L’automne pointant le bout de son museau, replongeons dans la chaleur de nos souvenirs d’été et retrouvons Myd le temps de quelques échanges. C’était fin juillet, pendant le Midi Festival d’Hyères. La soirée sentait bon le sable chaud de la plage de l’Almanarre toute proche et la presqu’île de Giens se détachait sur l’horizon.
La Face B : Merci de nous accueillir, on est ravi d’être ici car cela veut dire que la vie reprend. Hier soir pendant le set de Glitter55 et de Cheb Runner, je me suis mis à regarder la foule qui dansait, leurs mouvements, les sourires qui émanaient de leurs visages. C’est quelque chose de simple, mais qui m’avait manqué. Même si les conditions sanitaires sont encore fragiles, quel effet cela te fait de reprendre la scène, les concerts ?
Myd : Eh bien, c’est fou. C’est une partie de ma vie, que j’avais mis de côté et qui reprend. J’ai souvent dit que la vie pendant le confinement ce n’est vraiment pas celle que j’avais choisie. Pendant toutes ces années à faire de la musique, à me battre pour avoir ce métier de rêve qui allie passion, taf et tout ce que j’aime. Et là je me suis retrouvé à pas pouvoir jouer en concert, pas pouvoir être DJ, pas pouvoir jouer mes morceaux devant les gens parce que c’est ce que j’adore.
Là cela redémarre et c’est fantastique. C’est comme si je m’étais retenu de parler pendant un an et demi et que je pouvais enfin dire des choses. Pendant un an et demi, on a préparé le live, en DJ j’ai produit plein de morceaux, j’ai sorti mon album, j’ai fait des remix. J’ai donc plein de choses à raconter, plein de choses à jouer. Là enfin je peux m’exprimer. Je suis ravi.
LFB : Le midi festival, soleil, mer, sable est un bel écrin pour ta musique.
Myd : Je t’avoue que ma musique est souvent qualifiée de solaire, de musique des vacances. Les gens se l’approprient comme cela. C’est un thème que j’aime, qui me parle autant en termes de groove. Même le thème en lui-même, j’aime cette ambiance de vacances. Elle est parfois aussi utilisée dans les morceaux pour les rendre encore plus moites, plus club. Et oui, le soleil fait partie de ma musique donc le fait de jouer ici, il y a comme un alignement des planètes qui fait que ça roule.
LFB : Tu as fait aussi dernièrement le festival Ô Frioul qui s’est déroulé sur les îles du Frioul à Marseille.
Myd : Oui j’ai fait le Frioul, on va jouer à Cannes pour les plages électro en août, je vais aussi jouer en DJ à Nice. Je fais beaucoup de dates dans le sud. Je sais que dès qu’il y a du soleil, on pense souvent à moi.
LFB : Si tu devais la décrire comme un plat ou un cocktail, quels sont les ingrédients que tu ferais figurer dans ta recette ?
Myd : Qu’est-ce que je pourrais mettre de bon dedans ? Il faudrait un mélange entre quelque chose d’un peu épicé et aussi un peu belge. Un peu de ça parce que je viens du nord – j’adore les terroirs du nord – et en même temps il faudrait quand même que… Il faudrait inventer une recette, un truc un peu fun quand même. J’adore le Welsh. Je ne sais pas si vous connaissez, le Welsh c’est du pain, du cheddar fondu avec des frites. C’est un peu trop lourd pour qualifier ma musique mais disons que, l’on a qu’à prendre un Welsh et l’associer avec une Margarita. C’est indigeste, il y a moyen que l’on soit bourré hyper vite mais un welsh et une margarita, si j’avais ça devant moi, sur cette table, je pense que je serai hyper heureux.
LFB : On retrouve souvent les accords d’une guitare dans tes morceaux. Quel est l’apport de cet instrument dans ta musique. Cela t’a-t-il permis de passer plus facilement de l’électro à des choses plus organiques ?
