Oh My Word, It’s Sparks ! Nouveau retour des légendaires frères Russell et Ron Mael, qui défient toutes les lois du temps et de la hype avec un 26e album défendu sur toutes les scènes du monde, dont celle du majestueux Grand Rex à Paris, où nous y étions fidèlement postés ready to Go Dancing.
50 ans. Le bel âge, la maturité et la sagesse chez certains, la crise existentielle chez d’autres, une Rolex au poignet ou pas, c’est une phase importante dans la vie de tous. Non, vous ne lisez pas le chapeau d’un test psycho de Marie-Claire dans la salle d’attente du dentiste, mais juste quelques lignes pour vous introduire le record de longévité de Sparks, héros toute catégorie confondue dans le paysage musical américain qui nous servent sans relâche depuis lors des albums où l’art de la pop est porté à son maximum.
2023 : vingt sixième album du groupe en y incluant son side-project de 2015 avec les écossais de Franz Ferdinand, The Girl Is Crying In Her Latte est un disque majestueux où les ambiances pop et electro dépouillée s’allient pour offrir une tracklist composée de perles dansantes, vibrantes, où l’humour pinçant et la malice de Ron Mael continuent de s’exprimer librement pour notre plus grand bonheur. Que vous soyez fans des premières heures (chapeau bas aux vétérans qui suivent les frères Mael depuis 1971 et leur premier album éponyme) ou nouveaux convertis, la maison Sparks accueille tout le monde, à tout moment et ne cesse de générer de nouveaux adhérents de par le monde. C’est donc en ce beau début d’été que la tournée Sparks déboule dans l’hexagone, avec trois dates entre Nîmes, Marseille et Paris, la ville lumière leur ouvrant les portes du Grand Rex.
Les concerts de Sparks sont une grande fête, qu’ils aient lieu dans de somptueux théâtres, des salles plus modestes de SMAC ou sur les scènes de festivals. Ce qui fait tout le charme de ces rencontres est le charisme indéboulonnable de Russell et Ron Mael, fidèles au poste et dévoués entièrement à leurs fans, et surtout l’incroyable énergie qu’ils distillent sur scène chacun à sa façon. Pour celles et ceux qui seraient encore étrangers aux prestations live de Sparks, sachez que Ron joue l’imperturbable, vissé derrière son clavier et Russell au chant accapare tout l’espace des scènes qu’il foule en dansant et chantant comme si sa vie en dépendait. Et pour votre bonne information, tout cela malgré d’incroyables 74 et 77 ans au compteur. Oui, vous l’avez bien lu, Sparks font mentir toutes les statistiques accablantes sur la longévité au prix d’un mauvais état de santé de nos seniors.
À la suite du concert en petit comité à Nîmes au Paloma le 4 juin dernier, où nous avons pu ainsi dans des conditions intimistes nous mettre en jambe, nous retrouvons Sparks au Grand Rex, date parisienne qui représente le point d’orgue du passage français du groupe. La raison n’est en aucun cas du snobisme, mais bien le fait que Sparks noue une relation profonde et intense avec la capitale française. Les accueils y sont systématiquement cinq étoiles, les américains y cumulant aujourd’hui une belle liste d’amis et de fans incontestés, tant parmi les anonymes que les noms les plus célèbres du journalisme ou du showbiz. Mais point de prétention, ce mot étant absolument banni du vocabulaire de Ron et Russell, aussi généreux et sympathiques qu’à leur tout début. Et l’heure quarante cinq minutes de set nous le prouve bien.
À la suite du concert en petit comité à Nîmes au Paloma le 4 juin dernier, où nous avons pu ainsi dans des conditions intimistes nous mettre en jambe, nous retrouvons Sparks au Grand Rex, date parisienne qui représente le point d’orgue du passage français du groupe. La raison n’est en aucun cas du snobisme, mais bien le fait que Sparks noue une relation profonde et intense avec la capitale française. Les accueils y sont systématiquement cinq étoiles, les américains y cumulant aujourd’hui une belle liste d’amis et de fans incontestés, tant parmi les anonymes que les noms les plus célèbres du journalisme ou du showbiz. Mais point de prétention, ce mot étant absolument banni du vocabulaire de Ron et Russell, aussi généreux et sympathiques qu’à leur tout début. Et l’heure quarante cinq minutes de set nous le prouve bien.
Confortablement installés dans les sièges en cuir de la salle, cette dernière quasi sold-out et garnie de fans de la fosse au 2e balcon, le public accueille sous un tonnerre d’applaudissements ces légendes et comme la coutume l’exige avec Ron fidèlement posté derrière son synthétiseur dont il ne se lèvera que pour son traditionnel pas de danse sur Number One in Heaven plus tard dans le set, et depuis l’an passé, pour nous interpréter Shopping Mall Of Love, rare titre chanté par ce dernier. Russell lui rayonne, avec pour cette année une nouvelle tenue de scène aussi glamour que colorée, faisant le choix pour 2023 d’un duo en rouge et noir (et voilà, vous l’avez dans la tête) des plus seyant. Le choix de la setlist fait la part belle au dernier album The Girl Is Crying In Her Latte et favorise ses titres les plus dynamiques comme le morceau éponyme en entrée de concert, Nothing Is As Good As They Say It Is, It Doesn’t Have To Be That Way, le sautillant Escalator et l’appel à la danse qu’est We Go Dancing.
