Les clips de la semaine #80 – Partie 2

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Tout de suite, la deuxième partie du quatre-vingtième rendez vous des clips de la semaine.

Château forte – Qui peut faire de la voile sans vent

Le merveilleux duo Château forte nous revient avec un nouveau titre. Il s’agit d’une reprise d’un chant scout Qui peut faire de la voile sans vent.Une chanson dans son essence à la fois universelle et fédératrice. Le texte évoque le fait de pouvoir tout faire, même l’inimaginable, que cela soit faire du vin sans raisins, ramer sans rames ou faire de la voile sans vent.

Mais, quelque chose bloque, d’impossible : “on ne peut quitter son ami, sans verser de larmes.” Car sans l’amour ou l’amitié, nous sommes peut être rien. Une chanson sur le départ, avec des airs graves accentués par le chant mélodieux de Lola-Lý rappelant prières et cantates. Comme inspiré et insufflé par des sages ou des sorcières. L’image est aussi sombre.

Pourtant, on devine derrière des points de lumières comme si nous étions sur un port, non loin du dernier départ. Cette lumière brille à travers la reprise puisqu’à la fin du morceau, une musique électronique vient porter la voix de la chanteuse. 

Bertrand Burgalat – L’homme idéal (Yuksek Radio Edit) 

Presque aussi pointu qu’une question existentielle ou métaphysique : Qui est l’homme idéal ? Et si la réponse était juste sous nos yeux. Et si c’était Bertrand Burgalat ! Car d’après nos recherches, le musicien déclame en toute franchise : “L’homme idéal, C’est moi.” Alors, inutile de chercher plus loin. S’il l’on regarde bien derrière ses cheveux plaqués, ses lunettes aux verres fumés, il y a un homme au cœur d’or digne d’une publicité.

A la manière de ceux que l’on aperçoit au travers du clip. De la poupée Ken au sourire irréel, en passant par le surfeur, l’icône de mode influenceur, ou encore, l’artiste et le doux romantique faisant la une de Libé. Mais bon, comme l’affirme Bertrand Burgalat avec l’Homme idéal : “Encore faut-il trouver quelqu’un qui me mérite” Une femme ou un homme, on ne saura pas qui sera l’élu. A moins qu’il ne s’agisse du musicien Yuksek qui nous offre un remix de ce titre. Le rythme s’électrise, devenant tout à coup plus rapide, dansant, comme pour accueillir le printemps venant.

Où qui sait, on trouvera peut-être notre homme idéal ? 

Clio Feat. Iggy Pop – L’Appartement

Clio en duo avec Iggy Pop, c’est fou un peu comme ce titre. Les deux musiciens chantent en français une chanson pleine de tendresse nourrie par la voix grave et vibrante d’Iggy Pop venant réchauffer la voix sensible et mélodieuse de Clio, qui ne serait pas sans rappeler des airs de Juliette Armanet. D’ailleurs, elle le dit elle-même : “Je fais la voix du haut…”, ce à quoi le chanteur répond : “…et moi je fais celle du bas.”

Des hauts et des bas comme les étages de L’Appartement qui donne son nom à la chanson. On s’imagine alors comme protéger dans un cocoon, en écoutant la pluie tomber en tambourinant sur les vitres : “Tu les entends les gouttes, écoute, c’est joli, les gouttes, la pluie, écoute.” Il y a quelque chose de très réconfort dans ce titre, tout comme dans le noir et blanc du clip réalisé par Isabelle Maurel.

La lumière vient caresser avec amour le visage des deux musiciens. Le tout formant quelque chose de doux et moelleux comme un souvenir d’enfance, la nostalgie d’un vieux doudou. 

Katel –Sauf qu’on l’arrête 

Alors qu’un prochain album sort dans quelques jours, rien ni personne ne peut arrêter Katel. Tout comme on ne pourrait pas freiner le torrent ou le vent, et encore moins la violence. Mais la chanteuse l’affirme : Sauf qu’on l’arrête. Une phrase à double sens : celle de l’espoir, des luttes victorieuses. Un aspect qui se traduit dans la mélodie groove, dansant, lumineuse et solaire. Dont des cordes frottées en fin de morceau, se mêlent à des sons électroniques, rappelant certains airs d’Alain Bashung.

