Si vous êtes adeptes de découvertes, de soirées cools et de la scène rock indé, alors vous connaissez forcément l’International. Le bar et la salle de concert tiennent une place toute particulière dans nos cœurs puisqu’on y fera nos premières soirées le 16 et le 30 mars. En attendant, on est allé à la rencontre de Seb, Tom et Rémi pour parler du lieu et sa manière de fonctionner.
La Face B : Quel premier bilan retirez-vous de l’International en 2021 ?
Seb : Il y a deux paramètres. Le premier bilan global par rapport à tout ce qui se passe en dehors de chez nous, le fait qu’il y ai covid etc… On est très contents que les gens reviennent aux concerts et que l’activité reprenne, parce que c’était un doute. Savoir si les gens, par rapport à une crise sanitaire, vont venir s’entasser dans une cave et être à proximité. Il n’y a pas de barrière, tout le monde vient, ça pogotte comme avant, c’est joyeux et c’est cool. Après, d’un point de vue plus personnel, par rapport à l’International et la programmation qu’on fait, sur le côté humain, je suis très heureux de l’équipe, avec Tom, Rémi, les ingé son, le bar, la sécurité… au niveau de la direction artistique et des styles, on est braqués sur quelque chose qu’on aime et qu’on chérit depuis très longtemps, c’est-à-dire qu’on va sur du post punk, sur la pop dans tous ses états. On est complémentaire avec Tom parce que je suis plus claviers, new-cave, et lui plutôt pop à guitare.
Moi c’est plus Cold, je viens de tout ce qui est post-punk, cold-wave, Goth aussi par mes activités en tant que chanteur, etc… donc on est très content des affiches et des noms qu’on a pu attirer, qui reviennent, des tourneurs… C’est un grand plaisir de réouvrir, par exemple une des premières soirées que j’ai refaite était avec Guerre Froide, j’étais très content de les revoir.
Tom : C’est un peu la même chose, il faut séparer le fait de reprendre la programmation et le fait de reprendre la programmation dans ce contexte précis. Quand on a commencé à la mettre en place, je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer. Ce n’est pas la première programmation qu’on refait depuis le covid, il y en a eu trois / quatre, celle-là se réalise et c’est génial, mais il y avait l’appréhension que cela ne se fasse pas. On a réussi à la faire dans de bonnes conditions, on contrôle les pass, on fait attention, on essaye de respecter la jauge, tout ça, mais ça a été pour moi une bulle de respiration à la sortie d’une période qui a été très longue et douloureuse pour tout le monde. Le fait d’avoir revu des concerts, d’avoir revu des gens, d’avoir enfin concrétisé une prog et de ne pas l’avoir reportée encore, c’est ultra positif.
Sur le plan purement artistique, je suis très content aussi, on avait choisi une couleur et élaboré une direction en amont du covid, qui n’a jamais pu se concrétiser jusqu’ici. Il s’est quand même passé un an et demi entre le moment où on a réfléchi à la direction qu’on souhaitait donner à l’Inter avec Seb, et aussi en terme de com, de proximité avec les labels, les artistes, les médias, et la réouverture. On avait aussi beaucoup discuté de tout ça avec Rémi, de ce qu’on voulait faire de la com et de l’Inter et j’ai l’impression que ce n’est que maintenant, un an et demi après, que cela se concrétise. C’est ultra cool, j’ai l’impression qu’on peut enfin montrer ce qu’on voulait faire. On a pas eu le droit de le faire pendant longtemps et c’était tellement frustrant de ne pas pouvoir montrer ce qu’on voulait faire du lieu.
La dernière chose, c’est qu’on a fait jouer beaucoup de groupes français, un peu par défaut, et il se trouve que c’est quelque chose qui est important pour moi, le fait de défendre les groupes français. Ça nous a été imposé mais c’est une contrainte que j’ai accueilli avec beaucoup de plaisir. Ça a été très chouette de me rebrancher sur la scène française pour la programmation. On a eu des groupes qui sont venus de partout en France, c’est une conséquence du covid qui se révèle être une bénédiction pour moi, même si là on reprend les étrangers peu à peu.
