Myra nous raconte Saudade Palace titre par titre

J’ai écrit ce morceau dans un élan de solitude, c’est un appel à la communication et à prendre soin des autres, un encouragement aussi à se reconstruire face aux échecs de l’amour.

J’ai produit ce morceau de manière très organique – guitare sèche, percussions – c’est d’ailleurs ce single qui a donné le point de départ de mon EP « Saudade Palace ».

Être honnête, ça paye. Être fidèle à soi-même aussi. Ce son pour moi c’est une grosse dose de motivation et un élan pour aller de l’avant, une invitation à tracer sa route.

La prod’ part d’un sample de mandoline, j’avais envie de produire quelque chose de très énergique autour, c’est le morceau le plus hip-hop de mon projet. L’occasion pour moi d’infuser un peu de mon amour pour le rap dans cet EP qui fait hommage à mes racines latines.

Quand on aime on se contente de peu. C’est le message de ce morceau. Une invitation pour celui ou celle qu’on aime à venir partager un moment, un câlin, une vie gorgée de passion, même si c’est dans un 27 mètres carrés.

Avec mon ingénieur Matshi, on est parti d’une ligne de guitare que je tenais depuis 2017 et on a développé la production autour. Toujours fidèle à mes percussions, on y retrouve en plus une ligne de basse bien chaloupée posée par le Roi Luis.

La vie intérieure d’une femme blessée par les stigmates, c’est ce que raconte ce morceau. C’était nécessaire pour moi de parler de ces moments (que l’on connaît toutes) où les autres ne voient plus que nos corps et où nos esprits hurlent silencieusement au fond du bocal.

Le Roi Luis (mon guitariste) et moi avons entremêlés nos guitares sur cette production épurée, qui vise l’apaisement et l’élévation.

Tout change tout le temps, et nous avec, c’est le constat de ce morceau. « Tout est de passage, c’est normal » c’est un moyen de me rassurer, de rassurer les autres – j’ai écrit ce refrain dans un élan de solidarité.

Dans un premier temps, le track a été produit et enregistré depuis chez moi, tout fait maison. Dans un second temps, le Roi Luis y a ajouté son grain de sel; quelques lignes de guitare qui flottent aux refrains et un thème chaloupé sur le bridge pour donner un twist chaleureux au morceau.

Les petits tracas des amoureux qui se comprennent sans se parler, c’est le sujet de ce texte. On casse la vaisselle, on se fait des jalousies, mais tant qu’on s’aime, on peut s’écouter quand même.

C’est une de mes premières productions MAO. On lui a donné un petit coup de frais à l’arrangement du projet, mais l’énergie et le sujet du morceau collaient parfaitement à l’ADN de Saudade Palace deux ans après.

L’amour nous renforce. Assez simplement. Peu importe que l’on vive avec des regrets, des craintes, des remords, c’est à travers l’amour de l’autre que l’on trouve le calme.

Alors « coûte que coûte, on fait câlins collés » pour se soigner.

C’est Matshi, mon ingénieur, qui joue cette mélodie de guitare sur laquelle il joue une première drum lo-fi. Le Roi Luis s’en mêle et propose une deuxième drum afro.

On a décidé de garder les deux. Ça donne au morceau un regain d’énergie et une deuxième lecture plus dansante du thème.