ADN : Acide du noyau des cellules vivantes, constituant l’essentiel des chromosomes et porteur de caractères génétiques. Avec ADN, La Face B part à la rencontre des artistes pour leur demander les chansons qui les définissent. Les vacances, c’est le moment de rattraper des projets, comme RESET de Sika Deva qu’il nous présente à travers son ADN musical.
D’Angelo – Devil’s Pie
Sika Deva : C’est avec ce morceau là que je découvre D’Angelo pour la première fois. Ma mère m’a offert son album Voodoo quand j’avais environ 7 ou 8 ans. J’ai pris une claque terrible ! Je n’arrivais pas à mettre un doigt sur ce que j’écoutais : c’était trop inhabituel d’entendre des influences RnB sur une production un peu dissonante.
Drake Ft Alicia Keys – Fireworks
Sika Deva : Je devais avoir 14/15 ans quand mon oncle m’a introduit au rap pur et dur. J’adorais écouter Memphis Bleek, Lil Wayne, Mims,… mais un jour en allant faire des courses avec mon oncle je tombe sur l’album Thank Me Later de Drake.
Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais en achetant le CD. Je le mets en rentrant et je découvre l’introduction de l’album Fireworks et la je pète un câble. C’était bien la première fois que j’entendais autant de nostalgie et d’émotions dans un morceau de rap. En plus, le côté chant que Drake ramène au morceau m’a beaucoup inspiré car à ce moment là je commençais à penser à me lancer dans le rap.
BEAM – 2×2 | A COLORS SHOW
Sika Deva : Ce morceau a changé ma perspective sur comment on peut interpréter un même morceau avec plusieurs tonalités de voix.
BEAM déjà avant son Colors était un de mes coups de cœur le plus fou. Mais c’est grâce à ce Colors que j’ai réussi à utiliser la baby voice ou encore à assumer de mélanger du chant au rap.
BONES – Cotton (2)
Sika Deva : Ce morceau c’est la BO de ma vie.
Tout pousse à se déconnecter de la réalité, alors que le morceau parle du décès du frère de BONES, mais il est apporté avec tellement de légèreté qu’on ne réalise pas la douleur de l’artiste.
Gracy Hopkins – Wrong Reasons
Sika Deva : Ce dont parle Gracy Hopkins dans ce morceau est le combat quotidien qu’on doit mener en tant que personne d’origine africaine. Il représente tellement ce que je peux vivre au quotidien : les problématiques qu’il y’a en vivant dans la banlieue ou pas, les tentations de virer dans le mal,…