Les chouchous du MaMa 2023 – Partie 3

Le MaMA Festival & Convention, aura lieu du 11 au 13 octobre et, une nouvelle fois, La Face B est ambassadrice média de l’évènement . Pour vous aider à faire vos choix dans une sélection de plus de 110 concerts, la rédaction de La Face B vous présente ses chouchous. Troisième et dernière partie de suite.

Ariane Roy (Pauline)

À la Face B on ne dit jamais trop qu’on aime le Québec et la musique qui s’y fait, et Ariane Roy est un de nos gros coup de coeur. On va la voir à chaque fois qu’elle met le pied en France, et pour cause, elle et ses musicien·ne·s nous offrent toujours un show incroyable.

Depuis la sortie de son album Médium Plaisir, Ariane a parcouru le Québec et plusieurs scène en Europe, a monté le spectacle Le Roy, La Rose et le Lou(p) avec Lou-Adriane Cassidy et Thierry Larose qui se jouera aux quatre coins de la belle province le mois prochain, et a très récemment sorti un trois titres nommé V2 dans lequel elle reprend deux de ses chansons ainsi que The Winner Takes Tt All d’ABBA, le tout enregistré dans une formation minimaliste au Pantoum à Québec.

Sa venue au MaMA est très certainement l’une des dernières occasions de la voir jouer le spectacle de son premier album, et il faudrait vraiment être fou pour manquer ça ! 

LaFrange (Héloise)

LaFrange écrit des chansons comme certains remplissent des journaux intimes. Des morceaux à fleur de peau, lo-fi et introspectifs.

Souvent accompagnée d’une guitare électrique remplie de reverb’ ou d’un clavier enjôleur, la musicienne parisienne – qui site Mazzy Star ou Feist comme principales influences – se livre dans des textes parlant d’amours perdus beaucoup, et autres souvenirs en sépia qu’on dirait sorti d’album de photos aux couleurs délavées.

LaFrange – Zoé Seignouret de son vrai nom – se produit au Mama, et on vous conseille de ne pas rater ça !! 

Lirose (Sébastien)

Quel plaisir de voir Lirose partager la programmation de cette édition du MaMA ! On la suit depuis un moment et force est de constater que la jeune carrière de Lirose prend de l’ampleur : après deux singles en 2023 (« Duper » et « Musique Sale ») dévoilant sa palette musicale, Lirose intègre la finale du prestigieux programme Rappeuses en Liberté qui l’a conduit jusqu’à cette prestigieuse scène du MaMa Festival (et plus loin encore, la suite arrive !).

On vous invite à vivre ce moment : un rap mélodique aux milles couleurs, souvent introspectif, et mouvementé. Ne soyez pas surpris de voir Lirose interpréter ces morceaux complètement à l’aise avec sa paire de rollers, partie intégrante de son univers et qui rend Lirose unique à nos yeux ! 

Fils Cara (Charles)

Dire que Fils Cara fait parti des chouchous de La Face B relève de l’évidence la plus simple. On suit le stéphanois depuis ses premières scènes, on a même réalisé sa toute première interview.

De fait, on l’a vu grandir, faire des mues encore et encore pour mieux se trouver. Marc s’est transformé, gardant toujours le respect des mots pour mieux les utiliser, pour en renforcer l’impact, les images et la puissance émotionnelle.

Avec ça, c’est aussi sa voix qu’il a fait grandir, passant du rap à la pop jusqu’à ce qu’il appelle si poétiquement le « grunge solaire ». Fils Cara est un garçon en recherche constante, regardant l’horizon à la fois comme un objectif et une ligne qui pousse à toujours aller plus loin.

Sur scène, c’est désormais en groupe qu’il s’exprime, c’est aussi là ou il brille totalement. Ses morceaux se transforment à nouveau, métamorphes comme lui peut l’être.

Un immanquable assurément, on a hâte de voir ce qu’il nous réserve pour ce passage à La Cigale.

Ravage Club (Estelle)

Il faut le dire, le rock fait toujours sensation et on ne se lasse jamais de découvrir de nouvelles pépites du genre de Ravage Club. Originaires de Lille, Vinz et Acidula retournent salles et festivals des Hauts-de-France depuis un petit moment déjà. Après un été des festivals mouvementé, le duo sera sur la scène des concerts SCPP le 12 octobre dès 19h pour vous faire danser sur des riffs endiablés. 

