Les clips de la semaine #242 – Partie 2

La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont fait vibrer ses yeux et ses oreilles.

Bagarre – Ring Ring feat Liv Del Estal, Louisadonna & Lulu Van Trapp

Bagarre nous a pris par surprise en début de semaine en annonçant l’arrivée de Ring Ring, un nouveau titre dans lequel ils invitent pour l’occasion Liv Del Estal, Louisadonna et Rebecca de Lulu Van Trapp.

Et au vu du casting, Ring Ring est tout ce qu’il se doit d’être : un banger féministe, à la fois décomplexé sur le fond et hyper cohérent sur la forme. Le collectif continue d’ouvrir les portes de son club à d’autres personnes et les laissent habiter son terrain de jeu. Centré autour de Emmaï Dee, Ring Ring est un grand kif de sororité qui frappe fort aux oreilles.

Ce qui est intéressant ici, c’est que dans l’écriture ou dans l’interprétation, le morceau laisse libre court aux personnalités de chacune, pour rappeler à la fois la force du collectif mais aussi la nécessité de repenser les mécaniques de pouvoir et d’influence de notre monde. Un club 100 % féminin qui fait énormément de bien.

Antoine Wibaux a d’ailleurs parfaitement saisi l’idée et offre au morceau un rendu visuel assez bluffant, intense et lumineux développant un rendu visuel féminin, libre et brûlant qui fait éclater la cohésion de ce gang de meuf qui vient secouer la fin d’année de la meilleure des manières.

Un titre qu’on espère retrouver dans la setlist de Bagarre sur la scène du Trianon en avril prochain. En attendant, on laisse le mot de la fin à Rebecca :  » Taisez-vous le boys club et vive le girl band« 

Asfar Shamsi – animal

L’être humain est-il réellement un animal social ? La question est vaste et mérite parfois d’être posée. Dans un monde chaotique et chargé, les grandes villes donnent parfois l’impression de plein alors qu’en réalité tout est vide.

Cette question est au cœur d’animal, le dernier morceau d’Asfar Shamsi. Dans une écriture assez dingue, où la brutalité se confronte à une sorte de poésie urbaine, la musicienne laisse parler ses instincts et sa sensibilité et fracasse les injonctions sociales qui nous poussent toujours à polir nos émotions et nos personnalités pour mieux vivre avec les autres.

Un retour à quelque chose de primaire qu’Asfar embrasse complètement en exprimant cette sensation d’isolement que l’on ressent tous un peu et qu’on masque souvent derrière un masque social histoire de se fondre plus facilement dans la masse, au risque de se perdre.

Musicalement, la jeune femme continue de dynamiter une certaine vision de la pop française, laissant parler le rythme et l’intensité en décalage avec la douceur apparente de sa voix habitée.

Coraline Benetti reprend les thématiques d’animal et entraine Asfar Shamsi au coeur d’une meute de chien. On la suit, accompagnée, loin du tumulte de la ville pour se retrouver face à elle même et retrouver un sens, une sorte de stabilité et un entourage qui lui ressemble peut être plus que ses camarades humains.

Rêveur et métaphorique, le clip met parfaitement en images l’intensité du morceau en lui apportant un autre niveau de lecture, une « vision » que le partage profondément.

TOMASI – Il n’y a que toi (qui t’intéresse)

Un an sans nouvelles, ça commençait à faire long. Mais sans doute parfois, prendre son temps est pour le mieux.

Dans le cas de TOMASI, le retour se fait sous la forme d’un morceau fait pour nous casser le cœur en deux. Si le garçon avait souvent tendance à se cacher derrière un peu d’humour et de de distance, c’est ici tout l’inverse qu’il nous propose.

Si on retrouve certaines spécificité de sa musique, notamment dans les sonorités de guitares, Il n’y a que toi (qui t’intéresse) est, de notre avis absolument pas partiel, le plus beau morceau de TOMASI à ce jour.

