Le Zénith de Paris a vibré au rythme effréné de Cage The Elephant, icônes du rock alternatif, pour une soirée électrique où puissance et émotions se sont entremêlées. En effet, Matt Schultz et ses compagnons ont alterné entre force et sensibilité, mêlant grands classiques incontournables et nouvelles compositions de Neon Pill, touchant en plein cœur une salle comble de fans venus de France et de l’étranger. Cage The Elephant a ainsi démontré son incroyable évolution musicale tout en conservant son énergie brute et son rock indomptable. Retour en images sur un concert explosif et généreux, alliant folie et maîtrise avec une complicité évidente. Cage The Elephant a prouvé que son rock est une force vivante, galvanisant le public parisien du début à la fin.
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Lorsque Cage The Elephant entre en scène, le Zénith est en effervescence. Le groupe ouvre les hostilités avec « Broken Boy », installant une énergie d’abord contenue avant de faire monter progressivement la température. Le public se laisse emporter au fil des morceaux, notamment « Spiderhead » et « Too Late To Say Goodbye ». Le tout dernier « Neon Pill » vient marquer une nouvelle étape dans le set.















Naviguant à travers leurs six albums studio, le groupe livre une setlist riche et variée. Les nouvelles chansons comme « Rainbow » s’intègrent naturellement au set, témoignant de l’évolution musicale du groupe qui garde tout de même son ADN. Vainqueurs de deux Grammy Awards, les frères Shultz offrent une performance d’une maîtrise impeccable, entre puissance et nuances. Le tout avec une fluidité remarquable. Le show est porté par un groove irrésistible et des transitions soignées, atteignant son point culminant avec l’enchaînement explosif de « House Of Glass » et « Sabertooth Tiger ». LE moment cathartique de la soirée avec la destruction symbolique de la guitare par Brad Schultz.









Le rappel prend tout le monde de court avec une reprise inattendue de « La Vie En Rose » d’Édith Piaf. Un clin d’œil audacieux à Paris. Le groupe enchaîne ensuite les incontournables comme « Back Against The Wall » et « Shake Me Down ». Avant de conclure en beauté avec « Cigarette Daydreams » et « Come A Little Closer », des morceaux chargés d’émotion.
Girl Tones : Une énergie brute et rafraîchissante
La soirée s’ouvre avec Girl Tones, un duo qui rappelle à bien des égards la fratrie Shultz. Les sœurs Kenzie (guitare) et Laila (batterie), originaires elles aussi du Kentucky, tissent instantanément un lien avec le public. Pour leur première fois à Paris, elles donnent tout pour captiver et embarquer l’audience dès les premières notes. Le ton est donné : un rock brut et sans détour, imprégné d’une énergie punk dans la veine de The Kills. Cette intensité, combinée à leur complicité, donne à leur set une dynamique percutante et efficace. En somme, un bel avenir pour les sœurs.






Sunflower Bean : Une immersion psychédélique captivante
La transition vers Sunflower Bean se fait sans temps mort. Ce trio new-yorkais, porté par la charismatique bassiste et chanteuse Julia Cumming, plonge le public directement dans une ambiance rock psychédélique des années 70. La voix éthérée de Cumming apporte une dimension envoûtante à leur son, tandis que le guitariste brille par des solos endiablés. Leur set, oscillant entre des morceaux techniques et des titres plus percutants comme « Angelica », met en avant l’alchimie vocale et instrumentale impressionate du trio.









En définitive, cette soirée au Zénith de Paris a célébré le rock alternatif sous toutes ses facettes. Entre l’énergie brute de Girl Tones, l’atmosphère psychédélique de Sunflower Bean et la performance intense et maîtrisée de Cage The Elephant. Chaque groupe a ainsi apporté son « rock » à l’édifice.
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