Les clips de la semaine #239 – Partie 1

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles. Les clips de cette semaine sont notre remède contre la grisaille de novembre. Découvrez la première partie de notre 239e sélection.

ARTICLE15 – HALLELUJAH

Ce vendredi 15 novembre marquait l’acte de naissance d’un tout nouveau projet : ARTICLE15.

Il y a ce nom tout d’abord, prenant ancrage dans l’histoire du Congo et d’une constitution qui ne portait que 14 articles. Une histoire de violence et de sang d’où est née cette expression : Article15 ou comment se débrouiller pour vivre dans le chaos.

Ensuite, il y a une rencontre, celle de LOVA LOVA, showman intense et possédé par sa musique et GRIGRI, homme de l’ombre et musicien émérite que l’on a pu découvrir chez GARGÄNTUA. Un duo explosif bien décidé à lancer une musique aussi intense que politique, portée par l’énergie mais aussi par la poésie et la force brute d’une écriture en lingala.

Le tout donne ce premier morceau nommé HALLELUJAH. Un acte de naissance donc, une pièce d’identité qui affirme d’emblée ce que sera ARTICLE15 : un projet comme jamais auparavant, un pont musical entre Paris et Kinshasa qui trempe dans la culture underground. Une musique électronique radicale qui se confronte à une histoire politique et à une vision du monde vindicative et affirmée.

Avec ce morceau en forme d’uppercut, ARTICLE15 offre un clip qui raconte toute cette histoire, ces deux êtres que tout pourrait séparer mais qui se rassemblent à travers la musique. Une histoire d’ombre et de lumière, d’expiation et de danse, d’élévation et transe. Dans le monde d’ARTICLE15, le sang colle à la poussière, on s’exprime et on hurle sa colère et son envie de vivre, le tout accompagné de percussion intense qui nous retournent.

Un statement impressionnant que l’on pourra découvrir en live à la Dynamo de Banlieues Bleues de Pantin le 28 novembre et aux Bars en Trans le 07 décembre.

Lùlù – Lùlù

Lùlù est un groupe qui rassemble des musiciens·nes de Marseille et de Lyon pour créer une sorte de pilule de bonne humeur pop, acidulée, drôle et attachante, avec un petit côté rétro. Fondé à partir d’anciens membres de diverses formations comme Irnini Mons, Avions, Pogy et les Kéfars, le groupe sort son premier titre éponyme chanté en français et en italien via le label Howlin Banana.

Le clip démarre avec un joli cœur dessiné avec le nom du groupe en son centre. Le ton est donné, on sait d’emblée que Lùlù a plein d’amour à revendre (même s’il est parfois fluctuant).

Cette entrée en matière est très régressive, comme le reste des images. On se replonge avec délectation dans notre adolescence. Tous les codes y sont. Tantôt on se retrouve au moment des photographies scolaires, tantôt dans une soirée karaoké (même à 30 ans on adore encore). On participe à des jeux comme le base-ball, on va geeker à la salle d’arcade. Lùlù joue sur l’identification des spectateurs·trices à ce vécu commun pour se présenter à elles·eux.

À la manière des génériques de nos séries des années 90, Lùlù nous love dans une bulle de nostalgie et bâtit un monde coloré confortable et tellement feel good ! Quelle joie de partager cet instant avec eux sur ce morceau !

Ils incarnent la bande de potes qu’on a eu ou qu’on aurait aimé avoir lorsque nous étions au lycée. Lùlù fait revivre la série Friends à travers ce clip éponyme. Lorsqu’iels regardent la caméra, le spectateur est tout de suite pris à parti. Ce sentiment d’inclusion est fort et il constitue à notre sens, l’essence des personnalités qui composent ce groupe. L’amitié, l’unité, l’inclusion, l’humour semblent être des valeurs caractéristiques de ces jeunes personnes. L’envie de les connaître taraude alors leurs auditeurs·trices.