Volontairement fragile, sincère et intime, le morceau raconte à sa manière la fin d’une relation, les incompréhensions qui se font de plus en plus douloureuses où l’amour ne semble être nourrit que d’un côté. Le titre dit tout, TOMASI met des mots sur une mise à l’ombre, sur la frustration et la blessure de voir qu’on compte de moins en moins pour une personne qui compte pour nous.

Bien aidé par ses camarades Iliona et Elodie Charmensat à la production, il s’autorise à faire évoluer sa musique, cherchant du côté d’un rythme ralenti et vaporeux, le pendant émotionnel idéal à ses propos. Et que dire de sa voix, pleine de failles, qu’il s’autorise de plus en plus à pousser vers le chant.

Il n’y a que toi (qui t’intéresse) semble être un point de bascule évident, le genre de morceau qui marque et qui ouvre un chemin différent qu’on a hâte d’explorer avec TOMASI.

Visuellement, c’est Nicolas Garrier, collaborateur de toujours, qui met en scène la vidéo, au format vertical, qui accompagne le morceau. On alterne ainsi deux scènes, tunnels amicaux ou amoureux ou, tel un PNJ, TOMASI semble subir les émotions des autres sans jamais pouvoir exprimer les siennes. On observe l’instant, la caméra étant le plus souvent centrée sur son visage, comme pour exprimer ce sentiment de perte (et parfois de désespoir) avant de nous présenter TOMASI dans des situations de solitude pure, face à son téléphone.

On peut le dire sans rougir Il n’y a que toi (qui t’intéresse) nous aura énormément fait pleurer à sa sortie. Comme quoi, malgré une relation musicale qui dure depuis la création de La Face B, TOMASI continue de nous surprendre. Et c’est sans doute le plus beau compliment qu’on peut faire à sa musique.

Alexandre Delano – Le dernier conclave

On l’a déjà dit, on aurait facilement tendance à ranger Alexandre Delano très près de Stéphane Milochevitch dans nos cœurs d’amoureux de musique et de mots.

Et ce n’est pas l’écoute, et la vision, de son dernier conclave qui nous fera dire le contraire.

Sur des sonorités de synthétiseurs couplé à une boite à rythme un brin déglingués, Alexandre Delano chante, ou plutôt susurre, un texte volontairement étrange et bien ésotérique. Une sorte d’écriture automatique et éclatée qui révèle ses intentions au fur et à mesure du morceau et des écoutes.

Des questions sans réponses, des présages qui se font parfois sombres, le dernier conclave est un morceau intrigant, qui nous attire et nous percute en pleine tête, nous poussant à vouloir y trouver un sens avant de lâcher prise et de se laisser happer par la qualité des mots et de sa structure musicale à la fois chaleureuse et funeste.

Visuellement, le mystère est tout aussi grand, laissant face à nous une table sur laquelle se joue un jeu de tarot, des mains qui dialogues, une vérité au fond d’un verre et un destin joué à coup de dés avant que la guitare ne vienne elle aussi nous faire coucou.

Alexandre Delano dévoile encore plus son univers et l’histoire de son troisième album, la nuit des couleuvres. On ne peut que vous inviter à rejoindre son dernier voyage

HOTWAX – Wanna Be A Doll

La quête de la perfection emprunte souvent les sentiers du chaos. À l’image d’une poupée aux allures idéales, HotWax puise dans un processus créatif saturé d’énergie brute et de tension maîtrisée.

Le trio britannique dévoile avec éclat son deuxième single, Wanna Be A Doll. Quelle joie de découvrir un titre aussi percutant en cette période festive ! Avec sa rythmique implacable et ses éclats de guitare furieux, ce morceau s’impose comme une pause bienvenue au milieu de l’effervescence des fêtes de fin d’année. Paradoxalement, malgré son ton nerveux et puissant, il agit comme une véritable bouffée d’air frais. Peut-être est-ce là tout le secret de cette libération intérieure : embrasser la tempête pour mieux relâcher le trop-plein d’émotions.

