L’Odyssée d’Hippo – l’aventure commence au 13ème Art 

Et si on attaquait la nouvelle année par une expédition aux confins de l’imaginaire d’Hippocampe Fou et de Lucas Dorier ?  

Un voyage immobile qui se ferait bien calé au fond d’un confortable fauteuil, les oreilles bien affûtées et les yeux grands ouverts, prêts à les suivre dans leur Odyssée. Car l’Odyssée d’Hippo est la promesse, bien au-delà d’un concert, d’un vrai spectacle immersif qui va vous transporter à travers les lieux, à travers le temps, au cœur d’ambiances oniriques. 

Pour ce qui est des images du spectacle, seul un teaser captivant, réalisé par Judicaël Olivier, en dévoile quelques bribes. Reste également la bande originale publiée fin octobre. Les 13 titres qui composent l’album sont à découvrir les yeux fermés, pour mieux laisser son imagination modeler les plans séquences et les travellings qui rythmeront le film se matérialisant dans notre cortex. Un long panoramique nous conduit des mystères momifiants de l’Égypte ancienne au piano bastringue d’un tripot tapi dans le gosier d’une baleine, en mode Pinocchio.  

Frissons et envolées poétiques cadencent le périple, porté par la musique composée par Lucas Dorier. Hippocampe Fou, quant à lui, revêt l’habit du conteur en adaptant son flow, tantôt lent, tantôt rapide, pour mieux correspondre aux contraintes de la narration. Il est vrai que le rap ou le slam sont dans leurs oralités des vecteurs parfaits pour partager les récits les plus chimériques. Féloche complète le dispositif narratif sur deux morceaux, Naufrage et L’Inuit, dans un rôle de diseur de louables aventures.    

Aspirée par cette bande-son, l’aventure prend forme et nous hâte de découvrir sur scène cette épopée. Un spectacle tout public, où les plus jeunes pourront se frotter à la musique des grands et les plus grands retrouver les aspirations de leur jeunesse.   

A Paris, Hippocampe Fou et Lucas Dorier investissent deux soirs durant (les 16 et 17 janvier) un ancien cinéma mythique du 13e arrondissement – qui a vu en son temps un grand nombre de Titanics couler et de dinosaures jurassiques gambader – reconverti en salle de spectacle.  Cela se passe au 13ème Art, place d’Italie. Si le deuxième soir est complet, il reste encore des places pour le lundi 16 janvier. Laissez-vous tenter !  

D’autres dates viendront sans doute compléter les séances parisiennes. Vous pourrez les découvrir sur le site de Blue Line Productions