Le quatuor Goodbye Meteor dévoile en exclusivité sur La Face B un extrait de leur premier album, We Could Have Been Radiant. Six titres empreints de post-rock que vous aurez la chance d’écouter dès le 9 février sur le prestigieux label Dunk Records. En attendant, le ténébreux Destructuration et son clip ambivalent se découvrent dès aujourd’hui.
Destructuration est le premier titre à se dévoiler. Sept minutes et trente-quatre secondes de noirceur et de tourments.
Après deux EP, dont Metanoia sorti en 2022, Goodbye Meteor franchit le cap du premier album. We Could Have Been Radiant a été enregistré et mixé par Jannes Van Rossom et Jonas Everaert puis masterisé par Dave Cooley (M83). Il sortira le 9 février chez Dunk Records. Une belle consécration pour un groupe du nord de la France plus que prometteur.
Dès les premières notes, je suis déjà happée. Quelques accords plaqués sur une atmosphère tenace et chargée. Quelques accords qui se répètent, inlassablement. Jusqu’au dénouement. Goodbye Meteor nous offre un premier titre brut. Sombre et fort, nuancé et sensible. Le clip, à l’image de la musique, met en scène un homme tourmenté, qui tente de se frayer un chemin, entre l’ombre et la lumière. Comment affronter ses démons et finalement y faire face ? On suit alors son cheminement, à l’aide de plans au ralenti et de sublimes clairs obscurs. La notion de changement est inhérente à cette vidéo, rabattant ainsi les cartes du libre-arbitre. On assiste à la déstructuration de sa propre vérité pour une nouvelle. L’individu passe du déni à la prise de conscience, de l’acceptation à l’action.
Et tandis que le morceau atteint son paroxysme, les guitares se frottent et grésillent. En live, les musiciens semblent être dans un état cathartique, entièrement absorbés. L’un quasiment recroquevillé au sol, l’autre les yeux fermés. Ensemble, mais profondément seuls. Car leur musique permet un repli sur soi, bienfaiteur, sans doute salvateur. Une multitude d’émotions qui les traversent, qui me meurtrissent.
La dernière minute de Destructuration se veut définitivement différente : la basse prend le pas et les guitares éructent. La lumière a disparu pour laisser place à l’obscurité, là où les sonorités se frottent au post-metal.
Avec ce premier extrait clippé, Goodbye Meteor défend un post-rock qui mobilise les sentiments et les sensations. Toujours plus haut. Toujours plus fort.