LFB : Comment vous répartissez-vous les rôles dans la programmation ? J’ai l’impression qu’il y a deux International puisqu’il y a les concerts et également les clubs de nuit.
Tom : Sur le plan artistique, le club et les concerts sont assez séparés. C’est-à-dire qu’on a une programmatrice sur le club qui est complètement autonome et nous on s’occupe des concerts rock et pop. Même si Seb cale quelques soirées rock sur le créneau club, on va dire que sur l’esthétique club elle est vraiment autonome à 100%. Sur les concerts, on a pas de système, on a un agenda à remplir, on a des idées, et on les mélange. On est aussi complémentaires sur la façon de travailler. J’aime bien bosser très, très en avance, je suis très stressé de base, alors que Seb est très efficace dans l’urgence.
Seb : J’aime bien foncer, j’ai un coup de coeur, je vais me balader, voir un concert et boom, j’ai un groupe qui me fait flasher. Je me dis que je vais les programmer deux ou trois semaines après et ça ne me dérange pas. J’écoute beaucoup de musique, je suis hyperactif, je vais beaucoup chez les disquaires et voir des concerts. C’est un peu difficile parfois parce qu’il faut tout remettre en ordre mais je n’ai pas peur de foncer, c’est ma nature. C’est un plaisir pour moi de travailler avec Tom parce qu’il est délicat et que j’aime son domaine et aussi parce qu’on a deux façons de procéder ce qui fait qu’on ne se marche pas sur les pieds et c’est naturel, c’est-à-dire qu’on ne fait pas un brainstorming en ce disant « toi tu vas faire ça, toi tu es plus sur cette branche ».
Ça nous est arrivé, sur un même plateau, de mettre des artistes ensemble avec un style différent et ça peut matcher même sur un même plateau.
On est pas sur la même façon d’aborder les groupes, on a pas la même réactivité dans notre façon de faire. Il y a des gens qui ont besoin qu’on soit tout le temps avec eux, les accompagner à fond, être un peu foufou et moi je peux être comme ça et Tom a une grosse rigueur, il va vraiment rassurer etc…
Tom : On a des personnalités vraiment très différentes et on est complémentaires. Il me rassure beaucoup, par exemple quand on a une urgence, je viens vers Seb et c’est lui qui sauve la situation.
LFB : Il y a un vrai équilibre côté programmation, c’est un lieu qui a un vrai équilibre avec d’un coté des groupes qui sont assez connus dans la scène indé mais il y a aussi un côté qui est presque prescripteur pour beaucoup de choses. Est-ce que c’est vraiment important pour vous de mêler ces deux parties là ? Que les gens viennent pour voir un groupe mais qu’ils repartent en ayant découvert autre chose ?
Tom : Oui c’est voulu, je pense qu’on a tous les deux très envie de faire découvrir des groupes. Je crois que c’est logique dans un lieu comme celui-là de caler des petits groupes qui débutent, et c’est une vraie volonté de notre part. J’adore faire les premiers concerts de groupes, je trouve ça chouette qu’ils assimilent ce souvenir au lieu et de pouvoir leur apporter ça. Faire jouer des groupes plus connus c’est aussi une nécessité pour faire parler du lieu, je ne dis pas qu’on est obligés de la faire, parce que c’est aussi très chouette quand tu arrives à avoir un groupe dont tu es fan et qu’il accepte de jouer chez toi, alors que ce n’est pas un lieu énorme.
Seb : J’aime bien aussi les missions où c’est hardcore, tu as des artistes qui sont vraiment très bons mais qui sont introvertis et qui ont du mal à aller vers le public. J’en rencontre dans les concerts, ils me proposent leur musique et on peut les mettre en première première partie. Je me rappelle de Lucie Shame qu’on avait mis en première partie de Rock Abois et il y avait un pote très sympathique qui avait souligné son talent et ça m’avait vraiment touché. Depuis, elle commence à se faire entendre à Paris et ce sont des personnes qui ont un répertoire mais qui n’ont pas de structure, peut-être d’accompagnement manageur/label et qui ont par contre un univers pointu. Ils vont d’ailleurs à des concerts où on se retrouve parce qu’ils ont des gouts aussi pointus et c’est toujours interessant de faire leur premier concert comme dit Tom.