Originaire de Hastings, le groupe nous offre ce cadeau de Noël, un morceau cathartique pensé pour accompagner votre quête de perfection personnelle. Une explosion contrôlée, un exutoire vibrant, comme un écho de rage et de liberté condensée en quelques minutes. Leur premier album, Hot Shock, devrait paraître le 7 mars prochain. En espérant qu’un troisième extrait nous soit partagé d’ici là. En attendant, pour vous lâcher, tout se passe juste ici.

ISLA OISEAU – Les Ombres

Isla Oiseau nous donne de leurs nouvelles – deux ans après leur premier EP Barque – au travers d’une chanson empreinte d’une douce et lumineuse mélancolie. Les Ombres a été composé il y a fort longtemps par Charles aka Howard Hughes (dans Coming Soon), frère de Billy Jet Pilot qui forme, avec Jacinthe Cappello, le duo Isla Oiseau. Chanson perpétuée dans l’intimité, Isla Oiseau la partage aujourd’hui pour que l’on puisse également se l’approprier.         

Avec une fausse indolence, la ligne mélodique s’étire comme les ombres se déploient lorsque le soleil quitte sa position zénithale pour suivre sa course. Une chanson sur un sentiment amoureux qui se développe comme une ritournelle, lancée par la spontanéité de la rencontre et qui se perpétue, animée par le réconfort de l’habitude.

Aussi intemporelles que la chanson, les images de la vidéo qui illustre Les Ombres prennent la texture d’un film tourné en super 8 dont les couleurs, même un peu passées, restent fidèles aux souvenirs que l’on se crée. Que l’on soit dans un bar du quartier Saint-Victor ou assis dans un parc surplombant le château d’If et les îles du Frioul, le soleil de Marseille nous pénètre et nous réchauffe avec cette nonchalance – profonde – qui lui est propre. « Mais ne vois-tu pas – Que si jamais je t’oublie – Et déjà je t’oublie – Le monde meurt ».

Maison Pierō – Ce que je sais de la vie

Après La Nuit Blanche (Printemps-Eté 2024)Pierō devenu dorénavant Maison Pierō sort la semaine prochaine – suivant la temporalité des saisons de la mode – un nouvel opus intitulé Études sur la lumière, la collection Automne-Hiver 2024. Son précédent EP était résolument tourné vers la nuit. Un moment introspectif qui se vit dans le secret de l’obscurité. Un espace caché dont on fait du calme qui y règne la quête d’une certaine sérénité. Dans le nouveau, il souhaite explorer la lumière pour ce qu’elle révèle. Pour la curiosité de la découverte qui naît de ses traits. Une curiosité parfois empruntée d’incrédulité, parfois d’émerveillement.

Ce que je sais de la vie est le premier extrait de cette collection Automne-Hiver 2024, la première « Étude sur la lumière ». Sur fond de paysage de bord de mer, Pierō tournoie accompagnant ainsi le mouvement en crescendo qui régit la chanson. Une course haletante zigzaguant entre les éléments anecdotiques et éphémères qui forment le liant de nos vies, « Sur la nappe du dessert, une tache de vin » « Un grain de vanille » « Une porte de pierre au milieu d’un champ ».

Porté et grisé par cette ronde incessante, un sentiment d’enthousiasme surgit. À la fois insouciant et sérieux, banal et particulier, Ce que je sais de la vie de Maison Pierō nous propulse dans un infra-ordinaire où les ressentis s’avèrent plus essentiels que la réalité. « Je ne crois qu’en ce que j’aime et non en ce que je vois ».

Miel de Montagne – Nouveau Départ

Après l’album Tout Autour de Nous en 2022, qui l’avait installé comme le chouchou des mélomanes rêveurs, Miel de Montagne annonce son grand retour avec son single Nouveau départ. « Je repars à zéro, nouveau départ, nouveau flow » : si Milan Kanche annonce clairement la couleur, ne vous attendez pas non plus à une rupture brutale. Le changement est là, mais dans la continuité d’une pop solaire, portée par une basse entêtante et des synthés cotons.

