Treizième édition des Days Off du 29 juin au 8 juillet qui prend possession de la Philharmonie et de la cité de la Musique avec une programmation éclectique de très haute tenue, pour tous les curieux et les amoureux de sensations musicales vives et intenses. A vos agendas !
Treize éditions ! Un nombre qui porte bonheur pour ce millésime 2023 et sa sélection exigeante qui nous mène à nouveau aux quatre coins du monde et nous balade entre electro, rock, soul, hip-hop, afro beats et orchestre philharmonique. Un très large panel d’émotions à partager au parc de la Villette dans le 19e arrondissement de Paris, entre France, Islande, États-Unis, Angleterre, Zambie ou Nigeria. Différents sons dans différentes ambiances, allant de la salle des concerts de la Cité de la Musique à la prestigieuse salle Pierre Boulez de la Philharmonie, le choix est large et systématiquement pointu. La Face B vous déroule le programme des festivités afin de ne rien rater de ces très riches nouvelles rencontres. Le plus dur sera de faire des choix …
JEUDI 29 JUIN : Toi Toi Mon Toit #1 Erased Tapes (18h30, Le Belvédère – Philharmonie)
Soirée d’inauguration avec Dj-sets assurés par les artistes maison Kiasmos, Rival Consoles et Crayon du label Erased Tapes
« Fondé à Londres en 2007 par le musicien allemand Robert Raths, le label Erased Tapes creuse depuis un sillon inédit dans le champ de la pop. Il réunit des artistes évoluant dans un large spectre, embrassant l’élégance du néoclassique et l’audace de l’electronica la plus pointue. Avec Nils Frahm, Kiasmos ou Rival Consoles, le label a un pied dans l’avant-garde et un autre sur les pistes de danse. Avec Bell Orchestre, Ólafur Arnalds ou Penguin Cafe, il dessine les nouveaux contours d’une musique contemporaine rêveuse, à la fois ambitieuse et accessible. Trois de ses ambassadeurs seront ce soir aux platines. »
« Fondé à Londres en 2007 par le musicien allemand Robert Raths, le label Erased Tapes creuse depuis un sillon inédit dans le champ de la pop. Il réunit des artistes évoluant dans un large spectre, embrassant l’élégance du néoclassique et l’audace de l’electronica la plus pointue. Avec Nils Frahm, Kiasmos ou Rival Consoles, le label a un pied dans l’avant-garde et un autre sur les pistes de danse. Avec Bell Orchestre, Ólafur Arnalds ou Penguin Cafe, il dessine les nouveaux contours d’une musique contemporaine rêveuse, à la fois ambitieuse et accessible. Trois de ses ambassadeurs seront ce soir aux platines. »
VENDREDI 30 JUIN : Kevin Morby et Lisa O’Neill (20h, Salle des concerts – Cité de la Musique)
Soirée folk douce et harmonieuse en provenance des États-Unis et d’Irlande avec Kevin Morby et Lisa O’Neill
« Un album après l’autre, une tournée après l’autre, Kevin Morby confirme qu’il est l’un des songwriters américains les plus solides de l’époque, dans le registre pourtant très embouteillé d’un folk imprégné de toutes les audaces de Bob Dylan. This Is A Photograph, son septième album paru en 2022, en est une nouvelle preuve éclatante. Il doit son titre à une photographie figurant son père jeune et vigoureux, découverte le soir-même où celui-ci frôlait le pire suite à un malaise. Pour l’écrire, l’auteur compositeur a passé du temps à Memphis, au plus près des fantômes d’Elvis Presley, Jeff Buckley ou Jay Reatard. Ses chansons portent la trace de cette réflexion sur le temps qui file mais aussi de l’héritage musical de la ville, notamment soul. Claviers, cordes, cuivres et chœurs donnent une ampleur saisissante à ces chansons, nouveau chapitre remarquable dans une discographie où le folk s’est déjà teinté de mille nuances. »
« Un album après l’autre, une tournée après l’autre, Kevin Morby confirme qu’il est l’un des songwriters américains les plus solides de l’époque, dans le registre pourtant très embouteillé d’un folk imprégné de toutes les audaces de Bob Dylan. This Is A Photograph, son septième album paru en 2022, en est une nouvelle preuve éclatante. Il doit son titre à une photographie figurant son père jeune et vigoureux, découverte le soir-même où celui-ci frôlait le pire suite à un malaise. Pour l’écrire, l’auteur compositeur a passé du temps à Memphis, au plus près des fantômes d’Elvis Presley, Jeff Buckley ou Jay Reatard. Ses chansons portent la trace de cette réflexion sur le temps qui file mais aussi de l’héritage musical de la ville, notamment soul. Claviers, cordes, cuivres et chœurs donnent une ampleur saisissante à ces chansons, nouveau chapitre remarquable dans une discographie où le folk s’est déjà teinté de mille nuances. »