Tom : C’est la raison d’être de faire des concerts. C’est extrêmement important qu’on soit la dedans, même si on essaye d’avoir des têtes d’affiches, il faut absolument qu’on reste dans cette démarche de découverte.
LFB : Ce qui est intéressant aussi, c’est peut être dû au covid, vous avez un truc qu’il y a peu a Paris, c’est un lieu pour la scène indé française, mais pour la scène qui démarre ça s’était un peu perdu.
Tom : C’est une volonté c’est certain. Après c’est une déformation de ce que je fais à côté de l’Inter, je m’intéresse aux groupes français depuis très longtemps donc je me tiens déjà au courant de ça naturellement. C’est pour moi l’occasion de faire venir des groupes d’un peu plus loin pour les découvrir ici. C’est quelque chose que je veux absolument défendre, ce qui se fait en France. Les têtes d’affiche sont parfois un outil pour faire découvrir en première partie des groupes français et je trouve ça très important de mettre cette scène à l’honneur et de ne pas avoir peur de le faire, et puis ça nous réussit plutôt bien jusqu’ici.
Seb : J’aime bien qu’il y est un suivi aussi, parce que c’est vrai que la vie est compliquée, surtout dans la musique donc il y a des groupes qui arrivent, qui se constituent puis qui changent et j’aime bien les réformations et faire jouer les projets de groupes qu’on a bien aimé et qui reviennent et ça c’est cool parce qu’ils nous refont confiance. Je te parlais de Frustration, avec son nouveau projet et son nouveau label qu’on essaye d’accompagner et ce n’est pas juste du one shot et se dire « lui il emmène du monde, on va le fait jouer » et basta. On continu à se parler, Tom a son label, moi j’ai une émission de radio et on essaye de faire un vrai suivi avec les groupes pour que ce soit une vraie conversation. On ne va pas tous devenir amis mais qu’il y ai au moins un respect entre nous. C’est comme ça que je vois les choses, autrement j’aurai du mal à programmer autrement.
LFB : Il y a Geese qui est venu jouer hier autour d’une scène avec des artistes plus internationaux. Comment voyez-vous la scène évoluer en 2022 où il y aura, on l’espère, le retour de ces artistes là et qui cherchent des lieux comme le votre pour jouer ?
Seb : C’est ce que disait Tom, c’est toujours intéressant d’avoir des groupes internationaux comme Geese qui viennent. Sur le coup, tout ce qui est médiatique nous aide à faire monter l’international et donc ça aide les jeunes artistes indirectement. Je le vois surtout comme ça, si des groupes comme Geese viennent, ça va faire la lumière sur l’international et indirectement sur les nouveaux artistes qu’on fait jouer en même temps. C’est une fierté pour nous.
Tom : Le plus important c’est d’être un lieu où tu vas par curiosité, parce que tu accroches à la programmation globale et que tu y fais des découvertes. Il faut qu’on se donne les moyens d’être force de proposition pour les faire découvrir.
LFB : Est-ce que ceci passe aussi par la politique tarifaire ? Parce que la plupart des concerts que vous faites ne dépassent presque jamais les dix euros, ce qui est assez rare à Paris. Est-ce qu’il y a aussi cette volonté de créer un lieu accessible ?
Tom : Oui, on est dans un quartier populaire, donc l’idée de faire des entrées accessibles je trouve ça assez normal. Au-delà de ça, je n’aime pas trop la gratuité, parce que je suis attaché à l’idée de continuer à habituer les gens à payer pour voir un concert. Je pense que c’est important pour plein de raisons, mais tout en maintenant des tarifs bas pour que ça ne coûte pas plus cher qu’une pinte ou qu’un paquet de clopes et qu’effectivement, si tu es au RSA ou autre, tu puisses encore venir voir des concerts dans la semaine.