C’est aussi, malheureusement, l’affirmation d’une certaine défaite : l’emprisonnement des corps, des militants et militantes. Car la chanteuse témoigne : “Je l’ai écrit il y a un an pile, quand tous les corps qui depuis des mois descendaient dans la rue pour crier leur désespoir et recevaient pour toute réponse la violence de la police se sont soudain tous retrouvés enfermés.” Ainsi, les “coups perdus », « gestes maladroits » et autre « la langue dans le bois » renvoient à la violence d’Etat, aux bavures qui tâchent l’uniforme des ceux qui maintiennent l’ordre.

Un titre politique dont le clip réalisé par Robi, fait de pixels et de fragments d’images, recoupe avec l’actualité et le récent vote de la loi Sécurité globale.

Monitors – The Drill

Les cordes sont tendues, le rythme de la batterie est cadencé, répétitif, métallique et mécanique reprenant des bruits d’usines. Des sons sur lesquels roulent une guitare dont la réverbération imite le son d’une perceuse, The Drill en anglais. Une perceuse comme des mots, des pensées qui percent la tête, creusent un trou dans le mental jusqu’à la folie par trépanation.

Car il est bien question de démence : de « Catatonic intention, as anhedonia mentioned » Ou bien dans des choeurs presque schizophrénique dont les mots martèlent : “Voices, voices came unto me” ou encore “This is myself”. Par ailleurs, le clip réalisé par Anna Khelifa met en scène Monitors dans un atmosphère à la fois ancienne austère et lugubre. Dont des signes évoquent clairement la psychiatrie.  Mais rien n’est perdu.

Car de cette folie, on se libérait par le salut : « Prophets, our saviours, they offer favours for favours. Across the plains, over acres… » Un lâcher prise et une illumination qu’on atteindraient par le corps en mouvement : « …shut the fuck up and dance. » Alors, dansez maintenant !

Felixita – J’aime les gars

Dans J’aime les gars, Felixita revisite pour notre plus grand plaisir J’aime les filles de Jacques Dutronc. Dans la version modernisée de la chanson, le costume du dandy décalé reste au vestiaire. Felixita se pare de son survêtement le plus seyant et, après s’être délectée d’une dernière lichée d’une Feli-Monade saveur garçon, se retrouve propulsé au milieu d’un fantasme pétillant gorgé de torses bombés et de fessiers rebondissants.

« Dans l’équipe on est plein à aimer les joueurs d’en face – Ils sont si intrigants ils ont plein de trucs différents ». Exit le sud-est et l’atmosphère bouillonnante d’un stade du Ray, propulsée à Bauer sur de la pelouse de l’antre mythique du Red Star, la niçoise prend place et se joue, avec légèreté, des codes de la masculinité. Le flow de Felixita, empreint de lascivité et sensualité, arrive à peine à contenir, par moments, les mots qui se bousculent comme s’ils devaient sortir au plus vite afin de répondre à l’envie – impérieuse – de profiter des instants présents. Tout ne devient plus qu’une question d’hédonisme.

Et si la vie était aussi simple que dans une chanson de Felixita ?   

Bonnie Banane – Cha-Cha-Cha

La scène se déroule dans un espace de travail désaffecté au 29ième étage d’une des tours jumelles des Mercuriales en attente de réhabilitation. Le temps de la vidéo, ce plateau déserté devient le berceau d’un huis clos pesant. Si par-delà les baies vitrées le paysage s’étend à l’infini, à l’intérieur tout semble pétrifié, contracté, figé. Dans ce lieu fermé, les tensions sont omniprésentes, oppressantes, électriques.

