Oldelaf : rencontre autour de Saint-Valentin

Une Saint-Valentin en pleine automne ? Rien d’étonnant quand il s’agit d’Oldelaf ! Le chanteur français a dévoilé un album sur l’amour, traitant des sujets avec l’humour et la tendresse qu’on lui connait. On a eu le plaisir de le rencontrer pour parler avec lui de cet album, de sa carrière et des tubes qui l’ont ponctués.

Oldelaf
Crédit : Élodie Ward

La Face B : Bonjour Olivier, comment ça va ?

Oldelaf : Je suis fatigué. J’ai beaucoup trop de choses. Entre la radio, les concerts, il y a trop de choses. Je le savais. Ça tire.

LFB : Justement, ramener la Saint-Valentin en plein automne, est-ce que ce n’est pas la preuve que le monde tourne plus vraiment rond ?

Oldelaf : Non, je trouve que c’est plein d’espoir et de se dire que la Saint-Valentin, c’est triste si ça doit être qu’un jour par an donc il vaut mieux essayer de se concentrer sur les 364 autres jours et se dire qu’on a peut-être le droit de rater le 14 février.

LFB : J’ai regardé les dates de sortie de tes albums et étrangement, ils sortent souvent sur la période automne/hiver. Je trouve qu’il y a une phrase dans le nouvel album qui correspond bien à ce que semble représenter ta musique : un baiser en hiver. Un truc qui réconforte.

Oldelaf : Ça me fait plaisir. Ça fait plaisir que tu aies souligné cette phrase. J’espère que ça réchauffe un peu. J’espère que c’est un album de cocooning qui permet de réchauffer un peu le cœur et les âmes.

LFB : C’est l’impression qu’il me donnait.

Oldelaf : Tant mieux. Ce n’est pas moi qui calcule les dates de sortie, il y a beaucoup d’albums qui sont faits en fonction des productions, qui demandent ci ou ça, qui essaient de les caler par rapport à des moments plus ou moins astucieux. Le fait est que tant mieux s’ils sont fait comme ça, comme des choses qui réchauffent. Des petits feux d’hiver.

LFB : L’amour est un sujet qui est toujours sur des albums solo. Je me demandais ce qui t’avait donné envie de créer tout une espèce d’album autour de l’Amour

Oldelaf : J’étais content de faire un album un peu concept autour de l’Amour. Comme tu l’as dit, je l’ai déjà abordé ce sujet-là. Je ne suis pas le seul. C’est le sujet le plus abordé en chanson et je pense que ce n’est pas pour rien. Je pense que la chanson a la place de lier les sentiments, de dire sa peine, son espoir ou son bonheur parfois. Il me semblait que j’avais 2-3 idées pour parler de ça, je pensais pouvoir apporter ma petite pierre à l’édifice. Je trouvais ça intéressant d’éplucher vraiment à la suite l’avant, le pendant, l’après. Pas dans l’ ordre. L’album ne raconte pas une histoire. Ce n’est pas l’histoire d’un couple. Je ne veux pas que ça soit pris comme tel. C’est volontairement mis dans le désordre. Ça aurait peut-être fini automatiquement par une rupture ou une happy end. Je suis très content que chaque chanson soit prise indépendamment.

LFB : Est-ce qu’il y avait un challenge particulier à faire cette espèce de kaléidoscope ?

Oldelaf : Certainement, qu’il y a un côté comme ça. Aujourd’hui, l’ordre est un peu utopique. On fait des albums encore à l’ancienne. J’essaie de le faire en calculant l’ordre, la durée entre les chansons. On sait qu’aujourd’hui, ils ne sont pas écoutés comme ça la plupart du temps. Les gens vont piocher quelques chansons qu’ils vont mettre dans des playlists ou parfois ils arrivent dessus complètement par hasard. Déjà, c’est pour ça qu’il ne faut mettre que des chansons dont tu es sûr, dont tu es fier.

