La musique ça s’écoute, mais parfois ça se regarde aussi. Chaque semaine, La Face B vous sélectionne les clips qui ont à la fois fait vibrer ses yeux et trembler ses oreilles. Voici la deuxième partie de notre épisode quatre vingt neuf des clips de la semaine.
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Silly Boy Blue – Teenager
On a tous connu dans la vie des « morceaux pansements ». Ceux qu’on découvrait à une époque particulière de nos vies et qui semblait mettre des mots et des émotions parfaites sur les tourments qui nous accablaient à ce moment là.
Teenager de Silly Boy Blue aura sans doute cette vertu pour bon nombre d’adolescents qui la découvriront. Si Ana plante toujours sa plume dans ces propres tourments, ce morceau semble être le guide parfait de l’acceptation, tant est si bien qu’on voit à certains moments la jeune femme se dédoubler, comme pour répondre elle même à ses propres interrogations.
Une plongée réparatrice dans son passée pour se dire que les choses finissent par aller mieux à un moment ou un autre, qu’il est normal de pleurer, de se questionner sur sa sexualité et d’être parfois excessif dans ses sentiments et ses réactions. Tous les sentiments qui l’ont envahi un jour sont mis ici au service d’une catharsis à la fois personnelle et émotionnelle pour un morceau qui finit par, et c’est une habitude avec l’artiste, nous tirer des torrents de larmes.
Et quoi de mieux pour l’illustrer que de repartir dans l’œil du cyclone adolescent : le lycée. Pour sa première co-réalisation, Silly Boy Blue retourne donc dans le lycée de son adolescence pour jouer au gentil petit fantôme. Transformée en présence fantomatique et régressive, elle se promène comme une âme vengeresse dans ses couloirs qu’elle connait si bien pour y vivre pleinement ses désirs et ses pulsions, entre l’envie de tout casser et d’enfin danser sur le bureau d’une salle de SVT. (avec au passage un petit caméo de sa maman). On notera, plus qu’à son habitude, un véritable jeu d’acteur, Ana s’amusant à casser le quatrième mur, entre ce besoin de s’adresser directement aux personnes qui la regardent et des mimiques qui rappellent souvent un dédoublement de personnalité proche d’un certains cinéma d’horreur grand-guignolesque qu’on affectionne particulièrement.
C’est encore une fois du tout bon, à l’image de son Breakup Songs sorti il y a une semaine et dont on vous parlera en profondeur tout bientôt.
Malik Djoudi feat. Lala &ce – Point Sensible
Une surprise et un petit choc. Alors qu’on pensait, après deux excellents albums, bien connaitre la musique de Malik Djoudi, l’artiste a décidé de nous surprendre et de s’offrir une nouvelle aventure bien différente.
C’est en tout cas ce qui se profil avec l’excellent Point sensible, qu’il partage avec Lala &ce. Aux ambiances électroniques et noctures, Malik Djoudi privilégie ici une nouvelle voie, plus organique et solaire, portée par un duo basse-batterie au groove dingue sur lequel viennent s’apposer des cuivres et des sonorités caribéennes, le tout servant une nouvelle fois à sur-élever la voix unique de Djoudi, cette signature qui nous le ferait reconnaitre entre mille.
Ce désir d’aventure et de changement, qui trouve sans aucun doute son point de départ dans la pandémie mondiale, trouve aussi son point d’orgue dans une autre petite nouveauté : le besoin de collaborer avec d’autres. Si il nous avait offert jusqu’ici un seul duo en forme de relation presque filiale avec Etienne Daho, Malik Djoudi surprend en allant chercher Lala &ce qui offre un contrepoint vocal parfait alors qu’il s’offre aussi les services de Blumi, Laura Etchegoyhen et Halo Maud aux chœurs.