La danse envoûtante de Bonnie Banane s’oppose à l’immobilisme de son comparse assis, aux poings serrés et au regard fixe. Est-il question de séduction, de domination, d’ensorcellement, de possession ? « Rappelle-toi, rappelle-toi – Quand tu t’es mis dans tous tes états ». Elle évolue dans un délicat numéro d’équilibriste au milieu d’émotions exacerbées, comme sur le fil d’un couteau. Et au paroxysme de la confrontation, la montée de violence redoutée, au lieu d’exploser, se métamorphose en une danse libératoire, cathartique.

La tension retenue devient énergie et la rigidité, fluidité. Le langage des corps, voluptueux, apaise alors mots et sentiments. Les sourires reviennent, la tempête s’éloigne.

La Femme – Nouvelle-Orléans

La Femme a un don particulier pour se mettre en scène. Dans le nouveau clip consacré au morceau Nouvelles OrléansMarlon Magnée (l’un des créateurs du groupe) se lance dans une danse effrénée sur un sol damier dans une ambiance burlesque. La particularité cette fois-ci ? Il est habillé en femme et sa prestation, plutôt amusante que renversante nous entraîne dans une fête artificielle où les convives se livrent à une compétition de danse. Le dernier qui s’arrête perd le concours.

Sous des airs d’émissions TV des années 70, tout paraît grotesque. Les danseurs se donnent jusqu’à épuisement et c’est Marlon qui finit par remporter le « endless dance contest » en finissant par s’effondrer en dernier avec sa grosse perruque brune.

Il faut souligner le travail d’Aymeric Bergada du Cadet qui offre une fois de plus une vision colorée avec des costumes strass et paillettes. Ce n’est pas la première fois que cette esthétique s’applique à La Femme puisque le réalisateur a travaillé sur les trois autres clips du nouvel album sorti au début du mois (Disconnexion, Paradigme, Cool Colorado). Le réalisateur propose un univers singulier par le côté étrange qui se meut dans chacun des plans.

Aymeric Bergada du Cadet a déjà un joli parcours. Il a été, par exemple, membre de l’équipe de direction artistique du département photographie de Christian Louboutin de 2017 à 2018. Son paradigme de La Femme consiste donc à créer une cohérence visuelle à la frontière d’un style gothique chic et hippie sous MDMA. Curieusement, l’aspect troupe de danseurs peut remémorer le film Climax de Gaspard Noé (le tragique en moins bien sûr) ou peut-être que je délire. La fièvre de ce cabaret bizarre nous gagnera tous, elle totalise plus de 110 000 contaminés en 4 jours.

Villagers – The First Day

Vous connaissez les groupes qui ne déçoivent jamais ? Ceux qui album après album, continuent à nous offrir des parenthèses enchantées, des moments de douceur et de beauté qui nous marquent au point de graver en nous des souvenirs d’instants ou de concerts à tout jamais ? Si l’on vous parle de ce genre de groupe, c’est parce que Villagers est de retour et que nos cœurs fondent de bonheur.

Chaque retour du groupe de Conor O’Brien est un ravissement et The First Day ne fera pas exception à la règle. Si le morceau démarre de manière assez inattendue, sur des nappes électroniques et presque ambient, le morceau ne tardera pas à laisser exploser toute sa puissante à travers des cuivres complètement fou et un traitement des sons de batterie absolument parfait. Le tout accompagnant, le chant toujours aussi merveilleux d’O’Brien.

La vidéo de Daniel Brereton s’accapare ces ambiances, nous entrainant dans un monde onirique, coloré et volontairement positif, sorte de parenthèse enchantée dans un monde devenu beaucoup trop gris. Alors on fonce sans réfléchir dans cet univers si accueillant et on reprend en chœur ce morceau qui, une fois de plus, nous touche profondément.

Le premier jour du reste de nos vies en attendant le 20 août 2021 et la sortie de Fever Dreams.

Saintard – Scandale

Les dernières nouvelles de Saintard nous ramène en 2019 à l’époque de la sortie de son excellent EP, Calor. Le musicien a effectué un retour en deux temps avec son nouveau titre Scandale, d’abord en l’audio puis cette semaine le clip qui l’accompagne.

On retrouve avec ce nouveau titre ce qu’on aime chez Saintard : ce petit côté décalé, ce chant qui oscille entre le sensuel et le distancié, le tout au service d’un groove imparable et contagieux.

