Zinée : « C’est un kiff de faire des choses un peu différentes »

Juste avant notre pause du mois d’août, nous avons pris le temps de discuter avec Zinée. La jeune artiste livrant son projet Cobalt fin juillet, on se devait d’aller à sa rencontre pour en savoir plus sur sa musique qui, en profondeur parait plus personnelle qu’elle ne le laisse croire. C’est donc à cœur ouvert qu’elle s’est livrée à nous sans artifices. Une simplicité et une douceur dévoilant une femme épanouie dans son art.

Zinée

LFB : Tu as commencé à te présenter au public avec ton projet Futée, comment tu l’as vécue cette première sortie ?

Zinée : Bien ! Je me disais que ça aurait pu très bien ne pas marcher, et au final j’ai été contente du résultat. C’est une première validation de la part des gens qui ont pris le temps de m’écouter, ce qui est vraiment très agréable.

LFB : Ce projet annonçait un peu ton univers tout en montrant que tu savais t’adapter à plusieurs terrains musicaux. C’était important pour toi de montrer cela dès ton premier projet ?

Zinée : Oui, oui. Surtout que Futée, il y avait un fil rouge au niveau de la construction des instrumentales, de la thématique et du reste. Parce que quand tu as quatre titres, c’est fort condensé. Tandis que sur Cobalt, j’avais plus de place pour exprimer plus de choses. Du coup, ça n’a pas du tout été le même travail, ça ne se réfléchit pas de la même manière.

LFB : Tu viens de parler du fait qu’il y avait une suite dans les instrumentales du projet Futée, je pense que c’est aussi en partie dû au travail de Sheldon, qu’est ce qu’il a pu t’apporter ?

Zinée : Énormément de choses ! Je dirais peut-être 98% de ce que je suis. En vrai, ma construction musicale, je l’ai faite avec eux et Sheldon c’est mon directeur artistique dans la musique. C’est avec lui que je fais tout, j’intellectualise tout et avec qui je mets tout en pratique. Mise à part lui qui rentre déjà beaucoup dans ma vie aussi bien professionnelle que personnelle, M Le Maudit, Inspire, Hash24, ce sont des gens que je côtoie dans la vie et pour qui j’ai un profond respect. Ils ont une sensibilité qui est différente de la mienne mais elle est tout aussi intéressante. Pour moi, ça a été un véritable soulagement de m’identifier à des gens qui me ressemblent un petit peu. Ça m’a permise de comprendre que je n’étais pas toute seule. En plus, ce sont des personnes avec qui je vais être assimilée, c’est super gratifiant.

LFB : Ce travail avec Sheldon, il a aussi amené ton univers qui ne fait que de s’affirmer. Comment en si peu de temps tu es arrivée à bâtir cette patte artistique ?

Zinée : En gros, avec Sheldon, au début de la construction du projet « Zinée » et tout ce qu’il englobe on s’était dit qu’on voulait fixer des caractéristiques esthétiques comme l’utilisation du vocodeur ou des instrumentales qui changeront peut-être avec le temps. Par contre, ça a moins été le cas pour les thématiques parce que c’est des choses que je vis et qui sont foncièrement personnelles, donc ce n’est pas calculé.
Mais on voulait qu’il y ait quelque chose où dès les dix premières secondes si on m’a déjà entendu, on puisse analyser que c’est moi.
C’était le plus gros travail qu’on a fait au début. C’est pour ça qu’il y a pas mal de personnes qui ont trouvé que c’était vite identifiable. On a pris cette question assez vite en compte dans le processus.

LFB : J’ai l’impression que cette identité, elle peut être à double tranchant. Il n’y a pas un moment où vous avez eu peur que les gens n’accrochent pas à cette proposition ?