La vidéo de r Jean-Charles Charavin réalisée au coeur Villa Noailles de Hyères, permet de mettre en avant toute la classe et la sensualité de Point Sensible, le tout porté par des images à l’onirisme prononcé dans une promenade à la recherche d’un amour perdu, ou les ombres et les décors jouent aussi un rôle essentiel.
À l’image de cette vidéo, le jour se lève sur Malik Djoudi et son troisième opus. Et autant le dire, avec un morceau de cette qualité, les attentes sont très hautes.
Entropie – The Dancing Plague
C’était une grande semaine pour le groupe de pop-rock de la banlieue parisienne. En effet, Entropie a dévoilé ce 25 juin leur premier EP The Dancing Plague . On peut y trouver les 7 titres les plus puissants du groupe et présente toute la panoplie des sons qu’ils aiment explorer. On peut d’ailleurs même y retrouver leurs influences comme Arctic Monkeys ou encore The Strokes.
A l’occasion de la sortie de leur EP, Entropie a également dévoilé un clip pour le titre nommé également The Dancing Plague qui est une ode à la danse de Saint-Guy, une épidémie dansante observée en 1518 à Strasbourg.
D’ailleurs lors d’une interview avec l’Echo Le Republicain, le groupe a confié : « Dans le clip, un homme est à la recherche de notre groupe et se guide grâce à un objet jouant le rôle de boussole et censé le mener à nous : l’entropimètre. Il se retrouve donc dans une grange où des gens dansent jusqu’à la mort. Un autre groupe, pari sur la prochaine personnes à mourir. ». Ambiance atypique !
Galo DC – Honnêtement
Galo DC a enfin dévoilé au grand jour son plan machiavélique et il s’appelle Images Du Réel- Volume 1. Cette nouvelle sortie regroupe tous les morceaux qu’il nous a dévoilé au cours des derniers mois accompagné d’un ultime titre, Honnêtement, qui a désormais son clip.
Comme toujours, Benoît s’amuse à jouer avec la réalité, s’amusant avec les mots et leur signification pour dérouler une poésie urbaine dont l’interprétation est aussi libre que la musique qui l’accompagne. Ici, c’est le côté le plus physique de sa palette musicale qui prend corps par surprise.
Alors que le morceau commence en douceur, il laisse exploser le tout avec un superbe solo de guitare alors que les percussions prennent la suite pour notre plus grand plaisir. Il nous entraine une nouvelle fois dans un béton en mouvement permanent dans lequel on finit parfois par se perdre, que ce soit dans l’amour ou dans les reflets de nos esprits.
De mouvement, il est aussi question dans la vidéo qui accompagne Honnêtement. Comme toujours, le visuel a toute son importance dans le morceau même si pour le coup Galo DC laisse le premier rôle à deux danseurs. Comme happé par la chorégraphie qui se joue sous ses yeux, il délaisse les effets de style et les découpages pour nous entrainer dans une vidéo plus brute et directe, ou l’on alterne les plans de drone et de caméra à l’épaule.
Reste désormais à découvrir où les prochaines aventures de l’artiste vont nous entrainer.
Low – Days Like These
Le groupe du Minnesota, Low, prépare la sortie de son treizième album Hey What prévu pour le 10 septembre avec encore BJ Burton à la production. Days Like These est leur premier extrait qui se dessine en trois parties. Le morceau débute par quelques notes de piano et la voix confidente d’Alan Sparhawk.
Ce passage très aérien ferme les rideaux pour laisser place à une partie plus distordue comme le monde actuel l’est. Les voix sont auto-tunés et la mélodie vient se dissoudre par les coups abrupts et saturés des instruments. La douceur pop vient s’étouffer dans l’amertume grisant. Les fans de Bon Iver n’y seront pas insensibles. Enfin, la dernière partie se laisse glisser dans une ambiance pure et planante.
Le clip met en scène un vieillard américain qui a décidé de propager la bonne parole évangélique en bagnole dans sa quête d’apaisement. Il finit par se tourner sur soi-même en dansant devant son chien désemparé. Beau et déconcertant.