Et on a deux fonctionnements. Parfois on prête la salle à des assos, des collectifs, des labels et on leur laisse le matos, l’ingé son et ils sont complètement autonomes. Ils organisent les concerts qu’ils veulent avec les groupes qu’ils veulent et les payent avec la billetterie qu’ils font, au prix qu’ils souhaitent.
Seb : Par rapport au prix, les gens peuvent venir au bar voir les clips vidéos de groupes qui jouent le soir. Ça donne une ambiance sympa, il y a une belle playlist qui est mise en place donc quelqu’un peut venir boire en happy hour une pinte à 3,50 euros et écouter de la musique bien sélectionnée voir pointue et parfois même voir un DJ dans une ambiance cool.
Tom : Et quand tu as la volonté de faire des découvertes, tu te dois d’être dans une logique d’accessibilité parce que tu ne fais pas de la découverte à un prix élevé.
LFB : Mais tout en restant dans le respect de l’artiste comme tu dis, parce que si tu fais un concert gratuit tu as toujours cette impression de moins.
Tom : Oui c’est ça, tu fais ce qui s’est passé sur le streaming, tu habitues les gens à ne plus payer pour la musique et là c’est quand même un travail considérable de venir faire un concert. Tu me diras, c’est la même chose que d’enregistrer un album, mais je trouve que c’est une façon de sensibiliser le public et d’être pédagogue vis à vis d’eux, parce que ça nous arrive parfois que des gens nous disent « ah mais ce n’est pas gratuit » et on leur explique notre économie, que l’argent nous permet de payer les groupes, de payer les ingé son etc… C’est un moyen de communiquer avec le public, de leur expliquer et de les responsabiliser.
LFB : Vous avez remis le site internet de l’International à jour, il y a une vraie identité visuelle au niveau des flyers etc… Est-ce que pour vous c’était important d’avoir cette image de l’International qui soit moins foutraque et qui soit plus recentré ? Le site est hyper carré, c’est propre, au niveau de la communication ça passe beaucoup mieux et tout va ensemble.
Tom : C’est dans notre logique de renouveau et je pense qu’on voulait que ça accompagne ça. C’est ce qui est le plus visible dans la com et l’image, et on a fait un gros travail là- dessus. On est très nombreux à être arrivés au même moment aussi, et la prog a changé de direction. C’était une façon de l’exprimer publiquement, de mettre cette nouvelle charte en place. Ça indique de façon formelle un renouvellement, ce qui était déjà le cas de façon informelle sur la direction artistique évidemment. Pour les nouveaux arrivants c’était aussi un moyen de bien assumer cette nouvelle direction qu’on a choisie, en donnant une couleur, une image à tout ça.
Rémi : Complètement ! Cette reprise de septembre était doublement importante pour L’inter, en plus du retour des concerts, cela a permis à la nouvelle équipe, arrivée peu de temps avant la pandémie, de mettre pas mal de choses en place (que ce soit au niveau de l’artistique, de l’orga, de la comm…) décidées y a déjà un petit moment.
Comme l’a dit Tom, c’est en quelque sorte un manifeste (ou un début en tout cas) de ce qu’est aujourd’hui L’Inter de manière globale et pas uniquement du côté de la prog’ qui a elle aussi à pas mal évoluée.
Sans sortir les clairons non plus, il était important et nécessaire de marquer cette reprise !
LFB : Est-ce qu’il y a d’autres choses que vous aimeriez faire évoluer au niveau de l’International ?
Tom : C’est une vaste question, je pense qu’on peut s’améliorer sur la qualité du matos, mais ça nos ingés son bossent dessus, il nous faut un peu de moyens mais ils ont déjà fait des listes de matos qu’ils veulent acheter etc… Insonoriser un peu mieux le lieu, racheter des lumières, faire un peu de déco aussi, parce qu’on en a pas beaucoup. Il y a aussi la question de la sécurité qui est centrale et on en parle beaucoup en ce moment en interne. Il y a tout plein de choses à mettre en place la dessus, c’est un gros chantier. En fait ce ne sont que des choses qui sont en construction et c’est un chantier sans fin.
