Minuit Machine : « Un album oscillant entre la darkness et la lumière »

Minuit Machine est née il y a un peu plus de 10 ans de l’imaginaire d’Hélène de Thoury et d’Amandine Stioui, dessinant à deux mains des lignes musicales à la flamboyance sombre et mystérieuse. Ponts sonores entre les élans inventifs et un peu candides du début des années 80 et les doutes et les inquiétudes qui aujourd’hui nous envahissent.

Minuit Machine - crédits m_4_r_4
Minuit Machine – crédits m_4_r_4

À la suite du départ d’Hélène pour raisons de santé fin 2022, Amandine a repris en solo le projet en le faisant sien sans pour autant renoncer à ce qui faisait sa spécificité. Queendom vient tout juste de paraître. Il est le premier album de la nouvelle ère de Minuit Machine. Les 10 titres qui le composent se parent parfois d’intonations plus pop, tout en restant dans une radicalité sans concession. Des rais de lumière qui transpercent par moments une noirceur omniprésente qui caractérise tant la darkwave de Minuit Machine. L’usage du français sur certains textes – une première pour Amandine – renforce une intimité émotionnelle que l’on sent toujours aussi prégnante dans le projet. Sur l’album, Amandine a collaboré avec RAUMM qui a apporté aux compositions une touche néo-romantique à l’esthétique EBM dont elles se nourrissent.

Queendom est un album plein, entier et assumé que l’on sent en totale adéquation avec la personnalité d’Amandine, faisant honneur à ses forces et ses fragilités sous-jacentes. Quelques jours avant sa sortie, nous avons discuté avec la musicienne pour mieux appréhender les élans qui l’animent dans Minuit Machine.


La Face B : On commence traditionnellement nos interviews par cette question importante, parce qu’humaine. Amandine, comment vas-tu ?

Amandine : C’est une bonne question. Je vais bien. J’ai commencé les tournées, donc je suis un peu fatiguée. C’est un rythme à reprendre. En tout cas, cela fait vraiment du bien de retrouver la scène, le public et partager les nouveaux morceaux. C’est plutôt positif. Donc, je vais bien !

La Face B : Minuit Machine évolue en se réinventant en solo depuis le départ d’Hélène de Thoury. Comment as-tu souhaité développer le projet ?

Amandine : J’ai cherché à préserver l’ADN du projet. Et c’est important pour moi parce que c’est un projet que l’on a bâti avec Hélène sur des années. On a aussi acquis un public qui nous est fidèle. Le but n’était pas, non plus, de switcher complètement de genre musical, même si j’aurais pu. J’ai voulu garder cette ambiance un petit peu darkwave. Il était hyper important que le côté émotionnel de Minuit Machine reste.

Maintenant, ce que j’ai apporté, c’est une touche plus pop. De par mes influences, j’ai un background qui est beaucoup plus pop que celui d’Hélène. On n’avait finalement pas trop d’influences en commun. Un côté mélodie pop qui reste en tête, c’est comme cela que j’ai voulu composer l’album.  Essayer d’avoir le plus possible des lignes de chant percutantes, qui restent et que les gens puissent chanter. Quelque chose de plus accessible.

La Face B : Et du coup quels sont tes influences côté pop ?

Amandine : Lady Gaga, Billie Eilish, Christina Aguilera, les pop stars ! J’ai énormément écouté tous ces girls bands. Donc, j’imagine, cela me reste encore maintenant. Après, j’ai aussi beaucoup écouté Lana Del Rey, ce genre d’icônes.

La Face B : 24, l’album précédent de Minuit Machine, est paru en novembre 2022, et cela a coïncidé, je crois, avec le départ d’Hélène du projet.

Amandine : On a fait une tournée aux États-Unis, deux – trois dates en France et elle est partie juste après, fin 2022.

La Face B : À la suite de cela, tu t’es projetée tout de suite vers où tu souhaitais aller ou as-tu fait une pause dans les compositions ?