Cabadzi – Persienne 420
On dit souvent qu’il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Cette maxime, Cabadzi semble l’avoir bien prise en compte. Quelques mois après la sortie de l’excellent BÜRHÜS, le duo nantaise s’apprête déjà à revenir avec un nouvel EP que les plus chanceux ont pu découvrir à l’occasion du disquaire day.
Persienne 420 ouvre la voie de cette nouvelle sortie et semble être dans la continuité de la précédente sortie. Un univers en clair-obscur qui refuse de se plier aux peurs et aux inquiétudes du monde qui nous entoure. À contretemps de l’époque, le groupe préfère s’éloigner de l’extérieur, et des événements anxiogènes qui dirigent notre quotidien, et s’enfermer dans ses rêves et certaines drogues douces qu’ils utilisent comme échappée.
Visuellement là aussi c’est la continuité qui prime. Une nouvelle fois réalisé par Marian Landriève, le clip nous ramène une nouvelle fois dans la dystopie BÜRHÜS, toujours plus proche de Black Mirror. On suit donc les deux musiciens dans cette maison de tous les possibles, où les images du beau et de la fête prennent vie sur les murs de l’appartement pour une sorte de voyage intérieur ou la beauté du monde est à portée de clics.
L’avenir est un connard il n’y connaît rien à la vie nous répètent-ils à la fin du morceau. Nous, on a fortement envie de croire à ce mantra.
Gabriel Afathi – Struggle
Parfois la musique touche tellement a l’intime d’une personne qu’il est difficile pour lui de la partager. Elle porte en elle une sorte de brutalité directe, parfois violente, et les stigmates d’une personne qui se livre sans fard. Les émotions affluent, les sentiments aussi tant est si bien que se pose la question pour l’artiste de savoir si il veut ou non partager cela avec le monde.
Et pour être très honnête, on est assez heureux que Gabriel Afathi aie passé cette étape et qu’il nous ai donné à écouter Struggle. Au delà de ce piano et cette batterie qui s’envole avant de redescendre lentement quand la voix n’apparaissent et ne laisse nos cœurs ralentir, le morceau trouvera un écho émotionnel chez tout ceux qui l’écouteront. Car on a tous vécu des épreuves et que comme lui il est nécessaire de se dire qu’on a parfois besoin de lutter, de chuter et d’aimer, pour mieux avancer et vivre complètement.
Aussi intime soit-elle, la musique de Gabriel Afathi vivra d’une manière différente chez chacun d’entre nous et c’est sans doute ce qu’on le cherche dans la musique : des sentiments qui nous prennent de cours et nous bouleversent.
Cette idée trouve son extension dans la vidéo qu’il coréalise avec Thibaud Rerolle. On y voit des colères, des humeurs explosives chez un homme qui ne maitrise pas forcément ce qu’il est entrain de vivre. Cette violence est contrebalancée ensuite par une plongée dans des souvenirs plus doux, de l’amour et de la complémentarité. C’est à la fois énigmatique et poétique, prenant et lumineux par moment.
Désormais, on attend avec impatience que Gabriel Afathi nous dévoile son premier EP.
BabySolo33 – LoveSecret
Il est temps pour nous de vous parler d’une artiste et d’un clip qui nous fascine, une fascination née du talent immense de BabySolo33 et de ce titre lancinant qu’est LoveSecret.
Ce morceau ce sont les effluves romantiques de l’été, Babysolo33 ne se contente pas seulement de devancer les autre girls de sa ville, elle nous enivre tous dans une espèce de transe à la douceur indescriptible. Vous voyez le Miel ? Et bien c’est mieux que ça encore !
Accompagnée par le boy qui la fait briller, l’artiste se dévoile dans un enchevêtrement d’images qui nous hypnotise. Le soleil acteur principal de ce clip se fait presque ressentir sur la peau en faisant ressurgir chez nous ce goût de nostalgie estival
C’est un mélange de souvenir de la côte, de ce teint halé, d’une peau salée par les vagues et nourries allègrement par le monoï.
