L’Arkéa Arena a ainsi vibré sous les riffs acérés et les hymnes intemporels des Pixies, venus embraser la scène bordelaise pour un concert attendu de pied ferme par leurs fans. Entre ferveur collective et douce nostalgie, le groupe culte du rock alternatif a enchaîné sans pause ses morceaux légendaires, dans un set fiévreux aux accents très 90s. Emmenée par l’intensité de Black Francis et l’assurance de Paz Lenchantin à la basse, le groupe de Boston a livré une performance brute et sans détour, fidèle à son ADN. Retour en images sur un set dense aux allures de voyage express vers les années 90.

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Lundi 6 mai, l’Arkéa Arena accueillait enfin les Pixies, figures incontournables du rock alternatif américain. Une soirée attendue de pied ferme par leurs fans. En effet, Ce concert était un véritable retour aux sources. Avec une setlist généreuse, tous les morceaux cultes du groupe y étaient. De « Gouge Away » à « Debaser », en passant par « Monkey Gone to Heaven » et « Hey ». De quoi ravir les nostalgiques de la première heure!. Les fidèles fans venus en nombre, seuls, entre amis ou en famille, pour un moment qu’ils ne voulaient pas manquer. L’excitation était palpable. Les visages illuminaient de joie. Chacun avait son anecdote à raconter sur la dernière fois qu’il avait vu le groupe. L’Arkéa Arena bouillonnait d’énergie.
Cependant, malgré la puissance du répertoire, la qualité sonore a malheureusement terni l’expérience. Un véritable point noir dans ce qui semblait être un spectacle parfait. Malgré l’énergie sur scène, une partie du public, déçue par les défauts de son, a quitté la salle avant la fin du concert.









Le spectacle a débuté et s’est conclu sur la ligne de basse de Paz Lenchantin, qui, avec force, a repris le flambeau laissé par Kim Deal. “Where Is My Mind?”, un hymne intergénérationnel placé stratégiquement à la fin du set. Contrairement à Munich quelques jours plus tôt où il avait été joué en milieu de concert.
Un choix subtil, une façon élégante de boucler la boucle et de saluer un public encore en transe, malgré la frustration sonore.



The Pale White, une première partie qui marque des points.
The Pale White, trio énergique venu de Newcastle, a ouvert la soirée. Un set court mais percutant, alliant rock brut et influences post-grunge. Leur style dynamique, porté par des riffs bien tranchants et une énergie contagieuse, a été une belle mise en bouche avant l’arrivée des Pixies. Les trois membres du groupe ont su capter l’attention du public, malgré des conditions techniques plus que difficiles. Malheureusement, le son catastrophique a largement altéré l’expérience, rendant la voix d’Adam presque inaudible. Malgré cela, le trio a réussi à insuffler une bonne dose d’adrénaline dans la salle, réussissant à faire bouger un public impatient de (re)découvrir les héros du soir, Pixies.





















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