Amandine : Non, je ne me suis pas du tout projetée. Déjà, j’étais très incertaine sur l’issue du projet. Il n’était pas acté qu’il allait continuer. On a eu une discussion avec Hélène sur comment on allait procéder. Fallait-il tout arrêter ? Est-ce que j’étais légitime à reprendre le projet en solo ? Était-elle d’accord ? Une fois que l’on a eu cette discussion, j’ai eu un feu vert de son côté et du mien aussi. Car je me suis posé la question de savoir si j’étais prête à prendre sur mes épaules le projet toute seule. J’ai pas mal réfléchi.

À deux cela représentait déjà beaucoup de travail. Toute seule, il y en aurait au moins deux fois plus. Mais je n’avais pas envie que cela s’arrête là. On avait parcouru pas mal de chemin et on avait beaucoup galéré. Je trouvais dommage que tout s’arrête au moment où notre carrière commençait à prendre forme. J’ai commencé à penser à un nouvel album mi 2023 quand j’ai fini les dernières dates qu’on avait prises avec Hélène. Là, je me suis posée et je me suis dit qu’il fallait que je fasse un nouvel album. C’était impératif pour justement lancer la nouvelle ère de Minuit Machine.

La Face B : Avec ces sonorités plus pop qui tranchent avec ton autre projet très techno Imchaos.

Amandine : C’est un projet qui n’existe plus en tant que tel. Il a fusionné avec Minuit Machine. Je ne pouvais pas avoir deux projets solos. Imchaos, c’était la partie DJ de Minuit Machine. Ou du moins, mon projet plus techno. Maintenant, je n’ai plus envie de faire de techno donc, de ce côté-là c’est réglé. En revanche le projet DJ est toujours d’actualité. D’ailleurs, j’ai presque autant de DJ-Set que de lives. Cela a juste fusionné.

La Face B : Nouveauté du dernier album, tu t’es mise à chanter en français alors que c’est quelque chose qu’auparavant tu n’envisageais pas. Qu’est-ce qui a déclenché cette envie de le faire et quel impact cela a eu sur tes compositions ?

Amandine : J’étais surtout réfractaire parce que j’étais persuadée que je n’y arriverais pas. Question pudeur, je trouvais compliqué de m’exprimer dans ma langue. Cela voulait dire que toutes les barrières tombaient. J’étais trop timide pour envisager que l’on comprenne mes textes dans mon pays. En termes de diction, ce n’est pas ce qui me vient spontanément. Quand je compose un morceau, je commence la ligne de chant par un yaourt. Je vais dire tout ce qui me passe par la tête et cela ne venait jamais en français. Par la force des choses, je me lançais dans la composition en anglais.

Et là, sur cet album, j’ai travaillé avec RAUMM. RAUMM est un compositeur hyper talentueux qui m’a aidée à passer cette étape. Avec sa touche, il y a quelque chose qui s’est débloqué en moi. Je pense que sa composition et la façon dont elle s’est imprégnée dans la mienne m’ont libérée et m’ont permis de chanter en français. Cela étant, ce n’est pas sur tous les morceaux, l’anglais reste quand même prédominant.

Il y a eu aussi le morceau avec Rebeka Warrior. Pour le coup, elle avait déjà écrit la moitié des paroles. Elle m’a envoyé une ligne de chant en français que j’ai complétée avec mon couplet. Cela a impulsé une dynamique dans cette direction.

La Face B : Et, la voix ne s’exprime pas forcément de la même manière en français ou en anglais.

Amandine : Il y a un timbre de voix différent. D’ailleurs, c’est plutôt du parlé que je fais en français dans cet album. Non, en fait, sur Cent Fois, c’est chanté. Et pour une fois, sur ce morceau, le refrain m’est venu en français. C’est-à-dire que quand j’ai fait mon yaourt les mots me sont venus en français. J’ai pris et j’étais contente !

La Face B : Pour en revenir à ta collaboration avec Rebeka Warrior, c’est une proximité artistique que tu ressens avec elle et ses différents projets.