Le visualizer, animé par Nevil Bernard, fait revivre le Milan cartoon emblématique de ses précédents albums, cette fois embarqué dans son fidèle tacot, ridant sur les routes musicales d’un futur opus. Peut-être le début d’une longue virée, où Miel de Montagne distillera ses singles un par un, comme il l’annonçait en 2023.

Avec Nouveau départMiel de Montagne nous rappelle qu’il excelle dans l’art du groove chaleureux. Une énergie qu’il promet de décupler sur scène, à l’occasion d’une tournée européenne prévue pour 2025. Et à l’Olympia ? Aucun doute, il saura transformer la salle en dancefloor géant, et marquer ce nouveau départ comme il se doit.

Joseph Chedid – Je suis heureux pour toi

La fratrie Chedid de nouveau réunie avec le dernier morceau de Joseph, le frère de M. Il s’accompagne à la réalisation du clip Je suis heureux pour toi de sa sœur, Émilie. Elle filme son frère chez lui, en train d’enregistrer de tests des sons au micro ou à la guitare. Morceau énergique et hypervitaminé, Je suis heureux pour toi questionne le bonheur et la crainteDans ce morceau largement inspiré d’un rock fiévreux et DIY anglosaxon, Joseph Chedid cherche « un antidote » contre les mauvaises nouvelles et les trous noirs. Le titre s’intègre dans Hey Friend !, le prochain album de Joseph Chedid qui sortira l’année prochaine. 

Milk & Bone – FORGONE

Parfois, la musique parvient à capturer l’essence même de nos luttes intérieures. Avec leur nouveau clip Forgone, Laurence Lafond-Beaulne et Camille Poliquin, le duo électro-pop montréalais Milk & Bone, plongent dans l’univers trouble des émotions inexprimées et des désirs enfouis. Sorti le 6 décembre 2024, ce titre annonce leur nouvel EP Baby Dreamer, prévu pour le 17 janvier 2025 sous le label Nettwerk Music Group.

Réalisé par Gerardo Alcaine, le clip nous entraîne dans l’univers des fêtes underground montréalaises, où l’on aime se perdre des nuits entières pour oublier nos problèmes. À la fois mélancolique et festif, Forgone nous questionne sur notre rapport à la solitude, à cette foule dansante qui nous entoure mais ne comble jamais le vide intérieur : « Slowly running out of hope / Minus fourteen ways to cope / Need me somewhere to call home. »

En plus de marquer leur retour musical, Forgone, accompagné des titres Baby Getz et 2 Little Mountains, figurera sur la bande sonore du jeu vidéo Lost Records: Bloom and Rage.

Avec ce nouvel extrait, Milk & Bone nous rappellent que la beauté peut naître du chaos intérieur. Forgone est un morceau aussi vulnérable que puissant, offrant un avant-goût fascinant de ce que Baby Dreamer a à offrir.

Coline Rio – On m’a dit feat. Trio SR9

Cette semaine, Coline Rio nous offrait une revisite d’un titre phare de son magnifique premier album Ce qu’il restera de nous. À l’occasion d’une live session tournée aux Studios Saint-Germain, elle a en effet repris On m’a dit en collaboration avec Trio SR9. Cette nouvelle version brille par sa douceur et sa puissance : entre envolées vocales et arrangements habiles, on redécouvre avec joie ce morceau brûlant de sensibilité. Avec la sincérité qui est propre au live, la voix de l’autrice-compositrice-interprète élève ici ce texte perçant à un tout autre niveau. Réalisé par Manou Milon, le clip nous plonge au cœur de l’enregistrement et nous permet notamment d’admirer l’originale panoplie aquatique du trio, celle qui vient sublimer les riches percussions présentes au long du morceau. 