Il faut vraiment savoir que c’est une chanson plus qu’une autre qui peut sortir, qui peut marcher. Tu ne sais jamais exactement ce qui fonctionne donc il faut vraiment défendre toutes les chansons qui sont sur l’album. C’est peut-être pour ça qu’il y en a une que je n’ai pas mise parce que je me disais que sorti du contexte, ça pouvait être un peu mal interprété. Il y a des gens qui vont pouvoir flasher sur une chanson plus qu’une autre et c’est tant mieux. Libre à chacun de se reconnaître dans le côté optimiste ou pessimiste de l’amour

LFB : Est-ce que tu t’es surpris en explorant ce thème que tout le monde pense connaître, à découvrir des choses que tu ne connaissais pas ? Je pense à un morceau comme Mille Milliards ou à 100 qui est un morceau à la fois très drôle et très glauque.

Oldelaf : Pour le côté glauque, ça ne me fait pas peur de les écrire et de les poser. C’est la chance de pouvoir être auteur. Tu peux raconter ce qui te fait plaisir. La même chanson peut être traitée de manière hyper jolie. Ça m’intéresse de piquer aussi pour qu’il y ait ce côté où on se demande ce que je dis et ce qu’il se passe. Je trouve ça rigolo.

Ça ne me dérange pas, c’est le rôle de l’auteur d’imaginer, de faire au mieux et de dire son imaginaire. En essayant de coller à ce qu’on imagine être la vérité, parfois en s’en échappant complètement et ce n’est pas grave. Tant qu’il n’y a pas de choses partisanes spécifiquement. Il me semble que ce n’est pas très polémique, c’est plus de l’ordre du gag. En revanche, je me fais surprendre puisque des gens écoutent les paroles et ils viennent me poser des questions qui peuvent être bouleversantes pour moi. Je suis poussé dans mes retranchements et c’est tant mieux comme ça.

C’est ce qui me pousse à me poser des questions tout le temps quand j’écris, quand j’interprète un personnage pour pouvoir assumer tout ce que je fais au mieux. C’est pour ça que je me prends pas mal la tête sur mes chansons. En tout cas, je me fais quand même surprendre par des questions.

Oldelaf
Crédit : Élodie Ward

LFB : J’ai l’impression qu’il y a quand même un vrai challenge dans l’écriture, de trouver à chaque fois le bon mot et la bonne sentence qui maintiennent l’équilibre dans le morceau.

Oldelaf : Oui. C’est un challenge sur chaque chanson depuis le début de ma carrière. Trouver l’axe qui va faire qu’on ait envie de rester dans la chanson dès le début. Qu’on soit intrigué, qu’on soit confortablement installé dans la chanson, qu’on se dise qu’on a envie de savoir la suite. Ensuite, parfois de trouver la petite astuce qui permet d’emmener ailleurs, qui surprend, qui fait rire, pleurer. Oui, c’est un défi d’écriture permanent. Je me le pose encore à chaque fois.

LFB : Il y a un équilibre qui a toujours été très subtil dans ta musique entre l’émotion et l’humour. C’est vrai que ça doit être compliqué de le maintenir comme ça au fil des albums, de réussir à tenir la ligne.

Oldelaf : Tant mieux si c’est apprécié. En tout cas, je me prends la tête. Pour moi, c’est une longue éclosion. Je ne fais jamais d’albums sur un coup de tête. Celui-là, c’est quatre ans de travail quand même. J’ai le temps de me poser des questions, de me remettre en question. La preuve, c’est que cet album s’est fait en deux temps. Il y a eu une première partie qui était assez acoustique avec des chansons qu’on a commencé à enregistrer.

C’était assez post-Covid. J’ai réécouté après ce qu’on a enregistré en me disant que c’était triste, que ce n’était pas moi et qu’il n’y avait pas de chemin de sortie dans les paroles. Je ne me reconnaissais pas du tout. Je me suis dit que ça ne m’allait pas et que je ne pouvais pas sortir un album comme ça.