Amandine : Une proximité artistique évidente parce que j’aime beaucoup ses projets. À l’époque, j’écoutais Sexy Sushi. Je me rappelle mes premières années dans la scène lesbienne où j’avais découvert Sexy Sushi. Et c’était vraiment génial. Forcément, artistiquement, il y a cette proximité. Et humainement également, je m’entends super bien avec elle. On partage beaucoup de valeurs et c’est très agréable de travailler avec des personnes avec lesquelles on ressent cette proximité naturelle.

La Face B : Comme dans cette chanson où vous partagez des souvenirs, tes chansons sont souvent dans leurs textes intimes, ou du moins tes ressentis.

Amandine : C’est un album hyper personnel, mais qui ne parle absolument pas d’amour. Il ne parle pas de sentiments amoureux. Et c’est une première dans l’histoire de Minuit Machine. Avant, mes textes étaient hyper basés dessus. Là, c’est plus venu comme une affirmation. Une révélation et peut-être également une acceptation de la personne qui je suis foncièrement. Il est forcément autocentré. À moins de parler de sujets comme la crise environnementale (même si j’ai des chansons qui parlent de ça), un album est globalement très autocentré. C’est vrai que l’album est très introspectif.

Cent fois, on pourrait croire que la chanson parle d’amour, mais ce n’est pas le cas. Elle évoque plutôt les schémas répétitifs et l’addiction. Je ne l’ai pas pensée comme une chanson sur un amour déçu, mais plutôt sur la compulsion, le fait de revenir constamment vers des choses qui nous font du mal.

Créature est une chanson qui s’adresse à un alter ego. Je ne l’ai pas perçue comme s’adressant à un être aimé. Mais après, et c’est ce qui est bien avec les textes, c’est que libre à chacun de les interpréter comme il le souhaite. J’aime bien que les gens s’approprient les chansons et que cela les fasse penser à un thème qui n’est pas celui auquel j’avais pensé. C’est la beauté de la musique et des paroles.  

La Face B : Pour Créature que tu as composée avec RAUMM, dans notre grille de perception, on peut se laisser influencer par son court métrage – Demain sera meilleur – qu’il a réalisé avec Sacha Jea qui est très sensuel.

Amandine : On peut l’interpréter comme ça également. « Créature androgyne ». On peut penser que l’on s’adresse à l’être aimé.

La Face B : Parmi les morceaux de ton album, certains résonnent plus particulièrement en toi ?

Amandine : Oui, j’ai mes morceaux – un peu – préférés. Mais cela ne va pas forcément être ceux que le public préférera. J’adore Underworld. Elle résonne en moi parce que c’est comme si on rentrait dans un monde parallèle de darkness. C’est hyper glauque, mais malgré cela, je trouve qu’elle est touchante. Ensuite, j’adore aussi Queendom. Ces morceaux sont très différents de ce que l’on faisait avant, même en termes de BPM. Il y a également Shifting. C’est un morceau que j’ai composé toute seule. Forcément, il me parle à 100% parce que je l’ai fait à 100%.  

La Face B : Underworld est le morceau qui clôt l’album, qui finit donc avec une touche plus sombre. Sur l’album précédent, vous aviez fini en piano-voix.

Amandine : C’est vrai que j’avais oublié ce morceau. En fait l’album 24 est un peu inachevé. Comme Hélène est tombée malade au moment de la composition, on n’a pas pu faire autant de morceaux qu’on aurait voulu. Queendom a été travaillé dans le contraste entre les émotions positives et négatives. Il commence par Hold me, une chanson qui est assez joyeuse. Pas du tout dans le texte, mais dans la musique qui est assez dansante, feel good. Et bam !, on termine avec Underworld. Je vois l’album comme oscillant entre la darkness et la lumière. Et cela me ressemble. J’ai l’impression que c’est un peu ça dans ma vie.

Minuit Machine - crédits m_4_r_4
Minuit Machine – crédits m_4_r_4

La Face B : Et du coup, tu as été attentive à l’organisation de la setlist de l’album ?

