À l’occasion du Festival ODP à Talence, La Face B a eu le privilège de rencontrer Stéphane pour une toute première entrevue, entre confidences et découvertes. C’est dans une atmosphère vibrante et empreinte de sourires que Stéphane s’est confiée sur ses débuts, ses chansons, ses inspirations, et bien entendu, sur son futur album « La Prison des Amoureuses Malheureuses » qui sera disponible le 27 septembre 2024.
Au fil de cet échange complice, nous avons discuté de sa participation au festival ODP et de sa rencontre avec les pupilles. Cette conversation simple et sincère a mis en lumière une artiste passionnée, pour qui la musique est un véritable chemin vers le bonheur. Stéphane nous a dévoilé, avec une authenticité touchante, son parcours et sa vision de l’avenir, promettant de belles surprises à venir.
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« La musique c’est la base pour aller mieux.« … « Avec ma musique, je cherche à créer des coups de cœur chez les gens pour qu’ils se sentent bien. Quand ils ont mal, qu’ils pleurent sur une de mes chansons, quand ils sont heureux, qu’ils dansent sur une de mes chansons.«
Stéphane
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La Face B: Bonjour Stéphane ! Tout d’abord, qu’est-ce qu’une Suisse fait au Festival ODP ? Comment est-ce que tu connais ce festival ?
Stéphane : Ben je suis là avec RTL2 avec beaucoup de plaisir. Je ne connaissais pas le Festival ODP. Comme tu l’as dit, j’arrive de la Suisse donc je connais les festivals suisses. Cependant, d’année en année, j’apprends à connaitre vos merveilleux festivals en France. Et voilà ! Un plaisir d’être là.
La Face B : Comment s’est passé ta rencontre avec le Festival ODP et ta rencontre avec les pupilles ?
Stéphane : Ça s’est bien passé. Pour cette rencontre avec les pupilles, j’étais un peu intimidée, pas envie de mal faire. J’ai trouvé ça très beau comme moment. C’est touchant, très touchant et émouvant. Je crois qu’il faut retenir cela.
La Face B : C’est un sentiment que beaucoup d’artistes ressentent lors de la rencontre avec les pupilles d’ODP. Par contre, ils ne s’attendaient pas à autant d’émotions dans cette rencontre car il y a beaucoup d’innocence, de gentillesse.
Stéphane : Bien sûr ! J’ai aussi vu beaucoup de sourires sur les visages des enfants. C’est incroyable et magnifique.
La Face B : En plus, Tu verras sur scène car tu es dans un festival familial et hyper gentil. Je ne serais pas surprise de te revoir l’année prochaine, c’est contagieux.
Stéphane : Alors là ! J’adorerais !!
La Face B : On t’a découverte avec « Douleur, je fuis » en plein Covid. Comment est-ce que tu as co-écrit ce titre et est-ce que tu t’attendais à cette espèce de folie quand le titre est sorti ?
Stéphane : Non parce que Douleur, je fuis on l’a sorti en se disant qu’on allait prendre la température, qu’on allait tester un petit peu cette nouvelle voix que personne ne connait. De fait, c’est une chanson écrite à deux et elle ne parle pas de mon histoire mais de celle de mon ami. J’ai écrit cette chanson sur cet ami qui avait beaucoup de mal avec sa rupture.
Moi je dis, la musique c’est la base pour aller mieux. Par conséquent, je lui ai proposé d’écrire cette chanson et puis c’était magnifique. Et aujourd’hui, que ce soit en concert, ou en plateau radio ou en festival, c’est une chanson sur laquelle je me fait toujours un point d’honneur à dire « Voilà c’est avec cette chanson que j’ai commencé, c’est le début de tout ».
La Face B : J’ai vu que tu avais fait la première partie de Vianney, Jeremy Frérot, Hoshi, Kyo, Julien Clerc et bien d’autres. Qu’est-ce que ces artistes t’ont appris ? Est-ce que tu as choppé des petits tips ?
Stéphane : J’ai commencé comme ça la pratique ! Tout de suite être lancée dans le bain ! La première scène que j’ai faite professionnellement, c’était l’Arkéa Arena de Bordeaux avec Florent Pagny deux soirs de suite. Donc, c’était juste magnifique, un stress immense ! Mais tous ces artistes, que ce soit Florent Pagny, Vianney ou Julien Clerc, je les ai tous trouvés tellement humbles et tellement gentils.
Je me suis dit, il faut absolument rester comme ça. Ils m’ont appris qu’une personne peut être hyper connue mais elle peut être humble, gentille et les pieds sur terre. Je retiens effectivement cela en plus de tout le boulot qu’ils font pour avoir de tels shows.
La Face B : Quand tu ouvres pour un artiste, c’est une énergie un peu différente. Tu chantes devant des gens qui ne t’ont jamais vue et qui écoutent pour la première fois ton son. Mais il faut également chauffer et préparer le public à la tête d’affiche qu’ils sont venus voir. Comment as-tu trouvé cet exercice ?
Stéphane : Je crois qu’on a toujours été extrêmement gentil et bienveillant avec moi en première partie quelle qu’elle soit. Je me suis toujours dit que j’entre dans une arène, je dois convaincre les gens comme ici, je pense qu’il y a cela aussi. Festivals ou premières parties, c’est toujours l’occasion de nous découvrir. Donc, notre challenge c’est de convaincre les gens d’aimer notre prestation, qu’elle soit de 3 minutes ou 15 minutes si on a plus de temps. Et finalement, cela me donne extrêmement d’adrénaline et j’avoue que j’adore.