SAMEDI 1er JUILLET : Panda Bear & Sonic Boom et High Season (Chloé & Ben Shemie) (20h, Salle des Concerts – Cité de la Musique)
Soirée électro psyché avec les duo exceptionnels Panda Bear & Sonic Boom et High Season (Chloé & Ben Shemie)
« Ce sont deux légendes, ni plus ni moins, qui vont fouler cet été la scène de la Cité de la musique. Cofondateur d’Animal Collective, le multi-instrumentiste américain Panda Bear triture la pop en tous sens depuis deux décennies, sous l’influence des musiques électroniques les plus audacieuses. Le musicien anglais Sonic Boom a pour sa part consacré sa vie au rock psychédélique, avec le groupe Spacemen 3 qu’il cofonde en 1982 puis au fil d’innombrables aventures musicales, sous différentes identités (Spectrum, E.A.R.) et à différents postes (producteur affûté, on lui doit notamment le meilleur album de MGMT). Le fruit de leur rencontre, ce sont les 9 chansons étonnamment pop de Reset, paru l’an passé, hommage aux tubes des Beach Boys ou de Phil Spector porté par un traitement sonore étourdissant. »
« Ce sont deux légendes, ni plus ni moins, qui vont fouler cet été la scène de la Cité de la musique. Cofondateur d’Animal Collective, le multi-instrumentiste américain Panda Bear triture la pop en tous sens depuis deux décennies, sous l’influence des musiques électroniques les plus audacieuses. Le musicien anglais Sonic Boom a pour sa part consacré sa vie au rock psychédélique, avec le groupe Spacemen 3 qu’il cofonde en 1982 puis au fil d’innombrables aventures musicales, sous différentes identités (Spectrum, E.A.R.) et à différents postes (producteur affûté, on lui doit notamment le meilleur album de MGMT). Le fruit de leur rencontre, ce sont les 9 chansons étonnamment pop de Reset, paru l’an passé, hommage aux tubes des Beach Boys ou de Phil Spector porté par un traitement sonore étourdissant. »
LUNDI 3 JUILLET : Sampa The Great / Obongjayar (20h, Salle des concerts – Cité de la Musique)
Soirée aux confins de l’Afro Beat de Londres en Zambie en passant par le Nigeria avec Sampa The Great et Obongjayar
« Née en Zambie et élevée au Botswana, Sampa Tembo a traversé les océans pour étudier la musique et se former au métier d’ingénieure du son. En Californie d’abord, en Australie ensuite, où la jeune femme pose les bases d’une discographie spectaculaire. Ses deux premières mixtapes l’imposent d’emblée comme un talent à suivre, pour qui mélanger hip-hop, soul, jazz, gospel et reggae semble une évidence. The Return, premier véritable album publié en 2019, saisit par sa production ample et le flow puissant de la rappeuse. Affleurent des influences d’Afrique australe, que Sampa the Great incorpore encore davantage dans As Above, So Below en 2022, incroyable creuset où se rencontrent les styles et les langues, les polyrythmies et les harmonies vocales, les invités (Joey Badass ou Angélique Kidjo) et les clins d’œil au Zamrock, mélange de musique traditionnelle zambienne et de rock psychédélique né dans les années 1970. »
« Née en Zambie et élevée au Botswana, Sampa Tembo a traversé les océans pour étudier la musique et se former au métier d’ingénieure du son. En Californie d’abord, en Australie ensuite, où la jeune femme pose les bases d’une discographie spectaculaire. Ses deux premières mixtapes l’imposent d’emblée comme un talent à suivre, pour qui mélanger hip-hop, soul, jazz, gospel et reggae semble une évidence. The Return, premier véritable album publié en 2019, saisit par sa production ample et le flow puissant de la rappeuse. Affleurent des influences d’Afrique australe, que Sampa the Great incorpore encore davantage dans As Above, So Below en 2022, incroyable creuset où se rencontrent les styles et les langues, les polyrythmies et les harmonies vocales, les invités (Joey Badass ou Angélique Kidjo) et les clins d’œil au Zamrock, mélange de musique traditionnelle zambienne et de rock psychédélique né dans les années 1970. »
LUNDI 3 JUILLET : Sigur Rós & London Contemporary Orchestra (20h, Grande Salle Pierre Boulez – Philharmonie)
