On a rencontré The Silly toys à l’occasion de la sortie de leur premier album éponyme.
English Version Bellow.
La Face B : Bonjour, les Silly Toys, comment allez-vous artistiquement et mentalement dans une telle période ?
The Silly Toys : Nous allons très bien car beaucoup de choses se passent en ce moment autour du groupe. Tout d’abord, notre premier album sort dans quelques jours, le 4 décembre. (interview réalisée en novembre). C’est une date importante pour nous et tous ceux qui nous entourent car c’est le résultat d’un travail collectif. D’autre part, nous avons terminé la captation vidéo live de 7 chansons en studio. Comme vous le savez, la situation sanitaire actuelle ne permet à aucun artiste de faire de vrais concerts, donc nous essayons de trouver des solutions alternatives. Enfin, nous avons également tourné le clip de notre 3ème singe Timmy’s landing, dans lequel jouent Nathalie Meunier et Mathieu Madénian. C’est une nouvelle fois Ulysse Thevenon qui s y est attelé, il avait déjà réalisé nos deux premiers clips, à savoir Strangers et Feelings.
LFB : Parlez-nous un peu du clip de Feelings, on a certes écrit dessus mais nous voudrions bien l’avis des artistes en question.
TST : Notre volonté était de réaliser un clip qui reflète l’atmosphère de la chanson, à savoir quelque chose de dynamique et positif, mais avec une dimension sérieuse. D’où les images live du groupe entre coupées par des images qui montrent certaines dérives de la société actuelle.
LFB : Quel a été le déclic pour la création de cet album ? Pouvez-vous nous raconter un peu la naissance du groupe ?
TST : Vous n’allez pas me croire mais… The Silly Toys est né par accident. Cela faisait plus de 10 ans que je jouais dans un autre groupe en tant que bassiste/choriste, puis l’activité de cette formation s’est arrêtée. Faire de la musique me manquait donc j’ai décidé d’écrire mes propres chansons et de les jouer dans les bars, en version acoustique. Puis j’ai voulu enregistrer ces chansons donc il a été nécessaire de trouver les bons musiciens. Et maintenant nous sortons notre premier disque. C’est aussi simple que ça.
LFB : Pouvez-vous nous parler du nom du groupe ? On le trouve plutôt amusant.
TST : Merci! Je trouvais que ce nom sonnait bien et il peut être compris de différentes façons. C’est ce qui fait son charme, m’a-t-on dit.
LFB : Stéphane, avant les Silly Toys, tu as passé une dizaine d’années à jouer à Londres. Peux-tu, s’il te plaît, nous raconter ton expérience ?
S : Il est impossible de résumer ces 10 ans passés à Londres en quelques lignes. Faisons court, j’y ai passé quelques unes des années les plus extraordinaires de ma vie. Et ce à tous les niveaux. Un certain sens de la retenue m’interdira d’en dire plus.
LFB : en, on t’a offert ta première guitare à 12 ans mais tu as préféré la batterie. Qu’est devenue ladite guitare ?
B : Je possède toujours cette guitare que je garde comme souvenir.
Adrien, tu es issu d’une famille qui baigne dans la musique classique. Comment ont-ils réagi quand ils se sont rendus compte que tu étais un rockeur ?
A : Curieusement pas si mal. Quand je faisais écouter Jimi Hendrix à ma grand-mère, qui était organiste classique d’église, cette dernière me donnait le nom des notes tout en écoutant car elle avait l’oreille absolue.
LFB : Patrice, peux-tu nous parler de tes guitaristes favoris ? On entend dans tes riffs énormément de références du pop rock et du punk rock. Qu’est-ce qui t’inspire pour tes riffs ?
P : j’ai grandi en écoutant beaucoup de musiques diverses. A la fois des groupes traditionnels de pop/rock mais aussi de la variété ou même du hard rock. A titre personnel, j’apprécie certains guitaristes comme Jimmy Page, Kurt Cobain ou Jamie Hince (the Kills) mais je ne sais pas dans quelle mesure c’est perceptible sur notre disque.
LFB : Pouvez-vous nous donner individuellement un seul album qui vous a fait tomber amoureux de la musique ?
Adrien : sans hésiter, une vieille compilation sur laquelle on pouvait entendre Johnny be good de Chuck Berry et Great Balls of Fire de Jerry Lee Lewis.
Ben : Le disque Live de Donny Hathaway.
Stephane : Nevermind the bollocks des Sex Pistols
Patrice: Nevermind de Nirvana
Hello, The Silly Toys, how are you feeling artistically and mentally in those rough times ?
Hello, we feel fine as there are so many things happening with the band. To start with, we will be releasing our debut album in few days, on December 4th. It is an important day for us, as it the result of the work of many people involved with the band. On top of that, we just finished recording a live video of 7 of our songs, as the Covid situation prevents us from playing proper gigs, so we are trying to find alternative solutions to bring our music forward. And finally, we just did a video for the release of our 3rd single called “Timmy’s landing”,which features French actors Nathalie Meunier and Mathieu Madenian. Just like our first 2 videos, “Timmy’s landing” was directed by Ulysse Thevenon.
Would you please mind telling us something about the clip of Feelings ? We wrote about it but we would like to know what you think about it.
We wanted to do a music video which reflected the general feel of the song, happy and upbeat, while at the same time showing a darker side, hence the mix between the band playing live and quick shots of disturbing images of the world we live in. What was the click to the creation of this debut album ? Would you please mind telling us about the band’s birth ?
You won’t believe me but… The Silly Toys are just a happy accident. Let me explain: I had been playing bass & doing backing vocals for more than 10 years in a band which stopped playing a while ago. I missed playing live so I decided to write my own music and performed it in bars with an acoustic guitar. I then wanted to record these songs. Fastforward 2 years and here we are, with the release of our debut album.Can you tell us about the band’s name ?
I just thought that The Silly Toys sounded alright as a name. And it can have different meanings, obviously.Stéphane, before the Silly Toys, you spent a tens of years playing in London. Please, tell us about this experience ?
I can’t summarise those 10 years I spent in London in a few lines. Let’s just say that I just had some of the best years of my life. Decency will prevent me from expanding on that subject!
Ben, we gave you your first guitar when you were 12, but you’d rather play the drums. What happened to the guitar?
I still have that guitar, which I keep as a souvenir. Adrien, you came from a family fond of classical music. How did your family react when it found out that you were a rocker ?
Their reaction was not as bad as one could have expected. I used to play Jimi Hendrix records to my gran, who was a classically trained Church Organ player, and she would tell me what notes Jimi would play, as she had perfect pitch.
Patrice, can you tell us about your favorite guitar players? We hear in your riffs a lot of pop rock’s ans punk’s references. What inspire you for your riffs ?
I grew up listening to lots of different kinds of music. From traditional pop acts or rock’n’roll bands to mainstream music or even hard-rock music. From a personal standpoint, I enjoy guitar players such as Jimmy Page, Kurt Cobain or Jamie Hince (the Kills) , though I can’t tell to what extend you can hear that on our record.
Can you please individually tell us about this one album that made you fall in love with music ?
Adrien : Without hesitation, an old compilation on which you could hear both « Johnny be good » by Chuck Berry and « Great Balls of Fire » by Jerry Lee Lewis.
Ben : Donny Hathaway « Live »
Stephane : « Nevermind the bollocks » by The Sex Pistols
Patrice: “Nevermind” by Nirvana
Interview réalisée par Marie Falga.