Autant être clair, la jeune Bordelaise s’est emparée de la clé de nos coeurs, et croyez nous, il faudra au moins attendre la fin de l’été pour qu’elle nous les rende.
En attendant, on s’écoute en boucle LoveSecret, comme l’hymne parfait d’un été plein d’amour. C’est le tsunami là dans nos coeurs.
Crystal Murray – Like it Nasty
Vous voulez une bonne dose d’attitude ? Il vous suffit de regarder le nouveau clip de Crystal Murray Like it Nasty dans lequel elle nous envoute une fois de plus.
La jeune artiste nous plonge dans une esthétique des clips 2000 à la Christina Aguilera, toujours aussi hypnotisante elle se pavane dans un décor où toute la sensualité de son univers explose dans ce rouge si puissant.
Scrutée par des caméras de sécurité, la sulfureuse Crystal Murray joue les voleuses et évite les lasers avec une grâce indescriptible.
Comme on vous le disait, s’il vous manque un peu de confiance en vous, n’hésitez pas à copier les pas de la chanteuse qui nous prouve encore une fois tout son talent et surtout le charisme qui la caractérise.
En clair, le raz de marrée Crystal Murray ne fait que commencer et on a déjà hâte de se faire emporter !
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Damien laisse de côté avec Sex Appeal le transhumanisme effleuré dans Upgrade. A moins que – Rien n’est moins certain mais tout est possible – le verre de vin tenu tout du long de la vidéo se lit comme le symbole de l’extension du domaine du désir de son auteur.
Sex Appeal, avec son côté Gainsbourien, est un éloge à la langueur rythmée par la lenteur d’une chaude journée d’été. Tout avance à train de sénateur dans cet après midi où tout se vit à l’horizontal, bien calé, amolli dans les fauteuils inclinés du jardin du Luxembourg. La sensualité languissante du morceau se teinte de nonchalance.
Bercé par la mélodie, notre esprit se met à louvoyer dans la vidéo et à s’attarder sur des détails anodins. La couleur des chaussettes qui s’accorde admirablement au motif floral – so late 80’s – de la chemise. Le verre de vin, seul élément qui se tient à la verticale, dont on se gardera de se demander s’il est à moitié plein ou à moitié vide. Les palmiers omniprésents sur les images qui donnent la touche tropicale à ce jardin d’Eden urbain, sur fond de coucher de tour Eiffel.
Damien avec ce nouvel extrait de son troisième album Satan & Eve nous démontre encore qu’il sait se jouer des codes avec humour, créativité et impertinence. L’automne dernier, on avait adoré avoir été désorienté par Business Angel. En ce début d’été on se réjouit de chiller avec Sex-Appeal.
We Hate You Please Die – Otterlove
Si il y a des animaux qui ont inondé nos facebook de leur amour dégoulinant, c’est bien les loutres. Se tenant la main les yeux clos, ou s’enlaçant avec une fusion totale, elles ont fait fondre le cœur d’internet. We Hate You Please Die nous dévoile ainsi leurs petits cœurs tendres avec un clip sur une histoire d’amour aussi jolie que sincère. On retrouve les deux héroïnes enlacées dans un lit comme deux petits mammifères palmés. Le récit d’un quotidien affectueux, entrecoupé par des scènes de solitude désespérée.
Une dispute puis la fatalité de devoir vivre sans l’autre. Jusqu’au moment où l’on laisse l’égo de côté et qu’on a le courage de se dévoiler ? Chloé prend le lead et sort ses tripes pour représenter la moult d’émotions que traverse ses personnages. La rythmique de la mélodie et de ses phases de paranoïa renvoie aux temps bénis du punk. We Hate You Please Die change le monde à sa manière : à gros coups d’amour.
