Beatrice Melissa : « Le secret se dévoile quand on fait face à ses émotions »

Beatrice Melissa est le projet commun de Beatrice Masters et de Melissa Weikart. Alchimistes sonores à la recherche de la pierre musicale, le terrain d’expérimentation de leur premier EP (Surprise paru il y a deux ans) a su se métamorphoser en un véritable creuset musical amalgamant les loops d’UK Garage de Beatrice, aux lignes de piano et de chant de Melissa.

Beatrice Melissa couverture de l'album Secret
Crédits Pierre Petit

Leur premier album Secret (publié sur l’incontournable label Midnight Special Records) comporte neuf titres qui nous propulsent dans des ambiances fantasmagoriques et envoûtantes.

Juste avant leur release party à la Boule Noire, nous avons rencontré Beatrice Melissa pour essayer de percer leurs secrets.


La Face B : Bonjour, comment allez-vous ?

Beatrice : Stressée. Stressée de jouer. C’est la première fois que l’on joue en tant qu’headliner. C’est à Paris et il y aura pas mal de copains.

Melissa : Un peu stressée, mais surtout excitée, parce que j’ai hâte de jouer pour les amis, pour les gens qui seront là ce soir.

La Face B : Si on devait vous présenter, comment pourrait-on le faire ?

Melissa : Beatrice Melissa est une créature agenre. Un personnage qui se manifeste quand on s’entend bien et que l’on arrive à aligner nos énergies. Peut-être d’origine un peu alien. J’imagine qu’elle vit sur une autre planète.

Beatrice : C’est une fusion de nous deux et qui continue à exister même dans les moments où on ne s’entend plus. En fait, c’est notre relation et, en même temps de la musique aussi.

Melissa : Ça surgit dans des moments de tendresse, de colère, de frustration, d’orgueil, d’insécurité. Toutes les émotions que l’on peut traverser.

Beatrice : Sans oublier l’humour ! La musique et les émotions existent ensemble. Au même niveau, pas l’une avant l’autre.

La Face B : Lorsque l’on parle de Béatrice Melissa, on met souvent en opposition vos parcours respectifs. Mais dans cette diversité, qu’est-ce qui vous unit ?

Beatrice : Peut-être déjà le fait que l’on soit toutes les deux bilingues anglais-français. Même si moi, j’ai grandi en France et Melissa aux États-Unis. On a comme point commun de se parler en franglais, un mélange de français et d’anglais. Dans une même phrase, on peut utiliser les deux langues.

« On adore sortir des cadres »

Melissa : On aime bien explorer la non-binarité, jouer avec les attentes de genre. On aime bien malmener les pressions venant d’une société souvent trop carrée. Bref, on adore sortir des cadres.

Beatrice : On partage les mêmes valeurs.

Melissa : Et on rigole trop !

Beatrice : Le même humour, vraiment ! Et puis également je dirais que l’on partage également une même approche de la vie. On aime bien manger, cuisiner, aller au marché, faire du sport, chiner des vêtements d’occasion. On a le même mode de vie, même si en vrai, je fais un peu plus la fête que Melissa.

Melissa : Oui, tu es DJ !

Beatrice : Et Melissa lit plus de livres que moi.

Melissa : On aime la dissonance. Musicalement, on adore les sons dissonants, les atmosphères bruyantes. On se rejoint sur pas mal de points.

« On tire chacune la couette de son côté. C’est cette tension qui fait que le résultat est aussi délicat et fragile, car unique »

La Face B : On a un peu parlé du personnage avatar, né de vous deux, qu’est devenu Beatrice Melissa. Quel est son impact dans votre musique ?

Beatrice : J’adore les diagrammes de Venn où deux cercles se chevauchent. Une collaboration, c’est comme une équation chimique où deux éléments donnent naissance à un troisième élément qui n’existerait pas sans les deux premiers. C’est un tout nouvel élément. C’est pour cela que je trouve que nos collaborations sont enrichissantes. En fait, on ne ferait jamais cette musique seule. Maintenant, le projet met du temps à se construire. Plus on avance, plus on découvre cette zone centrale du diagramme de Venn. Cette intersection entre nous deux, qui est à la fois assez petite et très riche. Les contraintes sont cool. On tire chacune la couette de son côté. C’est cette tension qui fait que le résultat est aussi délicat et fragile, car unique.