Myd : J’écoute énormément de musique avec de la guitare. Je suis fan de folk depuis des années, Elliott Smith, Sufjan Stevens. Il y a quelque chose dans la guitare qui me touche. J’aime la palette qu’elle permet de raconter en matière de sons. Il y a aussi un truc imparfait dans la guitare qui apporte des accidents assez heureux dans la musique. J’avais mis ça de côté à l’époque de Club Cheval parce que quand tu es un groupe, tu fais des concessions et la guitare c’était un don’t de Club Cheval. Pas de guitare dans Club Cheval.
Aussi, quand j’ai commencé à travailler sur ma carrière solo, il y a trois-quatre ans, le premier truc que j’ai fait a été d’appeler un de mes potes guitariste et de lui dire « Viens chez moi » ou plutôt « Viens habiter chez moi » car mon studio était chez moi. « Viens habiter chez moi quelques mois, on va faire de la recherche et on va voir comment on va mélanger ces influences de gratte avec la musique électronique…. ». C’est de là qu’est né mon EP All Inclusive avec The Sun, etc…
J’aime dans la guitare, ce côté imparfait, mélancolique mais aussi parfois très dansant et super modulable.
Il y a aussi une règle. Mettre un instrument organique dans un morceau, dans une chanson, apporte quelque chose qui touche un peu plus au cœur que les synthétiseurs. C’est comme cela. Et je suis touché par ça. Depuis, j’ai trouvé une manière de mélanger tout cela et qui me plait tellement que je n’arrête pas de l’utiliser.
LFB : De même côté voix tu as aussi donné du tien ?
Myd : Oui j’ai donné du mien. La guitare c’était sur les premiers EP – une première réflexion sur la musique. Après il y a eu une deuxième réflexion, comment on fait pour le chant. Sur les premiers EP, je me cachais. On se mettait en petite bande de hippies avec deux autres chanteurs – main dans la main – et ça me plaisait bien, comme sur The Sun ou sur Together We Stand.
Mais à un moment donné, il a fallu se jeter à l’eau. Je ne pouvais pas être autant control freak qu’en studio. C’est-à-dire vouloir tout contrôler et à la fois laisser la partie voix à un featuring. Donc j’ai décidé d’apprendre à chanter. Du moins d’être plus à l’aise avec ma voix. C’était cours de chants et travail sur l’écriture. Je bosse beaucoup avec Irfane, de Irfane et Breakbot, qui m’a énormément aidé à écrire. Le chant est ainsi entré dans mon projet et aujourd’hui je chante sur scène.
LFB : Justement sur scène tu n’es plus tout seul. Comment as-tu conçu ton set, choisi tes musiciens ?
Myd : Pour que ce soit complètement cohérent, j’avais vraiment envie qu’il y ait une translation du studio vers la scène. Il fallait que sur scène cela sonne comme au studio. Ce n’est pas simple. Il y a beaucoup de matos qui vient de mon studio – dans les synthés, dans les effets, dans la manière dont on fait passer tel synthé par telle pédale. Pour le chant aussi, il me fallait cette petite bande de hippies pour The Sun, Together We Stand. Je voulais cet esprit feu de camp.
Pour ma claviériste c’était très simple. Anouk avait déjà chanté sur The Sun et avait été choriste sur la plupart de mes morceaux. Je l’ai appelé et lui ai dit : « Je monte un live, est-ce que tu es chaude ? » Elle m’a répondu : « Pas de problème ». Et ce qui est trop mignon c’est qu’elle avait un vrai métier de la vraie vie et qu’elle l’a quitté pour rejoindre le Myd Live Band. Je suis trop touché par ça.
Et Charles – Carlos Loverboy – qu’on nous avait conseillé. C’était un casting. Il est venu et on s’est vraiment bien entendu autant humainement que techniquement. Il y avait une composante technique où il fallait savoir jouer toutes les parties. Et il est excellent – basse, guitare, chant. Il a été engagé et maintenant on est sur la route tout l’été. On est une petite famille.
