Pour les amoureux des vinyles, la face B est souvent synonyme de trésor. C’est là que les artistes mettent souvent une chanson qui accompagne le single, un remix ou … une reprise. C’est de là aussi que vient notre nom. On a donc demandé aux artistes de nous offrir leur Face B, à travers une reprise d’un artiste qu’ils aiment. Aujourd’hui, c’est Pam Risourié qui nous offre sa version de Ultra Covivid par Ulrika Spacek.
La Face B : Hello Pam Risourié ! Es tu un habitué des covers ? Si oui, comment te vient l’idée ?
Pam Risourié : Non c’est la première fois que je fais une reprise. L’idée m’est venue d’abord pour la blague du titre, mais surtout parce que j’ai toujours aimé joué les accords de ce morceau qui m’est cher.
LFB : As tu une histoire particulière ou une anecdote sur la chanson que tu as décidé de reprendre ?
P.R : C’est la première chanson que j’ai écouté du groupe, je me souviens l’écouter en boucle avant que le premier album ne sorte,le groupe n’était vraiment pas connu alors en France.J’étais allé acheter l’album le premier jour de sa sortie, ce qui ne m’est jamais arrivé depuis.Cette chanson m’a toujours transporté par sa simplicité et une forme de discrétion, de retenue;elle est assez minimaliste pour laisser la place à l’imagination.C’est en cela que son aspect indéfini contient une forme d’infini.
LFB : Quand tu fais une reprise, est ce que tu te sens libre de retravailler totalement la chanson ou gardes tu une ligne directrice ?
P.R : Je voulais bien sûr garder la ligne directrice, tout en cherchant à apporter quelque chose en plus avec de nouvelles mélodies et l’identité de pam risourié. Mais au fond si ça avait été possible je crois que j’aurais juste aimé pouvoir la recréer absolument comme elle est, ou juste la créer en fait.
LFB : Qui serait pour toi l’artiste idéal pour faire une reprise de ta musique ?
P.R : Sûrement Ulrika Spacek en fait. Sinon en rêve Mazzy Star. Et en fonction des morceaux, Whirr pour une certaine noirceur, l’approche black gazeou au contraire Bdrmm pour le côté Dream Pop.
illustrations : Camille Scalli