Zinée : Si, totalement ! Il y a des choses qui n’accrochent pas et certains qui n’accrocheront jamais à ce que je fais. Je pense que ce n’est pas une fatalité, dans le sens où l’on ne va pas changer un processus et quand tu es un artiste « controversé » soit les gens te kiffent, soit ils te détestent. Moi je préfère être comme ça dans ma vie, je suis noir ou blanc, il n’y a pas de zones grises. Je préfère grave que les gens se disent qu’ils n’aiment pas ma musique que de me moduler pour steamer plus, ça ne m’intéresse pas.
On est content de voir qu’il y ait des gens qui accrochent, ça veut dire qu’il y a une demande par rapport à ça et c’est le principalement. Nous, on kiffe ce qu’on fait et on est sur de ce qu’on fait.

LFB : En plus, il t’arrive de tenter des choses différentes, comme sur 313 ou Zinée Club où les rythmiques sont plus ensoleillées. Ces morceaux tu les voyais un peu comme des défis ou c’était purement du kiff ?

Zinée : Je trouve que c’est un kiff de faire des choses un peu différente. Il ne faut pas s’enfermer dans sa zone de confort.
J’aime la pop et plein d’autres styles musicaux. 313 ça vient du fait que je sois une fille du sud, entre Toulouse et Marseille et du coup les vibes de là-bas me parlent grave même si ça se sent pas de ouf dans ce que je fais actuellement. Pour moi c’était important, Zinée Club, c’est un morceau important, c’est le préféré de Sheldon sur Cobalt. C’est un peu comme Minitel, c’est le morceau « ovni » du projet. À la base once regardait en se demandant ce qu’on était en train de faire et au final c’est passé.
On n’est pas toujours obligé de mettre un nom sur ce que l’on fait, nous on aime et c’est le principal, même si ça n’a rien à voir avec ce que l’on fait de base, mais c’est aussi ça la musique.
J’ai trouvé ça cool en tout cas et je ne regrette pas du tout d’avoir fait les choses dans ce sens là.

LFB : Il y a une phrase de toi qui m’a particulièrement marqué c’est sur Tournoi quand tu dis « je prends la route inverse à celle qu’on a tracé pour moi« . Du coup, c’était quoi cette route qu’on t’avais prédestinée à suivre ?

Zinée : C’est une route simple, travailler un maximum très jeune pour gagner de l’argent et pouvoir s’assurer un foyer, un golden retriever et un Scénic, si Dieu le veut. Le truc c’est que ça ne s’est pas passé comme ça du tout.
J’ai travaillé très jeune, c’était une volonté. Ma mère était complètement paumée par rapport à ce que j’allais devenir parce que j’ai une haine de l’école monumentale. Je me demandais un peu ce que j’allais faire, mais dans tous les cas, pour moi, c’était difficile de sortir de là où j’habite et de cet environnement dans lequel j’ai grandi et d’aller voir ailleurs ou même d’avoir des opportunités.

LFB : Maintenant on va rentrer un peu plus dans Cobalt. Tu l’as lancé avec le clip de Même pas mal qui est très esthétique, je sais que tu aimes bien le cinéma, du coup quelle place tu occupes au niveau de la réalisation de tes clips ?

Zinée : Pour ce clip, j’ai eu l’idée de base. J’étais dans le sud et je savais qu’on voulait clipper ce morceau, on s’était tous mis d’accord pour mettre ce morceau en avant et de le défendre avant la sortie. Pour moi, c’est un morceau super important donc c’était tout aussi important que j’y mette vraiment du mien et que ça marque le pas de l’investissement en tant que « directrice artistique visuelle » qui va commencer à se faire progressivement.
Du coup, j’avais écrit une histoire avec tous ces chiens et cette maison. À la base ça devait se passer à la mer, dans une petite ville où il ne se passe rien. J’ai montré le speech à mon label, ils ont grave kiffé et du coup je cherchais quelqu’un avec qui j’ai un lien particulier pour le réaliser puisque c’est un morceau très intime. Je voulais que mon idée soit respecté et ne pas être dans l’embarras, parce que souvent ça arrive que je me retrouve à questionner des choses dont je sais très bien que je n’ai pas envie. Yveline Ruaud c’était la personne idéale. C’est elle qui a pris mes premières images en tant que Zinée sur le reportage de la 75ème Session, « L’histoire du Dojo« . C’est quelqu’un avec qui j’ai un lien particulier parce que c’est une pote de fou malade, c’est une des seules filles que je côtoie dans ma vie. Je lui ai proposé, elle a accepté avec comme ambition de faire un truc vraiment chan-mé. Elle a pris une équipe technique qui a filmé André3000, elle voulait vraiment faire quelque chose de grand.
Au final, je suis trop contente, pour moi c’est le meilleur clip que l’on ait fait. Ça paye de s’impliquer à fond, quitte à ne pas dormir.