Lùlù génère de la magie dans le sens où leur rayonnement ravive les plus belles émotions. Leur capacité à apporter de la légèreté à l’existence est d’un naturel incompressible. Ce qui transparaît ici renvoie à une sincérité et une honnêteté des plus appréciables et des plus vraies.
Ce premier titre semble être une invitation à la suite des aventures de Lùlù, une invitation à partager leur univers et leur quotidien de groupe. Il ne manque plus que des rires en boîte pour ponctuer la sitcom. À La Face B, on a donc un gros crush sur Lùlù et on brûle d’impatience de connaître la suite au prochain épisode.

Choses Sauvages – En joue

Peut-on rester insensible à l’état du monde ? Peut-on regarder la haine, la mort et la violence s’infiltrer partout sans réagir ? L’art a toujours été un vecteur d’expression, un hygiaphone des inquiétudes et de l’histoire du monde. Car derrière la musique se place toujours des êtres humains et qu’il est nécessaire de s’exprimer lorsque le besoin s’en fait sentir.

Souvent cachée, la poésie et les histoires de Choses Sauvages se font plus directes et brillent dans la lumière d’En joue. On retrouve évidemment se sens du groove étonnant et génial des québécois, cette façon de nous proposer une musique à la fois radicale et contaminante, une musique d’instinct qui vient frapper le corps et les âmes.

Mais avec En joue, Choses Sauvages raconte ; la peur et les inquiétudes, la torpeur aussi. Le titre du morceau ne cache rien, il est question de tout ce qui se joue sur la planète actuellement, de l’Ukraine à la Palestine en passant par Les États Unis et l’Europe. Dans le texte, et dans l’interprétation de Félix, se joue ce sentiment d’impuissance mais aussi cette déshumanisation qui pourrait s’emparer de nous petit à petit : à force d’être confronté à tout ça, ne perdons nous pas peu à peu ce qui fait de nous des êtres humains ?

Il est d’ailleurs intéressant de voir, dans le clip de Marc-André Dupaul, cette évolution un peu étrange, que l’on analysera à notre manière. D’abord simple vidéo de live, l’image bascule au milieu de la vidéo.

Ainsi, surgissant d’un lit apparu comme par magie, les musiciens de Choses Sauvages se transforment, masqués, en des avatars différents, presque effrayants. Une seconde version d’eux mêmes qui pourrait laissant transparaitre cette perte d’humanité. L’apparition du lit et ce lieu au blanc presque trop clinique nous interroge aussi. Quel est-ce lieu ? Sommes-nous dans la réalité ou dans le fantasme ?

Une fois encore, Choses Sauvages nous interroge autant qu’ils nous divertissent. C’est là toute la force de leur musique : le questionnement n’est jamais sacrifié sur l’autel de l’efficacité.

De bon augure pour l’arrivée de leur troisième album en 2025.

Teo? – Blind

Blind est un morceau dévoilé par le premier EP Last Yawnings de Teo? sorti le 25 octobre dernier. Teo? est un projet solo pour lequel l’artiste s’accompagne de musiciens tels que le trio angevin Rest Up et son ami Louis au saxophone.

La musique de Teo? s’approprie différents genres musicaux et façonne une palette sonore atmosphérique qui se dévoile petit à petit et se mue en un jazz rock transcendental. Le saxophone y est particulièrement percutant et apporte encore plus de profondeur au propos. D’une beauté puissante et sincère, l’ensemble enveloppe les auditeurs·trices dans un océan de plaisirs auditifs.

Le clip s’engage avec des photographies en noir et blanc successives dans lesquelles une silhouette féminine se meut au fur et à mesure qu’elles s’enchainent. Son visage est constamment dissimulé par ses mains qui semblent cacher aux yeux de tous·tes la vérité de ses émotions. Puis, le mouvement de l’image change de procédé. À l’origine créé par la succession de photographies, c’est la vidéo qui prend désormais le relais. À cela s’ajoute la danse performée par la jeune femme.

