(EXCLU) Louis-Victor, tout pour la Dolce Vita

Grande première en ce mardi soir, c’est l’heure d’un acte de naissance. Messieurs dames, ici votre pilote, nous partons vers l’Italie (en classe éco Ryan Air sans supplément bagage ni choix du siège, faut pas déconner non plus), découvrir la beauté du Colisée et se faire surprendre par des attrapes-touristes dont la digestion est parfois difficile, pour le premier titre de Louis-Victor.

Louis-Victor, c’est son prénom, son identité, sans chichi, sans détour, bref, vous avez compris. S’il n’a pas pris la peine de se cacher derrière un pseudonyme, c’est que son projet, c’est justement de se présenter sans artifice, comme il est, parfois romantique, parfois flemmard, toujours authentique. Et ça se ressent dans sa musique, généreuse comme un glacier avec qui vous avez sympathisé à force de venir le voir tous les jours, savoureuse comme la sauce bolognaise d’un resto un peu en retrait des coins touristiques mais surtout, simple et drôle comme la découverte de statues et de peintures dont on ne comprend pas toujours le sens quand on est pas initié.

En écoutant Dolce Vita, on retrouve les joies d’un amour naissant, on découvre l’autre en même temps qu’on découvre une ville et un pays où on parle avec les mains. Au travers de périples parfois proches de l’inexplicable, au sein desquels on peut imaginer une cuite au vin de qualité douteuse ou la rencontre avec des rats en pleine rue, on se laisse entraîner par les gimmicks du morceau qui résonnent en vert / blanc / rouge.

Côté sonorités, on retrouve des accents que l’on connaissait déjà, venant de celui qui est également le compositeur d’Harry Wilis Jane, dont on vous avait déjà présenté le travail à l’occasion de la sortie de leur EP en 2022.

Les synthétiseurs et la guitare sont musclés, la réalisation est chirurgicale et le chant en Français donne à ce morceau des accents qui nous font penser à Hervé (avec une touche de shlag en plus quand même). Côté image en revanche, ce premier clip fait maison rayonne de bonnes ondes et de stracciatella, fait maison, un peu à l’arrache mais avant tout avec beaucoup de coeur.

On y découvre les images filmées portable en main, ambiance 4:3 VHS à tonton en vacances. Le montage est frénétique, fait taper du pied et nous rappelle à la beauté d’un amour naissant, plein de séduction et de soleil dans les yeux. Est-ce que ce ne serait pas ça au final, la Dolce Vita ?

Au fait ! Si ce clip vous a plu et que vous souhaitez soutenir ce jeune artiste, la cagnotte de financement participatif de son premier album est encore ouverte pour un mois et vous pouvez la retrouver ici.

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