LFB : Au niveau musical, j’ai retrouvé la dualité qui était déjà présente sur Futée mais qui est encore plus marquée sur Cobalt, celle entre un égo-trip maitrisé avec notamment la thématique de la royauté que tu utilises souvent mais de l’autre côté il y a aussi pas mal de doutes et de démons. Comment expliquerais-tu cette ambivalence ?

Zinée : Comme je dis souvent, j’écris beaucoup sur le moment parce que je trouve que ça définit bien mon modo. Donc, souvent j’écris des phrases, mais jamais un texte complet.
Cobalt, on l’a fait en janvier, c’est un mois très froid. En plus, on partait tôt le matin et on rentrait tard le soir, c’était fatiguant. Quand on parlait du projet en décembre, on est parti dans l’optique d’aller dans des sonorités complètement originales un peu à la Oklou.
En plus, sans rentrer dans les détails, durant le mois de janvier, j’ai arrêté les consommations et j’ai décidé de me prendre en main sauf que c’est difficile quand tu passes ton temps en studio et que tout le monde consomme autour de toi.
Au final, le projet il résume un peu ce que je suis, puisque je suis hyper anxieuse mais en même temps j’ai des addictions mais je suis aussi hypocondriaque, mon cerveau c’est complètement le bordel. Je me rends compte qu’on est beaucoup à être comme ça et du coup, je me suis dit qu’il n’y avait rien de mieux que de retranscrire ce truc où en fait, je suis hyper vulnérable, maladroite, le fait qu’il m’arrive pleins de choses qui peuvent être très pénible au quotidien, comme un chat noir. Mais en même temps, j’ai l’impression que plus tu vois le dark, plus t’es dedans et plus ça va être confortable. C’est un peu ça cette dualité, d’en avoir un peu rien à faire parce que j’ai vécu pleins de choses et donc je peux flexer en disant que je suis la reine de ce monde mais en même temps je suis quand même un petit peu une merde et je suis quand même en pls dans mon lit à me plaindre (rires). Je trouvais ça bien de travailler cet aspect parce qu’au final on est un peu tous dans ça. On est une génération où l’on va beaucoup sur les réseaux, où on a l’impression que tout le monde vit sa meilleure vie et moi ça me rend naze, j’ai carrément enlevé certaines applications. Puis on se demanderait presque si ces gens là ils sont aussi malade de temps en temps ou s’ils ont des problèmes (rires). Je trouve ça bête d’assumer uniquement ce côté où « tout va bien » alors qu’une fois que j’ai passé ma porte, je suis pareille avec mes petits tracas et je trouvais ça bien de les exprimer aussi. Il faut les assumer pour que ça aille mieux pour toi aussi.

LFB : Dans ta manière d’écrire, il y a un côté assez enfantin. Est-ce que tu as une attache particulière avec cette période de ta vie ?

Zinée : Ouais, fort ! J’ai l’impression que c’est la seule période de ma vie où j’allais vraiment bien (rires). J’ai l’impression que quand tu prends les problèmes comme un enfant, tu vis pas de la même façon. Genre, j’ai vécu des choses où je me suis retrouvée dans des situations de crises, de vie ou de mort, où j’ai été enfermée avec des enfants et de voir comment les enfants réagissent comparé aux adultes, ça me fait tripper. Les enfants ils positivent vachement, ils ont une philosophie qu’on a plus du tout. Du coup, je me suis dit qu’il fallait trop penser comme les enfants et arrêter de se prendre la tête comme les adultes.