On discutait de la com avec un futur stagiaire pour mettre en place un petit fanzine, j’aimerais bien aussi qu’on enregistre des lives et qu’on se fasse des petites cassettes de live at l’Inter. Il y a un milliard de choses que j’aimerais mettre en place et en même temps il y a tout le travail quotidien qui prend énormément de temps donc il faut trouver le temps de réfléchir, ce qu’on fait beaucoup dans notre le plus informel de nos soirées que devant notre ordi.
Seb : Par exemple aussi avoir quelque chose de plus confortable pour les gens qui sont au merch en terme de mobilier par exemple.
Tom : Oui, l’affichage à faire aussi, enfin c’est sans fin.
LFB : La politique de la ville de Paris est parfois très compliqué au niveau de la façon dont ils envisagent les cafés concert, comment gérez-vous ça et qu’en pensez-vous d’être encore là aujourd’hui alors qu’il y a clairement une politique qui est que les lieux comme le votre s’éteignent petit à petit ?
Tom : De façon générale, les cafés concerts ont toujours été dans une zone grise, ce qui rejoint la question de l’intermittence aussi, qui n’est pas forcément pensée pour des lieux comme le nôtre. Pour les aides aussi, on est souvent en dehors des cases parce que nous sommes un bar en premier, même si on accueille des concerts. La question du voisinage est très complexe aussi, on est contraints de mettre en place pas mal de mesures comme l’interdiction des verres sur le trottoir, la fermeture définitive à partir d’une certaine heure le week-end etc… qu’on met en place à grand regret, mais c’est nécessaire pour maintenir notre activité.
Seb : Je considère que nous sommes tout de même privilégiés par rapport à d’autres lieux. On a juste au-dessus de nous des bureaux donc on est un peu embêtés pendant les balances mais pendant les concerts on nous laisse tranquille. On a jamais eu de soucis pendant les concerts.
Tom : On en aurait eu beaucoup plus si on ne mettait pas en place toutes ces mesures justement. C’est très particulier et paradoxal de bosser dans un lieu de fête et de devoir poser un cadre que tu n’as pas envie de poser. Il y a parfois une incompréhension vis à vis du public qui pense qu’on fait ça pour garder les gens à l’intérieur, ou pour être chiant parce qu’on ne veut pas avoir des fumeurs sur notre terrasse, alors que ce ne sont vraiment que des mesures de survie, mises en place pour ne pas rejoindre la longue liste de lieux qui se sont pris des fermetures administratives ou des limiteurs de décibels absolument drastiques.
Seb : Il faut user de beaucoup de pédagogie pour que les gens ne pensent pas que ce soit bête et méchant en disant « vous ne sortez-pas etc… ».
LFB : J’ai une dernière question un peu débile, est-ce que vous pensez que l’International sera le genre humain ?
Tom : On va mettre de plus en plus d’humain dans l’international. Que ce soit dans la com, dans l’accueil, dans tout ça, j’aimerais bien mettre l’humain vraiment au centre. C’est bête mais ça rejoint une thématique vraiment importante pour moi.
Seb : Le nom de l’International n’est pas galvaudé , hier il y avait une musicienne argentine qui disait « vous êtes l’International ? » et je lui disais « tu as envie de jouer ? » et elle est venue.
Les gens ont encore ça en tête, que ce soit un lieu de rencontre et de mélange et c’est cool que ce soit encore le cas.
Tom : Dans les échanges que tu as avec les groupes, dans la com que tu fais, le fait de trouver un ton qui ne soit pas purement informatif, même si on n’y est pas encore parce qu’on manque de temps pour le développer. Quand on fait des newsletters, des posts, on essaye d’avoir un ton qui soit plus humain, familier, parler des choses plus librement, sortir du cadre purement informatif de la com. C’est pareil dans la façon d’accueillir les gens sur place, dans la façon d’accueillir les groupes aussi. Je suis là quasiment tous les soirs et quand je ne suis pas là il y a Seb, parce qu’on veut pouvoir les accueillir, qu’ils arrivent et que sur place il y a la personne avec qui ils ont discuté des semaines par mails. Ce sont pleins de petites choses mais c’est vraiment important.