Une petite dose de hard rock afin de se requinquer pour faire face aux départ en vacances au camping en famille ? Le rendez-vous était donné au Trianon de Paris avec Wolfmother, de retour dans la capitale avec leur rock puissant et tellement stylé. Il fallait bien ça.
Sept années. Une longue attente pour les fans parisiens du hard rock australien brûlant de Wolfmother. La dernière rencontre s’était tenue au festival Rock en Seine en 2016, alors sur la grande scène du Domaine de St Cloud lors d’une après-midi au soleil rougeoyant comme on peut le trouver dans la belle ville de Sydney, d’où vient le membre fondateur du groupe Andrew Stockdale. La prestation bien qu’un peu précoce pour un tel style avait alors retourné la grande fosse, dix années après leur toute première apparition à ce même festival, à l’époque sous la pluie et sur la scène de la Cascade.
Depuis lors, Wolfmother sont de nombreuses fois passés distiller leur rock puissant dans la capitale, et c’est une seconde fois que le Trianon accueille Andrew Stockdale, ce dernier heureux comme un pape de retrouver les velours et dorures du théâtre de la rue Rochechouart. Avec six albums au compteur, dont le dernier Rock Out paru en 2021, Wolfmother ne cessent d’affiner leur pratique de ce hard rock fin mélange des maîtres des années 70 tels Led Zeppelin et Black Sabbath et du rock stoner des années 2000, domaine privilégié de Queens Of The Stone Age, Fu Manchu et Clutch.
Andrew Stockdale se nourrie du meilleur de ses ainés tout en étant fortement ancré dans son temps, et ce soin particulier à garder le cap sur cet univers heavy metal est tout à son honneur, ne se laissant apparemment pas séduire par les sirènes post punk du moment. Grand bien nous fasse et tous les amateurs du genre, toutes générations confondues, se retrouvent ainsi pleinement dans le répertoire de Wolfmother depuis plus de quinze ans maintenant.
Andrew Stockdale se nourrie du meilleur de ses ainés tout en étant fortement ancré dans son temps, et ce soin particulier à garder le cap sur cet univers heavy metal est tout à son honneur, ne se laissant apparemment pas séduire par les sirènes post punk du moment. Grand bien nous fasse et tous les amateurs du genre, toutes générations confondues, se retrouvent ainsi pleinement dans le répertoire de Wolfmother depuis plus de quinze ans maintenant.
Le concert sera intense et généreux. Toujours en trio, Andrew Stockdale propose un rock épuré, sans aucune fioriture et il est toujours impressionnant de témoigner de la force du jeu des musiciens alors seulement en format guitare, basse et batterie. Chaque instrument est poussé à son maximum et il n’en faut pas plus pour faire se déchainer dès les premiers titres la fosse du théâtre. Ce qui plait est la précision et le sens du détail dans les riffs, la rythmique au pas de course et la force de frappe qui martèlent les oreilles des présents, créant ainsi une réelle harmonie dans cette avalanche de sons brutaux.
La setlist se présente ce soir comme un best of des meilleurs titres des albums de Wolfmother, offrant une bonne partie du premier album éponyme qui s’était imposé à l’époque dans cet océan de rock garage mené par les Strokes. Un retour aux sources du hard rock, fait avec intelligence et précision, qui a alors attiré pas mal de néophytes plus adeptes des genres indies telle votre chroniqueuse.
La setlist se présente ce soir comme un best of des meilleurs titres des albums de Wolfmother, offrant une bonne partie du premier album éponyme qui s’était imposé à l’époque dans cet océan de rock garage mené par les Strokes. Un retour aux sources du hard rock, fait avec intelligence et précision, qui a alors attiré pas mal de néophytes plus adeptes des genres indies telle votre chroniqueuse.
Le début du concert déballe la grosse artillerie avec Dimension, Woman, White Unicorn et Apple Tree, mettant immédiatement la fosse et le balcon à l’unisson. Andrew Stockdale est la voix de Wolfmother et son timbre si aigu continue d’épater au même titre que ceux de certains Ozzy et Robert, et se marie parfaitement avec l’écrasante force de la musique. Le voyage continue avec Victorious, Gipsy Caravan et le détonnant New Moon Rising, semble-t-il rajouté au dernier moment sur la setlist au stylo, ce qui ravie les fans de tous bords. Le rythme est ininterrompu, les morceaux courts et intenses se succèdent et l’on arrive déjà vers 22h à la fin du set. Les rappels se font avec la nouvelle ode au rock du groupe Rock And Roll Survivor et l’hymne qu’est Joker & The Thief. A ce moment-là, les premiers rangs ne sentent plus leur dos, les pieds ne touchant plus guère le sol du fait des mouvements de la foule surexcitée, avec une poignée de chanceux qui réussit à atteindre la scène pour quelques faits d’arme de stage diving. On ne peut donc pas se quitter si rapidement et c’est un groupe cédant aux appels de la foule qui revient ainsi à deux reprises pour un cover de Rock And Roll de Led Zeppelin et clôturer sur Mind’s Eye, un des très nombreux tubes de l’album Wolfmother, qui restera l’incontournable du groupe.
Une heure et demie de messe rock pure et dure, de po-go, de sueur et surtout beaucoup de bienveillance, voilà ce qui caractérise l’ambiance des concerts de Wolfmother, le tout porté par la gentillesse et la reconnaissance d’Andrew Stockdale, qui ne cesse de remercier les fans, les filme avec son portable pour faire partager au monde entier l’accueil parisien qui lui est à chaque passage réservé. On attend donc avec impatience la suite des aventures en disque des australiens pour en remettre une couche niveau battle dans la fosse.
Setlist :
Dimension
Rock Out
Woman
White Unicorn
Apple Tree
Stay a Little Longer
Pyramid
Vagabond
Midnight Train
California Queen
Victorious
Gypsy Caravan
New Moon Rising
Feelin Love
Colossal
Joker & the Thief
Rock’n’Roll Survivor
Rock and Roll (Led Zeppelin cover)
Mind’s Eye
Dimension
Rock Out
Woman
White Unicorn
Apple Tree
Stay a Little Longer
Pyramid
Vagabond
Midnight Train
California Queen
Victorious
Gypsy Caravan
New Moon Rising
Feelin Love
Colossal
Joker & the Thief
Rock’n’Roll Survivor
Rock and Roll (Led Zeppelin cover)
Mind’s Eye