LFB : Et Charles est dans son élément Le Midi Festival [Charles de Cabarrus a participé à son premier Midi Festival en 2016 avec Keep Dancing Inc. Depuis, il n’y a pas eu une édition sans qu’on le revoit, dans le public ou en DJ Set]
Myd : Charles est ravi d’être là. Le Midi Festival c’est son festival de l’été. Il m’a vraiment dit « On joue au Midi ! Yes ! »
LFB : Le projet Myd ne s’arrête pas à la musique. Il y a aussi le personnage que tu incarnes. Alors ce que l’on peut appeler la contre-culture y trouve toute sa place. Quelles ont été tes sources d’influence, les références que tu as souhaitées mettre en avant.
Myd : Quand tu dis contre-culture peut-être pas. Mais le fait d’ajouter de l’humour à mon projet correspond à ma façon d’être. Je me livre complètement dans mon projet. Il n’y a pas Myd et Quentin – mon prénom – il y a Myd et puis c’est tout. Etant donné que dans la dans la vie j’adore faire des blagues, tout le temps, ce serait bizarre de ne pas l’intégrer à ma musique, mon projet, mes clips, mes photos et à mon live aussi.
Il y a les influences, autant Eric André qui est un humoriste américain que Larry David ou Seinfeld. Tout cet humour absurde américain, qui va toujours un tout petit peu trop loin, m’inspire énormément pour cadrer cet humour et définir ce que je raconte dans mon set. Après je me sers de chaque média pour avoir une petite pointe d’humour – cette petite épice dont on parlait tout à l’heure.
Sur le live, on est en tenue de bureau. Pour mes musiciens on s’était demandé ce qu’on pourrait faire pour le live. Est-ce qu’on les met sur scène avec des synthés sur des X habillés un peu stylé et puis voilà ? Mais cela ne me ressemble pas. Ça ne m’excite pas. On a donc décidé de faire de la scène comme un petit décor de théâtre sur un thème que j’avais déjà fait dans un clip : « Le bureau ». C’est aussi un clin d’œil à The Office que j’adore. Dwight Schrute et tout, c’est vraiment le côté anti-héros que j’aime.
Ainsi, quand je monte sur scène je suis mille fois plus heureux de retrouver mes deux employés derrière leurs bureaux avec leurs classeurs. Il y a quelque chose d’un peu plus magique qui se passe et qui me ressemble davantage.
LFB : C’est rigolo, inversement au boulot j’ai apporté une boule à facettes que l’on a placée au sein de nos bureaux et elle a beaucoup de succès. Ed Banger est à ce propos sans doute le label qui te correspond le plus, avec son côté enfantin – faussement naïf. La croisière partagée avec Alice Moitié – All Inclusive – a-t-elle fait office de moment initiatique qui t’a permis de forger l’image que tu souhaitais voir associée à ton projet ?
Myd : Pas faux, c’est un moment initiatique parce que c’était la première fois que je tournais des images, que je prenais des photos pour mon projet. Il faut savoir qu’Alice Moitié est excellente là-dedans, dans comment mettre à l’aise une personne de l’autre côté de son objectif. Et quand elle m’a mis à poil sur ce bateau pour faire la pochette d’All Inclusive –et on le ressent sur la photo – ce n’est pas que : « trop marrant un mec à poil sur un paquebot ». Il y a un truc qui rend la photo incroyable. Il n’y a jamais eu de photo qui m’ait autant ressemblée. Cela me ressemble, tout comme le clip. Et évidemment je suis revenu de là – je ne le savais pas encore – avec les bases du projet Myd en termes d’image.
LFB : Il y a ce côté « cap, pas cap »
Myd : Exactement, tu as raison il y a ce truc de : « cap, pas cap ». C’est toujours marrant de faire : « A vous m’attendiez à 110% et bien moi je suis déjà à 120% ». On a joué à Lorient avant-hier. Franchement, je crois que j’avais des talons – pas des chaussures de femme – mais des talons d’homme et un short, on aurait dit une jupe. Quand j’ai vu les photos je me suis dit : « Ok, on les a les 10% en plus ». Et j’étais assez content.