SIZ – From The Sea To Your Mind
Le groupe bordelais SIZ confronte les deux univers les plus planants et tumultueux, la mer et l’esprit, pour un mélange des genres aussi céleste que puissant. Amour contrarié, les éléments jouant contre les deux amants, le morceau est récit sur la résilience. Nous sommes les seuls maitres de notre bonheur, et personne ne peut nous sauver. Dans un magnifique crescendo de batterie et de guitare, le morceau évolue en une ballade dream pop à un rock shoagaze aux influences garage. C’est d’une grâce absolue. Le clip complète à merveille cet univers irréel en suivant le chanteur illuminés par des projections de lettrages sur son corps, images décuplées, et des mouvements labiaux non raccords. Entre le planant et le psychédélique, c’est un voyage intérieur dont on sort apaisé.
Metrum – J’en rêve
Si il y a bien une chose qui nous excite, c’est l’arrivée d’un nouveau groupe et d’assister à leur éclosion. Cela fait depuis 2018 que Metrum s’est trouvé, réunissant tous les genres et toutes les époques. Léo le chanteur punk caché derrière ses verres rouges, Gino et ses riffs de guitare des années 70, Steven le multi-instrumentaliste dandy et Guig le batteur qui casse autant le tempo que ses cymbales. Après quelques concerts le long des bars parisiens, ils sortent leur premier clip, aussi engagé que provoc.
Une histoire bien crade poussée par les guitares punk : celle d’une prostituée que l’on pousse à bout, et qui soir après soir revêt sa tenue de travail malgré l’humiliation. Et pourtant, elle rêvait de tout autre chose… Les fellations sont rythmées par les crash de batterie, alors que la guitare se lance dans des solos puissants lors de la narration. Un mélange des genres ultra efficace, entre le punk indigné et les mélodies pop françaises. On vous laisse découvrir le plot twist version Smack My Bitch Up qui fait prendre à la chanson une toute autre tournure…
CHESTER REMINGTON – Out There
Allez, pour conclure la semaine, une bonne grosse dose de trip avec Chester Remington pour vous servir !
Vous vous êtes déjà fait kidnapper par vous-même ? C’est ce qu’il semble arriver à notre protagoniste dans ce clip, qui au son frénétique du morceau Out There se retrouve pris dans une fuite incontrôlée et incontrôlable.
Notre artiste y est Suivi par un homme encapuché, dont on ne sait pas vraiment s’il est réel ou si c’est justement le fruit de son imagination tant les plans laissent à penser que notre cher ami est plongé dans un trip bien acidulé.
Toujours est-il qu’à l’issue de sa course effrénée, notre héros se fait violemment casser la gueule avant d’être laissé pour mort par cette personne mystérieuse. Ambiance étrange donc, mais laissez vous prendre par la folie du morceau, par ce « nanananana » qui nous entraine doucement vers la confusion et vous comprendrez très vite que CHESTER REMINGTON ne sont pas si fous que ça ! PS : leur musique est complètement folle, et ça on ne va pas s’en plaindre !
LAUREL – Wild Side
LIMBO CHERRY c’est le nom du nouvel EP de LAUREL, artiste britannique dont l’univers musical nous fascine sans modération. Sorti ce mardi, on ne cesse de l’écouter en boucle depuis tant il se dégage quelque chose d’absolument entêtant et addictif dans cette pop venue tout droit d’outre-manche.
À l’occasion de cette sortie, LAUREL s’est entourée d’Elliott Arndt (moitié du duo iconique Faux Real) pour la réalisation du clip de son nouveau single intitulé Wild Side. Des visuels à l’esthétique électrique qui donnent vie à ce morceau où les tumultes sentimentaux semblent être au premier plan.
Wild Side, à la façon de Scream Drive Faster (PETROL BLOOM), se présente comme ce titre qui nous accompagnera tout l’été, bande son des beaux jours qui se font savamment désirer.