Amandine : Non pas vraiment. Quand on compose un album, on ne choisit pas ce que l’on compose. Ce serait trop dur de dire « Là, je veux un morceau pop », « Maintenant, je vais faire un morceau dark ». On sort ce qui sort et ensuite on s’arrange. On organise le tout comme s’il s’agissait d’organiser un chaos de tout ce qui est sorti de nous pour essayer de raconter une histoire qui se tienne. Après, si cela reste chaotique, c’est très bien aussi.

La Face B : Et tu as réussi à organiser ce chaos ?

Amandine : La ligne narrative est comme d’habitude la contradiction. C’était déjà présent dans l’album 24. L’ambivalence également. Et je n’ai pas fini d’épuiser ce thème parce qu’il revient tout le temps. Tant que je n’ai pas fini de l’épuiser, il sera encore là. J’aime beaucoup que certains contrastes et certaines ambivalences sont plutôt pénibles à gérer. J’oscille entre les deux. J’essaye, tout simplement, de faire avec. M’exprimer dans ma musique et mes textes est une manière d’arriver à tout ça dans ma tête. Peut-être.

La Face B : Comme la composante live est importante, lorsque tu composes tes chansons, tu le fais en pensant à ce qu’elles vont donner en concert ?     

Amandine : C’est un mélange des deux. Il existe une dimension scénique que j’essaye d’intégrer en faisant par exemple des breaks. En me disant : « sur scène, ça va être cool ». Cela étant, ce n’est pas impératif. Il ne faut pas le faire dans ce sens-là. Il est préférable de composer un album qui nous plaît dans son entièreté sans songer au live. Ensuite, il est possible de faire des adaptations pour les concerts. Tout s’adapte alors que, dans le sens inverse, un album pensé que pour le live ne bénéficiera pas du retour en arrière pour l’écoute. Et l’écoute reste ma priorité. Que les chansons soient agréables à écouter chez soi, dans la rue ou pour danser.

Par contre, pour le live, j’ai retravaillé les morceaux. J’ai rajouté des breaks, des éléments. J’ai une musicienne avec moi, il y a donc de la basse qui est rajoutée alors qu’il n’y en a absolument pas dans l’album. C’est intéressant parce que cela apporte une dimension un peu punk qui me rappelle tout ce que j’ai pu écouter. Cela me fait bien plaisir. Le live permet de pouvoir arranger les morceaux d’une manière différente.

La Face B : Donc vous serez deux sur scène.

Amandine : Oui, c’est Audrey [Henry] qui sera avec moi. Elle fait des synthés, du pad et de la basse.

La Face B : En live, tu as pas mal d’actualités. Déjà des premières parties de Kompromat.

Amandine : J’ai déjà fait trois premières parties avec eux. Et j’en ai une à Grenoble cette semaine et une dernière à Clermont-Ferrand le 17 avril. Il y a aussi mes dates à moi qui s’ajoutent et surtout beaucoup de premières parties pour Indochine. J’ai des dates tous les week-ends jusqu’à fin juin. Ce qui est très cool. Je ne me plains pas !

La Face B : Les premières parties d’Indochine ont, je suppose, été une belle surprise.

Amandine : Totalement. C’est exactement ça, une belle surprise.

La Face B : Et on ressent quoi à jouer dans des salles immenses ?

Amandine : Pour Indochine, ce sont des DJ-Set. Ce n’est pas du tout la même sensation. Je suis sur un cube complètement isolé. Je ne peux pas interagir avec le public. C’est assez frustrant d’une certaine manière. Mais d’un autre côté, j’essaye de passer des morceaux qui vont leur faire plaisir. Et quand je les entends chanter, c’est quand même assez cool. Et la sensation d’être au milieu de 10 000 personnes, c’est une expérience incroyable.

La Face B : Et tu ne chantes pas lors des DJ-Sets ?

Amandine : Je passe mes morceaux, mais je n’ai pas de micro. C’est différent, mais c’est super parce que cela permet de faire connaître le nom. Voir aussi comment mes morceaux prennent avec un public qui n’est pas le mien. Et j’ai eu de bonnes surprises. Des gens qui m’ont écrit après le concert : « Je t’ai découverte sur Indochine et maintenant j’adore ». Même si ce n’est que quelques-uns à chaque fois, finalement c’est super.