LFB : Quand tu as écrit The Sun avais-tu le sentiment que le titre allait autant cartonner ?
Myd : Non. Mais, je sais que je l’aimais. Quand je l’ai conçue, je l’aimais. Quand je travaillais dessus, je l’aimais. Je l’ai façonné pour l’aimer de plus en plus. Je fais d’abord les morceaux à mon goût avant de les faire aux goûts des autres, sinon on ne s’en sort pas. Ce qui est drôle avec The Sun c’est que la première semaine, le premier mois, le public a aimé ce morceau sans que ça n’ait rien à voir avec ce qui se passe aujourd’hui. Ça a pris du temps, ça a pris quatre ans pour que les gens l’écoutent. Peut-être que les modes changent, que les esprits s’ouvrent. En fait aujourd’hui pour beaucoup de gens, c’est devenu un classique.
La première année de The Sun, on se disait : « C’est un morceau cool de Myd », « C’est un morceau cool d’Ed Banger ». Mais rien à voir avec ce qu’il est en train de se passer maintenant.
LFB : C’est la magie de la conception. Certains morceaux finissent par avoir leur propre vie et les gens se l’approprient.
Myd : Tout à fait et c’est la grande question. On me demande souvent : « Est-ce que quand tu as fait The Sun, tu t’es dit je vais faire un tube ? ». Mais ça c’est la pire erreur. En fait, un tube, tu ne le fais pas. Ce n’est pas un style de musique. Un tube devient tube à partir du moment où il est sorti. Ce sont les gens qui en font un tube. S’ils l’aiment de malade, qu’ils l’écoutent énormément, qu’ils l’achètent énormément et qu’ils le mettent dans leurs stories – là il se passe un vrai truc. Tant que ton morceau est sur ton disque dur c’est un cool morceau mais ce ne sera jamais un tube.
LFB : Born A Loser, est-il un hommage à tous nos magnifiques perdants que nous adorons tant (Poulidor forever) ?
Myd : Bien sûr, je préfère rendre hommage à l’ado que j’étais à 14 ans. Même dans l’image que je préfère transmettre, je me vois plus faire un gros big up à Dwight Strute ou à Pierre Richard qu’à un DJ EDM super bien coiffé et parfait. J’aime les imperfections, les défauts et aujourd’hui je me sers de cela pour m’exprimer et être qui je suis. Évidemment c’est plus cette histoire que je raconte.
LFB : Ce sont des imperfections que naissent les sentiments.
Myd : Ça dépend pour qui. Il y a des gens qui sont vraiment touchés par la perfection. Moi ce n’est pas du tout le cas. Je serai toujours plus attiré par la fille avec le strabisme que par le mannequin.
LFB : Au-delà de ton projet, tu as de multiples autres activités. Celle de producteur par exemple. Etonnamment, si avant les musiciens allaient sur le chemin du hip hop pour s’encanailler maintenant les rappeurs semble faire le chemin inverse en se frottant à des sonorités plus pop, moins marquées. Les frontières sont-elles devenues plus floues ? Se dirige-t-on vers de nouvelles évolutions ?
Myd : Dans le Rap ce qui est très intéressant c’est qu’ils sont dans l’innovation. Il y a tellement de musiques qui sortent qu’il faut trouver le nouveau truc à la mode, le nouveau truc cool, le son.
A chaque fois que j’ai bossé avec des rappeurs, j’ai été surpris par leur ouverture d’esprit en matière de son. C’est là où ils sont smarts. À la fois dans un truc très formaté parce que le rap est formaté – il doit sonner d’une certaine manière mais aussi aller chercher le petit son, le petit truc. C’est là où ils viennent me chercher parce qu’ils se disent que peut-être la magie va opérer. On parle de la petite étincelle, du petit accident. Et c’est ce qu’il s’est passé par exemple avec SCH c’est un accident. Un accident mais un accident heureux. J’adore la chance du débutant. Je trouve cela mortel le côté : « Ouais, je l’ai fait d’instinct ».