La Face B : J’ai vu qu’un album était prévu été 2024 !
Stéphane : L’album sort le 27 septembre. Il s’appelle « La Prison des amoureuses malheureuses » . Le tout premier extrait c’est Ma Chérie. Il va aussi être accompagné d’un court métrage et le clip de Ma Chérie, c’est le dernier épisode du court métrage sans vraiment dévoiler la fin parce pour avoir la vraie fin et tout ce qui précède, il va falloir regarder le court métrage.
C’est trois clips qui se suivent et qui forment donc un court métrage et viennent appuyer en images le concept de « La prison des Amoureuses Malheureuses ». J’avais vraiment envie d’aller au bout du concept et on a pu tourner cela dans une prison en Angleterre et c’était magnifique.
La Face B : Ce concept me fait penser aux albums de Pink Floyd où on a l’impression d’être dans une longue et même chanson.
Stéphane : J’adore !! J’adore raconter des histoires. C’est là où je me sens bien avec la musique, c’est quand je raconte des histoires. Mon premier album, Madame, ça s’écoutait dans l’ordre. Ça ne va certainement pas changer avec le deuxième. Ça s’écoutera dans l’ordre aussi. Il y a donc vraiment une volonté de me suivre dans mes aventures amoureuses.
La Face B : « La Prison des Amoureuses Malheureuses » parlera de tes aventures amoureuses mais il s’articulera comment ?
Stéphane : Je raconte un peu ma vie, mes problèmes d’amour qui me font souvent du tort. Et pourquoi donc, est-ce que j’écris que sur l’amour ? L’amour est ce sentiment qui fait ressentir des choses. Heureux ou malheureux, je crois que j’ai des vrais sentiments que j’ai besoin d’exprimer, qui ne veulent pas rester à l’intérieur. Et voilà ! Parfois, je grossis un petit peu l’idée pour que ça touche le plus de personnes possible. En fait, c’est comme ça que j’aime la musique.
Je l’écoute et si je me remets dans les paroles ou dans la mélodie, si ça résonne, c’est un coup de cœur énorme. Et en fait, je cherche cela avec ma musique : créer des coups de cœur chez les gens pour qu’ils se sentent bien. Quand ils ont mal, qu’ils pleurent sur une de mes chansons, quand ils sont heureux, qu’ils dansent sur une de mes chansons.
La Face B : Je vais revenir un peu dans le temps : tu as grandi au sein d’une famille nombreuse de 5 enfants avec des parents qui vous font baigner dans la musique depuis toujours. Comment est-ce que tu as découvert que la chanson était une évidence ?
Stéphane : Je crois que je l’ai ressenti, un moment puissant. Par exemple, je recroise des gens, des amis d’enfance, du collège et ils sont assez fiers, ils disent tous « tu l’avais dit que tu ferais ça ». Moi ça me parait logique, quand on dit quelque chose, on le fait. Mais c’est vrai qu’on a tous eu des rêves, et parfois la vie nous emmène autre part. Moi j’ai eu cette chance et je n’ai pas perdu cet objectif, ce rêve-là. Je ne voyais rien d’autre après les études.
J’avais cet objectif d’aller au bout de mes études pour rassurer mes parents mais après mes études c’était sûr ! C’était la musique, la musique, la musique. Y’a pas finalement d’autre choix. Et c’est là qu’on a une volonté extrême de se sentir heureux et c’est donc le chemin qui mène au bonheur. Pour moi il passe par la musique. Je crois que c’est ce chemin-là qui va me mener au bonheur.
La Face B : Tu composes depuis un très jeune âge. Est-ce que c’est la musique avant les paroles, ou les paroles avant la musique ?
Stéphane : Ça dépend, ça change. Y’a pas de logique. C’est souvent les deux et ça s’entremêle.
La Face B : Quelles sont tes influences et qu’est-ce qui t’inspire en ce moment ?
Stéphane : Tellement de choses, c’est difficile de dire. J’ai une grande famille, plein d’influences différentes, plein de musiques différentes qui passaient. Après, j’aime bien citer Julien Clerc parce qu’il était beaucoup dans les radios de la maison. Ma mère est une grande fan. Puis, on est sur des choses plus anglophones : Tracy Chapman a beaucoup influencé mon jeu de guitare. Aujourd’hui, ce qui m’inspire beaucoup, c’est Ben Mazue, Vianney… En fait, des artistes qui sont tellement fidèles avec eux et leurs plumes. Ça m’inspire énormément.
La Face B : Il n’y a qu’avec l’authenticité qu’on peut toucher les cœurs. De toutes façons, une chanson ne t’appartient plus lorsqu’elle est dehors et c’est cela qui est beau.
Stéphane : Ouais comme un enfant.
La Face B : Juste une parenthèse sur Tracy Chapman, elle était aux Grammys cette année. Cet album, cette chanson Fast Cars ne vieillissent pas. C’est éternel !
Stéphane : Ah ouais Eternel, de ouf !
La Face B : Qu’est-ce qui t’a inspiré récemment ?
Stéphane : J’adore le cinéma. Je passe en effet beaucoup de temps à regarder des films et des séries. J’adore, ça m’inspire beaucoup, pour les créations de clips. Il y a une série terrible mais super Mon Petit Renne. Vraiment j’ai obligé tous mes musiciens à regarder cette série qu’ils ont tous kiffé. Ça fait peur !
La Face B : Merci beaucoup ! Un plaisir de te rencontrer ! Je te souhaite un excellent moment sur scène au Festival ODP et vivement qu’on découvre La Prison des Amoureuses Malheureuses !
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