Soirée exclusive avec le passage des islandais de Sigur Rós accompagnés par l’orchestre contemporain de Londres pour un moment de magie unique
« C’est un alignement d’étoiles qui s’annonce pour ce concert exceptionnel de Sigur Rós : d’abord il marque le retour de Kjartan Sveinsson, claviériste et ancien membre historique du groupe, aux côtés des deux cofondateurs Jónsi et Georg Holm. Le trio sera accompagné par les musiciens du London Contemporary Orchestra, qui a participé aux sessions d’enregistrement du nouvel album dans les mythiques studios Abbey Road. Car, oui, Sigur Rós est enfin de retour avec un huitième album, dix ans après le beau Kveikur. Une nouvelle pierre sur un chemin très singulier tracé par le groupe islandais depuis le milieu des années 1990, aux frontières du post-rock, de la pop et des musiques expérimentales. Lovées au cœur de l’orchestre, percussions, guitares, cordes et voix s’emmêleront pour faire vivre nouvelles et anciennes chansons, en un maelström d’émotions comme seul le groupe en est capable. Quatre ans après la venue à Days Off de son chanteur Jónsi pour un cycle de concerts mémorable, les retrouvailles avec Sigur Rós s’annoncent grandioses. »
« C’est un alignement d’étoiles qui s’annonce pour ce concert exceptionnel de Sigur Rós : d’abord il marque le retour de Kjartan Sveinsson, claviériste et ancien membre historique du groupe, aux côtés des deux cofondateurs Jónsi et Georg Holm. Le trio sera accompagné par les musiciens du London Contemporary Orchestra, qui a participé aux sessions d’enregistrement du nouvel album dans les mythiques studios Abbey Road. Car, oui, Sigur Rós est enfin de retour avec un huitième album, dix ans après le beau Kveikur. Une nouvelle pierre sur un chemin très singulier tracé par le groupe islandais depuis le milieu des années 1990, aux frontières du post-rock, de la pop et des musiques expérimentales. Lovées au cœur de l’orchestre, percussions, guitares, cordes et voix s’emmêleront pour faire vivre nouvelles et anciennes chansons, en un maelström d’émotions comme seul le groupe en est capable. Quatre ans après la venue à Days Off de son chanteur Jónsi pour un cycle de concerts mémorable, les retrouvailles avec Sigur Rós s’annoncent grandioses. »
MARDI 4 JUILLET : Lous And The Yakuza / Marina Satti (20h, Salle des concerts – Cité de la Musique)
Soirée hip-hop oui, mais hip-hop francophone grâce à la talentueuse rappeuse belge Lous And The Yakuza
« Lous, c’est l’anagramme de soul, qui situe bien les chansons écrites par Marie-Pierra Kakoma, nourries d’une histoire pas toujours facile, écrite entre son Congo natal, le Rwanda et la Belgique. Ces souvenirs et la colère restée durablement en elle traversent les titres d’un premier album publié à l’automne 2020, Gore. Yakuza, c’est le terme désignant l’ensemble des collaborateurs qui l’entourent, à commencer par le producteur espagnol El Guincho, repéré aux côtés de Rosalia. C’est avec lui qu’elle polit le son moderne et soyeux de ses deux disques. Paru en 2022, IOTA est irrigué par les tourments d’une rupture amoureuse mais exhale une assurance qui impressionne. C’est qu’entre les deux disques, le succès s’est invité et Lous and the Yakuza a parcouru les plus grandes scènes de part et d’autre de l’Atlantique, notamment en première partie de Gorillaz, Coldplay ou Alicia Keys. La cour des grands, déjà. »
« Lous, c’est l’anagramme de soul, qui situe bien les chansons écrites par Marie-Pierra Kakoma, nourries d’une histoire pas toujours facile, écrite entre son Congo natal, le Rwanda et la Belgique. Ces souvenirs et la colère restée durablement en elle traversent les titres d’un premier album publié à l’automne 2020, Gore. Yakuza, c’est le terme désignant l’ensemble des collaborateurs qui l’entourent, à commencer par le producteur espagnol El Guincho, repéré aux côtés de Rosalia. C’est avec lui qu’elle polit le son moderne et soyeux de ses deux disques. Paru en 2022, IOTA est irrigué par les tourments d’une rupture amoureuse mais exhale une assurance qui impressionne. C’est qu’entre les deux disques, le succès s’est invité et Lous and the Yakuza a parcouru les plus grandes scènes de part et d’autre de l’Atlantique, notamment en première partie de Gorillaz, Coldplay ou Alicia Keys. La cour des grands, déjà. »
MARDI 4 JUILLET : Ben Howard et November Ultra (20h, Grande Salle Pierre Boulez – Philharmonie)