Melissa : Beatrice Melissa réunit tout ça et elle vient nous confier un Secret. En fait, je devrais plutôt dire iel, car Beatrice Melissa n’est ni une femme, ni un homme.

Beatrice : C’est vraiment l’idée. Peu importe le genre. Ça nous saoule. C’est vraiment trop chiant d’être vu que comme une femme dans la musique. On n’a pas envie d’être assimilées à des clichés souvent – ou même toujours – très sexistes. « Les filles, elles… na, na, na… ». C’est très important pour nous que Beatrice Melissa ne soit pas tamponnée comme un personnage féminin. Ce n’est vraiment pas l’idée. La musique nous intéresse au-delà du genre.

La Face B : Et musicalement, on ressent une évolution par rapport à votre premier EP. Peut-être plus électro.

Beatrice ; Un peu plus dansant. Les chansons s’inscrivent beaucoup dans le courant UK Garage. C’est un genre sur lequel on se retrouve. Il y a beaucoup d’accords jazzy.

Beatrice Melissa
Crédits Pierre Petit

« Mélanger les codes de chaque mine sonore »

La Face B : Justement, l’improvisation fait partie de l’ADN du jazz. Comment vos gestes créatifs s’organisent entre élans spontanés et moment plus réfléchis.

Melissa : Le jazz m’inspire beaucoup. J’éprouve un grand amour pour ce genre très vaste, quasiment inclassable. Dans le jazz il y a ce truc de casser les codes et de sortir des schémas qui sont innés à la musique. Ce côté improvisation souligne ça. Et puis, il y a le monde harmonique auquel j’adhère aussi beaucoup. Néanmoins, sur scène, je n’improvise pas, mais toi, Beatrice, tu le fais peut-être avec le beat ?

Beatrice : Oui. La musique électronique est constituée de loops. Donc, comme c’est régulier et que tu sais que cela restera toujours synchronisé, tu peux t’amuser. C’est ce qui est cool. Cela donne un squelette, stable. Par-dessus, tu peux jouer tout en sachant que tu disposes d’un filet de sécurité.

Melissa : Et quand on compose, souvent on le fait souvent avec des contraintes de temps. « OK, on a un concert et on a trop envie de faire un nouveau morceau ». Du coup, on teste beaucoup. On suit nos intuitions. Et ça, ce n’est pas quelque chose qui s’inscrit dans un processus cadré. Sur ces aspects on se rapproche du feeling du jazz.

Beatrice : La musique club est basée sur la loop, la répétition. Je ne dirais pas que cela ressemble au jazz parce que cela reste toujours calé sur une loop qui ne bouge pas. Enfin, si, tu peux bouger dans la loop mais cela reste quand même une loop. Donc, je ne préfère pas faire de parallèle. Mais c’est ce qui est bien, le fait de mélanger.

Melissa : On a un morceau, Furture me, qu’on a composé avec un artiste qui s’appelle Tioklu. Les accords sont très jazz. Théo [Théo Cloux qui est derrière le projet Tioklu] et moi avons tous les deux des formations piano, jazz et classique. On a commencé à composer cette chanson ensemble et Beatrice a écrit une ligne de batterie et a testé une loop. Tout d’un coup cela a tourné en boucle et on s’est dit qu’on l’avait. On a utilisé, juxtaposé, interposés le côté loop et le côté chanson qui part avec beaucoup d’accords différents. Je trouve que cette démarche est très emblématique de ce que l’on fait : « Mélanger les codes de chaque mine sonore ».

« Le secret se dévoile quand on fait face à ses émotions et que l’on s’écoute »

La Face B : Collaborer c’est aussi faire des compromis.

Melissa : C’est clair. Mais je pense que, là, on arrive à bien s’aligner. Justement, parce que Beatrice Melissa est devenu plus fort, on arrive à mieux rentrer dedans et moins à renoncer à certains éléments. On arrive à mieux se pencher sur ce que ce personnage fait.