Évidemment, ça coûte de l’argent, du temps. Tu sais que tu repousses d’un an en gros. Mais je crois que c’était nécessaire pour avoir quelque chose de qualitatif. Je suis content parce qu’aujourd’hui, les gens m’en parlent, repèrent des choses. Ça valait le coup, parce qu’il y a de l’optimisme quand même. Si j’avais sorti la première version…

LFB : C’est intéressant parce que finalement sur cette version-là, il y a aussi une vraie exploration musicale. Il y a des ambiances très différentes, des choses très cinématographiques et même parfois on flirte presque exprès avec la caricature et un certain truc presque ringard de la chanson d’amour, qu’on réussit toujours à éviter par le texte ou par l’intention.

Oldelaf : J’essaie. Parce que c’est mon amour du premier, du deuxième voire du troisième degré. Si tu veux, je peux moi-même me faire surprendre à être ému devant une comédie romantique. J’aime plusieurs degrés. C’est d’ailleurs ce qui m’a sauvé quand j’ai des chansons par le passé. Notamment Nathalie mon amour des JMJ, c’est ça qui a fait le buzz. Il y avait des gens qui le prenaient à tous les degrés. Cool, une chanson qui parle du milieu catho. Une chanson qui traite de ce décalage un peu social, de ce milieu un peu fleur bleue où on est protégés par Jésus et où il ne peut rien nous arriver. Après, il y avait aussi cool une chansons qui se fout des prêtres. Chacun y prenait une chose différente.

C’est vrai que le même mois, j’étais chroniqué dans Famille Chrétienne, dans Le Monde et dans Entrevues. Rien à voir, et tout le monde y prenait son pied sur la chanson. C’est ça qui est intéressant. Ça, je me dis que quand tu le fais, c’est gagné. Je n’ai pas à expliquer quel degré je mets. C’est vrai que quand on a chanté à la télé pour la première fois, les gens pensaient qu’on était des jeunes cathos qui venaient vraiment présenter une chanson sur leur amour.

LFB : Il y a un côté piratage un peu.

Oldelaf : Ouais. Mais ça me va très bien. Beaucoup des buzz sont liés à du deuxième degré bien fait.

LFB : Ce qui pourrait paraître comme de la parodie mais qui ne l’est pas du tout en fait.

Oldelaf : Exactement. Il faut savoir que dans beaucoup de choses humoristiques, on ne rit pas forcément d’eux, mais avec. Je crois vraiment que c’est possible. Hier, je faisais un autre spectacle où à la fin on dit que ceux qui ne se mettent pas debout, ce sont des nazis. Il y avait une personne en fauteuil au premier rang, on a rigolé. Tout le monde connaît le degré avec lequel c’est fait. C’est tant mieux. Surtout en ce moment, il faut se battre pour ce genre d’humour, de chansons. Typiquement sur l’album, on parle de la stroumpfette qui se retrouve seule, que va-t’il se passer ? Est-elle prête ? C’est ça l’idée. Cette situation-là me fait rire et en effet, si on la pose comme ça, elle est tragique. Après, je ne parle que d’une stroumpfette.

LFB : Il y a un truc hyper intéressant, qui a toujours été là, c’est de garder de la tendresse.

Oldelaf : J’espère.

LFB : Pour moi, ça a toujours été ça. Je pense à un morceau comme Les mains froides, c’est un morceau qui est à la fois hyper beau et hyper drôle, mais qui garde la tendresse. Il y a ça dans l’album avec Luxembourg par exemple.

Oldelaf : J’espère. J’ai l’impression dans la manière dont les gens m’en parlent qu’il y a ce côté tendre et drôle à la fois. Je suis content si c’est réussi.

Oldelaf
Crédit : Romano Loris
Crédit : Élodie Ward

LFB : Est-ce que tu as l’impression de faire aussi un peu de la musique politique ?