Soirée dream pop étincelante avec l’anglais Ben Howard et la révélation parisienne November Ultra
« En 2018, l’ambitieux troisième album de Ben Howard, Noonday Dream, est un tournant dans une carrière entamée dix ans plus tôt et marquée par un succès impressionnant. Dans le registre d’un folk fiévreux et émotionnel, Every Kingdom (2011) et I Forget Where We Were (2014) collectionnent récompenses et succès public. De quoi donner des ailes au songwriter britannique pour Noonday Dream, collection de chansons hors-normes, travaillées par une production enveloppante, des textures denses tout en strates de sons. Une émancipation qui évoque les pas de géant de Radiohead avec OK Computer ou encore le travail du Suédois José González avec son groupe Junip. Ce cheminement passionnant, Ben Howard le prolonge en 2021 avec le beau Collection from the Whitehout, enregistré sous la houlette du producteur Aaron Dessner (The National), dont la traduction sur scène est très attendue. »
« En 2018, l’ambitieux troisième album de Ben Howard, Noonday Dream, est un tournant dans une carrière entamée dix ans plus tôt et marquée par un succès impressionnant. Dans le registre d’un folk fiévreux et émotionnel, Every Kingdom (2011) et I Forget Where We Were (2014) collectionnent récompenses et succès public. De quoi donner des ailes au songwriter britannique pour Noonday Dream, collection de chansons hors-normes, travaillées par une production enveloppante, des textures denses tout en strates de sons. Une émancipation qui évoque les pas de géant de Radiohead avec OK Computer ou encore le travail du Suédois José González avec son groupe Junip. Ce cheminement passionnant, Ben Howard le prolonge en 2021 avec le beau Collection from the Whitehout, enregistré sous la houlette du producteur Aaron Dessner (The National), dont la traduction sur scène est très attendue. »
MERCREDI 5 JUILLET :Interpol performing « ANTICS » / Jehnny Beth (20h, Grande Salle Pierre Boulez – Philharmonie)
Soirée glamour aux accents new-yorkais avec Interpol qui célèbrent les 20 ans de leur album mythique Antics
« Issu de l’incroyable bouillonnement de la scène new-yorkaise de la fin des années 1990, d’où émergèrent les Strokes, The National et les Yeah Yeah Yeahs notamment, Interpol s’est immédiatement distingué par un son, des références et une voix qui penchaient plutôt du côté anglais du post-punk. Une mélancolie tenace gagnait jusqu’aux chansons les plus énergiques du quatuor et les rattachait davantage à l’héritage de Joy Division ou Echo and the Bunnymen qu’à leurs aînés new-yorkais. Plus de vingt ans après Turn On the Bright Lights, premier album qui a marqué son époque et traverse le temps avec un éclat intact, Interpol n’a rien perdu de sa fougue. Sur disque, avec l’excellent The Other Side of Make-Believe paru l’an passé. Et bien évidemment sur scène, où le désormais trio propose cette année une relecture de son deuxième album, Antics, collection de chansons dynamiques et affutées qui fit carton plein à sa sortie. Rythmique à tombeau ouvert, guitares et mélancolie flamboyantes, un classique à revivre. »
« Issu de l’incroyable bouillonnement de la scène new-yorkaise de la fin des années 1990, d’où émergèrent les Strokes, The National et les Yeah Yeah Yeahs notamment, Interpol s’est immédiatement distingué par un son, des références et une voix qui penchaient plutôt du côté anglais du post-punk. Une mélancolie tenace gagnait jusqu’aux chansons les plus énergiques du quatuor et les rattachait davantage à l’héritage de Joy Division ou Echo and the Bunnymen qu’à leurs aînés new-yorkais. Plus de vingt ans après Turn On the Bright Lights, premier album qui a marqué son époque et traverse le temps avec un éclat intact, Interpol n’a rien perdu de sa fougue. Sur disque, avec l’excellent The Other Side of Make-Believe paru l’an passé. Et bien évidemment sur scène, où le désormais trio propose cette année une relecture de son deuxième album, Antics, collection de chansons dynamiques et affutées qui fit carton plein à sa sortie. Rythmique à tombeau ouvert, guitares et mélancolie flamboyantes, un classique à revivre. »
JEUDI 6 JUILLET : José González joue « Veneer » / Blumi (20h, Salle des concerts – Cité de la Musique)
Soirée folk givrée mais des plus chaleureuses en provenance des fjords de Suède avec le retour de José Gonzalèz