La danseuse semble incarner les quatre éléments. Elle est à la fois l’eau, dans sa fluidité, dans son caractère sacré souvent associé au féminin. Elle est le feu grâce à son énergie débordante qui provoque la flamme. Elle est la terre car ses mouvements attestent d’un fort ancrage. Enfin, elle est aussi l’air : elle le caresse, le bouscule, l’effleure tout en gardant un certain contrôle malgré sa force et sa vivacité.
Cette mise en scène est savamment bien choisie pour illustrer Blind. Le frisson de la liberté totale est largement palpable. Au fur et à mesure du morceau, les émotions tendent à se diffuser, à jaillir dans un éclat, participant à cette puissante sensation de liberté. Serait-ce une thérapie par le mouvement qui nous est proposée à l’écran ? Quoiqu’il en soit, outre le mouvement, on est vite transcendé par la musique de Teo?. Blind se veut efficace, ingénieux, planant et prenant. À La Face B, nous sommes conquis·es.

Dynamite Shakers – Ridiculous

Le quatuor vendéen est sorti du bois avec un premier album en mars dernier intitulé Don’t be boring, le single dont on vous parle aujourd’hui en est issu : Ridiculous. Et pour le coup, ils ne se couvrent absolument pas de ridicule. En noir et blanc, Dynamite Shakers s’affiche au complet sans pour autant apparaître tous sur la même séquence.

Et rockez jeunesse ! En un peu plus de 2 minutes, Ridiculous montre toute la capacité de la bande de Dynamite Shakers à se lancer dans des morceaux efficaces, sauvages. Frôlant la mouvance punk, on ressent les références plus oldies qui laisse songeurs quant à des concerts pleins d’énergie. Le groupe ne manque pas de préciser qu’il a souhaité renouer avec quelque chose de plus brut. C’est pour sûr pari réussi avec Ridiculous

La bande vendéenne se lance dans une tournée dès le 21 novembre prochain à la Boule Noire – pour les autres dates, prenez note ça passe le 29 novembre à l’Espace Avel Vor à Plougastel Daoulas, les 13 et 14 décembre à Rocksea en Vendée natale à Saint-Gilles-Croix-de-Vie et la tournée 2024 se terminera le 21 décembre à La Bambuche de Noël à Questembert -.

Gogojuice – Kids Are Not Stupid

Pas plus tard que ce vendredi 15 novembre, les Gogojuice étaient au Trois Pièces au côté de Shoefti et Chest et ils seront au Pop Up du Label avec 33 Dogs. Et pour patienter jusqu’à demain, on vous propose de découvrir le clip voire presque court-métrage de leur single Kids Are Not Stupid que leur signe le réalisateur Slava Gryshanin – ce dernier a déjà officié pour les normands en réalisant le clip du single S.H.E.A.P sorti en décembre 2023 -.

Ambiance bal de promo pour le groupe au nom de boisson énergisante ! Le protagoniste semble souffrir d’une forme d’anxiété sociale. Loin de marcher avec un pas assuré, comme en nage, il s’échappe de la fête et reprend son souffle une fois dehors. Le dehors ne le rassure pas davantage, il retourne à l’intérieur. On retrouve le groupe qui joue pour l’événement. L’ambiance reste relativement étrange pour tout le monde. On ne vous raconte pas plus, à vous de voir ce que réserve la suite de l’histoire – et puis au passage, certains visages vous seront peut-être familiers -.

Gogojuice signe un morceau où la lenteur nécessaire installe une ambiance où se créée encore la surprise des rebondissements. Le morceau est lui-même surprenant. Les Gogojuice jusqu’ici identifiés comme appartenant à une scène plus rock, prennent un nouveau virage plus shoegaze vaporeux auquel on ne s’était pas – vraiment – préparés. Le premier album se fait attendre pour la fin d’année. Les surprises ont le temps d’arriver en nombre.