Julien Doré – Les démons de minuit

On reprend le chemin du Sud pour continuer d’explorer l’album Imposteur sorti il y a quelques semaines. Pour rappel, il s’agit d’un retour aux sources pour le chanteur révélé par la Nouvelle Star et qui a donc une histoire particulière avec les reprises.

Aujourd’hui, il nous présente le clip des Démons de Minuit, le grand classique d’Images sorti au milieu des années 80. Une version spéciale fêtes de fin d’année où on retrouve la plus belle crinière de la chanson Française entourée des personnages iconiques de ses dernières production, entre Globe Dylan, Dino Ventura, Simone & Jean-Marc…

Une vraie petite fête de famille avec tout ce qui fait son sel : la préparation, les jeux, les engueulades, les tenues qu’on ne met qu’une fois dans l’année et évidemment les chambres qui manquent et qui obligent les malchanceux(ses) à dormir dans le canapé.

Côté musique, on découvre une version très funk, avec une basse qui se fait plaisir derrière des cocottes de guitare savoureuses. Bref, à mesure qu’on se rapproche de cette période de retrouvailles, rien ne semble empêcher Les Démons de Minuit de devenir le tube de l’été ou en tout cas le tube de la chaleur et de la convivialité.

LaFrange – Late night tales

La douceur de LaFrange est de retour. Devant la caméra de Léo Felix, LaFrange se transforme en une petite fée – l’inspiration Midsommar est totalement revendiquée – dans la forêt et nous raconte ce qu’elle titrera les Late night tales. Une histoire pas si féérique que pourrait le prétendre le clip. Mais comme souvent avec Zoé, la délicatesse prime sur un fond d’histoire bien mélancolique.

Chante nous encore des berceuses sensibles Zoé, c’est ce que tu fais de mieux. Late night tales n’a rien de la chanson innocente, elle a une certaine noirceur : les larmes maternelles, le décès du père, rien n’est digne du conte de fées enfantin. Mais qui a dit qu’il fallait nécessairement qu’un conte de fées soit enfantin ? LaFrange brouille les pistes, puise les larmes les plus enfouies pour notre bien.

Isha X Limsa d’Aulnay – But en or / Je viens de là

Avec Caviar Bitume Vol.1Isha et Limsa d’Aulnay ont sans doute signé l’un des meilleurs projets collaboratifs de 2023. Pour célébrer l’anniversaire de cet album, ils offrent à leurs fans un double single, But en or et Je viens de là. Leur succès s’est poursuivi en 2024 avec une tournée qui a fait salle comble partout où ils sont passés. Mais les deux rappeurs ne s’arrêtent pas là, et proposent un clip aux aspects simples, tout en mettant en lumière toute la technique de ces puristes du rap. 

Bien qu’ils soient sortis un an après Caviar Bitume Vol.1, les deux singles s’inscrivent parfaitement dans la continuité de ce projet. Les mélodies, posées et faussement lentes, concoctées par les inévitables Dee Eye et JeanJass, accompagnent un texte dans lequel Isha et Limsa continuent de briller par leur technique et leur authenticité. Avec un flow brut et sans fard, ils nous livrent des récits qui frappent et nous interpellent. 

Le clip, conçu en deux parties, débute par But en or, un morceau qui séduit d’entrée de jeu avec un refrain accrocheur interprété par Limsa. Côté visuel, le soin apporté est évident : terrasses de cafés, intérieurs de restaurants, et une ambiance chaleureuse marquent chaque scène, les deux artistes apparaissant toujours entourés de leur entourage fidèle. Le final, avec une lowrider, évoque un clin d’œil nostalgique au rap US et offre un dernier sourire complice aux fans de la première heure. 

C’est également l’occasion pour les deux rappeurs d’annoncer la deuxième partie de leur tournée, qui débutera en mars 2025 à Marseille. Ce nouveau chapitre les mènera à travers la France, la Suisse et la Belgique.