Cet été, La Face B s’est promenée dans beaucoup de festivals partout en France pour rencontrer ses artistes favoris. Aujourd’hui, on vous propose de découvrir notre rencontre avec Joseph et Oscar de Metronomy, qui ont répondu à notre questionnaire lors de leur passage à Beauregard.
ENGLISH VERSION BELOW
La Face B : Comment vous sentez-vous maintenant que les festivals sont revenus à la normale ?
Joseph Mount : C’est drôle, parce qu’il y a certains festivals qui ont une sorte d’identité. Comme Glastonbury par exemple, ou celui-ci aussi. Avec des foules qui y viennent chaque année. Et j’ai l’impression qu’à ces festivals, tout le monde a l’air heureux d’être de retour.
Puis il y a d’autres festivals où c’est un peu bizarre (rires). Et j’ai l’impression que… j’aime bien celui à New York. Il est normal et comme…
Oscar Cash : Je pense que nous sommes encore en train de nous y habituer !
JM : Oui. Mais parfois, certains peuvent sembler vraiment très spéciaux. Et je pense que ça en dit long sur le festival, quand il donne cette impression.
LFB : Avez-vous une histoire particulière avec ce festival, Beauregard ?
JM : Te souviens-tu d’à quand remonte la dernière fois ?
OC : Non, mais j’ai toujours mauvaise mémoire ! Mais j’ai l’impression que c’était il y a au moins six ou sept ans. Je pense que c’était il y a longtemps !
JM : Je crois que Placebo était la tête d’affiche… et nous avions un vol très tôt le matin suivant, et nous nous rappelons avoir séjourné à la Lodge. C’est une sorte d’auberge de jeunesse je crois. Ils avaient des lits superposés. Je me souviens avoir fait une sieste dans un lit superposé.
LFB : Est-ce que vous regardez la programmation des festivals dans lesquels vous jouez ?
JM : Oui, bien sûr.
OC : Je pense que je le fais juste parce que c’est le moment où notre programme d’été est en quelque sorte pressenti. C’est souvent dans l’une des colonnes. Les dates…
JM : Oui
OC : Le nombres de personnes…
JM : Oui, je regarde qui d’autre joue. Quand ça se rapproche, je suis un peu excité et je commence à Googler et à chercher pour voir où nous sommes situés.
LFB : Parfois vous jouez avec les mêmes groupes tout l’été…
JM : Oui. Cette année, je pense que c’est Skunk Anansie. N’est-ce pas ?
OC : Oui.
JM : Et ça dépend de l’année, mais je ne pense pas que ce soit jamais à dessein. Mais ça arrive cette année avec Skunk Anansie. Nous avons joué avant eux à Glastonbury…
OC : Je ne sais pas quand nous les reverrons. Demain ?
LFB : Comment préparez-vous votre setlist dans une configuration de concert « réduite » ?
JM : On a fait… Quelle est la première qu’on a faite ? La première fois qu’on a essayé, on a pensé « OK, c’est parfait ». Et puis nous l’avons refaite et ce n’était pas parfait. Et donc ça a pris quelques concerts pour trouver une setlist vraiment sympa. Et puis, ça dépend du temps que tu as vraiment, je pense qu’ici on a une heure. Je pense que nous remplissons une bonne heure de setlist là. Et demain, ce sera une heure et demie…
LFB : Y a-t-il des morceaux incontournables ou importants pour vous ?
JM : Oui. Nous aimons bien… Je pense que c’est un peu comme, si tu fais un festival et que tu ne joue pas The Bay ou The Look, les gens seraient agacés. Mais je pense aussi que si nous faisions un festival et que nous ne jouions pas quelque chose comme The End of You Too (Nights Out, 2008) qui est tiré du deuxième album… c’est une très bonne chanson en festival, n’est-ce pas ?
LFB : Oh que oui ! Avez-vous une routine particulière avant de monter sur scène ?
OC : Eh bien, la vérité un peu ennuyeuse est que nous avons certains vêtements que nous portons sur scène et nous les repassons toujours avant de monter sur scène. Mais nous le faisons depuis si longtemps que cela ressemble à une routine et que nous nous préparons mentalement.
JM : C’est vrai, oui. Oui, je pense que nous avons toujours… C’est bizarre parce que les gens nous demandent quelle est notre routine et nous n’avons pas l’impression d’en avoir une. Mais je pense que nous en avons une en quelque sorte. Nous avons ce truc de repassage et ce truc de juste se parler les uns aux autres.
OC : Et c’est généralement… On se sépare et on fait nos propres trucs pendant la journée. Et puis généralement, environ une heure avant de jouer, nous restons naturellement ensemble et nous parlons.
LFB : Avez-vous des meilleurs et des pires souvenirs de festival/concert à partager avec nous ?
JM : Je ne sais pas vraiment… Je pense que cette année, jouer à Glastonbury est l’un de mes meilleurs souvenirs. La foule était incroyable. Et c’était quelque chose de spécial d’y retourner. Je pense que les pires souvenirs il y en a probablement des centaines ! Comme perdre des gens, des équipements qui tombent. Vomir peut-être, ce genre de choses (rires). Classique !