Puggy (feat MARO) – The Most

Après six années passées loin des projecteurs, à composer des musiques de films et accompagner des artistes dans leur studio, le trio de pop-rock belge Puggy fait son retour. Après le single Never Give Up sorti en novembre dernier, suivi de l’EP Radio Kitchen EP en janvier (sur lequel apparaît Yseult), nous découvrons cette semaine le clip du titre The Most, en featuring avec l’artiste portugaise MARO.

Les voix de Matthew Irons, chanteur lead de Puggy, et de MARO se succèdent et se mêlent en harmonies pour raconter avec mélancolie un amour passé qui a autant donné que pris. Le regard lointain, ils se plongent dans des souvenirs intenses que le temps a assombri et s’adressent à cette personne dont ils ont eu un besoin vital et dont ils ne parviennent pas à se défaire complètement – « I know what is left of me / And I know what you have left ».

Un hangar vide éclairé par une immense verrière, une pièce au sol inondé, drapée de rideaux blancs, une maison abandonnée où subsistent quelques meubles et des tableaux aux murs… chacun des lieux qu’habite le groupe est marqué par l’absence et évoque le manque de celui où celle qui a emporté un peu de nous en partant.

Les réalisateurs Cyprien Delire et Brice VDH signent un clip d’une grande sensibilité, dont les tableaux subliment l’intense nostalgie du morceau. On peut dire que Puggy soigne son retour sous les projecteurs, et on en redemande ! 

Ladaniva – Morenika 

Détrompez-vous, Ladaniva reprend Morenika, une chanson médiévale dans la langue des Juifs d’Espagne, le ladino, et non en espagnol, pour leur clip de la série Postcards.

Le groupe franco-arménien partageait en juin dernier six reprises de chansons traditionnelles de la Méditerranée et d’Arménie, dans l’extension de leur album éponyme. Jaklin Baghdasaryan troque sa lada niva pour un camping-car, où le groupe reprend Morenika.

Elle fait revivre, accompagnée par Ninon au chœur, ce chant d’exil sépharade. Les Juifs chassés de la péninsule ibérique par les Rois Catholiques en 1492, trouvent refuge en Turquie. Morenika évoque cette difficile intégration de ces Juifs réduits à leur couleur de peau brunâtre et leurs cheveux noirs.

De nombreux musiciens, notamment israéliens, ont repris cette chanson avant Ladaniva, qui nous unit à l’essentiel du morceau : une guitare, un simple chœur et une flûte, une percussion et un cuivriste qui fait la sieste…

Warmdusher – Top Shelf

Alors qu’il sort actuellement son cinquième album Too Cold to Hold, le groupe post-punk anglais n’en finit de dévoiler de nombreux clips autour de cet album.

Top Shell bénéficie d’un coup de projecteur à cette occasion, réalisé par GODFEARING. Derrière ces sonorités abruptes et nerveuses,  le génie du réalisateur provient de cette mise en scène cinématographique qui transforme une relation amoureuse en un thriller passionnel.

La jeune protagoniste visible dans le clip s’éprend d’un nouveau compagnon, pourtant, les souvenirs de son ex petit-ami ne cesse de refaire surface. Cette histoire mène à la folie dont les trompettes aux souffles distordus accroissent cette tension. Le final puissant donne l’effet escompté à tout morceau post-punk agité réussi : l’envie de tout défoncer.

Terrenoire – un chien sur le port

Une longue pause nécessaire. Un temps pour eux, pour raviver la flamme tout en tentant de ne pas plonger dans un doute qui pourrait être destructeur. Après le succès, espéré mais pas attendu à ce point, il aura donc fallu quelques années aux frangins stéphanois pour revenir vers nos oreilles. Grand bien leur a pris tant ce retour avec un chien sur le port nous rappelle à quel point la musique de Terrenoire nous est nécessaire.