Si jusqu’ici, le bonhomme nous avait habitué à traiter les sujets de ses morceaux avec humour et une certaine tendresse, Scandale porte bien son nom et met les pieds dans le plat, nous prouvant une nouvelle fois qu’il est possible de danser sur des sujets très sérieux. Ici Saintard nous raconte l’histoire d’un puissant et de ses déviances, le genre de personne qui pense que tout lui est du et qui ne voit pas arriver le retour à la réalité et le coup de bâton définitivement mérité.

La vidéo du clip nous entraine dans ce monte de pouvoir et de décadence, mais de manière ludique, transformant une broche de cravate en personnage principale, presque vivant. C’est elle que l’on suit pendant ces 4 minutes, ce symbole de pouvoir qui deviendra au final le catalyseur de la chute et du…. scandale.

Avec Scandale, Saintard annonce APPARATCHIK, son nouvel album, pour le 11 juin 2021.

Mokado – 1952 

Encore un retour qui fait le plus grand bien, on avait laissé Mokado en 2020 avec son très bel EP Ghosts et des clips majestueux pour Afe et Mona.
C’est avec un single, 1952, que l’artiste revient nous voir, un morceau électronique toujours aussi captivant, qui nous prend et nous galvanise.
A l’image de son univers, mystérieux et enivrant, Mokado nous délivre un clip hypnotique, où les images et textures défilent aux sons toujours plus émancipateurs.
Ce clip c’est presque un langage entre nous et l’artiste, à la croisée de son personnage. Ces masques omniprésents et ce nom qui revient sans cesse.
Mokado comme ces formes et ces couleurs qui défilent, s’unissent et se confondent. Mokado comme un code qui s’immerge dans le noir pour mieux éclater aux yeux de ceux qui sauront le déchiffrer.
En bref, Mokado est de retour avec 1952 et on n’en est qu’à la 128ème écoute du week-end…

Little Simz – Introvert

On peut clairement parler d’un retour impérial de la part de la rappeuse britannique. On est direct happés par le côté épique des cuivres et des images qui défilent sous nos yeux. Comme si la musique ne suffisait pas, c’est un décor majestueux qui accroche notre oeil au premier instant que l’on découvre.
Entre chorégraphie énergique et prestation enivrante au beau milieu d’un stade, d’un palais, de la rue, l’artiste et l’ensemble des personnes qui figurent à l’image ne font qu’un, comme un manifeste grandiose auquel on ne saurait résister.
C’est le poids de l’histoire, le poids de la société que Little Simz fait sauter en une vidéo. C’est un éveil politique collectif qu’elle met en musique par le prisme de son identité, de ses doutes et de son anxiété.

On retiendra un des top commentaires en dessous de la vidéo sur youtube « This is not just a music video.This is a movement. »
L’album de Little Simz Sometimes I Might Be Introvert est attendu pour le 3 Septembre prochain. Vivement la rentrée.

Hania Rani – Soleil Pâle

Hania Rani nous a habitué à faire parler la grâce d’un moment, comme une pause dans le temps qui délivre à tout un chacun son flot d’émotion, inédit et si précieux. On se rappelle de la magnifique vidéo de F Major tournée en Islande avec trois danseuses à l’interprétation somptueuse.

L’artiste revient aujourd’hui avec le premier morceau de son projet Music for Film and Theatre, un ensemble de capsules musicales et vidéo dans lesquelles le moment capturé demeure hors du temps.
Soleil pâle est le premier extrait de ce projet, le piano toujours plus lancinant de l’artiste accompagne les mouvements gracieux du duo de danseurs Alt Take qui nous offrent une prestation hypnotique, bien aidés par la beauté de ce soleil pâle qui se couche sur les toits de Paris.

Quelle beauté, quelle grâce, Merci Hania Rani, merci Neels Castillon, merci Alt Take, vive la musique et vive l’art.

Para One – SPECTRE: Alpes

Il y a peu, Para One effectué son grand retour avec Shin Sekai, un titre aux influences japonaises qui annonçait SPECTRE, une trilogie de titres et des clips autour des rêves et de l’esprit.