Accompagnés de Hughes Rive et Vincent Hernault sur scène, leur devise est simple et efficace : « Plus on est de fous, plus on fait de bruit. » Si ça, ça ne vous donne pas envie de vous défouler sur un concert plein de fougue et de poésie dévastatrice, on ne sait plus quoi faire pour vous ! 

Tramhaus (Marine)

Tramhaus, je ne m’en lasse pas. Ce sont les déhanchés de Lukas, le post-punk à contre-sens, la générosité et la fougue. Post-punk venu directement de Rotterdam, pour celles et ceux qui veulent taper du pied, valser et s’éclater. De la cave de l’International aux Vieilles Charrues, le quintet déploie une énergie communicative, dont on ne ressort pas indemne. Ils seront au MaMA le 11 octobre au côté de TH da Freak et marcel. A ne pas rater !

Rallye (Pierre S)

Quand l’esthétique pop couplé à des nappes électroniques rencontre une énergie rock, ça donne la musique du groupe Rallye. A cela, on rajoute une dose de fougue adolescente et de nostalgie adulte et on a cocktail parfaitement dosé et surtout très frais. 

Alors avec Rallye, on peut se perdre dans les différentes branches que le groupe veut explorer, on peut aller à mille à l’heure sur le rythme de leur composition frénétique et on peut aussi se prendre un mur par la réalité des propos, alors autant bien serrer sa ceinture car un accident est vite arrivé. 

Bien ancré dans leur époque, il risque de proposer un show complet qui peut rallier les amateurs de divers styles, si vous êtes curieux, c’est un des concerts qu’on vous déconseille de louper !

Amay Laoni (Pauline)

Amay Laoni est une artiste qui commence à se frayer un chemin sur la scène pop en France, mais qui a un bel historique à son compteur. Elle a écrit et composé pour de nombreux artistes québécois, mais aujourd’hui c’est son projet qu’elle vient défendre et elle a bien l’intention de conquérir le public du MaMA.

Pour ce nouveau projet, Amay ne cache pas les influences qui viennent de chez nous, et collabore avec plusieurs êtres humains de l’hexagone, notamment un autre de nos chouchous à savoir TERRIER, avec qui elle et son complice de toujours Etienne Chagnon ont composé « Démesurée », pièce maître de toutes les belles choses qui s’en viennent. 

LORD$ (Martin)

Portés par ce qu’il se fait de mieux comme zikos sur la scène Française, LORD$ se fait petit à petit sa place dans le monde des formations techniques, inspirées par les groupes tels que Vulfpeck, KNOWER et autres joyeusetés qui élèvent le niveau et font dire aux autres « franchement le batteur il touche ».

Il est toujours impressionnant de rencontrer ce type de groupe qui conjuguent parfaitement technique et musicalité, d’autant plus lorsque tout leur semble facile. Transcendés par la scène, il est forcément difficile de vous partager ce qu’ils apportent par le biais de vidéos mais faites-nous confiance, le show de LORD$ est l’un de ceux à ne rater sous aucun prétexte.

Quand ils rempliront le Madison Square Garden ou une autre scène mythique, vous pourrez dire que vous étiez là à leurs débuts. Ah, et d’ici là vous pouvez toujours jouer à Try Again (disponible sur Steam), jeu vidéo pensé autour de leur musique (et de celle de leurs principales références).

Lisa Ducasse (Charles)

Les hasards de la vie font parfois bien les choses. On a rencontré Lisa Ducasse lors d’un concert de Trente au Motel.

Après avoir échangé quelques mots, on est allé écouté son tout premier morceau et on a décidé de la faire jouer à une de nos soirées. Et là petit choc : une poétesse, une présence scénique qui attire le regard et les oreilles comme un aimant.

Depuis, on la regarde évoluer, prendre de l’ampleur, laisser sa musique devenir un être vivant qui nous bouleverse à chaque nouveau titre.

Il y a chez Lisa Ducasse quelque chose de l’ordre du chamane, qui nous soigne et nous emmène ailleurs, dans des univers qu’on n’a jamais visité mais qu’on semble connaitre par cœur, guidés que nous sommes par sa voix.

Son passage au MaMa a tout d’une évidence, une nouvelle étape dans une carrière qui risque de prendre de l’ampleur très très vite.