Cette façon d’écrire, cette farandole de mots qui s’assemblent pour nous bouleverser, pour nous rappeler qu’il est bon de vivre malgré les épreuves, malgré la peine. Retrouver l’essence pour faire à nouveau briller le beau, c’est la mission de Terrenoire.

Cette manière aussi de transformer une musique volontairement minimaliste en grand élan vital et épique, cette montée qui explose lorsque les mots se taisent alors que juste avant les deux voix qui se mélangent tant est si bien qu’on ne sait plus si c’est Théo ou Raphaël qui nous parle.

un chien sur le port, c’est une transmission, une lettre de leurs âmes jusqu’aux notre, un appel à la résistance aussi. Car malgré tout, il faut continuer d’avancer et que c’est beaucoup plus facile à faire accompagné de la musique de Terrenoire.

Pour accompagner le morceau, ils font appel à Felower, ami et camarade stéphanois, qui transpose Terrenoire dans son univers presque irréel, deux frères ensemble sur un lit tombé sur la mer, qui les entraine vers un nouveau grand inconnu nommé protégé.e et attendu pour le mois de janvier 2025.

Toujours ensemble, et un peu avec nous aussi.

Mustang – Aéroport

C’est Noël avant l’heure cette semaine grâce à Mustang qui, dans sa grande générosité, nous offre rien de moins que le 5e clip extrait de Mégaphénix, 5e album des rockeurs grenoblois. Direction l’Aéroport en compagnie de Jean Felzine et sa bande, accompagnée pour l’occasion d’un passager de 1ère classe : Artur Teboul, le charismatique chanteur de Feu ! Chatterton.

Avec ce titre, Jean Felzine et Artur Teboul s’en prennent à l’aliénation des voyageurs dans les aéroports, et plus globalement au tourisme de masse. On retrouve des paroles bien senties et malicieuses, qui alternent les niveaux de langage. En résulte un texte assez drôle d’un Jean Felzine et d’un Artur Teboul qui ne se prennent pas trop au sérieux, même si le fond du propos lui, l’est. Notre passage préféré : Le magazine de bord / Vous vend une vie rêvée / Une saucisse à Francfort / Le soir à Capri des Vongole. Un contraste qui vient donner du relief à ce morceau assez lent dominé par une guitare planante. On reconnaîtra pour le clin d’œil la mélodie du jingle d’Aéroports de Paris.

Côté clip, la réalisation a été confiée à Alex Pilot, comme sur Aérosol. On y voit les musiciens en train de travailler et d’enregistrer dans un studio exigu, pas beaucoup plus grand que la cabine d’un avion. Les multiples écrans et consoles ne sont pas sans évoquer la tour de contrôle d’un aéroport.

Un clip faussement simple qui nous embarque avec talent dans l’univers de ces musiciens pétris d’auto-dérision pour mieux servir leurs propos.

French 79 – Romantica

La vie ne s’arrête pas pour French 79. Non content d’avoir présenté récemment la bande originale du film Sur un fil, il continue de faire vivre son album Teenagers sorti il y a bientôt un an et demi. On ne s’en plaindra pas, étant donné l’amour qu’on porte pour ce disque dont voici la mise à l’image du morceau Romantica. Le morceau était déjà à part sur l’opus de par sa construction, tout en langueur et en nostalgie, avec des percussions beaucoup moins présentes que sur les autres pistes.

Il le reste tout autant avec un clip qui fait la part belle à la slow Life, avec des images et des effets visuels qui évoluent lentement, comme une invitation à prendre le temps de ralentir dans un monde qui ne fait qu’accélérer. On imagine que les lieux montrés, et qui mettent en scène le producteur Marseillais, sont ceux où sa tournée mondiale l’a emmené. Un bel hommage donc à cette période de sa carrière qui l’a fait voyagé aux quatre coins du monde. Toujours en détente donc, ça fait du bien de respirer un peu et de prendre le temps d’apprécier les choses pour ne pas céder à l’impatience de réclamer la suite.

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