LFB : Et j’ai une dernière question. Pouvez-vous nous parler de l’importance de la restauration dans les festivals ?
JM : L’importance de la restauration ! Eh bien, tu vois, c’est une réponse un peu multiple, n’est-ce pas ? Parce que la restauration des festivals français est toujours excellente ! Elle est incroyablement bonne ! Et oui, votre expérience de la restauration dans les festivals change ce que vous pensez du pays.
OC : (Rires)
JM : Et donc oui, c’est très important.
LFB : Donc la France est OK !
JM : Oui, la France est très bien. Le fromage et les fromageries, tu sais. C’est fou ! Oui, c’est incroyable.
LFB : Merci !
Les deux : Merci ! Merci (en français) !
ENGLISH VERSION (VO)
La Face B: How do you feel now that festivals are back to normal?
Joseph Mount: It’s funny, because there are certain festivals, I think, which feel like they have a kind of identity to them. Like something like Glastonbury – or I think this one actually does as well. With crowds who go every year. And I feel those festivals, they seem like everyone seems so happy to be back.
But then, there’s some other festivals it’s just a bit weird (laughs). And it feels like… I like the other one in New York. It’s just kind of quite normal and like…
Oscar Cash: I think we’re still getting used to it, I guess!
JM: Yeah. But sometimes they’re like… sometimes it can feel really quite special. And I think that that says a lot about the festival really, when it feels like that.
LFB: Do you have a particular story with this festival, Beauregard?
JM: Do you remember when the last time was?
OC: No, but my memory is always bad! But it feels like it was at least six or seven years ago. I think it was a long time ago!
JM: I think Placebo were headlining… and we had to leave… we had some crazy early flight and we remember staying in the Lodge here. It’s like a youth hostel I think. They had beds like bunk beds. So I remember just having a nap in a bunk bed.
LFB: Do you look at the programming of the festivals you play in?
JM: Yeah, of course.
OC: I think I do just because it’s when our summer schedule is kind of sensed. It’s often in one of the columns. The dates…
JM: Yeah.
OC: How many people…
JM: Yeah, I mean, it’s like checking out, see who’s who else is playing. When it gets closer I get a bit excited and start Googling and searching to see our spot yeah.
LFB: Sometimes you play with the same bands all summer…
JM: Yeah. This year I think it’s Skunk Anansie. Isn’t it?
OC: Yeah.
JM: And it depends on the year but I don’t think it’s ever by design. But perhaps this happens this year with Skunk Anansie. Yeah, we’ve played before them at Glastonbury…
OC: Not sure when we’ll see them again. Tomorrow?
LFB: How do you prepare your setlist in a “reduced” show configuration?
JM: We did like… What’s the first one we did? The first time we tried out, we thought “okay, this is perfect”. And then we did it again and it wasn’t perfect. And so I think it took a few shows to find a really nice setlist. And then it depends on how long you have really. I think here we have an hour. I guess we fill a good hour setlist at the moment. Then tomorrow I think it’s an hour and a half.
LFB: Are there any must-have or important tracks for you?
JM: Yeah. I mean, we kind of like… I guess it feels a bit like… if you did a festival and you didn’t play The Bay or you didn’t play The Look people would be annoyed. But then I think also, we feel like if we did a festival and we didn’t play something like The End of You Too (Nights Out, 2008) which is from the second album… now that’s a really good one for a festival isn’t it?
LFB: Yes it is ! Do you have a particular routine before going on stage?
OC: Well, the slightly boring truth is that we have certain clothes that we wear on stage and we usually always iron them before we go on stage. But we’ve done it for so long that it does feel like routine and that mentally prepares.
JM: It really does yeah. Yeah, I think we’ve always… It’s weird because people ask us what the routine is and you don’t feel like you have one. But I think we sort of do. We have this ironing thing, and it’s just talking to each other.
OC: And it’s usually… I guess people will split off and do their own thing for the rest of the day. And then usually about an hour before we play, we naturally stay around and talk.
LFB: Do you have the best and worst memories in festival/shows to share with us?
JM: I mean there’s… I don’t know really… I feel like this year when we played Glastonbury was one of my best memories. The crowd was incredible. And it felt like a special thing to be back there. I guess the worst memories, there are probably hundreds out there! Like losing people, equipment falling over… I mean, yeah… Just vomiting maybe that kind of thing (laughs). Classics!
LFB: And I have a final question. Can you tell us about the importance of the catering at festivals?
JM: The importance of the catering! Well, you see there is that as sort of slightly multifaceted answer isn’t it? Because French festivals’ catering is always excellent! Is insanely good! And yeah your experience of the catering at festivals ultimately changes how you feel about the country.
OC: (Laughs)
JM: And so yes, it’s very important.
LFB: So France is okay!
JM: Yes, France is very good. The cheese and the cheese shops, you know. Insane! Yeah that’s amazing.
LFB: Thank you!
Both: Thank you! Merci!
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