ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent et les influencent. À l’affiche de l’édition 2021 du Crossroads Festival, Léonie et Julien, aka The Breakfast Club, nous présentent aujourd’hui les cinq titres qui définissent leur ADN musical.
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Mad Season – Wake Up (the breakfast club)
Julien : J’étais au lycée. J’écoutais du rock, tendance grunge, un peu de métal, si ça ne bastonnait pas un minimum, ça ne m’intéressait pas trop.
Et là, il y a ce « side-project » du chanteur d’Alice In Chains et du guitariste de Pearl Jam, ils enregistrent entre deux cures de désintox, un truc tout tranquille mais complètement habité. Ce morceau est celui qui ouvre l’album et il me fout les poils à chaque fois.
Sade – No Ordinary Love
Léonie : Quand je suis ado, Sade passe souvent dans la chaine hi-fi du salon. Love Deluxe, c’est un album que j’ai écouté en boucle dans mon discman (#borninthe80s) j’aime sa mélancolie et la voix de Sade, quelle classe.
Je n’y pense plus trop pendant longtemps, mais plusieurs fois après nos concerts, on me parle de Sade, et mes souvenirs d’ado reviennent.
LCD Soundsystem – Oh Baby
Julien : Un titre assez représentatif de ce que j’aime dans LCD. Une production toujours hyper bien ciselée, des sons électroniques mais vivants, avec de l’humain. Les mélodies et la voix de James Murphy me touchent beaucoup. En plus, le clip est un petit bijou.
Unknown Mortal Orchestra – Ffunny Ffrends
Léonie : Je suis en résidence en Irlande pour un projet photo, Julien m’envoie ce morceau : coup de cœur, je ne connais pas Unknown Mortal Orchestra.
On va les voir au Grand Mix à Tourcoing en 2015 pour la sortie de leur 3e album Multi Love, et c’est un super beau concert, ça groove et c’est touchant, je reste longtemps avec l’énergie de ce moment.
Loma – Ocotillo
Julien & Léonie : L’un de nos derniers coups de cœur communs. Élégant et hypnotique. Il y a des tonnes de petits détails qu’on n’entend pas forcément à la première écoute, pleins de sons qui se mélangent, apparaissent et disparaissent mais tout reste fluide. Ça vaut vraiment le coup d’écouter ce morceau au casque.