EXCLU – Louis-Victor, aussi insaisissable qu’une sirène

À la veille de la sortie de son tout premier EP du même nom, Louis-Victor révèle aujourd’hui et en exclusivité sur La Face B le clip de son tube Sirène. Alors qu’une nouvelle page s’écrit pour l’ancien compositeur d’Harry Wilis Jane, l’occasion est belle pour lui de faire sa mue et de faire une nouvelle proposition, alors que Dolce Vita, Amis et Château Fort avaient déjà offert un panorama vaste et diversifié.

Louis-Victor Sirène music video extract

Créature légendaire par excellence, source des fantasmes les plus anciens, la Sirène est précédée par sa réputation. Tantôt charmeuse tueuse, tantôt héroïne racontée par Handersen et reprise par Disney, elle prend aujourd’hui des atours d’une autre nature sous les traits de Louis-Victor. Dans son clip, la princesse des océans devient l’occupant d’une piscine municipale qui se prélasse sur le bord du bassin, un peu en dépression, qui s’efforce de garder le sourire malgré ses galères. On le sent bien à l’étroit, dans le contexte d’un petit plan d’eau plutôt que dans les eaux chaudes et turquoises des Caraïbes. Le titre évoque l’envie d’évasion et de sortir la tête des vagues quand on est ballotés par ses sentiments, thème récurrent pour le jeune chanteur Lillois pour qui les relations semblent être une infinie source d’inspiration.

Côté musique, on tire tout droit vers l’électro-pop à hauteur de gros synthés et d’un poumtchak qui ne prend pas le temps de dire bonjour avant de mettre de grandes claques dans tous les sens. Ça danse avec les bras, l’air de rien et avec le sentiment d’une confiance en soi inébranlable tout en sachant qu’un truc cloche (comme si on avait oublié de mettre du déo avant de sortir). Ça monte, emporté par l’âme mystificatrice de la sirène et son regard incandescent, démultiplié par l’effet de pause des couplets pour mieux repartir sur les refrains. On se croirait dans un manège où les ralentissements ne sont que des prétextes à repartir toujours de plus belle. C’est hyper efficace et ça donne juste envie de se repasser le refrain en boucle en chantant « et tant pis pour moi, si tes vagues m’entraînent ».

Si la Pop triton de Louis-Victor vous emballe, n’hésitez pas à venir assister à sa Release Party à Lille demain soir (09 Février) au Distrot.