÈRE. C’est important aussi. 

LUMIÈRE: C’est clair. Des fois, il faut dire qu’on ne sait pas trop ce qu’on fait (rires). Il y a des chansons comme Sacrifice qui ont été composées en studio le jour-même. Je suis arrivé un matin, les grosses tounes étaient faites, et je sentais que c’était le moment de leur balancer ça. Mon guitariste était comme “Let’s go!”, il adore ça, mon bassiste était là “Ben là, je l’ai pas pratiquée.” Mais il est super bon, c’est juste qu’il faut qu’il se fasse confiance. On apprend beaucoup à travers ça. Elle n’existait pas avant, elle n’existait pas le matin quand je suis parti de chez nous et que je suis allé au studio. Le soir, elle existait la chanson. C’est quelque chose d’un peu exceptionnel parce que ça a vécu dans un temps donné, on l’a captée, pis c’est rendu ça. Après on peut se dire “ah ouais, ça ressemble à ça”, mais sur le coup on ne sait pas ce qu’on fait. 

LFB: Il y a un morceau pour moi qui tranche un peu sur l’album, c’est Listz-o-mania. Dans la chanson, tu dis que tu ne sais pas lire la musique. Je me demandais si ce n’était pas une allégorie des relations amoureuses aussi.

LUMIÈRE: (Rires) Oh, intéressant. Premièrement, ce n’est pas vrai que je ne sais pas lire la musique, c’est juste que je ne suis vraiment pas bon. Dans l’album, tu as peut-être remarqué mais il y a toujours une confrontation ou une dualité entre le rock et le classique. Comme si c’était deux choses qui s’opposaient, comme si c’était l’un contre l’autre. Pis dans cette chanson là, c’est vraiment expliqué clairement. Je vais voir un concert de classique, je suis un chanteur rock. Après le concert, on s’en va dans un bar qui s’appelle le Local Rock, qu’est-ce qu’on ne voit pas? Tous les musiciens du concert classique qui débarquent. On se check, je ne sais pas si on peut rentrer en contact, je ne sais pas ce qu’ils vont penser de moi. Quand même, je me lance : le papier, le numéro de téléphone, tout ça c’est une histoire vraie.

C’est drôle, c’est une exagération finalement, parce que ça existe un peu. Ce n’est pas du tout pareil, le monde du classique est un peu plus militaire, il n’y a pas le droit à l’erreur. Dans le rock, l’erreur elle est bienvenue, le danger et la prise de risque font partie de ce que c’est. Le bodysurfing avec la guitare et un fil, ça peut fonctionner. C’est deux écoles de pensées pis ne pas savoir lire la musique, je trouvais ça drôle parce que c’est comme quelque chose d’important. Je suis musicien, je fais de la musique, je peux me qualifier comme tel. Toi à côté, tu sais lire la musique bien sûr, mais est-ce que tu sais écrire des chansons? Il y a une grosse différence qui ne change rien pour le spectateur car les deux font de la musique, mais ça pose une question. Il y a une histoire d’amour c’est sûr. 

LFB: Ça rappelle Lisztomania de Phoenix qui est rock aussi.

LUMIÈRE: Je ne la connaissais pas avant, je pense qu’on l’a écrite différemment. C’est un film aussi, vraiment très exubérant. Dans ce film là, c’est exactement le même exercice : faire de Liszt un rocker. Moi je trouve ça hyper intéressant, et dans le bar il y avait le poster de Lisztomania. Tout s’emboitait. 

LFB: Il y a un morceau qui s’appelle À quoi tu penses, et je voulais savoir à quoi tu penses pour l’avenir de LUMIÈRE

LUMIÈRE: (Rires) Je pense que la seule chose qui peut nous donner une garantie de “est-ce que ça va fonctionner ou pas?”, c’est le travail. Donc je pense que je vais juste continuer à travailler comme je le fais en ce moment avec des gens avec qui je m’entends bien et que j’admire. Je n’ai pas envie de me répéter donc je vais essayer d’évoluer, trouver d’autres choses à dire. Je pense que ça va suivre son cours. C’est sûr que j’ai très envie de venir jouer en France parce que je me sens bien ici, je suis venu souvent déjà et j’ose croire que ce serait pertinent de présenter ce projet là ici donc je vais continuer à travailler pour ça.  

LFB: Est-ce que tu aurais des albums ou des films qui pourraient se rattacher à GLAM qui permettraient aux gens d’étendre l’expérience de l’album? 

LUMIÈRE: Je pense qu’il faut voir Lisztomania absolument. Le film sur Bowie qui est sorti récemment, Moonage Daydream, est vraiment beau aussi mais je l’ai vu après avoir composé l’album. 

Crédit Photo : Cédric Oberlin

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