LFB : On t’as vu assez peu feater, et là sur la tracklist, on retrouve deux artistes. Le premier c’est M Le Maudit sur Parle-moi. Hormis le fait que ça soit un membre de la 75e Session, pourquoi avoir choisi de collaborer avec lui en particulier ?

Zinée : Je crois que c’est une des personnes qui m’a attribuée sa confiance le plus rapidement dans ce milieu. Il m’a expliqué sa sensibilité et s’est dévoilé assez vite à moi. On a beaucoup de choses en commun et je lui voue un respect assez profond pour ce qu’il est, ce qu’il vit et ce qu’il entreprend dans la vie. Je trouve que c’est une des personnes les plus talentueuses autour de moi.
La connexion s’est faite hyper naturellement, tellement que j’étais trop contente qu’on ait fait un morceau ensemble, ça m’a touchée parce que j’ai grandi avec ses sons avant de le connaitre. Pour moi, ce mec c’est naturel.
C’est un humain extraordinaire et tout ce qui lui arrive actuellement je lui souhaite 1000 fois que ça continue et de briller fort parce qu’il mérite, c’est un charbonneur de fou.

LFB : Le deuxième invité, c’est Sean sur WGA. J’ai été surpris par l’alchimie entre vos deux voix, comment avez-vous travaillé ce morceau ?

Zinée : On s’est contacté sur les réseaux de base, ça ne s’est pas fait forcément via quelqu’un de physique. Je lui demandé fin décembre s’il était disponible début janvier, c’était assez serré comme délais.
Je me souviens, WGA, c’est le deuxième morceau que j’ai fait. Sheldon avait commencé à faire une instrumentale et Sean m’a appelé, il a entendu l’instrumentale et il a m’a demandé d’où ça sortait. J’ai compris que ça allait servir à rien d’écrire dessus moi toute seule le soir même parce que je sentais que le lendemain on allait revenir dessus.
Je savais pas du tout à quoi m’attendre parce que je connaissais pas du tout son processus créatif ou même d’autres gens qui ont travaillé avec lui en studio. En fait, c’est un mec archi vigoureux dans ce qu’il fait,. Il est appliqué et pointilleux, il ne lâche rien quitte à ne pas dormir.
Le morceau on ‘a fait quasiment en trois journées, c’est assez long pour un feat. Il y a des gens qui viennent, posent le couplet et partent, là c’était pas le cas. On a construit tout ensemble. On allait en cabine tous les deux, ça a été archi collaboratif.
Je suis super contente qu’il se soit autant impliqué. Même par après, pour la suite du projet il était là. Il n’est pas juste venu pour le morceau.

Je trouve ça bien qu’il n’y ait que deux collaborations car ces deux morceaux où il n’y a que du du cœur et de l’amour pour le projet. C’est que des gens qui ont aimé participer au projet. Pour moi c’est que du bénef !

LFB : Du coup, quand tu collabores, la partie humaine rentre vachement en compte.

Zinée : Fort ! J’aurais du mal à feater avec quelqu’un juste comme ça. Si on m’invite sur des sons, j’ai envie de voir les gens, de comprendre la proposition artistique des personnes. On fait de la musique pas une chocolatine… euh… un pain au chocolat (rires). On fait pas un truc sur commande déjà préfabriqué.
Il faut discuter, c’est important. En plus c’est un projet super personnel Cobalt, du coup pour moi c’était important.

LFB : Pour clôturer, la partie sur Cobalt, j’ai envie de parler de l’outro, Acier qui montre une facette étonnante de ta musique qu’on avait encore que peu vue puisqu’on te retrouve sur une instrumentale typée « old-school ». C’était important pour toi de montrer que tu maitrisais cet aspect du rap ?

