Jazzy Bazz, Edge & Esso Luxueux inaugurent le Private Club

Cela faisait un moment qu’à coup de clip, le trio parisien composé de Jazzy Bazz, Edge et Esso Luxueux tease le projet Private Club. L’entrée est maintenant ouverte et offre un trip nocturne entre néons et remise en question.

Projet spécial, rappeurs spéciaux. Le trio qui nous accueille dans leur Private Club se connait depuis longtemps et cela se ressent dans l’alchimie qui colle au projet. Chacun dans leur domaine, ils apportent aux morceaux. Jazzy Bazz par son écriture et ses flows techniques, Esso Luxueux par ses mélodies vaporeuses et Edge par sa fougue qui se dégageait déjà sur son projet OFF. C’est façonné autour de cette alchimie que le projet prendra vie.

Animé par les nombreuses soirées qu’ils ont pu connaitre, le trio décide d’ouvrir les portes de leur club avec Private Club. A l’image du nom du projet, on a affaire ici à un club des plus sélects. Surtout que nos hôtes ne sont pas n’importe qui. Une atmosphère festive qui commencera avec Montecristo. Une entrée en matière remplie d’attitude, par leur prestance les trois artistes lancent les hostilités.

On arrive à 200 on est prêts

Le Jack on le descend, on est fait

Jazzy Bazz – Innocent

Après l’Interlude, le morceau Mauvais annonce une seconde partie de partie plus sombre. Un passage vers une autre ambiance qui vient appuyer leur envie de retranscrire les différentes étapes d’une soirée. S’en suit Fortuné qui assoit cette rupture et emmène dans le calme des fins de nuits agitées. Petit à petit les trois artistes laisse leurs flows tranchants pour des mélodies aériennes. Comme le prouve bien le titre Magma.

Ce projet peut être vu comme une ode aux soirées arrosées mais à l’image du film Drunk, c’est avant tout une ode à la vie et à la liberté.

A l’époque quand on montait sur scène on était tous ivre

Esso Luxueux – Hier Encore

Mais comme toute soirée, le Private Club connait lui aussi son moment de descente. Parfaitement illustré par la clôture du projet, le morceau Hier Encore vient terminer cette soirée riche en émotion avec un morceau bilan sur ses années de rides. Même s’ils en gardent un bon souvenir, les artistes se redent compte que le temps est passé et qu’eux aussi ont évolués. Un constat intéressant et surtout très personnel qui vient emmener du contraste et une continuité entre les morceaux du projet.

Weed, tise, le temps file vite

Jazzy Bazz – Hier Encore

Les trois artistes ont enfilés un costume trois pièces sur-mesure sur Private Club. Ils dégagent une aisance à toute épreuve sur les instrumentales du projet et arrivent à faire plonger leurs auditeurs dans l’ambiance nocturne qu’ils ont illuminé avec les néons du Private Club. Notamment avec l’aide des visuels bien travaillés qui ont précédés la sortie du projet. Ce projet montre également l’expérience des rappeurs dans la ride nocturne et le recul qu’ils ont pu y acquérir.
Ils prouvent également cette envie de continuer à travailler en équipe et que celle du Goldstein Records à de beaux jours devant elle.