La Face B : Et la connexion s’est faite comment avec Indochine ?

Amandine : Leur manageuse a contacté mon agence en disant qu’ils cherchaient une ou un DJ. Du coup, j’ai candidaté. J’ai envoyé un dossier, un DJ-Set. Au début, je n’ai fait que quatre dates. Finalement, ils m’ont rappelée pour en faire 14 de plus.

Minuit Machine - crédits m_4_r_4
Minuit Machine – crédits m_4_r_4

La Face B : Ton album sort le 21 mars. Le 20 mars tu seras en concert au Badaboum. Tu as prévu quoi ?

Amandine : On a une création lumière et scéno qui a été faite par Vincent avec qui je travaille maintenant. J’ai aussi un ou une ingé-son parce qu’ils travaillent en binôme. Pour la première fois, j’ai une équipe. Donc c’est assez cool. C’est un tout nouveau live, une création que l’on a bossée en résidence au SewMorlaix]. Le côté plus intimiste, je préfère ! Surtout pour une release party, c’est ultra important de voir comment les gens réagissent, de pouvoir interagir avec eux. Communiquer, même si je ne suis pas du tout du genre à raconter ma vie ou les textes sur scène. Ce n’est pas du tout mon truc. Mais j’aime bien avoir des jeux de regards. Voir les gens chanter les paroles, c’est toujours super. Cela me va très bien que ce soit dans un endroit plus intimiste.

La Face B : Et puis le Badaboum est une belle salle.

Amandine : J’aime beaucoup cette salle. On a hâte avec l’équipe, de montrer le live dans son entièreté tel qu’il a été conçu en résidence.

La Face B : Ensuite, tu enchaînes avec d’autres dates perso ?

Amandine : Le lendemain de la release party je suis à Montpellier avec Indochine [Rires]. Je joue au festival Panorama le 6 avril. J’ai d’autres dates qui vont venir. On va organiser une tournée en Europe en automne. C’est étrange parce que l’on a commencé nos concerts à l’étranger et on ne jouait jamais en France. Là, c’est l’inverse. Cela me fait tout bizarre. J’ai envie de retourner aussi en Allemagne. Ça me fait bizarre de dire ça parce que j’en avais marre sur la fin. Mais j’ai hâte aussi de repartir à l’étranger avec ce nouvel album.

La Face B : Il y a un ressenti différent entre la France et l’étranger sur ta musique ?

Amandine : Ça dépend des villes. Même en Allemagne, entre deux villes, tu peux avoir une différence de fou. Les Allemands sont assez statiques. C’est particulier. Ils sont concentrés. Tu sens qu’ils écoutent vraiment la musique. À Prague, ils sont à fond, donc c’est trop cool. Pareil, en Espagne j’avais halluciné de l’accueil du public. On y retourne d’ailleurs en janvier prochain. On a deux dates en Espagne. Ce sont des ambiances totalement différentes. Ils ont un rapport au groupe complètement différent. En France, ils vont moins avoir ce côté « fan ». Moins demander de photos, alors qu’en Allemagne ou en Espagne, cela va être ça. Deux salles, deux ambiances. Mais j’aime bien quand cela change, devoir s’adapter au public c’est intéressant.

La Face B : Et pour finir, que peut-on te souhaiter ?

Amandine : On peut me souhaiter que l’album plaise. Je ne sais jamais quoi répondre à cette question parce qu’il y a tellement de choses à me souhaiter. L’important pour moi, c’est que l’album soit écouté. Qu’il touche les gens. Qu’ils ressentent de l’émotion en l’écoutant. C’est ça le plus important pour moi. Après, que ce soit 1 000 ou 100 000 personnes, ce n’est pas grave. Ce qui compte c’est de savoir que des personnes vont être touchées en écoutant les paroles, la musique.

Et puis on peut me souhaiter plein de lives pour partager avec le public cet album qui représente un énorme travail.

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