La Face B : Votre premier album s’appelle Secret. Qu’est-ce que ce titre vous a inspiré, une certaine intimité, du mystère ? Quel est le secret qui se cache derrière Secret ?

Beatrice : On n’a pas le droit de vous le dire parce que c’est un secret. Mais le terme Secret est avant tout un mot bilingue. Comme Surprise qui était le nom de notre premier EP. La troisième sortie aura pour nom In the Club. Mais là aussi, Club est un mot bilingue.

Melissa : Et le morceau Secret qui est sur l’album n’a quasiment pas de paroles. Seulement « Let me feel all the way ». Je pense que c’est à chacun de définir et d’interpréter son Secret. Le secret se dévoile quand on fait face à ses émotions et que l’on s’écoute. Il est propre à chacun. On aime beaucoup parler d’émotions, de psychologie, d’interactions humaines. Parfois on est submergé par ces émotions. On est des êtres humains.

Beatrice : Pour moi, le secret s’apparent aussi à une recette secrète de comment on arrive à fonctionner ensemble. « Quel est le secret pour que cette collaboration fonctionne ? ».

« Beatrice Melissa rajoute une dimension surréaliste parce que l’on ne cherche pas à reproduire ou montrer une réalité »

La Face B : Au-delà du secret quels sont les autres thèmes que vous abordez dans votre album ?

Melissa : Il y a la nostalgie.

Beatrice : Future me parle de quitter Strasbourg. Toutes les deux on y a vécu. Au moment où on écrivait ce morceau, je venais de quitter Strasbourg. Et là, maintenant c’est aussi le cas de Melissa.

Melissa : Game parle de santé mentale, de pensées intrusives et d’anxiété.

Beatrice : Emergency parle de Pôle Emploi, mais cela relève plus de la blague [Rires].

Melissa : Moi, je l’aime bien parce qu’en écoutant les paroles, on peut avoir l’impression que l’on parle de quelque chose de romantique. Et, en fait non, il s’agit bien de Pôle Emploi.

Beatrice : Be, be le morceau ambient – avant-dernier de l’album – est un morceau ancien. On l’a écrit il y a quatre ans. On est allé recycler un vieux truc. Mais du coup, je ressens énormément de nostalgie à l’écouter parce que cela me rappelle le deuxième confinement.

Days, c’est trop triste ! Le morceau parle d’une relation qui n’a pas marché et qu’on aurait trop aimé que cela soit le cas « Toutes les façons dont ça aurait pu être. J’ai dû y renoncer avant même qu’elles aient pu pousser » [en anglais : « Days with me, all the ways it could be. I had to let them go, before they even got to grow »]. Ça me rend un peu triste.

La Face B : Il y a les thématiques abordées et la façon de les restituer. On ressent une l’importance de la composante fantasmagorique, onirique voir surréaliste.

Beatrice : Totalement. Pour moi, comme mon projet solo est plus sérieux et dark, cela me fait du bien d’aller dans un truc où je m’amuse et me lâche.

Melissa : De mon côté, mon projet solo, du fait de sa nature songwriter, m’amène dans l’authenticité d’être soi-même. C’est un truc simple. Je crée mes chansons et c’est moi. Là, Beatrice Melissa rajoute une dimension surréaliste parce que l’on ne cherche pas à reproduire ou montrer une réalité.

Beatrice : On peut aller dans d’autres univers et c’est ce qui est amusant.

« Anglais ou français, pour moi ce sont deux facettes différentes de mon chant. Et ça, cela amène des personnalités différentes. »

La Face B : Votre musique s’exprime en anglais, français, parfois les deux, parfois ni l’une ni l’autre. Comment s’opère le choix d’une langue plutôt qu’une autre. Et comment ce choix impacte le morceau en lui-même ?