Oldelaf : Pour moi, non parce que j’ai l’impression d’enfoncer une porte ouverte. Pour moi, je ne dénonce pas quelque chose. Je ne m’attaque pas à quelqu’un en particulier. Bonhomme, je me fiche de ces gens qui n’ont pas compris qu’il était temps de changer de référentiel et d’oublier les grosses bagnoles à 200 sur le périph, des chiens d’attaque,… 

Je me dis qu’il est peut-être temps de réfléchir et de se demander si on est sûr de ça. Alors en effet, il y a des courants musicaux et des types qui sont encore complètement là-dedans. Dans mes chansons, je ne dis pas qu’il ne faut pas être raciste parce que pour moi, c’est évident. Ça pour moi, c’est trop premier degré. Il y a des gens, et heureusement parce qu’il y a des gens qui ont besoin de ça et que ça rassure de dire que la guerre c’est mal, qu’il ne faut pas trahir.

Les grands principes pour moi, c’est acté depuis que je suis enfant donc je n’ai pas envie de me battre pour ça. J’ai envie de réfléchir autour. Mais les grands points levés, ce n’est pas moi.

LFB : Un morceau comme Mille Milliards, même Bonhomme, ce sont des choses où malheureusement dans l’époque dans laquelle on vit, qui sont malgré tout politiques. Même le clip de Mille Milliards avec Aldebert, tout en gardant la tendresse, tu appelles à la tolérance.

Oldelaf : C’est ça pour moi l’enjeu de Tintin, parce que je crois un petit peu à ce que je raconte dans la chanson. C’est une histoire d’amour entre le capitaine Haddock et Tintin. Je ne suis pas le premier qui l’évoque. En revanche, je suis de ceux qui le défendent. Pour moi, ça sera gagné quand dans une publicité, dans un film, il y aura un couple homosexuel qui sera pris alors qu’il n’y a pas besoin d’un couple homosexuel pour illustrer un quelconque propos. On n’est pas sur un téléfilm de France 2.

Ça sera gagné quand une pub pour IKEA montrera un couple de deux hommes en train d’élever une petite fille. Aujourd’hui, il y a dans les castings de films, si t’es asiatique, il faut qu’il y ait marqué dans le script qu’il faut qu’il y ait besoin d’un asiatique. Ça sera gagné quand ça sera marqué qu’il y a besoin d’un homme. Qu’il n’y ait plus de problèmes de couleur de peau, d’orientation.

Aujourd’hui en effet, il y a toute une tranche de la population qui est emmerdée parce qu’elle se cherche beaucoup dans les jeunes, par rapport à la sexualité, à l’orientation. Tu le vois dans le nombre de noms qu’il peut y avoir dans les tendances sexuelles. Il y a 40 noms différents, tu sens que chacun a besoin de trouver un courant. En fait, faites ce dont vous avez envie tant que ça ne marche pas sur l’univers des autres. Que vous vous retrouvez entre personnes qui ont envie de passer une soirée ensemble, une vie ensemble, que vous soyez homme, femme. On a la chance d’avoir des endroits du monde où on peut décider de ce qu’on est.

Dans l’idéal, il faudrait que tout le monde laisse les autres vivre exactement comme ils l’entendent et ça serait beaucoup plus simple. Il y a des endroits du monde où j’ai l’impression que ça existe. On peut avoir l’espoir de. Mais ça reste à défendre. Tant qu’on sera ghettoisé… Tout le monde a une place. Dans mes chansons, je le dis s’il y a vraiment à défendre quelque chose qui n’est pas une évidence.

Mais les évidences, je ne suis pas la bonne personne pour ça. À la limite, je me fous plus facilement des gens qui vont le chanter comme une évidence. C’est plus ça sur laquelle je vais chanter.

LFB : Je voudrais revenir un peu en arrière parce qu’avec La Tristitude ou Le Café, tu as quand même eu des morceaux un peu tubes. Est-ce que parfois il n’y a pas une espèce de risque ou de pression à ce qu’on te demande de répéter ce qui a déjà marché avant ?