« Enregistré dans la solitude d’un appartement de Göteborg avec pour seule compagne une guitare acoustique, Veneer n’était pas forcément destiné au large succès qui a fini par lui tendre les bras. C’est la mise en lumière tardive de sa reprise du « Heartbeats » de The Knife qui ouvrit à l’album le chemin des hit-parades, deux ans après sa sortie. Un public plus large découvrait ces chansons courtes et délicatement mélodieuses, portées par une voix sans âge et un jeu de guitare libre et chaleureux, ouvert au souvenir de la bossa. Des chansons radicales et modernes dans leur simplicité, qui marquaient le début d’un chemin passionnant pour José González, arpentant des contrées plus électriques avec son groupe Junip mais revenant régulièrement au dénuement du jeu en solo. C’est l’un de ces précieux retours aux sources que le Suédois offrira pour cette soirée exceptionnelle, où défileront les chansons de son premier album mais aussi quelques autres classiques de son cru et des reprises. »
« Enregistré dans la solitude d’un appartement de Göteborg avec pour seule compagne une guitare acoustique, Veneer n’était pas forcément destiné au large succès qui a fini par lui tendre les bras. C’est la mise en lumière tardive de sa reprise du « Heartbeats » de The Knife qui ouvrit à l’album le chemin des hit-parades, deux ans après sa sortie. Un public plus large découvrait ces chansons courtes et délicatement mélodieuses, portées par une voix sans âge et un jeu de guitare libre et chaleureux, ouvert au souvenir de la bossa. Des chansons radicales et modernes dans leur simplicité, qui marquaient le début d’un chemin passionnant pour José González, arpentant des contrées plus électriques avec son groupe Junip mais revenant régulièrement au dénuement du jeu en solo. C’est l’un de ces précieux retours aux sources que le Suédois offrira pour cette soirée exceptionnelle, où défileront les chansons de son premier album mais aussi quelques autres classiques de son cru et des reprises. »
VENDREDI 7 JUILLET – SAMEDI 8 JUILLET : Amala Dianor, Awir Leon & Grégoire Korganow (19h30, Le Studio – Philharmonie)
Non pas une mais deux soirées immersives en la présence d’Awir Leon, chorégraphiées par Amala Dianor et mis en images par le plasticien Grégoire Korganow
« Depuis ses débuts discographiques voilà un peu plus de dix ans, Awir Leon déploie une electronica ample, où sa voix poignante dessine les nouvelles frontières d’une soul particulièrement élégante. Sa force de frappe n’a pas échappé à Woodkid, qui l’a invité à ouvrir les concerts de sa récente tournée. Mais avant cela, Awir Leon a brûlé d’autres planches, en tant que danseur. Une pratique prolongée par de nombreuses collaborations avec différents chorégraphes, en tant que compositeur. Entamé en 2014, le dialogue avec Amala Dianor a ainsi donné naissance aux bandes originales d’une dizaine de pièces. Love You, Drink Water marque un nouveau chapitre dans cette relation et une façon de travailler inédite : le musicien a intégré la danse dès la composition et invite Amala Dianor à imaginer une performance inspirée de ses nouvelles chansons. La musique s’incarnera dans les mouvements du chanteur et du chorégraphe, prolongés par la création vidéo du plasticien Grégoire Korganow. Un concert chorégraphique pensé comme une quête de soi et du monde, à laquelle les trois artistes convient le public. »
« Depuis ses débuts discographiques voilà un peu plus de dix ans, Awir Leon déploie une electronica ample, où sa voix poignante dessine les nouvelles frontières d’une soul particulièrement élégante. Sa force de frappe n’a pas échappé à Woodkid, qui l’a invité à ouvrir les concerts de sa récente tournée. Mais avant cela, Awir Leon a brûlé d’autres planches, en tant que danseur. Une pratique prolongée par de nombreuses collaborations avec différents chorégraphes, en tant que compositeur. Entamé en 2014, le dialogue avec Amala Dianor a ainsi donné naissance aux bandes originales d’une dizaine de pièces. Love You, Drink Water marque un nouveau chapitre dans cette relation et une façon de travailler inédite : le musicien a intégré la danse dès la composition et invite Amala Dianor à imaginer une performance inspirée de ses nouvelles chansons. La musique s’incarnera dans les mouvements du chanteur et du chorégraphe, prolongés par la création vidéo du plasticien Grégoire Korganow. Un concert chorégraphique pensé comme une quête de soi et du monde, à laquelle les trois artistes convient le public. »