Beatrice : Par exemple, on a fait un titre avec Chapelier Fou qui est assez reconnu en France. Cela nous paraissait évident de chanter en français avec lui [même si « Chapelier Fou » est une anagramme – pleinement assumé par le musicien – de « Fichue Parole »]. Après on a également fait un autre morceau avec Tioklu qui lui, chante en anglais. On est resté sur l’anglais, mais ça aurait été marrant de l’amener, pour une fois, à chanter en français.

Melissa : En tout cas, cela change vraiment dans la voix. Lorsque je chante en français, cela me semble être plus dans les aigus et avec une texture plus soft.

Beatrice : Des textures plus rondes, le français c’est très en avant de la bouche.

Melissa : Quand tu chantes en anglais, c’est plus mode « arghhhh », tu peux vraiment faire sortir ta voix. Anglais ou français, pour moi, ce sont deux facettes différentes de mon chant. Et ça, cela amène des personnalités différentes. J’ai souvent des retours du genre « J’ai ressenti ça quand tu chantais en français », « j’ai ressenti ça différemment quand tu chantais en anglais ».

Beatrice : Ce qui est aussi marrant, c’est de faire de l’UK Garage – qui est normalement comme son nom l’indique en anglais – en français. Prendre un truc de notre pays et se le réapproprier dans une autre culture. Tout comme Kaba et Hyas le font. Ils prennent des genres américains ou anglais et ils chantent en français dessus. Je trouve ça très intéressant de rapper en français sur des prods style Chicago.

Beatrice Melissa
Crédits Pierre Petit

« La collaboration, c’est comme deux éléments chimiques qui s’assemblent et en font un troisième »

La Face B : On parle de Beatrice Melissa comme d’une entité fusionnelle, pourtant, vous avez invité plusieurs artistes sur votre album. En quoi ces collaborations ont-elles enrichi votre projet ?

Beatrice : La collaboration, c’est comme deux éléments chimiques qui s’assemblent et en font un troisième. Après, pourquoi ne pas prendre ce troisième élément et l’assembler avec un autre pour en faire un quatrième. C’est un peu ça la logique. Pour ma part, je collabore énormément dans mon projet solo. J’adore ça. Je trouve ça trop intéressant et stimulant. Et toi aussi, Melissa !

Melissa : Oui, j’adore ça. Et je pense que cela rajoute une autre dimension aux morceaux. Cela leur apporte un goût différent. On souhaitait le faire avec des personnes que l’on trouve musicalement inspirantes et qui viennent de mondes différents.

Beatrice : Et puis, on a plein d’amis musiciens. Cela faisait sens d’expérimenter avec eux.

Melissa : Par exemple, Louis de Chapelier Fou nous avait filé un coup de main sur l’aspect technique de prod.

Beatrice : Kaba, c’était trop bien d’avoir un rappeur. C’est aussi pour inverser les dynamiques de genre où il y aurait un mec qui fait de la prod et une meuf chanteuse qui feat. Là, c’est l’inverse. Une personne née femme qui fait la production et un mec qui feat. On a rencontré Clara Le Meur parce qu’on aime bien sa musique.

La Face B : Il y a aussi je suppose une composante strasbourgeoise ou Est de la France, avec Tioklu ou Caroline [Smiss] qui chante avec Clara Le Meur sur la chanson Game.

Beatrice : Oui, Caro on l’a connaît de Strasbourg. Théo c’est un pote de là-bas. Caroline avait participé à un morceau de mon ancien collectif Bienvenu au Club. C’est un peu de la pop bizarre. Le morceau est incroyable ! C’est marrant parce que le collectif est très club.

« On a découpé toutes les pistes vocales, on les a pitchées, changées »

La Face B : Et dans les chansons qui figurent dans votre album, est-ce qu’il y en eu une qui a été plus complexe à composer ?

Beatrice : Game, avec Smiss et Clara Le Meur. A la base le morceau était complètement différent. Il avait une autre tonalité et avait du mal à trouver sa place dans l’album.

Melissa : On a découpé toutes les pistes vocales, on les a pitchées, changées.

Beatrice : Melissa a joué avec les voix comme avec des notes de piano pour les remplacer dans la nouvelle harmonie que l’on avait composée.