Oldelaf : Écoute, non pas trop, parce que je n’ai pas été un grand vendeur de disques. J’ai la particularité de faire des tubes pas connus. Mes chansons sont connues sur internet et vivront je pense encore longtemps, plus que des tubes qui sont passés à la radio. Ce n’est pas des succès commerciaux. L’album Le monde est beau, un peu plus. J’ai vendu des disques un petit peu mais je n’ai pas été disque d’or. Le Café, c’est un succès colossal sur internet mais je ne suis jamais passé à la radio à cause de l’humour. Aujourd’hui, non. Les boites de prod’ ont confiance en moi, en espérant. Mais en termes de vente, je pense qu’il y a beaucoup plus de pression sur l’album de Julien Doré qui arrive parce que si ça se plante, ce sont des millions de perdus. Tout est plus compliqué. Moi, pour l’instant, je ne peux qu’espérer continuer ma carrière. Mais comme les concerts sont toujours plein, c’est ça qui me rassure. Maintenant, je n’ai jamais pu vivre sur un disque. Je n’ai jamais eu un gros chèque suite à une chanson. La pression, elle n’est que dans les bars.

LFB : Ce qui te pousse à multiplier ce que tu fais, du théâtre, de la radio. Comment on se protège de tout ça ? Comment on tient le rythme ?

Oldelaf : Là en ce moment, c’est dur. En acceptant France Inter cette année, c’est une promotion obligatoire mais je m’imagine faire une chanson par semaine et c’était très bien comme ça. Je me retrouve à en faire cinq, toutes les semaines, tout le temps. J’ai la tête en feu. Plus les doubles tournées. Il y a toute la promotion qu’on a pu faire, les résidences. C’est dur, on ne se protège pas. Tu prends ce qu’il y a à prendre. Je n’arrive pas à me protéger. Je pense que l’argent est au cœur du problème.

LFB : Est-ce que tu profites quand même ?

Oldelaf : Oui. Je suis heureux de ce qui m’arrive. Je suis fier. En concert, je suis content. Mais c’est vrai qu’il y a des moments où là c’est un peu dur. Surtout le truc annexe. La musique, l’artistique reste le truc le plus important.

LFB : Comment tu le vois vivre cet album sur scène ? Comment tu envisages d’incorporer ces nouveaux morceaux à un corpus de chansons déjà présent ?

Oldelaf : En effet, aujourd’hui si je calcule tout ce que j’ai dû écrire comme chanson, je dois être à pas loin de 500. Un concert, c’est à peu près une vingtaine de chansons. Il y a un choix qui s’opère forcément. J’essaie de varier, de défendre l’album. On a intégré une moitié des chansons et on joue aussi les tubes qui font que les gens sont présents. Je suis bien conscient que si la salle est pleine, ce n’est pas grâce au dernier album. Peut-être que ça sera le succès et tout le monde va s’arracher cet album, ça va être super mais pour l’instant, les gens viennent surtout pour tout mon passé. Je me dois bien de faire vivre ces chansons qui font venir les gens.

LFB : Ça serait quoi ta chanson d’amour préférée ?

Oldelaf : L’hymne à l’amour est quand même vraiment pas mal. Je l’aime bien, c’est vraiment une chanson qui me touche. Sinon, il y a une chanson qui n’est pas très connue mais qui est Love de John Lennon. Elle est assez simpliste. La musique est ultra délicate mais c’est presque comme une définition par petites phrases. C’est une très grande chanson.

LFB : Est-ce qu’il y a des choses récentes qui t’ont marquées ?

Oldelaf : Récemment, je ne sais pas. Il y a des chansons qui m’accompagnent tout le temps, qui auront partagé toute ma vie, que je peux redécouvrir à l’infini. Les Beatles, tout ce qu’il y a autour d’eux, leur carrière indépendante après. Ça ne s’arrête jamais. C’est brillant. McCartney, Lennon aussi. C’est incroyable.

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