Soirée mariage des genres avec l’interprétation symphonique des hymnes electro de Thylacine grandiosement accompagné par l’Orchestre national d’Ile-de-France
« En moins de dix ans, Thylacine a tracé un chemin singulier sur la scène des musiques électroniques, avec des compositions marquées par son goût pour les contrées lointaines. Passé par un conservatoire de musique classique et saxophoniste de formation, Thylacine fait rentrer le monde dans ses disques, dont les noms sont déjà des invitations au voyage (Transsiberian, Roads). Au fil des routes et des voies de chemin de fer, les sons, les lumières et les rencontres nourrissent une électro dense et originale, régulièrement traversée par des instruments du monde entier. Quand la possibilité du voyage s’éteint provisoirement, en 2020, Thylacine se tourne vers un autre continent : la musique classique. Timeless organise ainsi la rencontre entre Satie, Beethoven, Mozart ou Debussy et les arrangements électroniques les plus audacieux. Une réussite qui appelait un prolongement sur scène avec un grand effectif : l’Orchestre national d’Île-de-France donnera un souffle particulier à ces morceaux comme à d’autres piochés dans la discographie de Thylacine. »
« En moins de dix ans, Thylacine a tracé un chemin singulier sur la scène des musiques électroniques, avec des compositions marquées par son goût pour les contrées lointaines. Passé par un conservatoire de musique classique et saxophoniste de formation, Thylacine fait rentrer le monde dans ses disques, dont les noms sont déjà des invitations au voyage (Transsiberian, Roads). Au fil des routes et des voies de chemin de fer, les sons, les lumières et les rencontres nourrissent une électro dense et originale, régulièrement traversée par des instruments du monde entier. Quand la possibilité du voyage s’éteint provisoirement, en 2020, Thylacine se tourne vers un autre continent : la musique classique. Timeless organise ainsi la rencontre entre Satie, Beethoven, Mozart ou Debussy et les arrangements électroniques les plus audacieux. Une réussite qui appelait un prolongement sur scène avec un grand effectif : l’Orchestre national d’Île-de-France donnera un souffle particulier à ces morceaux comme à d’autres piochés dans la discographie de Thylacine. »
SAMEDI 8 JUILLET : Toi, toi, mon toit #2 – Roche Musique 10th Anniversary (18h30, Le Belvédère – Philharmonie)
Soirée de clôture avec le second épisode des toi, toi mon toit dédié au label Roche Musique
« Dix ans et des poussières, c’est ce qu’indique le compteur du label Roche Musique, fondé à Tours en 2012 sous l’impulsion du musicien Cezaire, avec ses amis Kartell et FKJ. L’objectif est alors simple : transmettre leur passion pour des musiques électroniques en perpétuel renouvellement. En exportant dans le monde entier l’esprit de la French Touch actuelle, le label – aujourd’hui basé à Paris – a rempli sa mission au-delà de ses espérances : cette décennie d’activisme groove a notamment vu le succès du producteur électro-soul Darius (avec son EP Romance puis l’album Utopia), les premiers pas de Crayon ou encore le triomphe du premier album de FKJ, French Kiwi Juice, certifié double disque de platine à l’international en 2017. Avec un enthousiasme jamais démenti, Roche Musique poursuit son travail de fond. »
« Dix ans et des poussières, c’est ce qu’indique le compteur du label Roche Musique, fondé à Tours en 2012 sous l’impulsion du musicien Cezaire, avec ses amis Kartell et FKJ. L’objectif est alors simple : transmettre leur passion pour des musiques électroniques en perpétuel renouvellement. En exportant dans le monde entier l’esprit de la French Touch actuelle, le label – aujourd’hui basé à Paris – a rempli sa mission au-delà de ses espérances : cette décennie d’activisme groove a notamment vu le succès du producteur électro-soul Darius (avec son EP Romance puis l’album Utopia), les premiers pas de Crayon ou encore le triomphe du premier album de FKJ, French Kiwi Juice, certifié double disque de platine à l’international en 2017. Avec un enthousiasme jamais démenti, Roche Musique poursuit son travail de fond. »