Live Report : Do Nothing au PopUp !

Le 31 mars dernier, nous avions rendez-vous avec Do Nothing, le quartet post-punk originaire de Nottingham. Complet depuis déjà deux mois, nous attendions avec impatience ce concert… Retour sur un set court mais intense.

Première partie : Balm

Crédits photos : Clara de Latour

Balm ouvre le bal. Le quartet originaire de région parisienne se prélasse dans l’indie rock, et c’est une belle surprise. Ils ont à leurs actifs déjà deux EP, She (2020) et Basement Tales (2021), que nous écoutons quelques jours avant le concert. C’est lumineux, c’est beau. Sur scène et entre les morceaux, le chanteur nous alpague et blague. Synthétiseurs, guitares, batterie et basse s’enjoignent à la fête, révélant des influences allant de Radiohead aux Strokes, sans oublier évidemment Tame Impala. Balm dévoilera son premier album, Lavender, en septembre 2023 et nous offre déjà plusieurs titres : l’énergique Strange Flower, Catch Me et ses synthés incroyables ou encore Exode, un appel au soulèvement de la population et à la révolution. D’autres titres, plus anciens, font leur apparition, comme The Leaf, qui nous avait ému sur disque.

On leur souhaite une belle sortie, que nous suivrons avec attention. En attendant, vous pouvez lire ici notre entretien sur les morceaux qui les définissent et influencent.

Do Nothing

Ça y est, les voilà. La foule se presse, tandis que les musiciens essaient tant bien que mal de rentrer sur la petite scène du PopUp ! En effet, le quartet devient ici quintet. Le public, a déjà le sourire aux lèvres, impatient de découvrir Do Nothing pour leur première fois à Paris.

Et quel entrain, quelle fraîcheur ! Tout de suite, ils ouvrent avec Uber Alles, un titre énergique et nébuleux où la voix de Chris Bailey prend tout son sens. Ils enchaînent avec Lebron James, sorti en 2019 avant de nous régaler d’un nouveau titre, Amoeba. Car le groupe, depuis 2018 nous tient en haleine, single après single. EP après EP. Alors, lorsqu’ils annoncent finalement sur scène, que la sortie de leur premier disque est imminente, nous voilà tous et toutes ravi.e.s. Ainsi, la fête bat son plein avec des musiciens contents d’être présents. D’ailleurs, ils ne cessent de répéter combien nous sommes beaux et cools, et on y croit. Waitress ensorcèle la salle tandis que Glueland, avec ses synthétiseurs ravageurs, nous emporte vers une autre planète. Chris Bailey, charismatique à souhait, ne nous lâche pas des yeux et sous son allure de crooner en costard se cache un homme survolté.

Alternant spoken word et furie post-punk, Do Nothing nous balade avec grâce et désinvolture, pour notre plus grand plaisir. Si on est heureux et heureuses de découvrir en live Happy Feet, premier single de leur futur album, nous ne sommes pas en reste puisqu’ils nous dévoilent encore de nouveaux morceaux : Snake Sideways mais aussi Nerve.

Contraband, issu de leur premier EP sorti en 2020, soulève les cœurs, dans un parfait équilibre entre post-punk et mélodies pop. Sur ce même opus, se révèle New Life, dont les paroles sont déjà murmurées par quelques aficionados. Chris Bailey nous caresse et nous éprouve, et bordel, on aime ça.

Puis survient le morceau emblématique Handshakes, signe alors que le concert touche à sa fin. Le public, en chœur, entonne le refrain dans un magma de corps et de cris. Jouissif. Finalement, sans rappel (mais sans faux pas), le set se conclut avec Gangs. On en voudrait encore, mais toutes les bonnes choses ont une fin alors on applaudit une dernière fois, on remet sa veste et on sort, le sourire en bandoulière.

Crédits photos : Clara de Latour

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