Cette semaine, Jean-Baptiste de Laubier, de son nom au civil, nous offre la seconde partie de cet ambitieux projet avec Alpes. Hyper-connectés, les morceaux semblent être dans une vraie continuité et on se retrouve ici dans un univers très aérien mais qui ne se refuse à aucun moment de basculer vers des sonorités plus clubs. Un titre en mouvement permanent qui nous enchante une nouvelle fois.

Qui dit nouveau titre, dit forcément nouveau clip. On retrouve donc l’univers visuel de William Laboury et ce monde rétro-futuriste dans lequel la musique semble influencer les rêves. Le réalisateur nous présente ainsi un nouveau personnage et nous montre la réaction de son esprit à la musique qu’il écoute. On se retrouve ainsi via les images face à des références animalières et mytholigiques , basculant par moment complètement dans l’esprit du héros.

Reste désormais à voir où la troisième partie nous emportera.

La Poison – Le Monde va mal

Le Monde va mal, c’est le triste constat que dresse La Poison. Un constant international sur le réchauffement climatique, les réfugiés, les pandémies, l’homophobie ou encore les dictatures. Bref, la liste est tant longue que déplaisante.

Pourtant, la musique du groupe est planante et entraînante. On reconnaît un air électro qui se mêle à une mélodie psychédélique digne des années soixante ou soixante-dix. Le trio nous invite à danser dans un univers bien dessiné : Moon la chanteuse, semble sortie d’une bande dessinée, accompagnée de deux acolytes à la peau verte, Mr Fugu Shima à la guitare et Lars Sonik, à la batterie et au clavier. Le clip est également futuriste puisqu’il s’agit d’un concert sur la planète mars, avec des robots en guise de concert.

Une solution toute trouvée face à la situation actuelle et au manque (crucial) de concerts. Une identité affirmée puisque l’on retrouve dans ce clip par le groupe, la continuité graphique du clip Le Superhero, abordant le sujet de la santé mentale. En résumé, La Poison parvient en pointant du doigt certains constats à nous inviter tant à la conscience qu’au lâcher prise et à la joie. 

Gaéta Nonchalant – Les légumes

Près d’un an après la sortie de son premier EP Tout ça pour ça, notre Gaétan Nonchalant adoré est de retour avec son nouveau single Les légumes. Toujours accompagné de sa délicatesse innée, c’est tout en poésie qu’il chante la simplicité et cette quête du beau pour contrer le dérisoire du quotidien.

Avec Les légumes, Gaétan dévoile un condensé de sentiments qui l’ont habités à un instant t, noyé dans un état de plénitude et d’insouciance totale, une bulle suspendue dans le temps.

Pour son clip, il a fait appel à Léo Schrepel, lequel nous invite à rejoindre l’artiste en plein cœur de la Défense où on le voit déverser quelques gouttes de vie dans un environnement qui en semble dénué. Une vie qu’il parviendra à retrouver à la fin de ce film qui nous aura mis du baume au cœur pendant près de quatre minutes. Encore une belle réussite, sans surprise.

Saint DX – Prince is Dead

Le 21 avril dernier marquait le cinquième anniversaire de la mort de l’illustre Prince. Parmi les hommages qui s’accumulaient sur les réseaux, même cinq ans plus tard, il y en a un qui a particulièrement retenu notre attention.

En effet, cette semaine Saint DX dévoilait un clip pour son titre Prince is Dead issu de son premier EP SDX et composé suite à la disparition tragique du roi du funk en 2016.

Habillé de son plus beau costume, l’artiste a alors retrouvé son ami Julien Pujol sur ces infinies étendues toscanaises pour illustrer ce morceau-lumière. Et c’est ainsi que sur fond de soleil couchant aux nuances de rouge-orange, ces visuels d’une beauté sans pareil sont nés, sublimant un titre qui atteignait déjà l’excellence sur tous les points. Un morceau qu’il nous tarde de (re)découvrir en live dans un futur, on l’espère, proche !