Melissa : On a créé cette chanson en la découpant et la recomposant. Ça lui confère un côté presque extraterrestre.

La Face B : Vous avez des morceaux chouchous dans cet l’album ?

Beatrice : Mes trois préférées sont Game, Secret et Be, be. Be, be parce qu’on l’a pondu juste avant de finaliser l’album en mode « Il nous manque un truc ». J’aime bien, car on a l’impression qu’elle date de ouf. Elle est vraiment nostalgique. Secret parce qu’elle va dans la direction tech house. Et Game pour son ambiance UK Garage.

Melissa : Pour moi, Secret fait également partie de mes morceaux préférés. J’ai aussi un petit penchant pour Future me parce que j’ai adoré composer sa mélodie. Quand je la chante, je ressens vraiment sa nostalgie et cela me touche énormément. C’est peut être aussi le morceau qui sonne le plus « chanson ».

La Face B : Et tout à l’heure, vous allez monter sur scène. Comment passe-t-on du studio à la scène et qu’est-ce que cela implique ?

Beatrice : J’ai trop peur que l’on ait une erreur avec mon set up. Arrêter la musique et dire « Désolée, je me suis trompée » et devoir recommencer le morceau. J’angoisse un peu.

La Face B : En vérité, côté salle, ce n’est pas grave. Ça fait partie des aléas du live.

Beatrice : Oui, tout le monde s’en fout. C’est juste que ce serait trop dommage. C’est stressant également parce que c’est la première fois que plein de gens de mon milieu, plus club, vont venir. J’ai un peu peur de ce qu’ils vont penser.

Melissa : Aller au-delà du studio est toujours intéressant. Cela nous demande de réduire les arrangements et d’être plus minimalistes. Être en mode : « OK, qu’est-ce que je peux jouer ? J’ai deux synthés et une voix ». Comment rendre le tout cohérent pour mettre en avant les parties qui sont les plus fun à jouer. Pour que cela puisse rajouter quelque chose à la dimension live. C’est aussi intéressant de jouer avec les effets vocaux. En live, je fais des boucles vocales, je répète des trucs comme si c’était un effet alors que ce n’en est pas un.

« Je trouve que la notion d’intersection entre deux mondes est très intéressante. »

La Face B : Un album, des concerts, qu’est-ce que vous envisagez ensuite ?

Beatrice : J’arrête tout ! [Rires] On va faire un EP – In the Club – plus DJ friendly. Ce sera plus de la musique dansante que de la musique d’écoute. Ce sera un deux pistes, avec un vocal mix en face A et en face B un instrumental. C’est pour s’amuser, se lâcher, en mode « Pas obligées de faire des chansons » et plus axé club. Sans enjeu, juste pour s’amuser.

La Face B : Et quel serait le rêve ultime pour Beatrice Melissa ?

Beatrice : Coachella ! [Rires]

Melissa : Mais non, le rêve ultime, je pense que ce serait hyper cool de pouvoir jouer.

Beatrice : Pour moi, ce n’est pas forcément faire de plus grosses scènes. C’est cool de faire des trucs intimes. Même en tant que DJ, ça ne m’intéresse pas de jouer sur d’énormes scènes. C’est beaucoup plus cool de jouer en capacité maximum 400.

Melissa : Je trouve que la notion d’intersection entre deux mondes est très intéressante. Pourquoi ne pas l’expérimenter en festival, en co-plateau. Je jouerais en solo. Beatrice tu mixerais dans un club. Et avant, on fait un live ensemble. Je trouve que ce serait intéressant.

Beatrice : Aussi pour le rêve, honnêtement, ce serait d’être connues [Rires]

Melissa : Pour pouvoir partager notre musique. Dans des contextes d’échanges, en co-plateaux, dans des festivals, avec d’autres artistes que l’on admire.

Beatrice : Faire plus de vinyles joués par des DJ. Faire de la musique en mode UK Garage. Mais ce n’est pas un rêve, c’est ce que l’on va faire !

Beatrice Melissa
Crédits Pierre Petit

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Et sur La Face B leur ADN musical : ADN #592 : Beatrice Melissa


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