Zinée : De fou ! C’est un morceau qu’on a construit en deux temps. À la base, on avait limite que le sample du refrain. Après, j’ai vu Sheldon pour autre chose et je lui ai dit que j’avais l’impression qu’il manquait quelque chose. Il m’a dit que c’est parce que j’avais pas l’habitude de ce genre d’instrumentale et que c’était pour ça que mes thématiques ne sonnaient pas pareil. Du coup, j’ai réécrit mon texte et on a crée une structure qui allait plus dans un triolet (groupe de trois notes de valeur égale qui se jouent dans le temps de deux, ndlr). Ca ressemblait à quelque chose de plus confortable pour moi qu’un vrai morceau boom-bap.
En vrai, c’est un de mes morceaux préférés parce que c’est un peu une déclaration d’amour fraternel à Sheldon. Je parle de lui et de la confiance que j’ai en ce qu’on s’est dit et ce qu’on partage. Je trouvais ça bien de le mettre en outro, pour le remercier.
En plus, c’est un morceau qu’on a fait après les autres. Je trouvais ça bien qu’il y ait une corrélation dans la chronologie.

LFB : A un moment on a pu te voir proposer par mal de sessions lives, notamment chez Grünt. Tu commences à jouer sur scène, comment ça se passe ?

Zinée : C’est trop bien ! C’était mon premier concert le mois dernier, j’étais avec Joanna qui passait après moi. J’ai eu quelques jours de résidence là-bas, et franchement j’ai eu trop trop peur que les gens viennent pour Joanna et se demande qui j’étais. Déjà qu’elle aussi c’est un peu atypique ce qu’elle fait, je me suis dit qu’il y en avait qui allaient faire des crises d’épilepsies (rires).
Au final, quand je suis monté, j’avais pas encore vu la salle du coup j’ai eu la surprise de voir qu’il y avait beaucoup de monde et que ça criait mon nom, j’ai été surprise, je n’avais pas du tout prévu ça dans ma tête.
Je sais que les gens ont aimé, je suis plus que contente. Puis voir les gens qui chantent tes morceaux, les rencontrer pour de vrai, discuter avec eux, pour moi c’est important.
Quand je suis descendue, je suis allez voir la meuf qui m’a programmée, elle m’a serrée dans ses bras en me disant que c’était incroyable. Je me rendais pas spécialement compte, mais j’avais envie d’y retourner et faire durer le show plus longtemps.

LFB : Pendant les sessions lives tu étais souvent accompagnée par des musiciens acoustiques, c’est une volonté de ta part de proposer une « seconde version » de tes morceaux ?

Zinée : Oui, même sur scène je suis avec des musiciens, les mêmes d’ailleurs : Doudou et Mathéo. Doudou c’était le batteur de MHD, c’est un mec archi talentueux. Matthéo c’est un mec qui a grandi avec lui et qui est un super guitariste.
J’ai toujours aimé voir des rappeurs avec des musiciens, ça m’impressionne à chaque fois. La première fois que j’ai vu SCH, il avait des musiciens derrière lui et j’y suis allez avec ma mère qui ne le connaissait pas. Ça m’a fait me rendre compte que ça accessibilisait le propos et en plus, ça donne une vraie présence.
Etant donné que je ne suis pas grande et encore moins costaude, je trouve que ça joue. En plus, ça donne une vrai musicalité. Puis Sheldon il vient du rock à la base et quand on a fait la résidence pour adapter les morceaux, il était comme un ouf vu qu’on a pris cette direction « rock ».
C’est trop bien, ça donne une dynamique différente à la musique sans la dénaturaliser. Je garde mes éléments mélodiques mais je rajoute un truc en plus.

LFB : En conclusion de cette discussion, qu’est ce que je peux te souhaiter pour la suite ?

Zinée : D’aller bien ! Déjà la santé, la sécurité et si le reste suit tant mieux mais le principal c’est ça.