Festival ne rime pas toujours avec plusieurs jours de festivités. La preuve avec Le Beau Festival, qui en une seule soirée nous fait l’une des plus belles promesses musicales de ce mois de juillet. On se donne rendez-vous le 2 juillet à la Station – Gare des Mines pour découvrir leur sélection singulière et soigneusement réfléchie.
Il y a beaucoup de chouettes choses à dire sur Le Beau Festival. Après une première soirée d’ouverture avec Molly Nilsson en mai, début juin l’organisation nous avait ravi·es avec une soirée qui réunissait ni plus ni moins que deux formations que l’on affectionne particulièrement. La pop hypra maitrisée de TOPS et les mélodies féériques de l’artiste new-yorkaise Discovery Zone.
Cette fois, c’est à la Station – Gare des Mines que l’on se donne rendez-vous le 2 juillet. Une seule date, pour une soirée qui rassemblera dix artistes de 20h à 6h du matin, juste de quoi vivre intensément le début de l’été.
Parmi nos coups de cœur, il y a évidemment le duo originaire de Copenhague GENTS, que l’on attendait depuis des années – pour ne pas dire des siècles – en France. Leur musique synthwave, qui s’est progressivement teintée d’une hyperpop élégante sur leur dernier album, devrait en convaincre plus d’un·e à venir.
De même pour les Lillois·es de Tapeworms, ce trio rock énergique à la musique bourrée de synthétiseurs enthousiastes. On aura également la joie de vivre en live le rock improvisé et hypra rythmique de la formation Etran de L’Aïr.
Côté musiques électroniques, on a déjà hâte de voir ISAbella sur scène, pour ses sets qui en appellent à l’esprit rave party, ainsi que les éclectiques Ethyos 440, qui naviguent sans mal à travers les genres musicaux, et la house ravageuse de Lola Ondikwa.
Le Beau Festival fait partie de ces événements où l’on ne connait pas exactement tout le line-up mais où le soin évident apporté à la diversité musicale et esthétique nous accroche d’emblée. Alors oui, on ne réfléchit pas plus, on prend nos places et on se donne rendez-vous dans quelques jours pour des découvertes, mais surtout de la danse, jusqu’au petit matin sous le soleil d’Aubervilliers.