Rock In the Barn fait peau neuve pour sa 14ème édition

Pour cette édition #14, Rock in The Barn change de lieu, mais pas d’univers. Présentation d’un festival qu’on adore.

La Normandie regorge de trésors. Du Mont St Michel à Rouen, Caen ou Le Havre, en passant par des paysages époustouflants, on peut dire que cette région épouse bien des merveilles. De plus, nombre de groupe français, qui font aujourd’hui partie prenante du bouillon qu’est notre scène actuelle, viennent de ces coins plus ou moins reculés. C’est donc sans grande surprise que la région regorge de festivals, de plus ou moins grande envergure.

Citons en exemple Le Rock dans tous ses états, qui, de 1984 à 2017, a accueilli sur Evreux à peu près tout ce qui se faisait de meilleur dans la musique à guitares. Une fois le festival réduit en cendre par la municipalité de l’époque, son remplaçant, Rock in Evreux prend la suite et sonne aussi faux et creux que le très regretté Rock en Seine.

Peu importe, la musique à guitares ne se meurt pas avec l’avidité de politiques capitalistes. Il existera toujours des passioné.es pour faire vivre leur univers, et porter des projets à bout de bras, avec du système D et une bonne dose d’acharnement. L’un de ces projets, dont c’est cette année la quatorzième édition, est une pointure du rock hexagonal. C’est ce genre de festival où la prog nous est en grande partie inconnue, pour autant on sait qu’on peut se prendre un pass deux jours les yeux fermés.

Ce festival, c’est Rock in the Barn. Depuis sa naissance il y a, donc, quatorze maintenant, le festival a gravité dans différents lieux du Vexin. Autour de Giverny, plusieurs granges (barn, en anglais) ont vu se succéder des groupes qui sont, pour certains, devenus gigantesques. Balthazar en 2013, Bigflo et Oli (!) et BRNS en 2014, Corcodiles ou Acid Arab en 2015, Night Beats, Carpenter Brut ou Rendez Vous en 2016 et la liste s’allonge et s’étoffe au fur et à mesure des éditions. La précédente accueillait entre autre dans sa grange Lebanon Hanover, Iguana Death Cult, Guts ou encore Tess Parks, rien que ça.

Cette année, petite évolution, le festival change de lieu et s’installe dans un parc de Vernon, au pied du château des Tourelles. Niveau prog, sans surprise, on se retrouve avec une bonne partie d’inconnu.es qu’on a hâte de découvrir. Notons tout de même le rock déjanté de Snapped Ankles, les géniaux Ulrika Spacek, Tramhaus ou encore Gently Tender.

De ce line-up, on retient une chose. La programmation est éclectique, et fouillie. En effet, de groupes de glam rock, A Giant Dog, venu tout droit d’Austin Texas, à cette musique électronique enivrante que nous concocte Violet Indigo, artiste du cru, il y en aura largement pour tous les goûts. Laissons-nous le plaisir de découvrir le reste dans le cadre d’un festival génial. Le rendez-vous est pris, ce sera le 8 et 9 septembre.

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