On s’est revu dernièrement avec SCH parce que l’on jouait à un même festival. C’était marrant. Il est trop content que j’ai ma carrière solo. ça l’excite. Quand il me présente à ses potes il dit « c’est Myd, c’est lui qui a fait Champs Élysées – mais attention ce n’est pas un beatmaker, c’est un musicien ! ». Je pense qu’à l’occasion on bossera de nouveau ensemble.
LFB : Tu as des projets de production en ce moment ?
Myd : Non, cela fait depuis la sortie de l’album fin avril que je n’ai pas fait de musique ou du moins très peu parce que je n’ai pas le temps. Entre la promo, le live, la tournée, il n’y a pas le temps. C’est vraiment ça. Je ne pensais pas que cela existait mais maintenant je le vois. Et c’est fou parce que je défends mon bébé, sur scène, en promo. Je le raconte et j’en suis trop fier. Après j’ai hâte de retourner en studio parce que c’est aussi ma vie d’être en studio, tout seul avec mes synthés. ça va revenir.
LFB : Idem, dans les tabous qui n’en sont pas, d’autres frontières deviennent plus indéfinies. Des youtubeurs se lancent dans la chanson avec passion (Squeezie avec qui tu collabores, mais aussi Maxenss ou bien encore Adèle Castillon avec Vidéoclub). Ils débutent avec une notoriété déjà acquise et se lancent dans le monde de la musique de façon accélérée.
Myd : C’est plus à leur désavantage qu’à leur avantage. Après je ne peux pas parler au nom de tous. Si j’ai bossé avec Squeezie c’est parce que c’est, avant tout, mon pote. C’est vraiment un ami. On s’est rencontré parce qu’il a des bonnes histoires sur YouTube et moi j’ai des bonnes histoires dans la musique. En fait, on s’entend super bien. On fait beaucoup la fête ensemble. Je ne sais pas, on se kiffe quoi. Forcément quand il a commencé à me dire : « Je fais de la musique. Est-ce que tu peux me filer un coup de main ? ». C’était évident. C’est comme aider un pote.
Et il faut se dire qu’avoir cette notoriété, c’est commencer avec un désavantage plutôt qu’un avantage. C’est plein de gens qui le connaissent mais aussi plein de gens qui ne le connaissent pas pour quelque chose. Ils le considèrent un peu comme un pote et vont donner leurs avis de manière très ouverte et parfois même un peu méchante. C’est limite pas très encourageant. C’est deux fois plus dur pour lui en fait. Mais là il ressort des sons et petit à petit cela va revenir.
LFB : On a l’impression que tout doit se faire de manière accélérée sans prendre le temps nécessaire à faire grandir un projet.
Myd : Ce sont des discussions que l’on a avec Squeezie, c’est : « Fais attention. Ta notoriété de youtubeur est haute mais celle de musicien est encore basse. Parce que tu es débutant aussi bien en technique qu’en composition. Ne mélange pas tout. Ceux qui ont tout mélangé se sont cassé les dents ».
En live tu ne vas pas te mettre à tourner dans des conditions normales. Ou alors tu vas te retrouver dans un zénith rempli d’abonnés plutôt que de fans. C’est la différence avec Squeezie. Quand je prends un selfie dans la rue je dis : « C’est un fan », lui dit : « C’est un abonné ». Et je n’ai encore jamais vu, mais c’est normal parce qu’il commence, de fan prendre une photo de lui.
LFB : C’est vrai qu’on le connaît plus en tant que youtubeur que musicien.
Myd : C’est vrai mais il a des choses à raconter en musique. C’est long, ça prend du temps. Là il a fait un premier album qui était un test, qui n’est pas parfait mais il faut être clément.
LFB : Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?
Myd : Que tout continue comme cela. Là, la vie est assez belle, j’avoue que je suis heureux de pouvoir tourner, que les gens écoutent l’album et qu’il marche bien. Je suis ravi.
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