Nous avons cette année les honneurs de quelques raretés de très haut niveau comme Beaver O’Lindy issu du second disque A Woofer’s In A Tweeter’s Clothing, Bon Voyage de Propaganda, le discret Toughest Girl In Town tiré du non moins discret album Interior Design et le retour tonitruant de Balls, où Russell fusionne avec le dancefloor d’une façon qui ferait pâlir de jalousie tous les clubbeurs en goguette. Les classiques incontournables sont évidemment présents avec le délirant Angst In My Pants, Music That You Can Dance To, Number One in Heaven (qui remporte le prix du plus grand nombre de smartphones en l’air, filmant les pas de danse démentiels de Ron précédemment cités) et l’hymne de Sparks qu’est This Town Ain’t Big Enough For Both Of Us. Tout du long, un public conquis, qui hurle sa joie entre chaque morceau et qui inonde la salle de ses applaudissements, ce qui émeut profondément les frères Mael.
Nous avons cette année les honneurs de quelques raretés de très haut niveau comme Beaver O’Lindy issu du second disque A Woofer’s In A Tweeter’s Clothing, Bon Voyage de Propaganda, le discret Toughest Girl In Town tiré du non moins discret album Interior Design et le retour tonitruant de Balls, où Russell fusionne avec le dancefloor d’une façon qui ferait pâlir de jalousie tous les clubbeurs en goguette. Les classiques incontournables sont évidemment présents avec le délirant Angst In My Pants, Music That You Can Dance To, Number One in Heaven (qui remporte le prix du plus grand nombre de smartphones en l’air, filmant les pas de danse démentiels de Ron précédemment cités) et l’hymne de Sparks qu’est This Town Ain’t Big Enough For Both Of Us. Tout du long, un public conquis, qui hurle sa joie entre chaque morceau et qui inonde la salle de ses applaudissements, ce qui émeut profondément les frères Mael.
Nous aurons ainsi droit à une belle et honnête déclaration d’amour de Russell et Ron à la France et à Paris, qu’ils considèrent comme une seconde maison, ayant depuis toutes ces années fait tant de rencontres et notre capitale ne leur ayant jamais tourné le dos, malgré les hauts et les bas expérimentés dans leur très longue carrière. Dans un français quasi parfait, Russell ne cessera de s’adresser à la foule, nous présentant ses musiciens et nous confirmant que malgré tous les nombreux fans qu’ils cumulent de par le monde (la tournée passe par l’Europe, l’Asie et bien sûr les Etats-Unis), la France tient une place importante dans leur cœur. Le concert se clôture sur un titre fort approprié pour l’occasion, et Gee, That Was Fun rend ce moment intense en émotion. L’orchestre à ce moment ayant réussi tant bien que mal à se hisser au plus près de la scène pour faire une véritable standing ovation (nous ne remercierons pas le service de sécurité qui a étonnamment fait beaucoup trop de zèle venant sèchement contraindre les fans à rester devant leur siège, et ce jusqu’à la fin) , à l’unisson avec les balcons tous debout, à ce groupe unique en son genre. C’est une véritable masterclass à laquelle nous avons assisté ce soir et, comme promis par Ron lui-même, le niveau sera encore plus élevé la prochaine fois. Nous accordons sans aucune hésitation tout notre crédit à nos américains les plus européens qu’il soit.
Setlist :
So May We Start
The Girl Is Crying in Her Latte
Angst in My Pants
Beaver O’Lindy
When I’m With You
Nothing Is as Good as They Say It Is
It Doesn’t Have to Be That Way
Balls
Shopping Mall of Love
The Toughest Girl in Town
Escalator
We Go Dancing
Bon Voyage
Music That You Can Dance To
When Do I Get to Sing « My Way »
The Number One Song in Heaven
This Town Ain’t Big Enough for Both of Us
Gee, That Was Fun
A Love Story
My Baby’s Taking Me Home
All That
So May We Start
The Girl Is Crying in Her Latte
Angst in My Pants
Beaver O’Lindy
When I’m With You
Nothing Is as Good as They Say It Is
It Doesn’t Have to Be That Way
Balls
Shopping Mall of Love
The Toughest Girl in Town
Escalator
We Go Dancing
Bon Voyage
Music That You Can Dance To
When Do I Get to Sing « My Way »
The Number One Song in Heaven
This Town Ain’t Big Enough for Both of Us
Gee, That Was Fun
A Love Story
My Baby’s Taking Me Home
All That